Les multiples visages du micromanagement par Sam Adesasoga

Seriez-vous un ou une micro-manager sans vous en rendre compte et quelles peuvent en être les conséquences ?

The Many Faces of Micro Management

https://samadesoga.me/posts/many-faces-of-micro-management/

  1. Vous attribuez des tâches aux membres de votre équipe et leur réclamez des mises à jour dès que vous estimez qu’elles auraient dû être finies.
  2. Peu importe ce que les membres de votre équipe sont en train de faire, vous pensez qu’ils devraient être en train de travailler sur autre chose.
  3. Vous venez d’assigner une tâche à une personne et vous faites immédiatement un suivi avec des instructions sur la façon dont elle doit le faire.
  4. Vous êtes tellement dérangé par la façon dont les membres de votre équipe passent leur temps ; Et vous devez vous assurer qu’ils ont assez de travail pour 40 heures par semaine, c’est ce que dit leur contrat de toute façon.
  5. Vous pensez que ce membre de votre équipe devrait être capable d’effectuer plusieurs tâches à la fois, car c’est inhérent aux humains.
  6. Un membre de votre équipe a partagé une meilleure idée, mais vous ne croyez pas qu’il soit assez brillant ; Vous insistez donc sur le fait que cela doit être fait à votre façon.
  7. Les membres de votre équipe font partie d’une équipe produit, mais vous souhaitez les garder dans une équipe fonctionnelle cloisonnée où ils vous rendent compte.
  8. Vous avez vraiment besoin d’un rapport d’avancement quotidien : Ce sur quoi ils travaillent actuellement et ce qu’ils ont fait la veille.
  9. Vous pensez que vous devez aider ce membre de votre équipe à hiérarchiser son travail, car il doit avoir des difficultés.
  10. Vous devez prendre une décision, même si votre équipe aurait pu prendre ces décisions ; à la fin de la journée, vous êtes le BOSS.
Est-ce que l’une de ces affirmations résonne en vous ?

Les managers ont un rôle crucial à jouer dans les organisations, mais les managers peuvent vouloir trop aider et ainsi entraver un travail efficace.

Souvent, les méthodes de travail sont une tentative d’optimisation de l’efficacité, ce qui affecte finalement négativement la réelle efficacité de l’équipe. Les comportements énumérés ci-dessus pourraient être appropriés dans un domaine complexe tel que l’industrie manufacturière, où les managers ont le besoin de maximiser l’utilisation de « machines ». Dans un domaine complexe comme le développement de produits, ces types de comportements ont tendance à avoir des effets néfastes sur les gens et sont contre-productifs. Les gens sont le produit de leur environnement et les managers micro-managent pour une myriade de raisons, notamment la pression des dates, le manque de confiance, les équipes immatures, entre autres.

Vous trouverez ci-dessous quelques conséquences du micro-management.

  • Épuisement professionnel : Les employés vont s’épuiser à s’assurer continuellement qu’ils travaillent toujours 40 heures par semaine, sans temps pour réfléchir, sans temps pour développer leurs compétences ni temps de respirer, de réfléchir à leurs apprentissages et de décider de la meilleure façon de s’attaquer aux objectifs futurs
  • Manque de créativité : Vous n’arriverez jamais vraiment à faire en sorte que les membres de votre équipe débloquent et exploitent la créativité qui leur est inhérente ; Les travailleurs du savoir évoluent dans un domaine complexe qui nécessite beaucoup de créativité pour réussir vraiment. Les micro-managers n’obtiendront jamais le meilleur de leurs équipes.
  • Taux élevé de départs du personnel : Les personnes qui travaillent pour un leader qui micro-manage sont généralement au plus bas et ont un moral en berne, ne sont pas engagées dans les objectifs qui leur sont fixés et ce n’est qu’une question de temps pour que ces personnes quittent votre organisation pour un meilleur emploi où elles seront appréciées en tant que professionnels qu’elles sont vraiment.
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Il existe une meilleure façon de manager les personnes ! et le Scrum Framework est un cadre de management d’équipe que je recommande pour apprendre à construire des individus efficaces qui travaillent au sein d’équipes efficaces pour une organisation efficace.


Sam Adesoga, Principal Coach and Lead Trainer

  • Praticien agile et agnostique ainsi qu’un formateur professionnel Scrum avec Scrum.org
  • L’expérience professionnelle de Sam comprend Développeur, Développeur de logiciels, Test and Release Manager, Scrum Master et récemment coach Agile d’entreprise
  • Sam utilise des approches agiles comme fondation, et s’intéresse à aider les individus, les équipes et l’ensemble des organisations à développer l’état d’esprit et la culture nécessaires pour réussir dans un monde VUCA.
  • Nombre total d’années d’expérience dans le développement et la livraison de produits à l’aide de cadres de travail agiles – 17 ans.

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Comment accepter la critique avec grâce ?

Voici une question qui m’a interpelé car je reste assez mauvais je le reconnais dans cet exercice pourtant crucial car je souhaite encore et toujours m’améliorer.

How to Accept Criticism Gracefully par Steve Keating

https://stevekeating.me/2024/02/05/how-to-accept-criticism-gracefully/

Au début de ma carrière, je n’étais pas un adepte de la critique. À vrai dire, je n’en suis toujours pas un grand fan. Comme la plupart des gens, je préférerais entendre des éloges, mais avouons-le, la critique fait partie de la vie.

Cela étant, la façon dont nous la recevons et ce que nous en faisons déterminera si cela nous fait du mal ou nous aide. J’ai décidé il y a longtemps que la meilleure façon de faire face à la critique était de devenir mon propre pire critique. De cette façon, quand quelqu’un me critique pour quelque chose, il y a de fortes chances que je me sois moi-même déjà critiqué pour cela.

Cela me permet d’écouter l’opinion de la personne sans me mettre sur la défensive. Si je ne me suis pas déjà critiqué pour la même chose, je peux évaluer s’ils ont ou non un point de vue valable et décider ce que je dois en faire.

Parfois, je dis merci et la plupart du temps je l’ignore. Mais si c’est un point valable, j’essaie de l’utiliser pour m’améliorer. Peu importe qu’il s’agisse d’une critique constructive ou d’une critique destructive, si elle est valable, je peux l’utiliser à mon avantage.

Mais, et je pense que c’est énorme, je ne suis presque jamais prêt à accepter les critiques de quelqu’un que je ne respecte pas assez pour recevoir des conseils. S’ils ne réussissent pas, s’ils n’ont jamais fait ce qu’ils me disent de faire, ou s’ils ne sont qu’un banal « je sait tout », je rejette rapidement leurs critiques… J’espère avec un peu de grâce tout de même.

Accepter la critique avec élégance est une compétence précieuse. Cela peut conduire à votre propre croissance et amélioration personnelles. Cela peut vous mener à une meilleure communication et à de meilleures relations. Cela peut même vous permettre d’obtenir des critiques/commentaires plus constructifs à l’avenir.

Si vous souhaitez accepter les critiques d’une manière professionnelle et même gracieuse, voici quelques idées.

  • Écoutez attentivement : Lorsque vous recevez des critiques, accordez toute votre attention à la personne. Écoutez ce qu’elle dit sans les interrompre. Concentrez-vous sur son point de vue, écoutez pour comprendre, pas seulement pour répondre.
  • Restez calme : Il est naturel de se sentir sur la défensive ou contrarié lorsqu’on vous critique, mais essayez de rester calme. Nous n’entendons pas très bien quand nous sommes en colère. Respirez profondément si vous en avez besoin. Évitez de réagir impulsivement ou émotionnellement.
  • Ne prenez pas la critique personnellement : Rappelez-vous que la critique concerne vos actions ou vos comportements, et non votre valeur en tant que personne. Séparez votre identité des commentaires que vous recevez.
  • Demandez des éclaircissements : Si la critique n’est pas claire ou trop vague, n’hésitez pas à demander des exemples ou des détails spécifiques. Cela peut vous aider à mieux comprendre le problème et à savoir comment le résoudre. I la personne ne peut pas clarifier ses commentaires, ou si elle parle de grandes généralités, la critique pourrait être à rejeter rapidement.
  • Dites merci : Quelle que soit la façon dont la critique est formulée, remerciez la personne pour ses commentaires. Reconnaissez ses efforts pour la fournir, même si vous n’êtes pas d’accord avec tout ce qu’elle a dit.
  • Réfléchissez aux commentaires : Prenez le temps d’examiner les critiques de manière objective. Demandez-vous s’il y a une part de vérité là-dedans et comment vous pouvez l’utiliser pour vous améliorer. Envisagez également de demander l’avis d’autres personnes pour obtenir des points de vue différents. Cela peut nécessiter quelques minutes ou quelques jours, ne vous précipitez pas, vous ne voulez pas manquer le diamant dans une boîte d’éclats de roche.
  • Identifiez vos domaines de croissance : Utilisez la critique comme une opportunité d’auto-réflexion et de croissance. Recherchez des mesures spécifiques que vous pouvez prendre pour répondre aux commentaires et apporter des changements positifs.
  • Agissez : Une fois que vous avez réfléchi aux critiques, élaborez un plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires. Fixez-vous des objectifs et des échéanciers réalistes pour votre amélioration.
  • Faites un suivi : Vérifiez auprès de la personne qui a formulé la critique et faites-lui savoir comment vous progressez. Cela montre que vous appréciez ses commentaires et que vous vous engagez à apporter des changements. Cela peut nécessiter de faire preuve d’un peu d’humilité, mais c’est bien mieux que de subir les mêmes critiques encore et encore.
  • Répétez le processus : Accepter la critique est un cheminement continu. Recherchez continuellement les commentaires des autres et utilisez-les pour alimenter votre développement personnel et professionnel. Si vous êtes comme moi et que vous essayez toujours de vous améliorer, il ne manquera pas de personnes qui vous proposeront des « suggestions » en cours de route.
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N’oubliez pas que vous avez le contrôle total de la façon dont vous répondez aux critiques et de la façon dont vous les utilisez.

  1. Ne laissez pas les critiques de quelqu’un d’autre vous ralentir.
  2. S’il s’agit d’une critique constructive, utilisez-la comme un tremplin vers un plus grand succès.
  3. S’il s’agit d’une critique destructive, utilisez-la comme carburant pour vous propulser si loin au-delà de leurs critiques que vous n’en entendrez plus jamais parler.

Outil Pratique pour Manager de projet : Le PDCA dans votre plan d’action excel selon Christian Hohmann

Bonjour, je vous ai bien sûr déjà parlé du célèbre Plan-Do-Check-Act* mais comment créer et suivre un indicateur pratique PDCA dans le suivi des actions de votre projet ?

Dans cet épisode de sa série « Tutoriel », Christian Hohmann précise l’utilité et l’utilisation de l’indicateur PDCA de le modèle de plan d’actions, basé sur le tableur Excel, qu’il avait présenté ici.

Après avoir revu cet épisode, voici le nouveau tutoriel sur la mise en place d’un indicateur PDCA dans votre fichier de suivi.

  1. L’affichage automatique des symboles PDCA
  2. L’indicateur PDCA 
  3. Filtrage sur le PDCA

Très simple, visuel et efficace ! Essayez-le et partagez vos retours.


Rappel de ce qu’est le « Plan Do Check Act », Cycle PDCA pour l’amélioration continue.

plan do check act
Relisez aussi l’article de Jean-Baptiste Jourdant : cultivez vos talents – Projet et qualité, de nombreux points communs !

Le Plan Do Check Act – Cycle PDCA est une méthode à 4 étapes fréquemment utilisée dans le processus d’amélioration continue. Chacun des quatre composants joue un rôle spécifique dans ce processus d’amélioration continue.

  • Plan – Préparer, Planifier
  • Do – Développer, réaliser, mettre en œuvre
  • Check – Contrôler, vérifier
  • Act (ou Adjust) – Agir, ajuster, réagir

Dérive des fonctionnalités

Bien que nous ne disions pas facilement non à une demande de nouvelle fonctionnalité, ce serait parfois la bonne chose à dire.

Feature creep par Seth Godin

https://seths.blog/2022/09/feature-creep/

  1. L’ajout d’une autre fonctionnalité est bon marché par rapport aux bénéfices qu’elle offre aux nouveaux utilisateurs ou aux utilisateurs existants.
  2. Une fois qu’une fonctionnalité est ajoutée, elle n’est presque jamais supprimée.
  3. Lorsque suffisamment de fonctionnalités sont ajoutées, le système tombe en panne et échoue.

Il ne s’agit pas seulement de développement logiciel. C’est le menu du restaurant. Ce sont les boutons sur le tableau de bord d’une voiture. C’est la variété de choix qui s’offrent aux parents quant aux dates de début ou de fin de camps de vacances. Tout ce qui demande beaucoup de travail acharné peut être légèrement amélioré simplement en ajoutant une option inoffensive.

À un moment donné, Yahoo avait 183 liens sur sa page d’accueil. Google, qui en avait deux, s’est finalement emparé de tout son trafic de recherche. L’application sur mon téléphone peut maintenant ouvrir le coffre de ma voiture si j’appuie sur suffisamment de boutons.

Les fonctionnalités sont utiles (c’est pourquoi nous les appelons fonctionnalités). Et oui, il est important de servir les personnes mal desservies et invisibles. Mais les ajouts ne peuvent pas continuer éternellement. À un moment donné, il y a faillite du système et le cycle recommence.

Bien que nous ne disions pas facilement non à une nouvelle fonctionnalité, nous pouvons être intelligents et proactifs lorsque vient le temps d’effacer l’ardoise et de recommencer.

L’ordre de grandeur approximatif du projet est l’une des clés pour un management efficace des risques.

Et si vous aviez une boussole qui non seulement vous indiquait la bonne direction, mais vous préparait également aux tempêtes à venir ?

Rough Order of Magnitude par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/rough-order-of-magnitude/

Imaginez que vous êtes à la tête d’un projet crucial et que vous naviguez dans le brouillard de l’incertitude. Et si vous aviez une boussole qui non seulement vous indiquait la bonne direction, mais vous préparait également aux tempêtes à venir ?

C’est là qu’entre en jeu l’ordre de grandeur approximatif, un outil que tout manager de projet doit maîtriser pour mener ses projets vers le succès à travers des marées de risques et d’incertitudes.

Définition de l’ordre de grandeur approximatif

L’ordre de grandeur approximatif est une technique d’estimation précoce utilisée dans le management de projet pour fournir des estimations approximatives du coût et de la durée du projet. Il donne une évaluation préliminaire de la portée du projet et des ressources nécessaires. Il ne s’agit pas d’une précision extrême, mais de donner une vue d’ensemble réaliste basée sur les informations disponibles.

Estimation approximative de l’ordre de grandeur

L’historique est un regard en arrière…

L’ordre de grandeur approximatif est estimé à l’aide de données historiques, de jugements d’experts et de normes de l’industrie. Il s’agit souvent d’une estimation par analogie ou paramétrique, où des données de projet antérieures ou des modèles standardisés sont utilisés pour prévoir les exigences du projet en cours. La clé est d’exploiter intelligemment les données disponibles tout en reconnaissant les incertitudes inhérentes à ce stade précoce d’avant-projet.

Relisez ce billet sur les estimations à 3 points.

Lors du lancement d’un projet, une estimation approximative de l’ordre de grandeur peut être exprimée sous la forme d’une fourchette (par exemple, -25 % à +75 %) par rapport à la réalité.

Lors de la planification d’un projet, la fourchette peut se réduire jusqu’à une fourchette de -10 à +25 % par rapport à la réalité (c’est l’estimation budgétaire). Et plus tard dans le projet, l’estimation définitive pourrait être dans une fourchette de +/- 10 % par rapport à la réalité.

L’ordre de grandeur approximatif et les réserves pour éventualités

La relation entre l’ordre de grandeur approximatif et les réserves pour éventualités est essentielle. Les réserves pour éventualités sont des fonds ou du temps mis de côté pour faire face aux « risques connus » d’un projet et tenir compte de l’incertitude des coûts, comme les corrections et ajustements. Étant donné que l’ordre de grandeur approximatif fournit une estimation initiale assortie d’une fourchette d’incertitude, il influe directement sur le montant de la réserve pour éventualités à allouer.

Un ordre de grandeur approximatif bien calculé peut garantir que les réserves pour éventualités ne sont ni trop prudentes (ce qui entraîne une sous-utilisation des ressources) ni trop optimistes (ce qui entraîne des pénuries de ressources). N’oubliez pas les réserves de management pour faire face aux risques « inconnus ».

Importance par rapport aux risques du projet

L’ordre de grandeur approximatif joue un rôle crucial dans la gestion des risques. En quantifiant l’incertitude dans les premières étapes d’un projet, il permet d’identifier les risques potentiels en termes de dépassements de coûts et de délais.

Cette identification précoce permet aux managers de projet d’élaborer des stratégies de management des risques plus efficaces, en veillant à ce que les risques soient gérés de manière proactive plutôt que réactive.

La puissance d’une estimation définitive

Au fur et à mesure de l’avancement du projet, l’ordre de grandeur approximatif est affiné en une estimation définitive. Cette estimation définitive est cruciale car elle fournit une projection plus précise et détaillée des coûts et de la durée du projet.

Elle aide dans :

  1. Budgétisation améliorée : Avec une image plus claire, la planification financière devient plus précise, ce qui réduit les risques de dépassements imprévus.
  2. Amélioration de la confiance des parties prenantes : Des estimations précises renforcent la crédibilité auprès des parties prenantes, ce qui favorise la confiance et le soutien.
  3. Meilleure allocation des ressources : Il permet une allocation optimale des ressources, garantissant que le projet dispose de ce dont il a besoin quand il en a besoin.
  4. Amélioration du management des risques : Une estimation définitive identifie des domaines de risque spécifiques, ce qui permet d’élaborer des stratégies de gestion des risques ciblées.

Dans le paysage dynamique du management de projet, l’ordre de grandeur approximatif n’est pas seulement un outil d’estimation préliminaire.

Il s’agit d’une boussole stratégique qui guide les managers de projet à travers les premières étapes de l’incertitude et du risque.

En passant de l’ordre de grandeur approximatif aux estimations définitives, les managers de projet peuvent mener leurs projets avec plus de confiance, de précision et de préparation pour les défis à venir.

N’oubliez pas que la réussite d’un projet dépend souvent de la façon dont vous estimez et managez les risques dès le départ. Alors, adoptez la puissance de l’ordre de grandeur approximatif et transformez les incertitudes en tremplins pour la réussite de votre projet.

Le quoi, le pourquoi et le comment de l’appétit pour le risque.

Une mauvaise compréhension de l’appétit pour le risque des parties prenantes peut entrainer votre projet à sa perte !

The What, Why, & How of Risk Appetite par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/the-what-why-how-of-risk-appetite/

Un manager de projet prend des décisions en fonction de son point de vue sur les risques. C’est-à-dire qu’il perçoit les désirs de l’organisation et des parties prenantes et cherche à les satisfaire. Cependant, le manager de projet peut rater la cible. Pourquoi ? Mauvaise compréhension de l’appétit pour le risque des parties prenantes. Dans cet article, explorez le quoi, le pourquoi et le comment de l’appétit pour le risque d’un projet.

Qu’est-ce que l’appétit pour le risque ?

L’appétit pour le risque est « le degré d’incertitude qu’une organisation ou une personne est prête à accepter en vue d’une récompense » (Guide PMBOK®, septième édition).

Regardons cette définition de plus près.

Premièrement, l’appétit pour le risque est le degré d’incertitude.

Relisez ce billet sur le cône d’incertitude

Nous ne possédons pas certaines connaissances, ou les choses ne sont pas clairement définies.

Et il y a un degré d’incertitude qui peut être exprimé qualitativement (par exemple,  faible, moyen, élevé) ou quantitativement (par exemple,  être prêt à accepter une exposition à un risque de € 100 000).

Deuxièmement, l’appétit pour le risque peut être au niveau d’une organisation ou d’un individu.

Vous pouvez analyser l’appétit pour le risque d’un groupe d’individus ou de parties prenantes.

Ces intervenants peuvent avoir des opinions différentes sur le niveau de risque acceptable, et leurs opinions peuvent changer au cours du projet.

Troisièmement, nous définissons l’appétit pour le risque afin de clarifier le niveau de risque que l’on est prêt à accepter.

Les « sunk costs » sont des dépenses non récupérables quoi que l’on fasse ou décide maintenant. Relisez ce billet.

Il y a la possibilité de perdre l’investissement une fois que nous finançons un projet.

Comment ?

Le projet peut échouer, ou nous pouvons annuler le projet à mi-chemin et assumer les pertes.

Quatrièmement, nous nous attendons à une récompense.

Pourquoi investissons-nous dans des projets ?

Parce qu’il y a un rapport coût/bénéfice favorable, nous attendons un retour sur investissement.

Enfin, l’appétit pour le risque définit les types de risques que nous prenons.

Par exemple, un sponsor de projet peut être prêt à prendre un risque budgétaire plus élevé, mais avoir une tolérance zéro pour le non-respect d’une échéance.

Dans ce cas, le manager de projet peut constituer des réserves de contingence et de management appropriées.

Pourquoi l’appétit est-il important ?

Ma femme et moi sommes mariés depuis plus de 30 ans. Elle me connaît très bien. Imaginez que nous nous tenions tous les deux dans une file d’attente pour un buffet avec elle derrière moi. Avant que je ne choisisse mes aliments, elle pourrait vous dire quels seront mes choix. Comment peut-elle faire cela ? Parce qu’elle connaît mon appétit : Ce que j’aime et ce que je n’aime pas.

Si vous travaillez avec des sponsors de projets et des parties prenantes depuis des années, vous connaissez probablement leurs désirs. Bien sûr, ce n’est pas une excuse pour une mauvaise analyse des parties prenantes. Nous devrions interroger chacune d’entre elles et leur poser des questions sur leurs besoins et sur la quantité et les types de risques qu’elles sont prêtes à accepter.

Un manager de projet repose sur une base solide pour prendre de meilleures décisions une fois que l’appétit pour le risque a été discuté et documenté. C’est alors que le manager de projet peut mieux répondre aux attentes des parties prenantes.

Comment analyser l’appétit pour le risque

Il existe plusieurs façons d’analyser l’appétit pour le risque des parties prenantes. Un manager de projet peut utiliser une liste de catégories de risques (par exemple,  échéancier, budget, contenu, qualité) et demander à chaque intervenant d’évaluer sa volonté de prendre des risques sur celles-ci (par exemple,  faible, moyen, élevé).

Une autre méthode consiste à utiliser des scénarios pour évaluer l’appétit pour le risque. Décrivez les différents scénarios de perte potentielle et demandez-vous quels scénarios seraient acceptables.

Le manager de projet doit utiliser  des stratégies de management des conflits  (par exemple, consensus, résolution de problèmes) pour résoudre ces conflits et parvenir à une entente sur l’appétit pour le risque.

Appétit pour le risque au niveau de l’entreprise, du portefeuille, du programme et du projet

L’appétit pour le risque peut être défini pour chaque domaine de risque, tel que

  • Management des risques d’entreprise
  • Management des risques de portefeuille
  • Management des risques liés aux programmes
  • Management des risques liés aux projets

Les appétits pour le risque doivent être harmonisés afin de s’assurer que chaque domaine soutient les objectifs stratégiques de l’organisation.

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Exemple d’appétit pour le risque d’un projet

Alors, à quoi ressemble une déclaration d’appétit pour le risque ? L’appétit pour le risque peut prendre plusieurs formes et peut être à la fois qualitatif et quantitatif.

Voici un exemple concret :

L’équipe du projet Magic Tech cherche à réduire les menaces et à augmenter les opportunités d’atteindre les objectifs du projet. Il y a un faible appétit pour les manques de fonctionnalités. L’échéancier du projet ne doit pas déraper de plus de deux semaines. Appétit modeste pour les augmentations budgétaires. Les réserves pour éventualités ne devraient pas dépasser €125 000.

Beaucoup trop de gens en font bien moins qu’ils ne le devraient, distinguez-vous en faisant l’inverse !

Plus que votre part…

More than your share par Seth Godin

https://seths.blog/2022/08/more-than-your-share/

Les maths sont simples : Beaucoup de gens en font moins qu’ils ne le devraient.

Ils sont peut-être égoïstes, mais il est probable qu’ils soient aux prises avec un manque de ressources ou autre insuffisance. Quoi qu’il en soit, dans n’importe quelle communauté ou organisation, de nombreuses personnes contribuent moins que leurs pairs.

Qu’il s’agisse de partager un chèque, de réaliser un projet ou d’avoir un impact sur la culture ou dans une cause, si vous voulez que les choses s’améliorent, la seule façon est d’être prêt à faire plus que votre juste part.

Parce que vous devez compenser pour les gens qui ne le font pas.


A l’attention des managers de projets

Certains managers de projet pense intimement que la totale responsabilité du succès du projet repose sur leurs épaules et que la meilleure façon de réussir est de reprendre à leur compte toutes les activités critiques qui seraient en difficulté.

Bien sûr, ceci n’est pas le cas.

Il est complexe de définir exactement quand un manager de projet franchit la ligne invisible entre ce qu’il est logique de prendre à sa charge pour le bien du projet et quand un manquement d’autres personnes indique un mal plus profond que sa seule bonne volonté et travail supplémentaire ne sauront résoudre.

Soyez enclin à retrousser vos manches quand la situation l’exige et vous serez apprécié. Faites-en la norme et vous serez critiqué, que le projet réussisse ou échoue.

Kiron Bondale avait il y a déjà quelque temps listé plusieurs signaux. qui devraient vous alerter.

  1. Parfois les signaux d’alarme ne sont pas aussi visibles

    Des heures supplémentaires significatives et répétées de la part du PM et de personne d’autre.

  2. De la négligence dans la partie ‘administrative’ du projet (registres pas tenus à jour, échéanciers périmés, minutes de réunions non publiées…).
  3. Un manque cohérence et de qualité de la communication.
  4. Une utilisation excessive de « Je » et « Moi » au lieu de « Nous » quand le PM parle du projet.
  5. Des départs prématurés parmi les meilleurs membres de l’équipe.

Revenons rapidement sur les billets DantotsuPM les plus lus de Juillet 2023

3 billets très différents et complémentaires sur mieux manager le changement, mieux communiquer avec son sponsor et garder son projet sous contrôle.

Lorsque vous essayez de mettre en œuvre le changement au travail, vous pouvez ressentir que ceux qui ont un état d’esprit figé bloquent vos progrès. Comment manager ceci ?

Stratégies de résistance au changement

Avez-vous déjà remarqué que certains managers de projet semblent toujours avoir le soutien des sponsors ?

Comment être celle ou celui qui murmure à l’oreille du sponsor

De nombreux managers de projet travaillent dur pour établir un échéancier précis, puis omettent la dernière étape de la sauvegarde d’une base de références !

Les avantages des lignes de référence de base dans le management de projets.

Scepticisme ou déni ? Les 2 se ressemblent et sont pourtant très différents.

Le scepticisme est une vertu. Le déni est facile et improductif.

Skepticism and Denial par Seth Godin

https://seths.blog/2022/06/skepticism-and-denial/

Le scepticisme est une vertu. Il faut être prêt à remettre en question la sagesse conventionnelle et avoir le courage d’accepter quelque chose après avoir découvert que c’est vrai.

Le déni, en revanche, est un rejet volontaire de la réalité. C’est sûr, facile et improductif. Parce qu’il n’y a pas de place pour changer d’avis.

Pour être un sceptique généreux, vous devez indiquer à l’avance précisément ce qu’il faudrait pour que vous vous engagiez dans l’idée proposée, puis le faire une fois que vos normes sont remplies.

C’est un travail difficile. Il n’est pas facile de changer d’avis. C’est difficile mais ça vaut le coup. Les grands changements de perception sont rares et ce n’est pas quelque chose que vous attendez avec impatience.

Les sceptiques sont la clé de la méthode scientifique, de la conception organisationnelle et même de l’investissement. Vous vous engagez à douter, à remettre en question et à pousser, puis vous devenez un contributeur productif en adoptant les nouveaux outils et résultats.

Souvent, les gens dans le déni font semblant d’être des sceptiques. Cela semble mieux que de reconnaître que vous évitez simplement le changement.

Réparez des réunions quotidiennes « Daily Scrum » devenues cauchemardesques !

Vos réunions quotidiennes débordent-elles la durée agréée ? Est-ce qu’une ou deux personnes s’accaparent la conversation ?

Découvrez plusieurs conseils pour aider les membres de l’équipe à reconnaître quand leur contribution a duré un peu trop longtemps (ou trop peu).

Troubleshooting Nightmarish Daily Scrums par Mike Cohn

https://www.mountaingoatsoftware.com/blog/troubleshooting-daily-scrums

La daily scrum est censée être une réunion de synchronisation d’équipe rapide et factuelle. Elle peut rapidement se transformer en cauchemars récurrents si les gens parlent trop ou trop peu. En tant que Scrum Masters, notre travail consiste à faciliter ces réunions quotidiennes afin qu’elles atteignent leur objectif et restent dans leur zone de temps.

Deux vidéos suivent. Et vous devrez peut-être regarder les deux, en fonction de votre équipe !

La première vidéo présente quatre choses que vous pouvez essayer pour faire bouger la réunion lorsque quelqu’un domine la conversation. La deuxième vidéo traite des choses à essayer lorsque certaines personnes donnent des réponses vagues (ou ne parlent pas du tout !). Si vous préférez lire, une transcription suit chaque vidéo.

Les deux vous aideront à éviter deux monstres des daily scrum : Les vampires qui sucent le temps et les zombies qui tuent l’énergie.

4 choses à essayer lorsque les gens parlent trop dans les mêlées quotidiennes

Certaines personnes ne veulent tout simplement pas se taire. Peut-être qu’elles sont nerveuses à propos de quelque chose, alors elles parlent. Peut-être pensent-elles que tout le monde veut entendre chacune de leurs pensées. Peut-être elles ne sont même pas conscientes qu’elles parlent autant. Mais trop parler peut être un énorme problème, surtout dans une réunion avec une limite de temps courte comme le daily scrum. Voyons ce que vous pouvez faire à ce sujet.

1. Mettez une minuterie

2 petites minutesUne solution courante pour un membre de l’équipe trop bavard consiste à lancer un chronomètre d’une minute lorsque chaque personne commence à donner sa mise à jour pendant le daily scrum. Ce n’est pas grave, mais je trouve que cela oblige souvent une équipe à finir trop vite. La mise à jour de quelqu’un gagnerait souvent à prendre 2 à 3 minutes. Ceci est déconseillé, cependant, avec une minuterie d’une minute par personne.

2. Faites en sorte que l’horloge soit bien visible

Un Scrum Master, Kayleigh, m’a enseigné notre deuxième technique. Au fur et à mesure que chaque personne donne une mise à jour, elle tient un ballon de 3 kg droit devant elle.

La balle n’est pas très lourde, mais la tenir bras tendus devant vous deviendra plus difficile au fur et à mesure que vous parlerez. Ce que j’aime dans cette technique, c’est que la position devient de plus en plus difficile à tenir au fil du temps. Cela le rend très efficace.

3. Interrompez poliment

Voici un troisième conseil pour faire face à un membre de l’équipe trop bavard. Interrompez-le, surtout si vous êtes le Scrum Master ou le coach. Nous hésitons à l’interrompre parce que nous pensons que ce serait impoli. En réalité, ce qui est impoli, c’est que cette personne monopolise la réunion avec son soliloque.

Si quelqu’un est vraiment en train de blablater, le Scrum Master (ou, vraiment, n’importe qui sur le Équipe Scrum) doit les interrompre. Sinon, c’est impoli envers tout le monde dans la réunion.

Voici une bonne façon de l’interrompre poliment. Dites à la personne qui parle qu’il semble qu’elle ait encore beaucoup à dire sur ce sujet. Ajoutez ensuite que tout le monde doit avoir la possibilité de faire le point dans le délai prescrit de 15 minutes. Enfin, proposez de revenir vers l’orateur loquace une fois que tout le monde aura eu l’occasion de partager.

Certaines équipes utilisent l’idée bien connue d’un parking (parking lot) pour de tels sujets. Annoncez simplement que vous ajoutez cet élément au parking et que vous y reviendrez une fois que chacun aura fourni sa mise à jour.

D’autres équipes s’intéressent un peu plus à l’esprit agile des choses et se référeront au parking comme à la « seizième minute ».

4. Créez un signal

demander la permissionSi vous avez du mal à interrompre quelqu’un, voici une technique qui vous aidera. Au lieu d’interrompre la personne, donnez aux membres de l’équipe un moyen de signaler poliment à la personne qu’elle est trop longue. Pensez aux discours de remise des Oscars. Parlez trop longtemps et l’orchestre commence à jouer. Continuez à parler et ils jouent plus fort.

Une façon amusante d’obtenir le même effet est d’utiliser Elmo, le personnage de Sesame Street. Ensuite, utilisez son nom comme acronyme : Assez, passons à autre chose. Si vous êtes tous en présentiel, achetez un Elmo en peluche et gardez-le dans votre salle de réunion. N’importe qui peut brandir l’Elmo en peluche s’il pense que quelqu’un se perd. Cela fonctionne encore mieux pour les visioconférences. Encouragez tout le monde à trouver leur arrière-plan Elmo préféré et à le remonter lorsque quelqu’un parle trop longtemps.

Les daily Scrum sont censées être des réunions rapides et précises. Je ne veux pas qu’une équipe en termine en 5 minutes. C’est certainement trop court pour que quoi que ce soit de significatif ait été discuté ou partagé.

Mais je ne veux pas non plus que la réunion dure trop longtemps, et je ne veux certainement pas qu’une personne monopolise la conversation.

4 choses à essayer lorsque les gens ne parlent pas dans les mêlées quotidiennes

Parlons maintenant de ne pas parler. Comment faire en sorte que quelqu’un s’exprime lors d’une réunion quotidienne ?

Cela ne me dérange pas si quelqu’un reste silencieux lors d’une réunion alors qu’il n’a rien à apporter. C’est très bien, et il faut le féliciter davantage pour ce comportement de quelqu’un qui se sent obligé d’intervenir sur tout.

Mais, rester silencieux dans un stand-up quotidien est un problème parce que chaque personne est censée contribuer.

Pendant des années, les réunions quotidiennes scrum (ou réunions debout quotidiennes) ont suivi le même format. Chaque participant devait dire ce qu’il avait fait depuis la réunion précédente, ce qu’il ferait avant la prochaine réunion et décrire tout ce qui entravait ses progrès. Ces trois éléments représentaient les progrès, les plans et les problèmes d’une personne.

Ces trois éléments ne sont plus exigés d’une équipe Scrum dans ses daily scrum. Ils restent une bonne option par défaut pour la plupart des équipes sur ce qui devrait être couvert lors de la réunion. Mais la façon dont vous arrivez aux progrès, aux plans et aux problèmes n’est pas gravée dans le marbre. Vous devriez changer un peu, surtout si vos mêlées quotidiennes ne fonctionnent pas. Je recommande d’y aller  histoire par histoire, plutôt que personne par personne.

Mais que devez-vous faire si vous êtes un Scrum Master ou un coach avec des membres de l’équipe qui fournissent une mise à jour mais ne disent rien de significatif ? Quelque chose comme : « Hier, j’ai travaillé sur quelques tâches. Aujourd’hui, je vais travailler sur quelques tâches. Pas de bloqueurs. »

J’ai entendu cela trop de fois pour les compter. Et ça ne vaut rien.

1. Recherchez les détails

Quand quelqu’un donne une mise à jour comme celle-ci, vous devez le pousser sur les détails. S’ils disent simplement qu’ils ont « travaillé sur certaines tâches », demandez-leur de nommer les tâches spécifiques. Ou si vous êtes physiquement avec un tableau des tâches sur Kanban, demandez-leur de pointer vers les lignes ou les cartes spécifiques.

2. Revenez à la structure

Posez une question à la fois aux personnes qui donnent des mises à jour vagues. Si votre équipe suit la convention de parler des progrès, des plans et des problèmes, posez d’abord des questions sur les progrès.

Ne laissez pas cette personne vous parler des trois aspects de son travail. S’ils commencent à se transformer en plans ou en problèmes, ramenez-les d’abord au progrès. Dites quelque chose comme : « C’est génial, et nous voudrons tous en savoir plus dans une minute sur votre plan pour aujourd’hui, mais sur quelles tâches spécifiques avez-vous travaillé hier ? » Ramenez-les à un seul sujet.

Donnez une structure et rappelez-la souvent.

Souvent, quelqu’un qui donne une mise à jour vague, comme dire qu’il a travaillé sur certaines tâches, est introverti. Et je peux comprendre : moi aussi. Mais ce qu’il faut savoir sur les introvertis, c’est que même si nous redoutons les bavardages, la plupart d’entre nous se débrouillent bien avec les conversations structurées. Alors, renforcez la structure de ces réunions.

Si vous voulez que les gens parlent des progrès, des plans et des problèmes, mettez l’accent sur cette structure en posant des questions sur chacun d’entre eux à tour de rôle.

En fait, je ne suis pas un grand fan d’un Scrum Master ou d’un coach qui appelle les gens et pose des questions de cette manière. Je préfère laisser une équipe s’organiser elle-même dans la façon dont elle aborde la réunion. Mais avec des individus calmes, ramenez un peu de structure. Cela aidera les introvertis de l’équipe.

3. Encouragez un ordre

chacun à son tour

Une autre façon d’ajouter de la structure à la réunion est de demander aux gens de donner leurs mises à jour dans un ordre connu. Et envisagez de demander aux membres de l’équipe, calmes et vagues, de passer en premier. Ou vous pouvez même y aller en premier vous-même. (Oui : je pense que les Scrum Masters et les coachs devraient aussi donner des mises à jour.)

Une bonne façon de le faire est de commencer par quelque chose comme : « OK, écoutons d’abord Ajay, puis Astrid, mais je vais commencer. » Ensuite, donnez votre propre mise à jour, ce qui donne aux deux personnes que vous avez nommées une chance de préparer les leurs.

Pourquoi est-ce que j’aime commencer par les gens qui donnent des mises à jour vagues? Parce que sinon, ils sont nerveux tout au long de la réunion à l’idée qu’ils seront appelés ensuite. Il est préférable de leur faire savoir quand ils parleront. Et quand vous y allez en premier, vous leur offrez un moment pour rassembler leurs pensées.

4. Renforcez l’objectif

Une autre mesure que vous pouvez prendre est de renforcer l’objectif des réunions debout quotidiennes. Il ne s’agit pas de microgérer une équipe. Les daily scrum ne sont pas des réunions d’étape  conçues pour vérifier l’état des choses. Ce sont des réunions de synchronisation. Les membres de l’équipe synchronisent leurs efforts pour s’assurer que rien d’important n’est négligé et que deux personnes ne font pas la même chose sans être conscientes l’une de l’autre.

Lorsque les gens connaissent le but d’une réunion, ils sont plus susceptibles de comprendre la bonne façon de participer, en ne parlant ni trop ni trop peu, mais juste assez !

Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses façons de créer des réunions quotidiennes plus efficaces pour vos équipes.

De quelles autres façons avez-vous fait passer vos sessions Daily Scrum de hantées et horribles à productives et déterminées ?

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Voici de nombreux billets sur le sujet des Daily Scrum car il sont au cœur de l’approche et restent difficiles à organiser et bien utiliser.

  1. Les 3 questions du Daily Scrum ne mourront pas : Faites-les fonctionner pour votre projet !
  2. Le Manager dans les Daily Scrum : Quelles sont les choses à ne pas faire en dehors d’éviter totalement sa présence.
  3. Comment surmonter 4 objections communes au « Daily Scrum » ?
  4. Comment réussir vos « Daily Scrum » avec des équipes géographiquement distribuées ?
  5. 5 manières pour le #ScrumMaster d’améliorer ses réunions quotidiennes « Daily Standups »
  6. 5 pièges à éviter dans les réunions debout, les désormais célèbres Daily Stand-Up meetings de Scrum
  7. 3 questions pour grandement améliorer l’efficacité de vos réunions quotidiennes ou « daily stand-up meeting »
  8. Comment votre équipe manage-t-elle ses standups ?

Dans le monde Agile où le changement est valorisé, pourquoi une équipe stable est-elle si importante ?

Une équipe stable est une équipe dans laquelle la composition de l’équipe ne change pas souvent et est, au contraire, cohérente au fil du temps. Pourquoi devriez-vous vous en soucier ?

In Agile, Where Change is Valued, Why Is a Stable Team So Important? par Mark Levison

https://agilepainrelief.com/blog/in-agile-where-change-is-valued-why-is-a-stable-team-so-important.html

Une équipe stable est une équipe dans laquelle la composition de l’équipe ne change pas souvent et est, au contraire, cohérente au fil du temps.

Pourquoi devrions-nous nous en soucier ? Scrum n’est-il pas comme le basket-ball où vous pouvez changer les joueurs sur le terrain à chaque fois qu’il y a une interruption ? Découvrons-le…

Les équipes très performantes, ou les équipes qui font des choses avec une qualité incroyablement élevée, est l’objectif de beaucoup de ceux qui arrivent dans Scrum en s’attendant à obtenir des performances incroyables de leur système. Mais construire une équipe performante à partir de zéro prend du temps. L’image populaire du modèle de formation d’équipe de Tuckman montre une équipe passant par les étapes de formation/constitution à tension à normalisation puis exécution/production. (Mise en garde : l’image existe pour simplifier la compréhension. La dynamique d’une vraie équipe sera plus désordonnée qu’on ne le montre ici).

Il est facile de former une équipe, puis de passer à toute vitesse à travers la phase de tension. La phase de tension est caractérisée par des conflits, car les gens appréhendent les rôles et les relations.

La normalisation et l’exécution sont considérablement plus difficiles dans les équipes instables, et elles s’y produisent à plusieurs reprises. Chaque fois qu’il y a un changement dans la composition de l’équipe, il y a de fortes chances de revenir à la phase de tension en raison de la nouvelle dynamique interpersonnelle. J’avertis les organisations que, lorsqu’elles doivent apporter des changements, il y a un risque que le changement les renvoie non seulement à la tension, mais qu’il soit également suffisamment dommageable pour que l’équipe ne s’en remette pas du tout. Combien de fois voulez-vous tenter la chance ?

La plupart des travaux de la littérature académique traitent de la familiarité, et non de la stabilité. Grosso modo, cela signifie « nous avons suffisamment travaillé ensemble dans le passé pour nous comprendre en tant qu’individus ». Que vous l’appeliez familiarité ou stabilité, la prémisse est la même : Les gens ont besoin de temps pour apprendre à se comprendre et à communiquer efficacement, la clé est que la familiarité est plus faible que la stabilité.

Comment des équipes stables affectent la qualité

Lorsque les membres de l’équipe se connaissent, vous en voyez les bénéfices dans le niveau de qualité du travail de cette équipe. Prenons, par exemple, la chirurgie. J’espère  que la plupart des équipes Scrum font un travail moins  risqué que les interventions chirurgicales, mais la chirurgie (pour des raisons évidentes) est bien étudiée, ce qui nous donne une bonne source de données.

Il y a un chirurgien orthopédiste qui opère plus de 500 chirurgies du genou par an, soit 2,5 fois plus que n’importe qui d’autre dans son hôpital. Il a mis en place des dizaines de techniques pour améliorer ses interventions. Au lieu de travailler avec un groupe changeant d’infirmières et d’anesthésistes, il dispose de deux équipes dédiées et il dit que « peu des méthodes qu’il a mises au point seraient pratiques si elles n’étaient facilitées par la familiarité de travailler avec les mêmes personnes tous les jours ».[1]

Tuer le patient est l’erreur ultime. Ne pas les tuer est une barre assez basse de succès côté qualité. Néanmoins, les chirurgiens cardiaques qui travaillaient dans plusieurs hôpitaux mais maintenaient  des équipes stables avaient un taux de mortalité plus faible, même avec davantage d’opérations chirurgicales effectuées. Les auteurs de l’étude ont attribué ce niveau de qualité du travail en partie à la familiarité de l’équipe.[2]

équipage de bordL’aviation et l’aéronautique sont également des domaines largement étudiés avec des données qui soutiennent l’importance d’équipes stables. « 73 % des accidents pour lesquels des informations étaient disponibles se sont produits le premier jour où le commandant de bord et le copilote ont volé ensemble. »[3]

Une étude de la NASA a révélé que les équipages fatigués qui avaient l’habitude de travailler ensemble commettaient environ deux fois moins d’erreurs que les équipages composés de pilotes reposés qui n’avaient jamais volé ensemble avant.[4] 

Et pour redescendre sur terre, une étude de la société d’externalisation de logiciels Wipro a révélé qu’une familiarité accrue réduisait les défauts de 19%.[5]

Comment les équipes stables affectent-elles la prévisibilité ?

Il n’y a pas de données sur la prévisibilité des chirurgiens, ce qui, à mon avis, pourrait être une bonne chose.

L’étude de Wipro a montré que « les écarts par rapport au budget ont diminué de 30% ». Ignorons l’accent mis sur le budget, alors qu’il devrait s’agir de la construction du bon produit, mais cela montre que la familiarité facilite la prévisibilité.

Dans l’étude « Impact of Agile Quantified »[6], Larry Maccherone a montré que les équipes stables avaient une prévisibilité supérieure de 40%.

Incidence des équipes stables sur la productivité

Nous ne devrions pas vraiment courir après « plus de fonctionnalités produites plus rapidement » comme résultat. Au lieu de cela, nous devrions nous concentrer sur une meilleure valeur et de meilleurs résultats. Cela dit, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne voulait pas voir son équipe réaliser plus de choses.

Chez Wipro, « nous avons également constaté que la familiarité était un meilleur indicateur prédictif de performance que l’expérience individuelle des membres de l’équipe ou des managers de projet ». Des données plus impressionnantes du « The Impact of Agile Quantified » ont montré que les équipes stables sont 60% plus productives. Dans de nombreuses organisations, c’est le levier qui nous permet d’aller vers les équipes stables.

N’oubliez pas de vous concentrer sur les résultats plutôt que les productions.

Pourquoi les équipes stables fonctionnent-elles ?

  • L’esprit d’équipe (ou modèle mental partagé). Nous savons ce que les autres savent et sur qui on peut compter pour faire certaines choses.
  • La coordination et une meilleure collaboration sont plus faciles lorsque nous nous connaissons bien.
  • Flexibilité. L’esprit d’équipe et la capacité à collaborer permettent à l’équipe de s’adapter plus facilement lorsque des changements plus importants dans les produits se matérialisent.
  • L’amélioration continue nécessite les mêmes personnes, ainsi nous ne continuons pas à réexaminer des choses que nous avons apprises il y a des mois.
  • L’esprit d’équipe et le processus d’apprentissage continu approfondissent la connaissance de l’équipe de son domaine de travail, ses compétences techniques et sa connaissance de sa base de code.

Pourquoi les équipes stables peuvent-elles être difficiles ?

Donc, si les équipes stables sont une bonne chose, qu’est-ce qui rend difficile de les atteindre ?

  • Organisation matricielle. Lorsque les membres de l’équipe relèvent de différents managers, chaque manager aura des agendas/besoins différents. Par conséquent, les membres de l’équipe peuvent être réaffectés, même si une solution plus élégante pourrait fonctionner et leur permettre de rester dans l’équipe.
  • Dépendance à l’égard d’experts externes. Lorsqu’une équipe fait appel à une aide extérieure pour acquérir des compétences spécialisées, elle essaie souvent d’inclure « l’expert » dans l’équipe. Cela fonctionne rarement bien. Une meilleure solution est de les utiliser comme consultant/coach, mais de ne pas leur faire faire le travail pratique. Au lieu de cela, ils enseignent aux membres de l’équipe comment effectuer le travail en question, en maintenant la dynamique de l’équipe et en améliorant les compétences en même temps.
  • Politique organisationnelle. Berk. J’en ai assez dit.
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Quand des équipes stables ne sont-elles pas souhaitables ?

Dans certains cas, lorsque la complexité du problème (voir : La complexité et le cadre Cynefin) est telle que les compétences des membres de l’équipe évoluent rapidement, les équipes stables peuvent ne pas être une priorité. Dans ce cas, nous pourrions sacrifier les performances, la réduction des erreurs, etc., pour avoir une chance de nous attaquer d’abord au problème. Les problèmes de cette nature sont incroyablement rares. S’il vous plaît contactez-moi si vous pensez en avoir trouvé un, je veux vérifier.

Reconstruire les équipes

Parfois, le produit sur lequel on travaille n’est plus aussi important et l’organisation doit réduire les coûts et déplacer les membres de l’équipe. Redgate Software a mis au point une technique permettant d’équilibrer la stabilité et l’adaptation à l’évolution des conditions du marché [7], où l’organisation prend chaque année des décisions stratégiques quant aux domaines sur lesquels se concentrer. Une fois les décisions prises, les membres de l’équipe peuvent choisir eux-mêmes l’équipe dans laquelle ils souhaitent travailler.

Préférez  une appartenance stable à  une équipe plutôt qu’un assemblage changeant de personnes. Lorsque vous n’avez pas le choix, examinez les circonstances et assurez-vous que l’organisation comprend ce à quoi elle renonce.


[1] The Firm Specificity of Individual Performance: Evidence from Cardiac Surgery – Robert S. Huckman and Gary P. Pisano

[2] A Review of Flightcrew-Involved, Major Accidents of U.S. Air carriers 1978 Through 1990 – NTSB

[3] https://hbr.org/2009/05/why-teams-dont-work

[4] Team Familiarity, Role Experience, and Performance: Evidence from Indian Software Services – Robert S. Huckman, Bradley R. Staats, David M. Upton

[5] https://www.infoq.com/presentations/agile-quantify/

[6] https://hbr.org/2013/12/the-hidden-benefits-of-keeping-teams-intact

[7] https://medium.com/ingeniouslysimple/reteaming/home

Boostez la puissance des jalons

Il n’y a pas de limite à l’utilisation que vous pouvez faire des jalons dans vos projets. Ne vous limitez donc pas aux livrables techniques et incluez des jalons pour tous les événements qui sont significatifs pour l’entreprise : Finalisation de processus, tests utilisateurs, pilotes…

Boost the Power of Milestones  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/boost-the-power-of-milestones/

Les managers de projet montrent généralement les progrès avec des jalons qui représentent l’achèvement de livrables importants. Mais cela ne fait qu’effleurer la surface de ce que les jalons peuvent visualiser en matière de progression de votre projet.

Voici 5 autres façons de mettre en évidence les progrès réalisés à l’aide de jalons.

#1 – Points de progression sur la chronologie.

Quels sont les jalons auxquels vous allez livrer et nourrir une attente positive ?

En particulier pour les projets plus longs, vous pouvez créer des jalons pour indiquer qu’un quart, la moitié et les trois quarts des tâches de votre échéancier sont terminés.

C’est un excellent moyen de visualiser les progrès à haut niveau de votre échéancier.

#2 – Risques traités.

Un risque majeur appartient-il dorénavant au passé ?

Les risques rendent les parties prenantes nerveuses. Les risques traités sont des éventualités à haut risque qui ont été résolues, soit grâce à des mesures d’atténuation réussies, soit parce que le risque ne s’est pas concrétisé. Créez des jalons pour identifier ces événements positifs dans votre échéancier. En plus d’ajouter ces risques traités à votre suivi des jalons, assurez-vous aussi de mettre à jour le niveau de risque global du projet.

#3 – Réponses positives des parties prenantes aux sondages de satisfaction.

Une façon de mesurer le succès de votre projet est de sonder les parties prenantes sur leur satisfaction à son égard. En fonction des événements entourant le projet, la satisfaction des parties prenantes peut diminuer, en particulier au début du projet avant qu’elles ne voient des résultats. Sondez périodiquement vos parties prenantes. Ensuite, créez un jalon lorsque vous atteignez un niveau prédéterminé de satisfaction des parties prenantes.

#4 – Éléments importants sur le chemin critique qui ne sont pas des livrables.

Tous les éléments du chemin critique ne font pas référence à des livrables. Les éléments importants du chemin critique peuvent inclure des points de rencontre où plusieurs chemins dans l’échéancier du projet se rejoignent comme l’adjonction de membres critiques au projet ou une décision notable d’un organisme de réglementation. Ajoutez des jalons pour afficher ces éléments dans votre planning.

#5 – Dépendances externes.

L’obtention d’autorisations et de certifications mérite d’être notée. La conclusion de négociations contractuelles et autres tâches impliquant des entités externes peuvent être des indices de progrès.

Utilisez les jalons du projet pour les identifier et les suivre.

Partenaire de DantotsuPM, CERTyou est le spécialiste des formations certifiantes

De nombreux projets techniques utilisent des jalons uniquement pour indiquer l’achèvement des tâches techniques. Pour vous assurer que vos rapports d’avancement sont utiles, incluez des jalons pour tous les événements qui sont significatifs pour l’entreprise, tels que les finalisations de processus ou les résultats positifs des tests des utilisateurs.

Il n’y a vraiment pas de limite à l’utilisation que vous pouvez faire des jalons. Quels autres événements et réalisations soulignez-vous avec des jalons ?

Pour en savoir plus sur les jalons, consultez le cours de Bonnie Project Management Foundations: Schedules course.

Précédent billet de Bonnie Biafore sur ce thème :

Comment bien utiliser des jalons pour suivre la progression du projet ?

Naviguer dans les agendas cachés !

L’un des aspects les plus difficiles dans les organisations est la présence d’agendas personnels, certains ouverts et d’autres cachés.

Reconnaître et comprendre l’existence d’agendas cachés est crucial pour un leadership efficace et pour le succès de l’organisation.

Navigating hidden agendas by Michael Küsters

https://failfastmoveon.blogspot.com/2023/06/navigating-hidden-agendas.html

Nous nous efforçons constamment de créer des organisations prospères où la collaboration, la productivité et l’innovation s’épanouissent. Cependant, l’un des aspects les plus difficiles dans les organisations est la présence d’agendas personnels, certains ouverts et d’autres cachés. Souvent, les gens disent que si nous pouvions simplement éliminer ces agendas personnels et concentrer tout le monde sur l’objectif et la mission globaux, nous aurions beaucoup moins de problèmes. Mais ce « simplement » est un problème majeur, explorons-le !

Comment les pièces et la vue d’ensemble de ce puzzle sont-elles liées ?

Le problème avec les agendas cachés

Les agendas cachés surviennent lorsqu’un individu a des intérêts personnels, motivations ou objectifs qui ne correspondent pas à son environnement. Ces agendas cachés sont souvent considérés comme des obstacles à la prise de décision, à l’exécution et au travail d’équipe. Ils érodent également la confiance au sein de l’organisation.

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L’impact de ces agendas personnels

Les agendas personnels influencent de manière significative la dynamique, la communication et les processus de prise de décision. Lorsque les individus donnent la priorité à leurs propres motivations plutôt qu’aux objectifs de l’organisation, cela peut déclencher des conflits, nuire à la collaboration et entraver les progrès. Les agendas cachés posent un défi particulier car ils ne sont pas ouvertement reconnus et traités, de sorte que tout le monde à l’exception du propriétaire de l’agenda est tenu dans l’expectative. Cela peut miner la confiance, la transparence et l’alignement au sein de l’organisation.

La présence d’agendas personnels peut donc avoir un impact significatif sur le succès de l’organisation en affectant négativement l’alignement, la transparence et la collaboration.

La reconnaissance et le management des agendas personnels deviennent donc essentiels pour favoriser un environnement de travail positif et productif.

Pourquoi y a-t-il des agendas personnels ?

Un seul et unique objectif mal aligné peut sévèrement impacter les résultats de toute l’équipe.

Dès que vous avez plus qu’une poignée de personnes, la diversité des motivations, des aspirations et des objectifs des individus devient plus apparente. Nous voyons les difficultés que cela apporte même dans les mariages où seules deux personnes ont besoin d’aligner leurs besoins et leurs désirs l’une avec l’autre. Et avec l’augmentation de la taille de l’organisation, le problème de l’alignement s’accroît.

Alors que certains agendas peuvent être exprimés ouvertement, d’autres sont cachés ou ne sont pas immédiatement apparents. Dans certains cas, cela se produit intentionnellement. Dans de nombreux cas, cependant, cela se produit parce que les gens eux-mêmes ne sont pas conscients de l’impact de leurs objectifs sur les objectifs globaux, ne savent pas comment communiquer leurs propres objectifs ou qu’il n’y a pas de forum où ils pourraient aborder les divergences.

Une structure organisationnelle complexe avec de multiples parties prenantes et des rôles diversifiés est donc un terrain fertile pour l’émergence d’agendas personnels.

Ne pouvons-nous pas éliminer ces agendas personnels ?

En bref : non. Il est pratiquement impossible d’éliminer les agendas personnels des individus au sein d’une organisation. Les humains ont naturellement leurs propres motivations, intérêts et aspirations, en fonction de  leurs besoins, de leurs attentes, de leurs assomptions et de leurs propres raisons. Si nous réussissions à supprimer tout cela, cela transformerait les gens en humanoïdes sans âme. L’autonomie, la créativité et l’engagement seraient massivement limités.

Pour minimiser l’impact négatif des agendas personnels, il faut s’efforcer d’aligner les objectifs des gens les uns avec les autres et avec l’ensemble de l’organisation. Nous pouvons y parvenir en favorisant une communication ouverte et en respectant les motivations des personnes.

Les conséquences de la suppression des agendas personnels

Lorsque les individus sont incapables d’exprimer ouvertement leurs agendas personnels, ils développeront des agendas cachés à la place. L’absence d’un forum de discussion et de transparence crée un climat de méfiance, où les individus ont recours à la poursuite secrète de leurs propres intérêts. Il pourrait s’écouler beaucoup de temps avant que l’impact des actions qui en résultent sur la communication et la collaboration ne devienne tangible. L’écart entre l’ensemble des actions souhaitées et les actions exécutées dans ce cas est la « dette de communication » (Les conversations que nous aurions dû avoir, mais que nous n’avons pas eues).

À l’instar d’autres formes de dette, cette dette de communication est assortie d’intérêts et croîtra de façon exponentielle au fil du temps si elle n’est pas surveillée.

Permettre les agendas personnels

Devrions-nous alors faire de la place pour les agendas personnels ? Oui.

Bien que nous puissions croire que les systèmes autorisant les agendas personnels seraient moins performants à long terme, cela ne correspond pas aux preuves factuelles. Même des gens comme Steve Jobs ont dit :

Nous n’embauchons pas des gens intelligents et ne leur disons pas quoi faire. Nous les embauchons pour qu’ils puissent nous dire quoi faire.

Des livres comme « Drive » de Dan Pink ont recueilli des preuves accablantes que les systèmes donnant aux gens l’autonomie nécessaire pour décider eux-mêmes du meilleur plan d’action créent des résultats supérieurs.

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La création d’un espace pour les agendas personnels dans un cadre structuré exploite les talents et la créativité de chacun. Les systèmes qui reconnaissent et prennent en compte les agendas personnels s’en sortent mieux en termes d’engagement, d’appropriation et d’innovation. Le défi consiste à trouver un juste équilibre entre les agendas personnels et leur potentiel à l’emporter sur les objectifs collectifs ou à provoquer des conflits.

Lorsqu’ils sont managés efficacement, ces systèmes peuvent tirer parti de la diversité des points de vue individuels pour favoriser la réussite de l’organisation.

L’augmentation du nombre d’agendas cachés

En l’absence d’une plateforme pour exprimer ouvertement leurs agendas personnels, les agendas cachés ont tendance à proliférer. L’absence de canaux de communication ouverts favorisera le ressentiment, le manque de confiance et la poursuite secrète d’intérêts individuels. Au fil du temps, les agendas cachés qui en résultent peuvent nuire à la communication, à la collaboration et à la cohésion organisationnelle.

Bien que le fait de fournir un forum pour partager des agendas personnels ne garantisse pas l’absence d’agendas cachés, sans un tel forum, les agendas cachés sont susceptibles de se multiplier. Des possibilités de dialogue ouvert et de communication transparente sont essentielles pour atténuer ce risque.

L’effet des agendas cachés sur la prise de décision

Il y a deux types de décisions : Celles que prend l’individu et celles que l’organisation prend dans ses canaux et processus officiels. Les décisions organisationnelles sont basées sur divers facteurs, tels que les objectifs, la contribution collective, l’expertise et des considérations externes.

Dans certaines organisations, les agendas cachés dominent les opérations quotidiennes. Les processus décisionnels officiels dans de tels environnements sont surtout une mise en scène : « les vraies décisions » ont déjà été prises, dans différents forums, avec différents acteurs, avant que quoi que ce soit ne soit ouvertement mis sur la table. Les agendas cachés déterminent le plan d’action. La stratégie et les objectifs organisationnels sont réduits à être le prétexte de la décision prédéterminée.

Dans le grand schéma d’ensemble, cela peut passer inaperçu, mais cela peut aussi conduire à des échecs cinglants. Comme souvent la source de l’écart ne peut pas être retracée, cela crée une confusion quant aux raisons pour lesquelles les décisions ont été inefficaces. De nombreuses organisations réagissent en introduisant des freins et contrepoids supplémentaires qui laissent encore moins de place aux agendas personnels, tout en ralentissant la prise de décision future et en engageant des coûts supplémentaires, ce qui rend l’organisation encore moins efficace. Au lieu de résoudre le problème, ils l’exacerbent !

Réparer des systèmes dominés par les agendas cachés

Nous avons exploré que l’une des principales raisons de l’émergence d’agendas cachés forts est un décalage entre les motivations d’un individu et les contraintes du système. L’absence d’un forum qui permette respectueusement aux gens de révéler leurs agendas personnels et d’aborder les conflits d’agenda de manière ouverte et constructive a fait naître le besoin d’agendas cachés.

dettes techniquesLa conséquence est la « dette organisationnelle* », qui consiste en toutes les structures de communication et de collaboration et les apprentissages qui ont conduit les gens à former des agendas cachés.

Réparer le système n’est pas aussi facile que de créer un forum pour une communication ouverte. Les agendas cachés impliquent souvent des motifs non traités, un manque de transparence et des conflits d’intérêts. L’établissement d’un système plus efficace exige une approche globale faisant appel à une communication ouverte, à l’établissement d’un climat de confiance, à la résolution active de problèmes et au rétablissement d’un objectif commun en offrant des valeurs organisationnelles significatives auxquelles les individus peuvent s’identifier.

* Dette organisationnelle : Ensemble des structures, des processus, des règles et des apprentissages de communication et de collaboration qui empêchent les organisations d’atteindre efficacement leurs objectifs.

Reconnaître et traiter plutôt que tenter d’éliminer les agendas cachés.

Il est essentiel de reconnaître et de traiter les agendas personnels pour créer une culture organisationnelle saine où la collaboration, l’innovation et la productivité s’épanouissent. Au lieu d’essayer d’éliminer les agendas personnels, nous devons créer un environnement qui encourage la communication ouverte, la transparence et l’alignement. Cela permettra d’atténuer les impacts négatifs des agendas cachés. Une culture qui valorise la diversité des points de vue et qui aligne les aspirations individuelles sur les objectifs de l’organisation sera plus résiliente et cultivera des équipes responsabilisées qui favoriseront la réussite à long terme.

Naviguer à travers les complexités des agendas cachés et travailler de manière proactive à la création d’un environnement qui favorise des organisations transparentes et collaboratives est le travail de tous. Pour permettre aux individus de donner le meilleur d’eux-mêmes tout en faisant progresser les objectifs collectifs, ils doivent poursuivre leur propre agenda en ligne avec celui de l’organisation. La transparence et l’alignement des objectifs de chacun sont essentiels pour libérer le véritable potentiel de nos équipes et de nos organisations.

La structure TOP est une approche spécifique qui peut être appliquée à n’importe quel niveau, dans n’importe quelle organisation, indépendamment de l’état ou de la taille, pour réduire activement la dette organisationnelle et construire un meilleur système organisationnel.

« Métriques et KPIs, le point de vue d’une praticienne » par Sophie Auguste

Collecter un excès de données peut être une tendance courante dans les organisations, par habitude, ou par peur de manquer une information importante…

Les raisons en sont multiples et la tentation est d’autant plus grande aujourd’hui, avec l’essor de l’Intelligence Artificielle (#IA),  car l’accès à ces nouveaux outils donne l’illusion qu’il sera plus aisé de dégager des tendances de cette accumulation.

Pourtant, une collecte excessive présente des inconvénients bien réels (couts élevés, complexité accrue, risque de biais…).

Données de santé : Des règles transposables pour la performance.

En matière de données de santé, il existe des règles très strictes qu’il peut être pertinent de transposer lorsque l’on collecte des données à des fins de mesure de la performance.

Retenons en particulier les 3 principes suivants :

  1. Finalité : les données sont collectées à des fins spécifiques, explicites et légitimes.
  2. Minimisation des données : Collecter uniquement les données strictement nécessaires pour atteindre la finalité spécifique
  3. Durée de conservation limitée : Les données ne doivent pas être conservées plus longtemps que nécessaire pour atteindre la finalité pour laquelle elles ont été collectées

Pour respecter la législation, les données de santé doivent être collectées à des fins spécifiques, explicites et légitimes. Cela signifie que vous devez avoir une raison valable pour collecter ces données, par exemple, pour fournir des soins médicaux, gérer un système d’assurance maladie ou effectuer des recherches médicales.

Les données de santé collectées doivent être adéquates, pertinentes et limitées à ce qui est nécessaire pour atteindre la finalité spécifique pour laquelle elles ont été collectées. Cela signifie que vous ne pouvez pas collecter plus de données de santé que nécessaire.

Lorsque vous collectez des données pour mesurer la performance, il est tout aussi important d’avoir une bonne raison de le faire, et de savoir quoi en faire.

De même, la minimisation des données au juste nécessaire est une bonne pratique qui permet d’assurer l’efficience dans la démarche de monitoring de la performance.

Bonnes pratiques pour la gestion des données de performance.

Suivre ces principes de finalité et de frugalité permettra en effet de limiter la gestion de données inutiles et se concentrer sur l’analyse des données essentielles pour mesurer la performance et guider les actions futures de manière efficace.

Voici quelques conseils :

  • Définissez des objectifs clairs et spécifiques pour cette mesure de performance :
    • Par exemple, on va mesurer le taux d’avancement d’un projet. Dans ce cas, les finalités peuvent être diverses : l’optimisation des allocations de ressources au sein de l’organisation, la révision du planning projet, l’amélioration des pratiques, etc… La finalité déterminera les données qu’il faudra collecter ?
  • Identifiez les indicateurs clés de performance (Key Performance Indicator – KPI) essentiels à la réalisation de vos objectifs et limitez-vous à la collecte des données nécessaires au calcul de ces KPIs, plutôt que de recueillir une multitude de données accessoires.
    • Ce peuvent être les ressources consommées (Full Time Equivalent – FTE, $/€), les livrables générés, les exigences validées, le nombre de réunions, le nombre de prototypes réalisés…
    • Ces informations doivent permettre d’évaluer une performance de manière pertinente par rapport à l’objectif.
  • Déterminez l’utilisation de vos données : Assurez-vous que les données collectées permettent d’influencer positivement les décisions futures en lien direct avec l’objectif spécifique.
    • Communiquez clairement aux parties prenantes la définition, les modalités de calcul et l’interprétation de ces KPIs.
    • Définissez en amont les valeurs cibles et les seuils d’alerte – en lien avec les hypothèses de chiffrages, objectifs et variances autorisées – et comprenez bien comment ces données seront utilisées pour améliorer ou guider les actions.
    • Exemples :
      • La mise en évidence d’un écart au plan significatif sur l’utilisation des ressources peut conduire à re-négocier les allocations budgétaires entre les projets ou revoir la sollicitation de l’équipe.
      • Un retard sur le plan de validation des exigences peut déclencher l’activation de plans de recovery (récupération/redressement) ou provoquer une renégociation du contrat.
      • Un nombre anormalement élevé de réunions peut conduire à repenser les pratiques, etc…
  • Faites des audits périodiques de vos données et de votre processus de collecte et d’exploitation.
    • Évaluez régulièrement la pertinence des données collectées : Assurez-vous que ces données sont effectivement et correctement exploitées et éliminez celles qui ne contribuent pas ou plus à vos objectifs de mesure de performance.
    • Avant de décider de collecter de nouvelles données, assurez-vous que vous ne disposez pas déjà de données adéquates pour répondre à vos besoins. Évitez la duplication de données.
    • Mettez en place des politiques de collecte et de conservation des données de manière stratégique. Déterminez combien de temps les données seront conservées et supprimez celles qui ne sont plus utiles pour orienter les actions futures.

En adoptant une approche ciblée et axée sur la finalité dans la collecte et l’utilisation de leurs données, les organisations se donnent les moyens d’optimiser l’utilisation de leurs ressources, maîtriser la complexité, réduire les couts et améliorer la qualité et l’efficacité de leurs processus de décision.

#KPI #ArtificialIntelligence

 


Sophie Auguste, Senior Program & Project Manager

Sophie Auguste

Sophie Auguste aide à stimuler l’innovation dans des environnements complexes de collaboration internationale et leadership interfonctionnel. Sa vocation est de mener à bien le développement de produits innovants, orchestrer le cycle de vie de bout en bout des projets, de l’idéation à la mise sur le marché.

Sophie possède une expérience répétée d’adaptation dans un large éventail d’industries, dont les dispositifs médicaux (medtech), l’automobile et les transports.

Dans les projets qui lui sont confiés, Sophie se focalise en particulier sur ces 5 points :

  • Aligner les projets sur les objectifs stratégiques, optimiser l’allocation des ressources et stimuler les synergies dans l’ensemble de l’organisation.
  • Mettre l’accent sur l’évaluation et l’atténuation des risques, s’assurer que les projets restent sur la bonne voie et génèrent une valeur commerciale tangible.
  • Naviguer dans des environnements internationaux, multiculturels et interfonctionnels, combler les lacunes et aligner les perspectives diverses, permettre aux équipes de surmonter les défis et de réussir collectivement.
  • Constituer des équipes hautement performantes, favoriser une culture collaborative et inclusive.
  • Promouvoir l’amélioration continue vers l’efficacité de l’organisation, en tirant parti de la combinaison de pratiques exemplaires, d’outils innovants et de méthodologies robustes de gestion de projet pour obtenir des résultats transformateurs.

Données : Règle #1 « Ne demandez pas de données si vous ne savez pas ce que vous allez en faire »

Ne demandez pas de données que vous ne pouvez pas utiliser ou sur lesquelles vous n’agissez pas !

 

Data: Rule #1 par John Goodpasture

http://www.johngoodpasture.com/2023/09/data-rule-1.html

La première règle de données :

Ne demandez pas de données si vous ne savez pas ce que vous allez en faire

Ou, dit autrement (même règle)

Ne demandez pas de données que vous ne pouvez pas utiliser ou sur lesquelles vous n’agissez pas

Et, votre réaction pourrait être : « Bien sûr ! »

A force d’empiler les métriques, on risque fort l’indigestion !

Mais, hélas, dans trop de PMOs, il y a trop de cas de rapports, d’accumulation de données, de mesures, etc. qui sont la progéniture de la doctrine PMO. Mais la réalité est qu’il n’y a en fait aucun plan pour savoir que faire de toutes ces métriques qui arrivent.

Parfois, une collecte de données n’est qu’une curiosité. Parfois, il s’agit simplement d’une conformité aveugle à un règlement sur les données. Parfois, c’est juste pour avoir une justification pour un travail d’analyste.

Mais parfois, il y a un « sentiment » que si de telles données ne viennent pas et ne sont pas disponibles, vous échouez d’une manière ou d’une autre en tant que manager. Après tout, une vision du management est de mesurer, d’évaluer et d’agir. Si vous ne faites pas la première étape, comment pouvez-vous manager efficacement ? Résultat : mesurez tout ! D’une manière ou d’une autre, les bonnes « choses » remonteront alors à la surface (Je soutiens que « espoir » et « d’une manière ou d’une autre » ne sont pas vraiment de bons outils de planification).

Le test

Si quelqu’un dit avoir besoin de données, les premières questions sont les suivantes

  • Qu’allez-vous faire avec les données ?
  • Comment les données ajoutent-elles de la valeur à ce qui doit être fait ?
  • La qualité des données correspond-elle à l’utilisation ou à l’application prévues ?
  • Existe-t-il un plan pour réaliser cette valeur ajoutée (en d’autres termes, pouvez-vous mettre les données en action) ?

Et combien de données ?

Le demandeur de données a-t-il une notion de limites de données : Qu’est-ce qui est suffisant, mais pas trop, pour être statistiquement significatif (*), informatif pour la prise de décision de la direction et suffisant pour établir des limites de contrôle ?

Et l’information ?

Eh bien, la définition habituelle est que l’information est une donnée, peut-être des données multiples, intégrées au contexte et interprétées pour la situation actuelle.

Aussi, la règle peut-elle être étendue : S’il n’y a pas de moyens de transformer les données en informations, les données doivent-elles être collectées ?

En conclusion, pour énoncer l’évidence :

Testez toujours une demande de collecte de données par rapport à sa valeur ajoutée avant de dépenser des ressources !

______________

(*) Signification statistique: Il est peu probable que le comportement observé dans les données soit simplement un résultat aléatoire; Les données sont la prévisibilité attribuée à quelque chose de spécifique qui peut être décrit statistiquement.

Négociation des échéances des projets

Avez-vous déjà eu à négocier une date butoir de projet avec votre sponsor de projet ? C’est intimidant, mais être bien préparé facilite l’interaction.

Negotiating project deadlines par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/negotiating-project-deadlines/

Voici mes 4 meilleurs conseils pour vous préparer à négocier une date butoir.

#1 – Identifiez ce qui motive la date butoir.

Posez des questions sur les échéances souhaitées et sur ce qui motive ces dates. Il peut s’agir d’un aspect légal, d’une volonté de battre un concurrent ou de pressions exercées par le conseil d’administration. En comprenant les contraintes liées aux délais, vous pouvez aborder de front ces éléments. Ajuster le contenu ou faire appel à des experts pourrait vous aider à respecter une date butoir.

#2 – Faites des recherches sur votre projet.

Pour négocier efficacement, vous devez en savoir le plus possible sur le projet, en particulier l’échéancier du projet, les défis en matière de personnel, le périmètre et les risques potentiels. Ne discutez pas des délais avant d’avoir terminé vos devoirs, afin que votre discussion puisse être plus éclairée et significative. Si votre négociation identifie d’autres éléments ou risques, demandez du temps pour compléter vos rechercher.

Donner un délai sans faire de recherche est irresponsable. Ce serait comme si votre mécanicien automobile vous disait ce qui ne va pas avec votre voiture et estimait le travail à €1200 sans même la regarder. Vous ne feriez probablement pas confiance à cette estimation ! Alors, regardez sous le capot avant d’accepter une estimation et une date butoir de projet.

#3 – C’est le projet du sponsor !

Assurez-vous que le sponsor comprend les risques qu’il endosse.

La négociation devrait consister à partager l’information et à trouver la meilleure solution. Le résultat pourrait être une échéance de projet agressive. N’oubliez pas que ce n’est pas le travail du chef de projet d’empêcher le sponsor de prendre des risques. Votre travail consiste à vous assurer que le sponsor comprend les risques qu’il endosse et les impacts associés. Essayez de proposer des solutions alternatives qui pourraient rendre l’échéance plus réalisable. Cela peut inclure la dotation en personnel, la réduction de la portée ou la réalisation du projet par étapes.

#4 – Documentez les hypothèses.

Tenez votre journal des hypothèses à jour et visible de votre équipe et de votre sponsor.

Une fois que vous avez convenu d’une date butoir, assurez-vous de bien capturer toutes les hypothèses que vous avez faites, telles que les niveaux de dotation en personnel opérationnel. Souvent, les membres du personnel opérationnel sont retirés d’un projet pour effectuer leurs tâches quotidiennes, ce qui a un impact sur l’avancement de votre projet et met en péril la date butoir. D’autres hypothèses pourraient être la disponibilité de certaines technologies ou de certains fournisseurs pour aider à l’exécution des livrables du projet. Assurez-vous que votre sponsor et les principales parties prenantes comprennent ces hypothèses. Suivez les progrès par rapport à ces hypothèses et signalez quand un écart se produit. De cette façon, vous pouvez réagir rapidement pour apporter des corrections afin de respecter votre délai.

Avez-vous d’autres conseils pour négocier les délais? Avez-vous rencontré des obstacles avec des délais que vous ne savez pas comment résoudre?

Cet article appartient à la série de bulletins de Bonnie : Project Pointers, qui compte plus de 33 000 abonnés. Si vous aimez cet article, vous pouvez vous abonner pour recevoir des notifications lorsqu’un nouvel article en anglais est publié. Si vous souhaitez en savoir davantage sur les sujets dont Bonnie parle dans ces bulletins ? Regardez  ses cours sur LinkedIn et écoutez ses émissions en direct LinkedIn Office Hours.


Les dates butoir sont un sujet critique dans le management des projets et plusieurs billets précédemment publiés traitent de ce sujet.

Fausses échéances de temps dans les projets

Des délais à respecter ? Utilisez les blocs de temps ! par Jeff Ball

Comment manquer une date butoir (avec professionnalisme sinon fierté) !

Comment (ne pas) manquer une date butoir

Manqué de si peu

La gestion de projet assistée par l’Intelligence Artificielle par Zidane Zait

L’impact de l’Intelligence Artificielle (IA) sur la gestion de projet.

Depuis des milliers d’années, l’homme réalise des projets, comme nos ancêtres qui fabriquaient des outils et allaient chasser le gibier, construisaient les pyramides d’Égypte, bâtissaient la muraille de Chine, etc.

Ces projets ont été réalisés avec le savoir-faire et les moyens existants dans ces époques lointaines.

La triple Contrainte
la triple Contrainte

Au fil du temps, les connaissances en gestion de projet s’accumulent, les outils et les moyens se perfectionnent et la gestion de projet s’améliore en optimisant de mieux en mieux les principaux composants d’un projet à savoir son périmètre (scope), son coût et les délais de sa réalisation.

A partir de 1950, le domaine de la gestion de projet a connu une évolution rapide et a commencé à se structurer et à se standardiser avec notamment :

  1. La généralisation de l’’utilisation du diagramme de GANTT créé en 1910 pour notamment planifier, suivre et coordonner les différentes tâches d’un projet,
  2. L’invention du réseau PERT en 1958 (Program Evaluation Review Technique, « technique d’évaluation et d’examen de programmes ») pour l’ordonnancement et la planification du projet,
  3. La création du PMI® (Project Management Institute) en 1969 pour développer des compétences et expertises en gestion de projet,
  4. La création de logiciels comme MS Project et Primavera pour automatiser les calculs avec une meilleure maîtrise de la gestion et du suivi des projets,
  5. La généralisation de l’utilisation des méthodes agiles à partir de 2001 pour tout type de projets imprévisibles, notamment les projets technologiques, d’exploration, innovants et créatifs. Ces méthodes s’avèrent très efficaces pour la bonne réussite de ce type de projets.

En gestion de projet et les chefs de projet sont constamment à la recherche d’outils et de techniques innovants pour améliorer les processus de planification, d’exécution et de suivi.

Ce souci a poussé les acteurs des projets à s’intéresser également à l’intelligence artificielle (IA) avec en tête la solution ChatGPT d’OpenAI ou son concurrent Bard de Google.

Pour rappel l’objectif d’un projet de l’IA est d’imiter le cerveau humain. ChatGPT ou Bard utilisent des réseaux de neurones artificiels pour traiter des données fournies et générer de nouvelles données. Grâce à l’apprentissage continu, ces chatbots s’améliorent et se perfectionnent en continu. Entre autre, ils comprennent le langage écrit et parlé, et ils peuvent fournir des réponses cohérentes et pertinentes en temps réel.

Le cabinet Gartner estime que d’ici 2030, 80% des tâches actuelles de la gestion de projet, pourraient être automatisées grâce à l’Intelligence Artificielle.

Voyons comment ChatGPT, considéré comme un outil révolutionnaire aujourd’hui va impacter le domaine de la gestion de projet.

Il peut être chargé de :

  1. Répondre aux questions: Répondre automatiquement à tout type de questions de clarification, de conseil, de rédaction, de définition et fournir des commentaires précis.
  2. Planifier : Créer des plannings de projet. Par exemple la génération automatique des tâches, des relations entre tâches, les échéanciers.
  3. Faciliter la communication: Faciliter la communication entre toutes les parties prenantes. Créer des contenus, de la documentation, collecter des données, les résumer et les diffuser. Exemple : Rédiger des E-mails, les envoyer à des destinataires précis et répondre à des E-mails.
  4. Générer des plans: Générer des plans de documents, de réunions, de présentations…exemple le plan d’une présentation de projet, de la réunion Kick-Off.
  5. Transcrire et diffuser de l’information : La transcription des réunions pour convertir la vidéo en texte, l’analyse des données, la préparation de résumés et leur diffusion.
  6. Générer des idées : La génération d’idées et de suggestions à partir des données historiques lors des brainstormings.
  7. Gérer les risques: Identifier et évaluer les risques potentiels et suggérer des stratégies de prévention.
  8. Suivre le projet : Suivre l’avancement du projet avec des indicateurs de performance et alerter en cas de dérives.
  9. S’interfacer avec MS Project: ChatGPT peut être incorporé à ce logiciel de gestion de projet pour affecter des tâches à des personnes, suivre l’évolution du projet, fournir des mesures de performances,  réaliser des reportings et les diffuser aux parties prenantes.

A noter que ChatGPT a  été entrainé avec des données allant jusqu’à septembre 2021, ses analyses et réponses sont donc limitées à cette date.

ChatGPT et d’autres solutions basées sur l’IA aident les chefs de projets à mieux planifier, mieux exécuter et mieux suivre les projets, ce qui permettra d’augmenter grandement le taux de succès des projets.

ChatGPT est là pour soutenir le chef de projet, et va réduire grandement sa charge du travail. Le chef de projet va se consacrer à la gestion des relations humaines, aux jugements et à la prise des décisions.

Zidane Zait

Zidane Zait

Zidane Zait, coach Agile et formateur Scrum, enseigne aux équipes l’agilité, l’Agile Framework Scrum et Agile MS Project. Son objectif est de faciliter le développement d’un esprit agile, la réalisation de solutions de valeur, la collaboration, l’auto-gestion des équipes, l’amélioration continue ainsi que l’engagement, la passion et l’enthousiasme envers ces approches.

Billets les plus lus sur le blog du management de projets DantotsuPM au mois de Juin 2023 : Les personnes que vous n’aimez pas, Managez votre manager ! et Pilotez plusieurs projets sans prise de tête.

Comment traiter avec les personnes que vous n’aimez pas en 7 étapes.

Nous avons tous des gens que nous n’aimons pas, cependant, si vous utilisez ces compétences relationnelles clés pour les manager, vous pouvez obtenir les mêmes résultats.

8 conseils pour manager votre management !

Le pilotage de plusieurs projets en mode “zéro prise de tête” par Valérie Narcisse de Yookkan

Les équipes projet ont besoin de s’organiser, suivre et gérer leurs projets, tâches et flux de travail de manière efficace.

Chef de Projet : Acuity is the key ! (L’acuité est la clé !) par Olivier Husser

Comparer un chef de projet à un « chef d’orchestre » est plutôt valorisant, sympathique, et assez parlant.

Sauf que la métaphore étant posée, elle ne dit rien de très précis sur les qualités et le rôle d’un chef de projet ou d’orchestre, ou tout du moins ce que j’ai pu en lire est généralement une projection de certaines compétences clés du chef de projet sur le chef d’orchestre, plus que l’inverse.

S’il est plaisant de pratiquer une analogie entre ces deux postes en termes de direction-coordination, peu d’entre nous savent diriger un orchestre ou comprennent comment et sur la base de quelles qualités opère cette fonction.

En réalité, l’interprétation d’une œuvre symphonique préexistante par des musiciens virtuoses, selon une écriture suivie à la lettre et connue sur le bout des doigts est très éloignée des projets que nous avons en charge.

La comparaison reste intéressante mais je crois qu’on oublie l’essentiel :

Ce qui fait un bon chef d’orchestre, ce n’est ni la baguette, ni la partition, ni même la qualité des musiciens, c’est son acuité.

Cette sensibilité élevée qui permet d’appréhender le subtil et de conduire de manière fine en harmonie avec des « parties-prenantes » sur une « recette » définie, une partition préexistante.

Louis de Funès ne joue pas le chef d’orchestre dans « la Grande Vadrouille ». Il est ancien musicien professionnel et a, en 1966, plus de quarante années d’expérience en tant que pianiste.

Il me semble que notre époque techno-centrée se concentre beaucoup (trop?) sur les méthodes (Agile, Prince, Prédictive, Cascade…) et les outils informatiques associés (MS Project, Jira…) au point d’oublier la substance basale de la gestion de projet : l’acuité.

Aussi, le bon chef de projet n’est-il pas le plus virtuose en technique ni le plus doué sur Excel, mais celui ou celle dont l’acuité permet d’observer, analyser, comprendre et coordonner. De manière aigüe.

L’observation est le préliminaire de toute science.

Observer pour comprendre

(crédit : https://www.linkedin.com/in/fix-dessinateur-9366b9/)

Galilée, Pythagore, Einstein… tous, en leurs temps et selon les moyens techniques à leur disposition, savaient la nécessité d’observer.

Léonard de Vinci préconisait par exemple la méthode Observation, Expérience, Induction, Déduction.

L’accélération de la transformation digitale nous permettrait-elle d’abandonner notre acuité ?

Au même titre qu’aucun tournevis ne sait visser, aucun logiciel de projet ne sait coordonner. De même qu’aucune méthodologie projet ne fonctionne par elle-même.

Plus les projets deviennent complexes, plus il devient réflexe de nous fier à des outils (prototypage, coordination, décisionnel, reporting…) moins nous sommes centrés sur la vue d’ensemble et moins nous gardons l’œil sur l’objectif, la cible.

Et il ne s’agit pas simplement de regarder pour voir mais de regarder pour comprendre, écouter pour comprendre. Les outils et méthodes arrivent ensuite par leur support.

L’observation est essentielle et devient particulièrement puissante quand elle prend en compte simultanément la « big picture » ainsi que les détails les plus fins.

  • Serions-nous arrivés dans une ère de perte de l’acuité à mesure que des outils ne serviraient plus à aider ou confirmer celle-ci mais s’y substitueraient ?
  • Pourrions-nous désormais nous le permettre ?
  • La comparaison au chef d’orchestre tiendrait-elle toujours ?

Y a-t-il un pilote dans le projet ?

Prenons peut-être l’exemple d’un pilote d’avion : son acuité est primordiale, aussi bien dans un petit Cessna monomoteur d’école que dans le dernier Rafale bourré d’informatique.

La gestion de projet risque-t-elle moins le crash qu’un pilote d’avion myope sans lunettes qui ne se fierait qu’à ses instruments flous ?

Alors, oui, nous croisons parfois ces vidéos d’un passager capable de faire atterrir un Boeing sans aucune connaissance de pilotage. Mais que ce soit en simulateur ou dans le réel, ce dernier est totalement guidé par quelqu’un qui connaît les outils et procédures à la lettre, mais surtout, l’acuité du passager est maximale afin de bien entendre les indications radio et d’actionner le bon levier au bon moment.

Cet exemple se transposerait plus difficilement s’il s’agissait de remplacer un chef d’orchestre de la même manière, l’interprétation tomberait probablement à plat.

Je lis beaucoup de sujets sur la gestion du risque en tant que chef de projet.

  • A-t-on déjà quantifié l’absence ou les lacunes d’observation et donc de compréhension de ce qui est simplement visible ?
  • Quel est celui qui regarde tout ce qui est monitoré et comment le comprend-il ?
Re-focaliser les équipes sur la cible plutôt que sur la flèche !

Issu de l’industrie du Broadcast et chef de projet depuis les années 90, j’ai vu les process et les équipes se remodeler au fil des innovations technologiques permanentes. Nous ne parlions pas « d’adaptation au changement », nous le faisions. J’ai fréquemment été témoin de la fascination pour les nouveaux outils au détriment du résultat final. Il m’a régulièrement fallu re-focaliser les équipes sur la cible plutôt que sur la flèche. Qu’elles ne demeurent pas aveuglées ni centrées sur les innovations.

La chance d’un secteur dont le livrable est audio et visuel est qu’on ne peut pas se permettre de totalement « oublier » d’observer. Il demeure pourtant des accidents industriels au cinéma, à la télévision et dans les créations de commande :

Quelqu’un n’a pas vu le désastre arriver malgré des tableaux Excel impeccables, de la technologie de pointe et de la méthode.

Mettre la charrue avant les bœufs n’est jamais un projet viable.

« Cart before horse » en anglais.

Lorsque que j’ai, un peu par hasard, intégré un secteur industriel très différent du mien au sein d’une multinationale spécialisée dans le déploiement de technologies ferroviaires j’ai été très surpris.

En dépit des exigences manifestes en termes de coûts, délais, logistique, client ou équipes projetées un peu partout géographiquement il n’y avait en apparence aucune coordination.

N’occupant pas moi-même de poste de pilotage sur ce contrat, ma vue parcellaire des activités aurait pu me tromper dans mon appréciation à priori de la situation, cependant, les différentes visios de cadrage et de suivi que j’entendais et qui se déroulaient dans le bureau jouxtant le mien me confirmèrent très vite l’absence d’organisation et sans doute de méthode. Pendant que certains intervenants brassaient de l’air, d’autres, chefs de projets, énuméraient les postes de leur tableau MS Project comme s’ils tentaient de compléter les lignes du jeu Tetris.

Le centre d’attention de ces réunions était un logiciel à remplir, pas une activité complexe à coordonner. Ou alors considéraient-ils que remplir une ligne d’un logiciel revenait à coordonner ?

En deux ans, ces chefs de projet ne sont jamais venus voir le réel de l’activité qu’ils avaient en charge de conduire. Nous avons par contre du faire face à des charrues placées avant les bœufs, de la logistique qui ne suivait pas, des équipes perdues qui couraient comme des poulets sans têtes, des points d’arrêt imposés par le client mécontent, probablement des millions d’euros de marge partis en fumée

Des millions d’euros de marge partis en fumée…

De mon côté, bien que ne possédant qu’un aperçu très fragmentaire de l’ensemble, je me hâtais de créer mon propre tableau de suivi afin de pouvoir potentiellement endiguer et prendre en charge des problèmes divers qui ne manqueraient d’arriver jusqu’à notre équipe. Ce tableau, actualisé à la volée, simple et visuel, nous sauva plus d’une fois.

Pour revenir à l’allégorie du chef d’orchestre sur cette anecdote, nous avons interprété une véritable cacophonie, avec professionnalisme et sérieux – selon la gouvernance opérée.

Les crashs étaient courants.

Depuis toujours, le boulanger regarde son pain, il écoute le craquement de la croûte et sent son odeur pour considérer qu’il est bon. Avant même de le goûter.

Transformer son pain en « baguette connectée 4.0 » reviendrait-il à mettre en sourdine ses sens au profit d’un outil informatique de pilotage ou de prise de décision ? Serait-il toujours Boulanger ? Mais surtout, la baguette serait-elle bonne ?

On pourra me trouver caricatural.

Pour moi la caricature, ce sont les formulaires en ligne pleins de bugs ou les applis dysfonctionnelles avec des UX/UI incongrues : tout a pourtant été testé et le code doit sûrement être magnifique, mais personne n’a VU que ça ne fonctionne pas…

Un chef de projet doit observer pour comprendre, pas pour répondre.

Ne déléguons pas notre réflexion aux machines et méthodes.

Acuity is the key.

Olivier Husser

Olivier Husser

Chef de projet dans l’industrie du broadcast et de la prestation audiovisuelle depuis 1997.

Billets les plus lus sur le blog du management de projets DantotsuPM au mois de Janvier 2023 : Matrice Contrôle/responsabilité, Gérer des projets sans expertise métier et pensée systémique.

Dans de nombreuses situations, vous avez la liberté de choisir vos préférences en matière de contrôle et de prise de responsabilités.

matrice contrôle / responsabilité

Quid des compétences techniques relatives au métier cœur du projet ? par Mehdi ELGUARNI

Mehdi Elguarni : « Il faudrait juste disposer de l’humilité nécessaire pour ouvrir son esprit à toute information utile à la réussite de ses projets. »

Comprendre les changements en cascade qui surviennent au cours d’un projet et les aborder de manière proactive est un moyen fondamental par lequel la pensée systémique stimule les performances du projet.