Production d’idées sous stéroïdes avec  le Starbursting des brainstorming (remue-méninges)

L’idée de faire un remue-méninges vous inquiète-t-elle?

Supercharge Idea Output With Starbursting Brainstorming

https://projectbliss.net/starbursting-brainstorming/ par Leigh Espy

Le « brainstorming Starbursting » est une technique structurée pour aider votre équipe à générer des tas d’idées dans beaucoup de différents domaines de focus. Utilisez cette approche pour  facilement mener votre équipe à produire des tonnes d’idées pour votre produit ou service.

Vos sessions de remue-méninges se tarissent-elles rapidement ?

Ou regrettez-vous de ne pas posséder d’approche plus structurée pour pousser l’équipe à générer plus d’idées ?

Le « brainstorming Starbursting » est justement la technique dont vous avez besoin. Il vous donne une approche structurée pour couvrir tous les angles d’attaque en produisant des idées.

Voici un cheminement pas à pas de la façon de le faire.

Qu’est que le « brainstorming Starbursting » ?

Le « brainstorming Starbursting » est une forme de remue-méninges qui utilise des questions afin de systématiquement bien réfléchir aux différents aspects de développement de votre produit ou d’un projet.

Il utilise des questions comme outils de planification et aide des équipes à développer une liste de questions pour bien réfléchir aux divers composants d’un problème ou d’un projet.

Quand l’utiliser ?

Quand vous abordez de quelque chose de nouveau comme un nouveau produit ou service, il peut y avoir beaucoup d’inconnues.

Une préparation minutieuse exige que vous réfléchissiez bien à tous les aspects du produit.

L’approche de « brainstorming Starbursting » vous aide à le faire.

Le « brainstorming Starbursting » aide votre équipe à bien réfléchir à de nombreux aspects de votre produit ou service en utilisant des questions afin de vous guider.

Comment le faire ?

Dessinez une étoile à 6 branches sur un tableau blanc ou autre support de partage pour diriger le groupe durant la session de remue-méninges.

Au milieu de l’étoile, inscrivez le nom de votre produit ou projet.

Sur chaque pointe de l’étoile, écrivez chacune des 6 catégories suivantes :
  1. Qui
  2. Quoi
  3. Quand
  4. Pourquoi
  5. Comment

Créez d’abord les questions

Demandez au groupe de produire une liste de questions pour chacune des six catégories.

Dans le groupe avec lequel vous travaillez, passez systématiquement sur les pointes de l’étoile pour produire des questions dans chaque catégorie du produit ou du projet. Cela vous aide à déterminer ce à quoi vous devez bien réfléchir pour votre initiative.

Ne répondez pas encore aux questions. Pendant cette étape, continuez juste à penser aux questions à poser. Le but est de produire autant de questions que vous le pouvez.

L’objectif de cette première partie du « brainstorming Starbursting »  est de produire des questions significatives et utiles dans chaque catégorie pour votre produit.

Par exemple, si vous créez un produit destiné à un grand nombre de clients, vous pouvez poser des questions sur le produit en lui-même.

Mais ensuite vous pouvez changer le focus et créer des questions sur la façon d’adresser la formation et le support pour ce produit.

Vous continuez ainsi à créer des questions dans chacune des catégories de question pour construire d’une liste la plus complète possible de tout ce que vous devez considérer.

Répondez alors aux Questions

Votre étape suivante est de reprendre ces questions et de leur répondre. Cela peut être fait dans une session séparée. Mais il est bon d’avoir les mêmes participants pour créer davantage d’engagement.

Vous pouvez découvrir des secteurs pour lesquels vous avez encore besoin de plus de réponses.

Vous pourriez aussi vous rendre compte qu’il y a des secteurs importants que vous n’aviez pas même encore considérés.

CSP est partenaire de DantotsuPM

Exemple de « brainstorming Starbursting »

Pour illustrer plus clairement comment le mettre en pratique, j’utiliserai l’exemple de créer un sac à dos pour des professionnelles de petite taille. En tant que femme de petite taille, je suis fatiguée de traîner des sacs à dos qui semblent avoir été faits pour mon mari ou une écolière.

J’ai très envie depuis longtemps d’un sac à dos qui est l’air professionnel et soit aussi élégant, mais est assez robuste pour transporter mon ordinateur et autres matériels de travail en voyage d’affaires.

Si un groupe devait construire un sac à dos pour répondre à ce besoin, ils pourraient utiliser la technique du « brainstorming Starbursting »  pour bien réfléchir à ces diverses considérations.

Voici la technique appliquée à l’exemple du sac à dos :

Qui

  • Qui utilisera le produit ? 
  • Qui aidera à concevoir le produit ?
  • Qui produira le produit ?
  • Qui commercialisera le produit ?

Quoi

  • De quel type de matériel sera-t-il fait ?
  • Quelles en seront les dimensions ?
  • Quelle conception utiliserons-nous ?
  • Quels détails de finition ?
  • Quel prix serait idéal ?

Quand

  • Quand le sac à dos sera-t-il utilisé ?
  • Quand commencerons-nous la production ?
  • Quand commencerons-nous à commercialiser le produit ?

  • Où le ferons-nous produire ?
  • Où le commercialiserons-nous ?
  • Où le vendrons-nous ?

Pourquoi

  • Pourquoi ce produit est-il nécessaire ?
  • Pourquoi quelqu’un voudrait-il l’acheter ?
  • Pourquoi un consommateur choisirait-il notre sac plutôt qu’un autre ?

Comment

  • Comment obtiendrons-nous des retours sur des prototypes ?
  • Comment le commercialiserons-nous ?
  • Comment le vendrons-nous ?
  • Comment le sac à dos sera-t-il nettoyé ?
  • Comment le sac à dos sera-t-il livré ?

Vous pouvez continuer sans fin avec ces questions. C’est un point de départ et le groupe peut penser à davantage de questions à ajouter à la liste pendant l’exercice.

Astuces pour une meilleure session de remue-méninges

Rassemblez un groupe de personnes venant de contextes et expériences variés pour une approche plus harmonieuse.

Assurez-vous que chacun comprend le produit ou le problème que vous devez adresser.

Assurez-vous qu’ils comprennent l’approche du « brainstorming Starbursting »  que vous utiliserez, car elle diffère de beaucoup d’autres techniques de remue-méninges.

Comme avec d’autres sessions de remue-méninges, ayez un bon facilitateur et capturez l’information produite.

En résumé

Cette approche peut vous aider vous et votre équipe à bien réfléchir à beaucoup de composants que vous pourriez sinon manquer. Vous serez mieux préparés pour commencer votre projet après ce travail sur les questions.

Et vous aurez l’avis d’autres personnes qui peuvent avoir des perspectives différentes de la vôtre.

Sac à dos sur Amazon

Et si vous êtes curieux sur le sac à dos, j’ai finalement trouvé celui qui est parfait. Femmes professionnelles de petite stature, voici votre sac à dos!

Il y a un lien d’affilié ici. Mais vous ne payerez rien de plus si vous utilisez ce lien. J’ai maintenant emporté ce sac à dos dans le monde entier avec moi en  voyages d’affaires et il est élégant et professionnel et je l’aime.

Qui est dans la salle (de réunion) virtuelle comme physique ?

Et si nous décidions de manière réfléchie à qui participe à la réunion…

Who’s in the room?

https://seths.blog/2019/02/whos-in-the-room par Seth Godin

Listez et examinez quelles sont les parties prenantes nécessaires à la décision.

Nous revoyons accidentellement qui participe à la réunion, qui a une place à la table où des décisions seront prises. Nous décidons de façon presque aléatoire qui pose les questions et qui participe aux remue-méninges (brainstorming), qui passe en revue le travail accompli…

Et si nous le faisions avec intention ? Et si nous réfléchissions profondément à qui est assis face à nous pendant les conversations cruciales ?

La facilité ne devrait pas être le facteur dominant de ce choix. Ni un protocole en place.

“Qui manque ?” pourrait être la question la plus importante à se poser.

CSP est partenaire de DantotsuPM

Je pense que cette réflexion de Seth est particulièrement intéressante à considérer pour tous les managers de projets.

Nous mettons en place au lancement du projet notre comité de projet avec une liste bien étudiée de participants. Nous nous attachons à avoir la bonne représentation des clients, de l’équipe de développement, des fournisseurs et autres intervenants clés, et c’est très bien.

Mais, à quelle fréquence revoyons-nous cette liste en fonction des changements tant au sein du projet et de son périmètre que de son environnement ?

Vérifions-nous à chaque session qui était là ou pas, qui a contribué ou pas, qui a fait un apport significatif, permit de prendre une décision ou au contraire l’a empêchée?

Allouons davantage de temps à cette analyse régulière et l’avancée de notre projet en sera facilitée.

En avance est à l’heure, à l’heure est en retard et en retard est inacceptable !

En avance est à l’heure

Early is on time

https://kerrywills.wordpress.com/2019/05/03/early-is-on-time/ par Kerry Wills

Je suis un grand partisan du dicton “En avance est à l’heure, à l’heure est en retard et en retard est inacceptable.”

J’essaye d’arriver à chaque réunion et rendez-vous un peu en avance.

Je le fais pour plusieurs raisons

  • Si je mène la réunion, cela me donne le temps de me préparer et ouvrir la ligne au lieu de gaspiller du temps une fois que chacun est arrivé
  • Je peux choisir ma place, ce qui peut parfois être vraiment important dans certaines réunions
  • Je ne veux pas perturber une réunion qui aurait déjà commencé
  • en retardJe ne dois pas me presser  (j’ai horreur d’avoir à me dépêcher)
  • Cela prend en compte les problèmes inattendus. En partant par exemple pour un rendez-vous chez un docteur, il pourrait y avoir une circulation imprévue qui me ferait arriver en retard

Adopter cette approche exige de faire l’effort de partir un peu en avance, de se préparer pour le temps de déplacement et de terminer d’autres réunions à l’heure.

Mais je crois que c’est un aspect important pour être un professionnel.


Personnellement, ma montre est toujours réglée pour avancer de 5 minutes. Je le sais parfaitement bien sûr, mais cela me permet tout de même d’être très rarement en retard !

Et c’est aussi une marque de respect envers le temps des autres personnes.

Et si nous appliquions les 7 principes de Prince2 à notre situation de télétravail ?

Application des principes PRINCE2 au télétravail

Applying PRINCE2 principles while working from home

https://www.axelos.com/news/blogs/june-2020/applying-prince2-principles-working-from-home par Allan Thomson

En ce moment, quand beaucoup plus de gens travaillent depuis la maison, les meilleures pratiques de management de projet, comme celles de PRINCE2®, peuvent faire une grande différence pour gérer les pressions tant au plan professionnel que personnel.

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Les 7 principes PRINCE2 peuvent être appliqués d’un certain nombre de façons

1. Justifiez le cas d’affaires en continu

D’une perspective professionnelle, vous devriez avoir agréé des objectifs avec votre employeur qui guident vos tâches quotidiennes et vous donnent une direction claire pour vos activités les plus importantes quand vous travaillez de la maison. Cela inclurait évidemment rester en lieu sûr.

Au plan personnel, pendant cette période d’incertitude, vous devez continuer à avancer; même à la lumière de mauvaises nouvelles nationales et internationales survenant chaque jour. Ceci peut avoir un effet négatif sur les gens mais établir un plan pour la journée est utile tant mentalement que physiquement.

2. Apprenez de l’expérience

Comprendre comment résoudre les problèmes que vous rencontrez pendant cette expérience de confinement, apprendre des autres et s’adapter aux nouvelles technologies et façons de travailler peut seulement rendre votre expérience de travail à distance plus gérable et agréable.

3. Définissez rôles et responsabilités

Il est important de s’assurer que les gens dans toute l’organisation ont défini des rôles et des responsabilités. Cela rend plus facile de savoir quelles sont les bonnes personnes à inviter aux réunions virtuelles. De plus, les membres d’équipe qui trouvent leur charge de travail réduite en raison du travail à distance pourraient être redéployés pour aider d’autres équipes dont les charges de travail ont augmenté.

Ce principe est aussi approprié à vos tâches domestiques quand vous travaillez de la maison : votre conjoint, partenaire ou d’autres personnes qui cohabitent doivent être clairs sur la division du travail et comprendre qui va faire quelles tâches chaque jour. Cela permet à chacun d’adapter ces tâches en fonction de leur travail du jour.

4. Managez par étapes

Vous pouvez vous considérer vous-même, travaillant de la maison, comme un produit. Par exemple, manager par étapes pourrait signifier avoir une routine régulière pour suivre les nouvelles à un moment particulier chaque jour et faire ensuite une promenade, du vélo ou courir. Commencer et terminer des activités différentes créent de la variété et évitent un stress inutile.

5. Managez par l’exception

Si vous observez un travail qui ne vous semble pas tout à fait correct, entrez en contact avec vos collègues immédiatement et, si nécessaire, escaladez la discussion et donnez suite par écrit. D’autre part, être joignable pour ses collègues, même en dehors des heures standards, est important quand chacun travaille selon des horaires flexibles en télétravail et jongle avec des demandes diverses et variées.

Ce principe s’applique aussi à prendre soin de votre santé en ces temps de pandémie. Surveillez les symptômes qui pourraient indiquer le Covid-19 et n’attendez pas pour obtenir de l’aide si nécessaire.

6. Concentrez-vous sur des livrables

Vos livrables sont comment vous faites votre travail, plus votre santé mentale et physique. Cela signifie prendre des pauses appropriées et faire de l’exercice pour rester sain tout en travaillant à distance.

Dans ce scénario, amis et la famille qui vivent ailleurs sont aussi des « livrables » et cela implique de respecter les restrictions des contacts en face à face. Cependant, vous devriez toujours faire des plans pour l’avenir, par exemple comment vous utiliserez vos vacances et vous assurerez qu’il y a des choses à attendre avec impatience.

7. Adaptez à l’environnement

Assurez-vous que vous créez des conditions de travail à distance avec lesquelles vous pouvez fonctionner efficacement. Cela devrait vous sembler aussi proche que possible du business habituel.

En tant que personne travaillant de la maison, vous et vos responsabilités professionnelles êtes maintenant devenus votre projet. Les principes PRINCE2 aideront à le diriger, vous garder organisés, motivés et capables de soutenir vos collègues en ces temps difficiles.

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5 manières pour le #ScrumMaster d’améliorer ses réunions quotidiennes « Daily Standups »

Les Daily Standups peuvent devenir des corvées superficielles, chacun passant simplement à travers les rubriques.

5 Ways ScrumMasters Can Enhance Daily Standups

https://www.agileconnection.com/article/5-ways-scrummasters-can-enhance-daily-standups par Ajeet Singh

Les Daily Standups peuvent devenir des corvées superficielles, chacun passant simplement à travers les rubriques. C’est le travail du ScrumMaster que de s’assurer que cela n’arrive pas et que ces réunions restent utiles pour chaque membre de l’équipe.

Épuisé par la corvée du Daily Standup ?

Avec ces 5 idées, le ScrumMaster peut activement aider les Daily Standups à rester efficaces et encourager la communication, la transparence et une livraison efficace de valeur.

Les Daily Standups sont principalement un outil de synchronisation pour des équipes de développement. Elles y discutent des progrès réalisés et planifient leur travail pour les vingt-quatre heures suivantes. Le ScrumMaster en est le facilitateur et d’autres parties prenantes du projet peuvent aussi venir écouter.

Les équipes sont libres de décider elles-mêmes de comment elles veulent utiliser ces réunions de quinze minutes, mais cela met une responsabilité complémentaire sur les épaules du ScrumMaster qui doit s’assurer que la réunion produit toujours deux résultats critiques :

  1. L’équipe se concentre sur les aspects cruciaux à la progression, y compris la façon de dynamiter les obstacles et elle est capable de mettre en place un plan de travail réaliste pour la journée.
  2. Le propriétaire de produit, le Product Owner, et les parties prenantes peuvent y puiser l’information essentielle sur les progrès réalisés vers la production de code utilisable qui apporte de la valeur aux utilisateurs.

Voici 5 façons pour le ScrumMaster de mieux faciliter les Daily Standups pour atteindre ces objectifs et encourager la communication, la transparence et la livraison efficace de valeur.

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1. Contrôlez fermement le travail en cours

Scénario : Une développeuse indique au daily standup qu’elle prévoit de travailler sur une nouvelle histoire et ne voit pas d’obstacle immédiat. Le ScrumMaster demande si l’histoire sur laquelle elle travaillait hier est finie et elle répond que l’histoire a été mise en attente en raison d’une question d’architecture technique qu’un architecte doit examiner, donc elle planifie de travailler sur autre chose.

Les points de blocage ne sont pas toujours explicitement exprimés causant de longues périodes d’attente improductives.

C’est une bonne chose que le ScrumMaster ait posé une question pour découvrir le fait qu’une histoire est en attente et qu’il y a des obstacles qui n’ont pas été discutés ou adressés sur celle-ci. Maintenant, le ScrumMaster peut suggérer que lui et la développeuse rencontrent immédiatement un architecte pour accélérer l’élimination du point de blocage pour que le travail de priorité la plus élevée puisse continuer.

Faire ceci permet de contrôler le travail en cours (Work In Progress : WIP) en se focalisant sur achever le travail qui a été engagé avant de commencer quelque chose de nouveau. Cela rappelle aussi à l’équipe de tenir le compte de combien d’histoires sont engagées en même temps et à garder le WIP sous une certaine limite qui aura été agréée avec l’équipe.

2. Encouragez la collaboration sur des activités quotidiennes

Scénario : Un testeur au Daily Scrum dit qu’il continuera à tester l’histoire débutée hier et qu’il n’y a aucun obstacle. Le ScrumMaster demande si ce test peut être achevé avant la fin de la journée et si oui ce qu’il fera ensuite. Le testeur se rend compte qu’il a oublié de mentionner qu’il prendra probablement une nouvelle histoire à tester après le déjeuner, mais il n’en a pas encore discuté avec le développeur.

Sur quelle pièce de travail, le testeur va-t-il essayer d’éliminer les imperfections quand il en aura fini avec l’actuelle ?

Le ScrumMaster s’est assuré que cette collaboration critique prend place quand on passe d’une histoire à la suivante. Le bénéfice est que, parce que l’équipe entière sait ce qui arrive, quelqu’un qui connaît de cette nouvelle histoire peut fournir l’information.

Il est essentiel que le ScrumMaster s’assure que le développement et les tests collaborent chaque jour et discutent des histoires comme elles sont mises en œuvre et testées.

3. Identifiez tous les points de blocage ou blockers

Scénario : L’administratrice de la base de données dit qu’elle a fini une histoire hier et en a pris une autre qu’elle prévoit de continuer aujourd’hui et qu’il n’y a aucun obstacle. Mais le ScrumMaster se rappelle qu’il y avait eu quelques échanges d’email récents entre cette administratrice de base de données et l’expert du sujet chez le client pour clarifier certains points sur cette histoire, donc le ScrumMaster

Il faut trouver la personne qui saura dégager le chemin.

demande si ces questions ont été résolues. L’administratrice de base de données reconnaît qu’il reste des choses à clarifier pour cette histoire et qu’il y a en réalité des blockers sur lesquels le ScrumMaster ou quelqu’un d’autre pourraient aider.

Il est important pour le ScrumMaster de suivre à la trace toutes les questions non résolues et de s’assurer que l’équipe en discute ouvertement pour que la personne qui en a la capacité puisse aider à les éliminer rapidement.

L’avantage que cette facilitation amène est que l’équipe devient plus attentive aux questions en attente de réponses et se rappelle d’utiliser le ScrumMaster pour aider à déminer ces questions.

4. Aidez l’équipe à décider de la priorité des problèmes

Scénario : Une équipe travaille sur des problèmes de production et de développement de nouvelles fonctionnalités, ce qui les force à répartir leur travail entre ces deux domaines. Le ScrumMaster pose des questions sur les problèmes majeurs de production: Sont-ils bien priorisés ? Sont-ils répartis équitablement dans toute l’équipe, ou au moins planifiés correctement pour chacun ? Et impacteront-ils la finalisation des nouvelles fonctionnalités prévues ? L’équipe se rend compte qu’elle ne parviendra pas à compléter toutes les nouvelles fonctionnalités, donc les membres discutent de la priorisation avec le propriétaire de produit pour obtenir son avis.

Le ScrumMaster devrait continuellement aider l’équipe à manager les attentes avec le côté business et mieux négocier le contenu du développement pour les prochains sprints. Ainsi, le côté métier/business sait toujours où en sont les choses et n’est jamais pris par surprise à la fin d’un sprint.

5. Soutenez des formats alternatifs de Daily Standup

Scénario : Au lieu d’utiliser le format de Daily Standup classique et répondre à trois questions (Qu’avez-vous fait hier ? Que ferez-vous aujourd’hui ? Qu’est-ce qui bloque la progression ?), l’équipe décide de discuter chaque histoire une par une, en faisant parler ceux qui sont directement impliqués. Malheureusement, cela implique que ces réunions prennent plus de temps…

Pendant la rétrospective suivante, le ScrumMaster suggère que l’équipe regarde les façons de ramener leur Daily Standup à quinze minutes. Le ScrumMaster commence aussi à surveiller l’horloge pendant les Daily Standup, aidant l’équipe à apprendre comment communiquer leurs partages plus efficacement.

Les Daily Standups risquent fort de se muer en travail de ménage superficiel

Parce que c’est la réunion de l’équipe et qu’ils devraient auto-organiser pour décider ce qu’ils veulent, le ScrumMaster devrait soutenir des formats alternatifs de Daily Standup si l’équipe pense que c’est ce qui aura du sens pour ses membres. Mais il reste toujours que la priorité majeure du ScrumMaster est de s’assurer que les objectifs du standup sont aussi atteints.

Les Daily Standups peuvent se muer en travail de ménage superficiel, chacun survolant simplement les questions. C’est le travail du ScrumMaster de s’assurer que cela ne se produise pas et que les réunions restent utiles pour chacun. Avec ces 5 idées, le ScrumMaster peut activement aider les Daily Standups à être efficaces et atteindre leur but.

Comment être efficace dans une réunion « en ligne »

Comment tirer de bons résultats des réunions ? Les astuces suivantes pourraient vous être fort utiles.

How to be effective in an online meeting

http://www.scrum-breakfast.com/2019/02/how-to-be-effective-in-online-meeting.html par Peter Stevens

Depuis des années maintenant, j’ai mené des réunions en ligne pour le Leadership Circle, les Aspiring Ambassadors of Scrum et bien sûr beaucoup de planifications et revues de sprint. Comment tirer de bons résultats des réunions ? Les astuces suivantes sont si utiles que je les donne maintenant à chaque invitation de réunion.

CSP est partenaire de DantotsuPM

Quelques suggestions pour une réunion en ligne efficace

  • Bloquez les 15 minutes avant l’événement pour pouvoir quitter votre réunion précédente et préparer la technologie (caméra, casque à écouteurs, vous assurer de pouvoir lancer Zoom et Trello).
  • Prévoyez de vous installer dans un endroit calme avec le bon accès à Internet et l’alimentation électrique de vos dispositifs.
  • Assurez-vous du bon éclairage pour que les gens puissent voir votre visage.
  • Si vous utilisez des outils pour partager l’ordre du jour ou les points de discussion (Jira, Trello, Googledocs ou Office 365), saisissez vos sujets et mettez à jour vos notes de préparation avant que le meeting ne démarre, ainsi votre temps ensemble sera concentré sur la discussion et les sujets, pas la saisie de données.

Mon expérience est  que ces conseils vous donneront 15 minutes supplémentaires de temps utile sur un appel d’1 heure.

Et vous, comment améliorez-vous l’efficacité de vos réunions en ligne ?

Comment surmonter 4 objections communes au « Daily Scrum » ?

Je comprends totalement la résistance de quelques membres d’équipe à la participation aux réunions Scrum quotidiennes, les Daily Scrum. Et pourtant, elles sont fort utiles si bien menées.

Overcoming Four Common Objections to the Daily Scrum

https://www.mountaingoatsoftware.com/blog/overcoming-four-common-objections-to-the-daily-scrum par Mike Cohn

Je comprends totalement la résistance de quelques membres d’équipe à la participation aux réunions Scrum quotidiennes, les Daily Scrum. Je n’aime pas non plus les réunions. Mais, certaines réunions sont utiles et justifient l’investissement de notre temps. Je mets les réunions Daily Scrum bien-dirigées dans cette catégorie.

Dans cet article, je partage avec vous comment je traite quatre objections fréquentes à la participation au Daily Scrum. Je partage ensuite quelques attributs d’un Daily Scrum bien-mené pour qu’il n’y ait plus aucune objection à participer.

4 objections fréquentes

1. Nous parlons déjà beaucoup

Pas de temps à « perdre » alors que nous discutons déjà énormément.

La première objection au Daily Scrum est qu’une personne insiste sur le fait que les membres d’équipe parlent déjà fréquemment l’un avec l’autre et donc le Daily Scrum est une surcharge inutile.

Quand j’entends cette objection, j’y résiste en reconnaissant que les membres de l’équipe parlent vraiment fréquemment en effet l’un avec l’autre. Mais rarement parlent-ils tous ensemble.

Le Daily Scrum fournit cette opportunité. Pour beaucoup d’équipes, c’est l‘unique fois chaque jour où chaque membre d’équipe est capable de parler à tous les autres membres de l’équipe.

2. Rien d’important n’est jamais discuté

Une deuxième objection commune au Daily Scrum vient de membres d’équipe qui estiment que des Daily Scrum sont inutiles parce que rien d’important n’y est jamais discuté.

Repositionnez les attentes
catching the big one
On ne priorise pas la discussion pour discuter des plus importants problèmes en premier.

La première chose je fais quand je suis face à cette objection, est de poser une attente appropriée sur ces réunions avec l’opposant. Je suis très clair sur le fait que je ne m’attends pas à ce que quelque chose d’important soit abordé chaque réunion. Certains Daily Scrum s’avèrent vraiment être assez inutiles, ceux où chacun a réalisé un progrès convenable mais sans quoi que ce soit de remarquable hier et personne n’a de question sur le travail du jour.

Mais, la plupart des Daily Scrum remontent vraiment quelque chose d’utile pour l’équipe. Et l’idée est que les nombreux Daily Scrum où des choses importantes sont discutées compensent les réunions moins fréquentes où rien d’important n’est discuté.

Déterminez si l’objection est valide

La deuxième et plus importante chose que je fais quand j’entends cette objection, est de considérer si elle est recevable. Elle peut l’être. S’il en est ainsi le Scrum Master devrait la prendre en compte comme un indicateur que les réunions pourraient être améliorées.

Prenons le temps de considérer objectivement si la question est pertinente.

Les erreurs fréquentes qui rendent cette objection valable incluent laisser des participants blablater hors sujet, laisser la réunion durer trop longtemps, ou avoir une bande d’individus qui ne sont pas vraiment une équipe. Cette dernière erreur arrive quand « une équipe » est composée d’individus travaillant sur des projets totalement sans rapport.

3. Ne pourrions-nous pas juste le faire par email ?

Certains membres d’équipe ne font pas d’objection au concept d’engager avec leurs coéquipiers quotidiennement, mais au lieu de cela, objectent à en faire une réunion. Ils demanderont souvent d’abandonner le Daily Scrum en faveur d’un email quotidien de chaque personne adressant les mêmes questions habituelles du Daily Scrum.

J’ai rarement vu ceci fonctionner. Le plus grand problème est que la plupart des personnes ne lisent pas les emails. Ou, si elles le font, c’est un jour ou deux plus tard. Cela rend l’équipe moins réactive aux problèmes.

De plus, mener un Daily Scrum par email perd tous les bénéfices de la discussion dans l’instant présent qui devrait faire partie des réunions.

Et avec des outils comme Slack et semblables ? Vous penseriez peut-être que ma réponse serait la même que pour l’email. Cependant, j’ai vu des équipes mener avec succès l’équivalent de réunions Daily Scrum en utilisant Slack.

Je ne sais pas si c’est la nouveauté de tels outils ou quelque chose de fondamentalement différent entre la messagerie instantanée et l’email. Je ne favorise toujours pas de remplacer l’interaction vivante d’un Daily Scrum avec un équivalent Slack pour la majorité des équipes. Mais pour certaines équipes, particulièrement celles qui sont fortement géographiquement distribuées, cela semblent vraiment marcher de manière adéquate.

4. Les réunions durent trop longtemps

Une quatrième et finale objection que vous  entendrez consiste en ce que les réunions durent trop longtemps. Naturellement, vous voudrez prendre cette plainte au sérieux si vos réunions prennent plus longtemps que la norme de quinze minutes prescrites par presque tous les partisans de Scrum.

Mais si vos réunions finissent bien dans la limite des quinze minutes, j’ai constaté que la meilleure réponse à cette plainte est de demander à tout opposant combien de temps il pense serait approprié.

Vous obtiendrez une réponse utile particulièrement si vous incluez quelques-uns des bénéfices de la réunion en posant la question. Par exemple, vous pourriez demander, “Combien de temps pensez-vous serait approprié chaque jour pour nous tenir tous synchronisés, éviter les problèmes de communication, fournir de la visibilité sur ce que fait chacun d’entre nous, identifier et corriger des erreurs, construire la confiance et fournir un sentiment d’accomplissement ?”

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7 Attributs d’un Daily Scrum bien mené

Les conseils ci-dessus aideront à surmonter les objections les plus communes que des membres d’équipe peuvent avoir à participer au Daily Scrum. Encore mieux, serait de conduire ces réunions si bien que les membres d’équipe les valorisent. Voici sept attributs d’un Daily Scrum bien mené.

1. Tenez les réunions chaque jour au même horaire et endroit

Vous voulez rendre ces réunions aussi faciles que possible. Pour la plupart des équipes, cela signifient les tenir à la même heure et au même endroit à chaque fois.

2. Débutez la réunion à l’heure

Je suis plus à l’heure que qui que ce soit d’autre. J’ai une fois dû me raisonner d’appeler un docteur quand j’ai réalisé que j’aurais une minute de retard à son cabinet.

Mais je reconnais tout de même qu’arriver quelques minutes en retard à une réunion qui dure toute une journée n’est pas une bien grande affaire. Être cinq minutes en retard à une réunion de huit heures représente 1 % du temps de la rencontre.

Mais être en retard à un Daily Scrum est une affaire beaucoup plus importante. Si les réunions commencent 5 minutes en retard chaque jour, les membres d’équipe qui sont arrivés à l’heure auront perdu plus de 20 heures sur l’année à attendre que la réunion puisse commencer.

3. Respectez la limite de 15 minutes

Il y a une raison pour laquelle beaucoup d’équipes conduisent les Daily Scrum en se tenant debout : Cette position nous aide à rester conscient du temps et facilite les réunions brèves.

4. Identifiez les problèmes mais ne les résolvez pas pendant la réunion

Une bonne pratique commune est de discuter (et avec bon espoir résoudre) des problèmes immédiatement après la réunion. Idéalement cela peut être fait par le sous-ensemble de l’équipe nécessaire pour aborder ces problèmes; les autres membres d’équipe sont alors encouragés à retourner à leurs bureaux.

5. Gardez les participants sur le sujet

La plupart des équipes suivent l’approche d’avoir chaque personne exposer ce qu’ils ont accompli depuis la dernière réunion, ce qu’ils feront avant la réunion suivante et tout problème les ralentissant.

Toute discussion hors de ces sujets devrait être sévèrement limitée.

6. Les règles sont rappelées par l’équipe entière, pas seulement le Scrum Master

Quand le Scrum Master est le seul à imposer les règles de l’équipe lors des réunions, la réunion semble être tenue pour le Scrum Master. Cela ressemble à rapport d’activités où chaque participant fournit le statut seulement au bénéfice du Scrum Master.

7. L’équipe complète et seulement l’équipe participe

Chacun dans l’équipe devrait participer aux Daily Scrum. On devrait permettre à des externes à l’équipe d’observer la réunion. Ils devraient être découragés de contribuer à la discussion pendant la réunion à moins qu’un membre d’équipe ne lui pose une question courte.

Une fois que l’on conclut un Daily Scrum, mais avant que les participants ne se dispersent, beaucoup d’équipes demanderont aux observateurs s’ils ont des questions ou commentaires. Le Scrum Master ou un sous-ensemble de l’équipe peuvent rester et adresser ceux-ci. La clef est que ces commentaires d’observateur restent à l’écart du Daily Scrum.

Quelle est votre expérience ?

Les membres d’équipe peuvent sans aucun doute avoir des objections autres que les quatre les plus communes que j’ai adressées ici. Et il y a certainement des choses complémentaires importantes pour un Daily Scrum bien mené que les sept attributs essentiels que j’ai décrits.

Quelle est votre expérience ? Quelles objections avez-vous entendu et comment les avez-vous surmontées ? Partagez s’il vous plaît vos idées dans les commentaires.

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Comment faire avancer votre projet en 5 étapes très simples

Modèle de Cialdini

Influence et persuasion sont des compétences business nécessaires pour faire avancer vos projets. La bonne nouvelle est qu’influence et persuasion sont des compétences que l’on peut apprendre et améliorer. En comprenant les principes clés de la persuasion et mettant en œuvre quelques outils stratégiques, les leaders peuvent influencer les parties prenantes à chaque niveau de l’organisation, faire sauter les barrières internes et mettre les projets en mouvement rapide et efficace vers le succès.

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Découvrez les 6 principes et 5 étapes dans l’art d’influencer.

7 astuces pour mener une réunion réellement efficace

Avant ==> Pendant ==> Après ; Tous ces moments sont critiques pour faire de votre rencontre un événement vraiment réussi et productif.

Suivez ces astuces pour rendre votre prochaine réunion aussi efficace que possible.

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172 pratiques des meilleurs chefs de projets : un entretien avec Jean-Charles Savornin

Livre sur Amazon

Êtes-vous déjà ou souhaitez-vous devenir chef de projet 5 étoiles ?

Jean-Charles, tu as publié le mois dernier un nouvel ouvrage intitulé « Mettez du leadership dans vos projets – les 172 pratiques des meilleurs chefs de projets ».

Pourquoi avoir écrit ce livre ?

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Journée Internationale de la Lenteur le 21 Juin lancée depuis plusieurs année par nos amis Québecois !

Je vous propose de relire le billet de Rose-Hélène Humeau sur l’art de prendre son temps pour en reprendre le contrôle: PAS LE TEMPS… …VOUS ÊTES PRESSÉ ?

Même si le 21 Juin est passé depuis 2 mois, les journées sont encore longues en Août, alors profitez-en pour prendre votre temps pour faire ce que vous avez à faire. Et si vous n’avez rien à faire, c’est encore mieux… vous prendrez votre temps pour regarder le temps passer !

Quels furent les 5 billets sur le management de projets les plus lus en Janvier 2019 ?

Avec plus de 36000 visites, 31 billets publiés, 23000 visiteurs, Janvier fut un mois très actif.

Peut-être avez-vous loupé ou envie de relire ces billets en cette période estivale plus calme pour beaucoup ?

5 façons de désencombrer votre esprit !

Les chefs de projets ont tellement de choses à se rappeler et dont se soucier sur leurs projets (en plus de leur vie personnelle) que leur esprit peut parfois être surchargé… Alors, voici quelques techniques pour faire du ménage dans vos pensées avant, pendant et après vos vacances !

Les excellents négociateurs écoutent bien plus qu’ils ne parlent.

Pourquoi ?
  • Écouter permet de comprendre son interlocuteur
  • Écouter permet d’établir une connexion avec la personne
  • Écouter permet d’arriver plus rapidement à un oui partagé

Comment ? Relisez ce billet.

Voici de nombreuses astuces pour des réunions de projet plus efficaces.

Commençons par un modèle d’ordre du jour de réunion d’avancement de projet. La réunion de projet est une occasion pour l’équipe de partager de l’information sur le projet et la progression, tant avec le chef de projet que les uns avec les autres. Bien que les équipes puissent travailler dans des groupes séparés, il existe souvent des dépendances et des impacts transverses.

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Ne pouvons-nous pas juste accepter d’être en désaccord ? Faisons revivre l’art perdu du désaccord civilisé.

En ce mois de janvier où les gilets jaunes et le grand débat national faisait l’actualité, cet article a retenu votre attention. Il contient quelques astuces pour les leaders et participants à des réunions sur des questions importantes où se manifestent des points de vue divergents.

Qu’est-ce que le Management by « Wandering Around » (le management en se baladant) ?

Voici un rappel intéressant d’une méthode qui n’a rien de nouveau et qui n’a pourtant pas perdu en efficacité dans notre monde du 21ème siècle où règnent les relations virtuelles.

Le nouveau défi de la collaboration dans le « project management » par Jean-Louis Rogé

Les nombreux avantages de la collaboration sont autant de challenges à relever et gagner.

L’évolution technologique avance à grands pas et elle offre un environnement parfait pour la multiplication des services de partages et des réseaux sociaux. Des échanges se créent tout naturellement et des liens se tissent dans tous les domaines entre les individus.

Dans ce nouveau scénario, la collaboration prend toute son ampleur. Pour cela profiter de ses nombreux avantages représente un défi à ne surtout pas manquer.

Pour vous apporter une aide concrète, je vous propose des conseils pratiques ainsi qu’un aperçu des bénéfices attendus sur 3 aspects clés :

  1. apprendre le travail collaboratif,
  2. choisir la bonne plateforme,
  3. mais surtout sur les actions à maitriser par le chef de projet

Le manager de projet est, une fois de plus, un protagoniste incontesté.

1-Savoir travailler ensemble

Comment faire

Les outils et la technologie ne suffisent pas !

Une collaboration réussie dépend avant tout de l’humain.

En effet si on ne prend pas conscience qu’il faut modifier les habitudes et changer d’état d’esprit, une collaboration effective et durable ne se pourra pas mettre en place.

Il faut donc changer d’attitude au moins sur les points suivants

  • cliquez pour agrandir cette image

    Profiter du brainstorming. La réflexion collective est un moyen très efficace de trouver des solutions. Pour qu’elle soit effective il faut choisir un petit groupe motivé et bien annoncer le sujet au début. Il est préférable de se poser des questions simples et se donner le temps d’y répondre. Il ne faut pas juger les contributions apportées, par contre il est préférable de les noter pour les sélectionner et les compléter ultérieurement.

  • Savoir échanger. La communication entre individus produit un échange dans les deux sens. Pour passer une information le message doit être clair, direct et surtout il faut être convaincu de ce que l’on dit !
Plutôt que de s’exprimer ainsi

« J’aimerais qu’un suivi du projet soit fait le plus souvent possible par les personnes disponibles »

Il vaut mieux dire

« Afin de détecter à temps des erreurs, 2 personnes de l’équipe devront participer chaque vendredi à une réunion de suivi du projet »  

Tout est plus clair

L’objectif (« afin de détecter à temps des erreurs »), les personnes impliquées (« 2 personnes de l’équipe »), le moment (« chaque vendredi »).

Par contre lorsqu’on reçoit un message il faut être certain de vraiment le comprendre.

Pour cela on doit d’abord laisser l’autre s’exprimer, sans émettre de jugements et sans interrompre. Pour être sûr d’avoir compris ce qu’on vient d’entendre, reformuler l’idée avec nos propres mots est une très bonne méthode. Elle peut nous aider aussi à instaurer un climat de confiance avec notre interlocuteur.

  • réfléchissonsGarder l’esprit ouvert. Chacun a ses principes et ses préjugés, c’est un côté plus ou moins présent dans chaque individu. L’objectif est de savoir les oublier par moment pour comprendre vraiment de nouvelles idées. Pour pratiquer au quotidien, essayez de changer vos habitudes, rencontrer de nouvelles personnes, visiter de nouveaux endroits par exemple.

Bénéfices

Les résultats attendus sont premièrement une solution avec plus de qualité grâce au brainstorming. En effet, plus d’idées, plus de points de vues différents produisent une solution complète et mieux adaptée.

Ensuite la cohésion de l’équipe se voit sensiblement améliorée si on apprend à mieux échanger : l’entraide qui en découle augmente la productivité et la motivation.

Appliquer les idées plus innovantes et intéressantes qu’on peut découvrir autour de nous, enfin, nous assure d’être compétitifs et est un gage supplémentaire de qualité.

2-Choisir la bonne plateforme collaborative

Comment faire

Les outils collaboratifs sont très variés et les fonctionnalités peuvent être complexes.

Pour cela il est très fortement conseillé de procéder par étapes dans la mise en service d’une plateforme collaborative selon un ordre de priorités établi.

Un espace pour stocker toute l’information du projet, pour pouvoir la partager, est une fonctionnalité indispensable pour tout projet, mais il y en d’autres moins utilisées qui montrent la puissance d’un environnement de travail collaboratif.

Concrètement les phases de mise en service de la plateforme peuvent se faire selon l’ordre suivant

  1. Environnement de partage centralisé. La première des choses est mettre à disposition des utilisateurs un espace accessible à tout dispositif (PC, tablette, smartphone…), depuis n’importe où et à tout moment. La solution adaptée est sans doute une plateforme en nuage. Mis à part le stockage ordonné des documents, pour réaliser des recherches multicritères, il faut penser aussi aux outils qui nous permettent de partager les modifications et de gérer leur suivi et les versions des fichiers. Établir une base de connaissance pour mettre en commun la méthodologie, les formations et tout autre information d’intérêt, est aussi une fonctionnalité à ne pas oublier.
  2. Businessman Using ComputerGestion des réunions virtuelles. Avoir la flexibilité de réaliser des réunions dès que nécessaire, même si toutes les personnes concernées ne sont pas physiquement présentes, est un atout indiscutable d’une plateforme collaborative.

Il faut s’assurer qu’on puisse utiliser le son et l’image, partager l’écran et la présentation, se servir d’un tableau collaboratif, partager des fichiers, voter, etc.

  1. Support en temps réel. Et si à un moment donné on a une question bloquante ou un doute qui nous traquasse, une option très intéressante à utiliser est le chat en ligne qui donne la possibilité d’interagir avec les autres acteurs de façon simple et rapide. Des données statistiques, des résumés du projet mis à jour en temps réel, peuvent être aussi accessibles à tout moment.

Bénéfices

L’atout indiscutable de ce type de plateforme est de pouvoir disposer de tout type d’information concernant le projet, à n’importe quel moment. De plus, le côté interaction et partage permet d’apporter des modifications à un même contenu et d’avoir un suivi complet des documents.

Organiser une réunion n’est plus un exercice compliqué, en seulement quelques messages on peut tout mettre en place : la distance n’est plus un problème et la technologie donne les moyens à tout le monde de s’exprimer et de participer.

Pour les doutes urgents quoi de mieux qu’un chat en ligne pour avoir une réponse immédiate sans trop d’effort.

3-Coordoner, planifier, motiver: les actions incontournables du chef de projet

Comment faire

Mais tout ne se fait pas tout seul ! Là aussi le chef de projet a un rôle à jouer qui est déterminant. En effet la présence d’un chef d’orchestre est nécessaire pour que tout fonctionne sans problème.

Les aspects où le chef de projet peut être décisif

  • Aider à suivre l’avancement du projet. Une vision globale de l’exécution du projet est nécessaire. Premièrement toute tâche doit être enregistrée correctement au niveau de la plateforme, ensuite elle doit être réalisée selon la priorité établie. L’autorité et l’expérience du chef de projet sont indispensables pour assurer tout ce processus.
  • Planifier et organiser le temps. Surtout dans le cas des méthodes agiles, le planning est révisé en permanence : il y a des actions qui sont reportées, d’autres qui sont modifiées ou supprimées. L’équipe doit être concentrée sur le travail à réaliser, l’optimisation des ressources et la gestion du temps doivent être assurées par le chef de projet.
  • Motiver l’équipe. Le fait de partager toute l’information depuis le début du projet est un moyen d’impliquer et motiver les individus. Si en plus on laisse exprimer tous les membres et on communique souvent avec eux, on donne à chacun l’importance qu’il ou elle mérite : il ne faut pas oublier qu’une équipe motivée est indispensable à la réussite du projet. La plateforme collaborative nous donne tous les outils pour y parvenir et le chef de projet détient l’expertise pour que la motivation dans le projet soit une réalité.

Bénéfices

L’intervention du chef de projet est nécessaire, sa grande expérience permet de profiter pleinement des avantages d’une plateforme collaborative. En effet l’information enregistrée au niveau des tâches est immédiatement disponible pour tous les membres de l’équipe. De plus, toute modification est directement connue des personnes concernées, qui n’ont pas à se préoccuper de collecter une information plus récente. La communication enfin, est beaucoup plus facile et directe : le chef de projet a tous les moyens à sa disposition pour motiver son équipe à tout moment.

visitez le blog
Jean-Louis Rogé

JEAN-LOUIS ROGÉ est Ingénieur informatique et Directeur des services d’informations (DSI). Il a été PCO (contrôleur de projet), responsable de la planification, de la mise à jour et du contrôle de projets pendant plus de 20 ans dans différents secteurs d’activités tels que les télécom, la grande distribution et le service public.

Il partage ses expériences et conseils sur son blog : http://www.comment-reussir-mon-projet.com/

Et vous pouvez également le suivre sur Twitter : https://twitter.com/ReussirProjet

7 astuces pour mener une réunion réellement efficace

Suivez ces trucs pour rendre votre prochaine réunion aussi efficace que possible.

7 Tips To Run an Effective Meeting

http://www.cornerstonedynamics.com/efficient-meetings-7-tips-to-run-an-effective-meeting/ par Adriana Girdler

Je partage ici 7 de mes astuces en gestion de réunion pour augmenter la productivité de votre prochaine réunion.

LA PRÉPARATION

1 – éliminez les réunions de mise à jour (ce sont les premières gaspilleuses de temps)
2 – préparez la documentation à l’avance
3 – ayez une boîte à meeting (des fournitures à disposition)

LA RÉUNION

4 – arrivez tôt / en avance pour préparer la réunion
5 – utilisez des outils pour que les participants sachent ce qui est attendu (des règles se meeting / les pauses / le tableau parking à idées hors sujet)
6 – récapitulez les actions à entreprendre par qui et pour quand à la fin de la réunion

L’APRÈS RÉUNION

7 – envoyez le récapitulatif de la rencontre dans les 24 heures

Visionnez cette vidéo

Merci bien pour votre temps et votre attention…

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Comment tuer les réunions inutiles : 7 astuces utiles

Scotchés dans la folle récurrence des réunions ? Des leaders partagent leurs astuces sur la façon d’avoir moins et de meilleures réunions.

How to kill needless meetings: 7 tips

https://enterprisersproject.com/article/2018/4/how-kill-needless-meetings-7-tips par

Carla Rudder

le rush
Courir de réunion en réunion

Nous avons tous passé des journées en réunions qui s’enchainent, courant d’une salle de réunion à la suivante au fil des heures, nous lamentant sur le temps que nous pourrions dépenser sur du vrai travail. Si nous avons assez de chance pour avoir une journée par semaine sans réunion, nous la protégeons avec acharnement.

Si la majorité des gens peuvent le comprendre, pourquoi semblons-nous tous être englués dans une frénésie de réunions ?

Parce que malgré le facteur irritant, les réunions présentent de clairs bénéfices, énonce Alexandre S. Lowry, professeur de finances au Gordon College.

« La culture de réunion excessive conduit la plupart des personnes à la folie. Elles sont essentielles pour permettre la collaboration, la créativité et l’innovation.

Elles favorisent souvent le relationnel et assurent l’échange approprié de l’information. Cependant, une culture de réunions excessives rend folle la plupart des personnes.

Chaque minute dépensée sur une réunion inutile consomme une part du temps pour le travail en solo qui est également l’élément essentiel pour la créativité et l’efficacité.

Encore plus important est le fait que les réunions interrompent la capacité à se concentrer sans distraction sur une tâche cognitive exigeante. En conséquence, les gens ont tendance à venir plus tôt pour travailler, ou rester plus tard, ou utiliser les week-ends comme temps calme pour se concentrer. »

Les directeurs des systèmes d’information et les leaders qui ont des difficultés à trouver l’équilibre entre le temps passé en réunion et le travail individuel, pour eux-mêmes et pour leur équipe, devraient considérer les astuces suivantes pour tailler dans le nombre de réunions et rendre les restantes meilleures.

#1 – Donnez la priorité aux décisions

décider de façon délibérée« Organisez une réunion seulement si une décision doit être prise. Les réunions peuvent être une manière efficace de discuter des idées et des informations, mais ceci ne mène à pas beaucoup d’action. Aussi, prévoyons une réunion seulement si nous savons que le résultat aboutira à une décision. Pour la réunion d’information, employons une technologie comme Slack ou l’email pour permettre à nos équipes de communiquer et d’aborder toutes les questions avant la réunion. Cela nous a mené à une diminution de 45% des réunions hebdomadaires et celles que nous avons conservées sont maintenant plus courtes. Nous employons aussi un parking à idées pour le hors-sujet. Si quoi que ce soit surgit pendant une réunion qui n’est pas la base de celle-ci, nous mettons ce sujet sur ce parking pour que nous puissions l’adresser en dehors de la réunion. » – Matthieu Wolach, Président, Synlio

#2 – Raccourcissez toutes vos réunions de 15 minutes

Les sociétés sont coincées dans une roue de hamster, projetant les participants de la fin d’une réunion au commencement d’une autre au même instant.

“Nous prévoyons que les réunions qui seraient typiquement d’une heure soient de 45 minutes et nous exigeons qu’elles aient un ordre du jour. Le temps réduit maintient les personnes concentrées sur le sujet et permet à la réunion suivante de commencer à l’heure. Je vois la plupart des sociétés coincées dans une roue de hamster, projetant les participants de la fin d’une réunion au commencement d’une autre au même instant. Cela ne laisse aucun temps aux personnes pour aller aux toilettes, prendre un verre d’eau, changer de salle, ni se préparer pour la réunion suivante. Si on ne donne pas aux gens le temps approprié pour faire ces choses nécessaires, ils le créeront. Le résultat est des employés partant au milieu d’une réunion ou se déconnectant, ou arrivant en retard à la suivante, forçant les gens dans cette autre réunion à les attendre. Ils manquent des informations pertinentes et gaspillent ainsi le temps des autres. Cela diminue évidemment la productivité des employés ainsi que leur engagement et leur efficacité. Si chaque réunion d’une heure est réduite à 45 minutes vous pouvez commencer à l’heure, personne n’est énervé et vous pouvez accomplir beaucoup plus. ”–Suz O’Donnell, Président, Thrivatize

#3 – Créez des périodes sans réunion

« Définissez une certaine période de temps chaque semaine pour que les gens puissent se concentrer sur un travail indépendant, au bureau ou à la maison. Leur donner une telle flexibilité et liberté peut fournir l’espace nécessaire dans leurs agendas, avec la motivation de faire fonctionner cet arrangement. Poser des « périodes sans réunion » force aussi le groupe en entier à réévaluer les réunions qui étaient normalement prévues pendant ces créneaux et se demander qui doit vraiment y participer. En conséquence, nous observons que les équipes tiennent moins de réunions en général et que moins de personnes participent à chacune. L’additionnel ‘espace blanc’ dans l’agenda de chacun augmente la productivité individuelle et réduit le débordement sur le temps personnel. » – Alexander S. Lowry, professeur de finances, Collège de Gordon  

#4 – Limitez réunions « de crise »

« La première étape est, avez-vous même besoin d’une réunion ? Beaucoup de réunions sont créées par les gens qui ont une crise ce jour-là. La plupart de celles-ci ne sont pas de vraies crises. Prévoyez une heure chaque semaine pour parler de ces types de problèmes. Repoussez toutes les discussions sur ces sujets à cette réunion. Les emails, les SMS et autres formes de communication peuvent suffire à tenir les gens informés jusque-là (Peut-être la question se résoudra-t-elle d’elle-même avant que la réunion n’arrive). En attendant, les leaders devraient investir plus de temps dans la planification de la réunion que la réunion n’en prendra en réalité. Soyez clair sur pourquoi vous avez la réunion et assurez-vous que seulement les gens qui doivent y être soient là.

La culture de la société dirige normalement les réunions et le processus est passé des générations précédentes. Assurez-vous que vous ne passez pas trop de temps en réunions de crise, limitez-les, ou les éliminez-les si vous le pouvez. « –Wayne  Strickland, VP stratégie globale de distribution, Hallmark Cards

#5 – Réduisez le nombre de participants

« Revoyez et élaguez régulièrement votre liste d’invités aux rencontres récurrentes. Les réunions ont une tendance à sortir de votre contrôle sur plusieurs plans et les réunions récurrentes tout particulièrement parce qu’elles se poursuivent au-delà de leur but ou des personnes ajoutées ne sont plus appropriées. Jetez un coup d’œil aux réunions récurrentes dans votre agenda et revoyez la liste des participants.

à considérer pour toutes vos réunions, à distance comme en présentiel

Toutes ces personnes doivent-elles être là ? Enlevez des personnes et envoyez-leur une note agréable pour expliquer pourquoi; vous serez étonnés, souvent la réponse est un soulagement ! L’autre chose que je fais souvent est de revoir ses réunions récurrentes et d’en annuler, parce que souvent la raison pour laquelle elles avaient été créées n’est plus appropriée ou elles ont perdu leur momentum. » – Ada Chen Rekhi, fondateur et COO, Notejoy

#6 – N’hésitez pas à annuler

Relisez ce billet de Seth Godin

« N’ayez pas de réunion si vous n’en avez pas besoin. Annulez une réunion dès le moment où vous vous rendez compte qu’elle n’est pas nécessaire. Si vous devez vraiment avoir la réunion, publiez un ordre du jour avec les sujets ordonnés par priorité et/ou décisions qui exigent la participation de chacun des participants. Concentrez-vous sur les actions, les mises à jour sensibles et les décisions qui doivent urgemment être prises. Terminez la réunion en avance si tous les objectifs sont atteints. Faites un suivi avec des minutes de réunion qui capturent les points pertinents, les actions nécessaires et les décisions prises. Enfin, quelque chose que nous semblons tous oublier: Remerciez les gens pour leur temps. » – Doyen Pipes, architecte en chef d’innovation, TetraVX

#7 – Liez des réunions aux coûts et bénéfices

« Considérez ce que coûte à la société chaque réunion qui est prévue, en termes d’heures et de dépenses et utilisez ces chiffres pour décider s’il vaudrait mieux prévoir moins de réunions ou des réunions moins fréquentes. » – Tracy Julien, VP marketing, GuidedChoice 

Lesquelles de ces astuces préférez-vous ? Lesquelles avez-vous déjà adoptées et quels en sont les effets ?

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Il est de bon ton de critiquer les réunions, cependant il est plus utile d’en faire des moments d’échange constructif par Matthieu Giovanetti

Comment créer des moments d’échange constructif pendant une réunion

réunionIl est de bon ton de critiquer les réunions. Les cadres en font trop, les personnes conviées ne sont pas les bonnes, on perd son temps, aucune décision n’est prise …

Pourtant, il faut bien affirmer une chose : une réunion efficace vaut largement des dizaines de mails et notifications Slack de toutes sortes.

Alors comment rentabiliser correctement le temps que chaque intervenant consacre à la réunion ? Comment créer des moments d’échange constructif ?

Le rôle central de l’organisateur

Celui qui organise la réunion détient le rôle principal : c’est l’animateur.

Businessman Midair in a Business Meeting — Image by © Royalty-Free/Corbis

Il doit tout faire pour garder un niveau constant d’énergie lors de la réunion.

Pour arriver à cette performance, il y a 3 temps forts à respecter.

1. Avant la réunion

Un bon film, c’est la bande annonce qui donne envie d’aller le voir.

C’est à l’organisateur de susciter un intérêt chez chaque participant. Alors, prêts à « pitcher » votre réunion ?

En pratique, il n’y a pas besoin d’être très créatif, je vous rassure ! Peu de réunions sont vraiment préparées en amont, et assorties d’un ordre du jour. C’est bien dommage !

Donc vous pouvez simplement vous contenter d’envoyer un ordre du jour, ça suffira à vous démarquer !

Par exemple : « Sujet 1 – Nécessité de baisser les stocks : Nicolas présentera les premières actions rapides, et on décidera des actions à moyen terme ».

2. Le début de la réunion

C’est le moment de donner de l’énergie à tout le monde. Cette énergie permettra ensuite de démarrer sur de très bonnes bases.

rencontres, rencontrerPrenez 5 bonnes minutes pour inclure chaque participant dans le groupe, et cela permet d’attendre les derniers retardataires.

J’ai horreur de ces réunions où les gens gardent le nez dans leurs mails en attendant que ça commence ….

On peut parler de la pluie et du beau temps, du dernier dossier chaud, de foot, et de tout ce que vous pouvez imaginer qui puisse donner au groupe de quoi passer quelques minutes agréables.

Passées ces 5 minutes, commencez à revenir doucement au sujet de la réunion, pour vraiment démarrer.

Pourquoi est-ce important de s’accorder ce petit moment de détente ? Je suis persuadé qu’on est plus productif lorsqu’on fractionne périodes de concentration et périodes de détente. De plus, rappelez-vous que les êtres humains sont des animaux sociaux, et on a besoin de ces temps de décontraction pour garder de bonnes relations.

3. Pendant la réunion

Que faites-vous quand vous faites du sport pour garder de l’énergie ? Vous mangez …

Jeff Bezos, le patron d’Amazon, affirme qu’on ne devrait pas organiser une réunion où il faudrait commander plus de 2 pizzas pour nourrir tous les participants, donc 6 personnes maximum.

Je ne suis pas tout à fait d’accord sur ce nombre maximal, mais une chose est sûre, donnez-donc des « parts de pizza » à vos participants !

L’organisateur doit impérativement chercher à rebondir sur les sujets pour faire intervenir les autres personnes et enrichir le débat.

L’art de raconter une histoire

Maintenant que vous avez en tête à quel point insuffler de l’énergie au groupe est important, voyons de quels moyens vous disposez pour entretenir une bonne dynamique.

Ce qui vous importe, c’est de créer des échanges constructifs pour que votre réunion apporte une valeur ajoutée à chacun des participants.

Nous retenons mieux les textes, les paroles et les informations en général, lorsque le tout forme un ensemble cohérent.

Les personnes douées d’une excellente mémoire retiennent les chiffres et les mots en recréant une histoire et une scène imaginaire qui leur permettra de restituer l’information correctement plus tard.

L’histoire plutôt que le support Powerpoint

Ainsi, votre réunion sera réussie si chacun repart avec son histoire qui lui est propre, ce qui lui permettra d’être pleinement acteur des missions qu’il devra réaliser ou des informations qu’il aura à relayer.

Dès lors, une présentation Powerpoint que vous vous contentez de lire ne suffit pas à remplir ce rôle.

Vous devez chercher à jouer sur plusieurs tableaux pour créer du contenu pour votre histoire.

La méthode des trois sens est une bonne base pour élargir votre message.

1. La vue: le support visuel Powerpoint est à conserver, en l’allégeant au maximum, et en veillant à alterner textes et graphiques.

2. L’ouïe: votre ton doit rester vivant ! Rien de pire qu’une voix monocorde … Faites quelques silences, variez les intonations.

3. Le toucher: vous pouvez faire passer un calendrier grand format quand il est question de date, imprimer les points importants et en distribuer une version papier, présenter les produits, etc.

Sans oublier l’arme absolue nommée paperboard pour expliquer par des dessins ce que vous avez en tête !

De la même manière, susciter des émotions est un excellent moyen pour votre auditoire de se souvenir de tout ce qui se sera dit pendant votre réunion

  • Passé, présent, futur: refaites le film de ce qui s’est passé, précisez où vous en êtes actuellement, décrivez là où vous souhaitez aller dans les semaines à venir.
  • Joie: quoi de mieux pour donner de l’énergie au groupe que de cultiver votre optimisme en donnant tous les points positifs sur un dossier.
  • Peur : tour de table des participants pour exprimer les craintes et les appréhensions à propos d’une décision.

L’importance du concret

Dans le journalisme, le concept du « mort-kilomètre » est bien connu pour savoir comment couvrir un évènement. Plus le nombre de morts est élevé et que l’incident se produit près des gens, plus la population sera marquée et les ventes de journaux s’emballeront.

Un peu glauque comme comparaison, mais on peut la dupliquer pour une réunion. Les participants seront d’autant plus intéressés si les sujets évoqués les concernent eux en personne, et que l’impact attendu est à court terme.

Durant la réunion, veillez à ce que les discussions restent concrètes. Demandez des exemples précis qui concernent les gens autour de la table, des conséquences directes pour les services concernés par la réunion.

Ce sont ces sujets très visibles qui intéresseront vos interlocuteurs et qui permettront de les faire réagir. Cette connexion très concrète entre la réunion et leur quotidien va les maintenir présents et en contact avec les sujets abordés, et c’est exactement ce que vous cherchez !

En conclusion sur les échanges constructifs

Une réunion doit être vivante si l’on souhaite qu’elle apporte de la valeur aux participants.

Il convient donc d’apporter une bonne dose d’énergie à tout le monde pour profiter de la présence de chacun. Susciter de l’intérêt en amont, créer une ambiance propice en début de réunion, et maintenir un rythme soutenu sont des facteurs clés de succès.

Pour garder une dynamique constante, rien de tel qu’une belle histoire. Jouer sur les émotions, sur les sens, voilà de quoi réveiller l’auditoire !

De plus, donner des exemples concrets et décrire des situations réelles pour les personnes présentes est un excellent moyen d’attirer leur attention, et de les faire réagir.

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Auteur : Matthieu Giovanetti, du blog Simplement Dans Le Bon Sens

Matthieu Giovanetti

Je travaille depuis 10 ans pour de grands groupes de la distribution dans le domaine de l’approvisionnement des marchandises.

J’ai été amené à manager plusieurs dizaines de personnes, de tous âges et de toutes formations. Avec le temps, je me rends compte que le métier de manager s’apprend avec l’expérience, mais surtout en l’exerçant avec humilité et bon sens au quotidien.

En observant les méthodes de travail de l’intérieur, je réalise que l’urgence l’emporte trop souvent sur l’essentiel et que le bon sens est piétiné par des luttes d’orgueil et des dirigeants qui refusent d’admettre leurs erreurs. 

Je décide de lancer mon blog, Simplement dans le bon sens, pour partager ma vision des choses. Le bon sens … et si on l’écoutait ? Pourquoi les solutions simples sont-elles toujours écartées ? Y’a-t-il une prime à la complexité ? Je souhaite emmener avec moi tous ceux qui sont pour agir simplement dans le bon sens : aller à l’essentiel et croire aux relations humaines.

De qui est-ce la réunion? Une liste de contrôle simple

Est-ce que la prochaine réunion que vous organisez passerait ce test ?

Whose meeting is this? A simple checklist

http://sethgodin.typepad.com/seths_blog/2018/04/whos-meeting-is-this-a-simple-checklist.html par Seth Godin

Votre prochaine réunion (pas conversation, pas présentation, mais réunion) saura-t-elle passer ce test ?

facilitation

1. Il y a une personne responsable.

2. Le temps a alloué correspond à ce qui est nécessaire, pas ce que propose l’agenda électronique.

3. Chaque personne invitée est quelqu’un qui doit être là et aucun participant clé ne manque.

4. Il n’y a pas d’étape suivante par défaut si quelqu’un ne vient pas.

5. Il n’y a aucune meilleure façon d’avancer que d’avoir cette réunion.

6. Le résultat souhaité est clairement exposé. L’organisateur a décrit ce qui devrait arriver pour que la réunion soit annulée ou interrompue à mi-chemin. « Voici ce que je veux qu’il se produise, » et s’il y a « un oui », nous avons fini.

7. Toute l’information appropriée, y compris l’analyse, est disponible à tous avec plein de temps pour être passée en revue à l’avance.

Si vous marquez sept points, comptez sur moi pour y participer.
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Les excellents négociateurs écoutent bien plus qu’ils ne parlent.

Le pouvoir de l’écoute par William Ury

Les excellents négociateurs écoutent bien plus qu’ils ne parlent.

Pourquoi ?

  • Écouter permet de comprendre son interlocuteur
  • Écouter permet d’établir une connexion avec la personne
  • Écouter permet d’arriver plus rapidement à un oui partagé

Comment ?

En dédiant toute votre attention à la personne en face de vous. En cherchant aussi à identifier ce qui n’est pas dit, les sentiments ou ressentis, les besoins de cette personne.

Avant de nous inviter à rejoindre la révolution de l’écoute (ou par l’écoute), William Ury explique aussi pourquoi il est si difficile d’écouter vraiment : Sans jugement, sans préparer sa réponse pendant que l’autre s’exprime, sans interrompre…

Voici de nombreuses astuces pour des réunions de projet plus efficaces.

Commençons par un modèle d’ordre du jour de réunion d’avancement de projet.

How to Create a Project Status Meeting Agenda [Free Template]

http://projectbliss.net/project-status-meeting-agenda/ par Leigh Espy

Si vous managez des projets, on s’attendra à ce que vous meniez des réunions d’avancement de projet.

Vous souhaitez évidemment les diriger efficacement et bien utiliser le temps.

Vous voulez aussi que votre équipe ait confiance en vos capacités de leader.

Suivez ces indications  pour une réunion productive qui aide votre projet à aller de l’avant.

Le but de la réunion d’avancement de projet

Pourquoi cette réunion ? Quels objectifs souhaitez-vous atteindre ?

La réunion de projet est une occasion pour l’équipe de partager de l’information sur le projet et la progression, tant avec le chef de projet que les uns avec les autres.

Bien que les équipes puissent travailler dans des groupes séparés, il existe souvent des dépendances et des impacts transverses.

Pour cette raison, il est important pour chacun d’obtenir des nouvelles.

La réunion de projet fournit une occasion de partager l’information à travers toute l’équipe.

Les membres fournissent des mises à jour sur l’avancement des tâches en cours et perçoivent déjà les prochains défis, tâches, ou questions.

Par exemple, vous pouvez inclure les composants suivants dans votre projet : base de données, logiciel, interface utilisateur, sécurité, matériel et formation.

Chacun de ces domaines aura ses propres progrès et statut à partager. La réunion de projet n’est pas le seul moment où vous parlerez à chacun de ces domaines. Mais il est important d’avoir cette communication transverse dans l’équipe pour réduire les risques et avancer sereinement.

Il y a de meilleures chances que le projet reste sur les rails avec moins de surprises si tous sont réunis pour communiquer de temps en temps.

L’avancement de Projet : Que mettre dans l’ordre du jour ?

Incluez ces éléments importants dans votre réunion de projet.  Adaptez-les comme nécessaire mais commencez avec ceux-ci en mémoire.

  • Détails logistiques. Incluez la date de la réunion, la durée, l’emplacement et les participants
    • Assurez-vous que chacun ait l’information nécessaire.
    • Donnez de la visibilité si une personne clef est absente.
    • Fournit une liste des participants.
  • Introductions. Les introductions ne seront pas nécessaires si chacun se connait déjà. Mais si vous ajoutez un nouveau membre, ou avez un invité exceptionnel, faites les introductions au début.
  • Accomplissements. Si vous avez connu des événements marquants ou d’autres jalons importants depuis votre dernière réunion, prenez le temps de les reconnaître. Il est bon de célébrer les succès.
  • Prochains jalons.  Vous utiliserez les jalons de votre échéancier ou plan.  Les membres de l’équipe peuvent fournir l’avancement et pourcentage de complétude. Listez les jalons dans l’ordre du jour. Ainsi, les participants savent que l’on s’attend à ce qu’ils donnent une mise à jour d’avancement sur ceux-ci.
  • Prochains événements. Donnez la visibilité aux activités et événements dans le futur proche. D’autres peuvent avoir des idées et cette communication transverse aide l’équipe.
  • Les actions en cours. Vous n’aurez pas probablement le temps de résoudre toutes celles-ci, mais passez à travers la liste si vous avez le temps. Utilisez le format adopté par votre équipe, liste d’actions ou tableau, ou un outil de suivi. Incluez qui est responsable et la date de fin attendue.
  • Problèmes non résolus.  Fournissez une liste à part de l’ordre du jour, mais n’entrez pas en mode de résolution de problèmes sur chaque item. Passez-les brièvement en revue et identifiez qui doit être impliqué dans des discussions complémentaires. Programmez des réunions spécifiques pour celles-ci. Si nécessaire, laissez quelqu’un d’autre prendre l’initiative sur un problème. Déléguez la responsabilité ou permettez à quelqu’un de se porter volontaire.
  • Autres besoins spécifiques du projet / Nouvelles actions et nouveaux problèmes. Adressez-les comme nécessaire. Vous pouvez demander aux membres d’équipe s’ils ont autre chose à discuter qui n’ait pas déjà été couvert.
SMPP est Partenaire de DantotsuPM

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Points Complémentaires

  • Assurez-vous que les participants sachent d’avance à quoi s’attendre en publiant l’ordre du jour à l’avance.
  • Bloquez le timing des sujets de  l’ordre du jour. Assurez-vous que vous utilisez le temps efficacement.
  • Identifiez qui mènera chaque partie de la discussion. Si vous avez un sujet sur lequel quelqu’un d’autre prendra l’initiative, indiquez leur nom. Il est très important de les prévenir l’avance en ayant une conversation quelques jours avant la réunion.

D’autres astuces pour des réunions de projet efficaces

Quelques points complémentaires à garder à l’esprit :

  • Le Lundi matin n’est pas un bon moment pour avoir vos réunions de statut. Les membres d’équipe ne seront pas comme préparés pour discuter le statut.
  • Le Vendredi après-midi non plus  (j’ai appris tôt dans ma carrière de le fronce les sourcils autour de la table de conférence).
  • Très tôt le matin ou tard en fin de journée ne sont pas non plus des horaires recommandés.
  • Le milieu de la semaine fonctionne bien et donne le temps de membres d’équipe pour envelopper n’importe quels articles en suspens et est commencé sur ceux identifiés à la réunion. 15h00 semble être le moment le plus favorable si vous êtes sur un même fuseau horaire.

 

Centre de contrôle : règles 34 à 46 des 100 pour les managers de projet de la NASA: Les revues et rapports de projet

Après les 15 premières règles, puis celles sur les aspects communications et l’humain, nous trouvons ici celles sur les revues et rapports de projet.

Revues et Rapports

relisez ce rapport d’Axelos sur le PPM.

La règle #34 : La NASA a établi un panel d’examinateurs et un jeu de revues. Une fois fermement établi, le système se battra pour rester en vie, profitez-en le plus possible. Essayer de trouver une voie pour que ces revues fonctionnent pour vous.

La règle #35 : Le nombre de revues augmente, mais les transferts de connaissance restent les mêmes; donc, tous vos tableaux et matériels de présentation devraient être construits en gardant ceci à l’esprit. Cela signifie que vous devriez être capable de construire un jeu de diapositives qui nécessite seulement d’être adapté de présentation en présentation.

La règle #36 : Ne cachez rien des examinateurs. Leur réputation et la vôtre est en jeu. Exposez toutes les verrues et boutons. N’offrez pas d’excuses, juste les faits.

pour aller plus loin sur ce sujet: l’Audit Projet, synthèse Synertal par Vincent Iacolare

La règle #37 : Des revues externes sont prévues au plus mauvais moment possible, donc, tenez à jour un jeu de données business et techniques pour pouvoir rapidement répondre. Ne pas avoir de données à jour devrait être une cause de renvoi.

La règle #38 : Ne critiquez jamais votre personnel en public (c’est-à-dire, aux réunions publiques, ne changez pas complètement des décisions sur le travail que vous leur avez confié). Même si vous dirigez un changement, n’enlevez jamais la responsabilité de mise en œuvre de votre personnel.

La règle #39 : Les revues sont pour celui qui est passé en revue pas pour l’examinateur. La revue est un échec si ceux qui sont passés en revue n’en apprennent rien.

La règle #40 : Une réunion de travail a environ six personnes qui participent. Les réunions plus grandes que cela sont pour du transfert de l’information (la science du management a montré que, dans un groupe comprenant plus de douze personnes, certaines perdent leur temps).

La règle #41 : La quantité de revue et de rapports est proportionnelle à la compréhension du management (c’est-à-dire, moins le management sait ou comprend les activités, plus il exige de revues et de rapports). Il est nécessaire dans ce type d’environnement de s’assurer que les données sont présentées pour que la personne moyenne, légèrement familière avec les activités, puisse les comprendre. Garder les données simples et claires n’insulte jamais l’intelligence de qui que ce soit.

La règle #42 : Les managers qui comptent seulement sur les écrits pour faire leur rapport d’activités sont connus pour être des échecs.

Les rapports et documentations fournissent seulement une photo statique du projet à un instant T.

La règle #43 : La documentation ne prend pas la place de la connaissance. Il y a une grande différence entre ce que l’on suppose, ce que l’on pense être arrivé et la réalité. Les documents donnent normalement une photo statique à un moment donné qui devient rapidement périmée.

La règle #44 : Donner vos rapports mensuels, ne vous autorise pas à abréger quoi que ce soit dans un rapport annuel. Si la management avait compris les rapports mensuels, il n’aurait pas besoin d’un annuel.

Les acronymes sont souvent un écran de fumée destiné à cacher des vérités gênantes.

La règle #45 : Les abréviations sont une plaie. Chaque projet en a maintenant plusieurs milliers. Cela impose à la direction d’en connaître des centaines. Utilisez-les avec modération dans des présentations à moins que votre objectif ne soit de semer le doute.

La règle #46 : Souvenez-vous, il est souvent plus facile de faire de la paperasse idiote que d’en combattre la nécessité. Ne vous battez que si c’est une question globale qui sauvera beaucoup de travail dans le futur.

Méta Projets Management est partenaire de DantotsuPM

Liste complète en anglais: Https://geekboss.com/nasa-project-managers/ par Matthieu Stibbe

méfiez-vous des crocodiles dans vos réunions !

Certaines personnes risquent de monopoliser le temps de parole sans jamais écouter ni laisser de place aux autres pour s’exprimer.

Si vous êtes le facilitateur et/ou organisateur de la réunion, il est de votre responsabilité de les gérer !

Si vous n’êtes que participant et que l’organisateur ne réagit pas, vous allez perdre de précieuses minutes si vous ne stoppez pas cela par exemple en ramenant la discussion sur l’ordre du jour…

Cette idée sera développée dans un billet à paraitre demain 11 Juin !

CSP est partenaire de DantotsuPM

Créez l’espace virtuel de réunion idéal pour votre projet avec cette petite check-list

Create the Ideal Virtual Meeting Space with this Handy Checklist

https://www.guidedinsights.com/create-the-ideal-virtual-meeting-space-with-this-handy-checklist/ par Nancy Settle-Murphy

Si vous créiez une liste de contrôle pour une salle de réunion idéale, que placeriez-vous en premier ?

Des sièges confortables conçus pour l’interaction, de la lumière naturelle, de l’espace pour se déplacer, une bonne ventilation, des commandes faciles à utiliser de contrôle de la température, une bonne insonorisation et abondance d’espace mural ? Vous pourriez ajouter un bon système audio-vidéo, un grand choix de musique et l’accès continuel à des boissons et en-cas.

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Mais en ce qui concerne un « espace » de réunion virtuelle, à quoi cette liste de contrôle ressemblerait-elle ? Dans cette édition de Communique, Rick Lent, de  Meeting for Results et moi-même avons créé cette checklist  pour son livre Leading Great Meetings: How to Structure Yours for Success.

Cette liste de contrôle dispose un jeu de base de besoins pour une réunion virtuelle. Cette check-list encourage et permet l’interaction et une participation active, indépendamment de la technologie que vous pouvez vouloir utiliser.

1. Penser à l’emplacement des participants.

Si possible, faites participer toutes les personnes à distance, plutôt qu’en avoir certaines dans une salle alors que d’autres sont ailleurs. Une rencontre « hybride » avec quelques personnes réunies et d’autres à distance crée un terrain de jeu en soi inégal, désavantageant les personnes distantes. Même si quelques personnes peuvent se rassembler dans une pièce, résistez à la tentation et faites-les plutôt participer de leurs bureaux. Si quelques personnes doivent réunir dans une pièce, vous devrez faire un effort particulier pour vous assurer que tous se sentent également inclus. Vous trouverez ici quelques astuces rapides.

2. Utiliser la technologie de réunion virtuelle la plus appropriée.

Pensez soigneusement à quel type de technologie répondra le mieux à vos objectifs et maintiendra les gens engagés. Parfois un outil de simple partage d’écran simple fera l’affaire. À d’autres moments, l’interaction en ligne entre les participants sera cruciale. Parfois, un coup de fil peut être tout ce qui est nécessaire. Choisissez seulement ce dont vous avez besoin et pas plus. Assurez-vous que chacun a un accès facile à l’outil et se sent confortable avec son l’utilisation (vous y compris !). Prenez des dispositions pour une démonstration ou formation à l’avance pour ceux qui en auraient besoin. Si possible, prévoyez quelqu’un pour aider sur les questions techniques et fournir du support si nécessaire. Prévoyez deux ou trois minutes au début de chaque réunion virtuelle pour vous assurer que chacun puisse se joindre à vous.

Choisissez l’outil qui permettent à toutes et tous d’être bien connectés
3. Soigner la qualité audio.

Sans bon son, il est impossible d’avoir une bonne réunion virtuelle. Voici quelques considérations : Demandez aux participants d’éviter d’utiliser des haut-parleurs et des téléphones portables dans la mesure du possible. Les haut-parleurs (aussi bien que la voix sur IP) peuvent créer un bruit de fond et souvent des interruptions.  Certains haut-parleurs rendent aussi difficile à d’autres de contribuer à la réunion, car certains téléphones “éliminent” les interjections. De plus, plusieurs systèmes de conférence audio ne permettent pas aux gens d’intervenir quand  quelqu’un d’autre parle. Demandez aux participants d’utiliser des casques audio et d’appeler une ligne de conférence partagée. Si vous avez moins de 10 personnes sur l’appel, demandez aux participants de s’abstenir de couper le son de leur micro. Bien que l’utilisation du mode muet puisse bloquer le bruit de fond, il autorise aussi les gens à faire  du multitâche et plus personne n’écoute.

4. Créer d’une présence visuelle.

Businessman Using ComputerMême si les gens ne sont pas assis à une table réelle, vous pouvez les aider à se sentir comme s’ils l’étaient. La vidéo peut certainement aider ici, si vous êtes attirés. D’autre part, les plates-formes de réunion virtuelles peuvent souvent montrer les images de participants. Une solution à faible composante technologique qui travaille à chaque fois, mais exige un peu de travail : Faites-vous envoyer une photo des participants par eux-mêmes, que vous pourrez coller dans une diapositive avec leurs noms. Vous pouvez l’afficher dans votre salle de réunion virtuelle, ou l’envoyer à l’avance. Demandez aux participants d’avoir cette diapositive sous leurs yeux pendant la réunion. En tant qu’organisateur, vous pouvez utiliser cette diapositive pour noter les participants.

5. Prendre des notes visibles en temps réel.

Gardez une réunion vivante en laissant chacun voir la discussion comme elle progresse en affichant vos notes comme elles sont saisies. Vous pouvez le faire de plusieurs façons. Demandez à un volontaire de prendre les notes sur un écran partagé pendant que vous animez la discussion. Encore mieux : Utilisez une technologie qui permet à chacun d’ajouter des notes et des idées. Par exemple, Google Drive marche bien pour cela. Encore mieux : Utilisez une technologie de réunion virtuelle qui permet aux gens de saisir des notes dans une boîte de discussion ou un tableau électronique, qui peuvent alors être inclus dans le résumé de réunion complet qui inclut toutes les notes de toutes les sources.

6. Créer de l’espace pour une interaction fréquente.

Vous voulez que les gens soient capables de participer librement, sans nécessairement devoir interrompre les autres. Beaucoup d’outils de réunion virtuelle ont des fonctions pour encourager la participation fréquente, comme un outil permettant d’indiquer que l’on souhaite intervenir, une boîte de bavardage ou des sondages rapides. Si vous prévoyez d’avoir des tours de table fréquents, assurez-vous que vous allouez le temps nécessaire et préparez des questions auxquelles l’on puisse répondre succinctement.

Et voici quelques astuces de plus pour faire de cette réunion virtuelle un succès qui dépasse toutes considérations virtuelles ou physiques

Avant la réunion : Définissez les attentes avec des communications claires.

Assurez-vous que chacun sait quelle préparation est exigée et de qui. Postez ou envoyez tout contenu qui peut être passé en revue à l’avance pour sauver un temps de réunion de valeur. Assurez-vous que chacun a les informations nécessaires pour se connecter à l’audioconférence et sur l’espace de réunion en ligne. Envoyez un ordre du jour détaillé bien en avance et invitez les questions. Appelez ceux qui peuvent avoir besoin de quelques conseils ou encouragements.

Après la réunion : Faites un suivi.
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Que doit-il se produire après cette réunion, par qui ? Comment les gens seront-ils tenus responsables des actions ou autres étapes suivants ? Quel genre de communication doit avoir lieu, avec qui et comment, avant la prochaine réunion? Est-ce que les notes de cette rencontre sont suffisantes, ou est-il nécessaire d’aller plus loin ?

Si vous voulez une réunion virtuelle super-productive à chaque fois, créez votre propre “to do” liste de contrôle, empruntant certains des points ci-dessus et ajoutant un peu des vôtres. Encouragez d’autres à suivre votre exemple. La conception et la planification d’une réunion virtuelle réussie ne sont pas exactement une science, mais elles exigent vraiment une préparation réfléchie qui mérite du temps et de l’attention et beaucoup de pratique.

Voir le livre de Nancy, Leading Effective Virtual Teams, qui inclut des chapitres sur la conception d’une efficace réunion virtuelle.

Voix sur haut-parleur

Quand le haut-parleur est branché dans la salle de conférence, parlez-vous différemment ?

Speakerphone voice, http://sethgodin.typepad.com/seths_blog/2017/11/speakerphone-voice.html par Seth Godin

C’est assez commun.

Nous respirons d’une manière différente, positionnons notre cage thoracique différemment, resserrons nos gorges et essayons généralement de crier nos mots à travers les océans.

Les personnes vous écoutant sur haut-parleur y sont habituées. Les gens qui sont dans la pièce avec vous, moins.

Les gens n’ont pas une longue histoire culturelle avec les microphones. Nous ne comprenons pas instinctivement qu’ils fonctionnent bien. Donc, en l’absence de cela, nous crions. Et crier change comment on nous croit, nous fait confiance et nous entend en fin de compte.

Apprendre à utiliser un microphone est une grande compétence.

Quand vous parlez normalement, il s’avère que le microphone a abondance de volts, de watts et d’amplification  pour envoyer votre voix jusqu’en Lettonie si vous le souhaitez.

Et ensuite, on entendra vraiment vos paroles.