Les ‘OKR’ (Objectives and Key Results) : C’est si simple ! Alors pourquoi tout le monde ne les utilise-t-il pas ?

Les ‘OKR’ (Objectives and Key Results), comme la plupart des méthodologies, supportent des principes sous-jacents qui, s’ils sont bien mis en œuvre, peuvent fondamentalement changer l’état d’esprit et la conversation au sein de votre organisation.

OKRs: So simple! So then why isn’t everyone using them? par Kim Atherton

https ://www.mindtheproduct.com/okrs-so-simple-so-then-why-isn’t-everyone-using-them/

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Beaucoup d’entre vous connaissent l’histoire des Objectives and Key Results (OKR). Lorsque j’ai découvert la méthodologie pour la première fois en 2013, j’ai été impressionnée par les histoires d’alignement et de concentration organisationnelles de Google, Twitter et LinkedIn. Je me suis précipitée pour acheter l’ancien livre de John Doerr : Mesurez ce qui compte: Comment Google, Bono et la fondation Gates ont révolutionné le monde grâce à la méthode OKR.

Après 7 ans de mise en œuvre d’OKRs à la fois depuis l’intérieur et l’extérieur des organisations, j’ai appris qu’ils ne sont pas la solution miracle que je pensais qu’ils étaient. Cependant, comme la plupart des méthodologies, il existe des principes sous-jacents qui, s’ils sont bien mis en œuvre, peuvent fondamentalement changer l’état d’esprit organisationnel et la conversation.

Dans cet article, je vais vous donner quelques conseils pour vous remettre sur les rails avec les OKRs.

  • Soyez clair sur votre direction pour aider les équipes à aligner leurs objectifs et leurs résultats
  • Concentrez-vous sur ce qui compte vraiment lors de l’utilisation des OKRs. Limitez vos priorités et cherchez toujours à ajouter de la valeur à vos tâches.
  • Faites un suivi et apprenez tout en encourageant un état d’esprit expérimental. L’utilisation de données peut être utile pour assurer la transparence et le sens de tout ce que vous faites. Soyez toujours à la recherche de choses qui fonctionnent et qui ne fonctionnent pas pour créer une culture d’apprentissage au sein de votre équipe et de l’organisation au sens large.

L’utilisation d’OKRs promet des avantages alléchants pour l’organisation.

1) Alignez les équipes et apportez de la clarté

La cascade des OKRs, depuis la stratégie de l’entreprise jusqu’au niveau de l’équipe, signifie que les efforts de chacun sont liés. Plutôt que de travailler en solos indépendants, tous les efforts sont ciblés et coordonnés, ce qui donne un sentiment de clarté qui pourrait autrement manquer. Apprenez-en davantage sur la constitution d’équipes extraordinaires.

2) Mettez l’accent sur les résultats axés sur la valeur

résultatsLes résultats clés (Key Results) doivent être des mesures quantifiables de la réussite de l’entreprise plutôt que des projets ou des jalons indéfinis. Cela permet à tout le monde de se concentrer sur ce qui compte vraiment plutôt que sur une liste de projets de prédilection des équipes de direction et éviter le risque de devenir une usine à fonctionnalités. Tout le monde s’efforce de créer de la valeur pour l’entreprise.

3) Encouragez un état d’esprit expérimental

Le fait de relier les initiatives (qui sont des expérimentations ou des projets) à des résultats clés (Key Results) quantifiables (résultats business) signifie que l’impact qu’elles ont peut être suivi. Cela permet à l’ensemble de l’organisation d’adopter une approche plus entrepreneuriale et contribue à intégrer les principes Agile que beaucoup d’entre vous cherchent à adopter. De plus, la cadence des OKRs est généralement annuelle au niveau de l’organisation, mais trimestrielle au niveau de l’équipe, ce qui conduit à une approche plus dynamique et adaptable.

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4) Donnez de la transparence et une raison d’être

Alors qu’auparavant, les objectifs stratégiques plus larges d’une entreprise n’étaient peut-être connus que de la direction, les OKRs devraient être visibles par tout le monde à tous les niveaux d’une organisation. Cela permet de favoriser la collaboration et le sentiment d’utilité en donnant aux équipes une compréhension de ce sur quoi tout le monde travaille et des opportunités de collaborer ensemble sur des objectifs communs. Dans une récente enquête MTP sur les OKRs, 48 % des personnes interrogées ont déclaré que le principal avantage de l’utilisation des OKRs est une transparence accrue dans l’ensemble de l’organisation.

Ça a l’air génial, mais attention à certains pièges fréquemment rencontrés.

Jusque-là, c’est simple mais hélas, comme toujours, le diable est dans les détails. Lorsque j’ai mis en œuvre les OKRs pour la première fois avec OVO Energy, nous étions une entreprise en pleine expansion qui allait bientôt devenir une licorne et j’ai pensé que bon nombre des pièges dans lesquels nous sommes tombés pouvaient être attribués à cela. Cependant, depuis que  j’ai lancé Just3Things il y a deux ans, en travaillant avec des clients de 200 à 20 000 employés, j’ai constaté qu’il existe des pièges communs aux organisations, grandes comme petites.

1) Les OKRs semblent simples, mais sont trompeusement difficiles à réussir !

La plupart des équipes commencent judicieusement par réfléchir aux objectifs qui soutiennent les résultats stratégiques à long terme et aux critères de mesure qui constitueraient le succès (jusque-là, tout va bien). Cependant, le plus souvent, les résultats clés (Key Results) ne sont pas mesurables, les données ne sont pas disponibles ou la métrique arrive tardivement et on ne s’attend pas à ce qu’elle change pendant des mois, quel que soit le nombre d’initiatives mises en œuvre. De plus, il est trop facile d’essayer d’intégrer trop d’indicateurs clés de performance dans les OKRs.

Pour essayer de décrire la différence : Imaginez que vous êtes allé chez le médecin pour un bilan de santé et que votre tension artérielle est bonne. Vous pourriez garder un œil dessus, mais vous ne prendrez aucune mesure pour la changer. Cependant, si votre tension artérielle est élevée, vous prendrez des mesures pour l’améliorer (par exemple, commencer à faire de l’exercice, changer de régime alimentaire, etc.), auquel cas la pression artérielle passera d’un indicateur clé de performance à un résultat clé. Étant donné qu’il est difficile de trouver des KRs (Key Results) qui sont mesurables, qui ne sont pas trop en retard, qui ne sont pas des KPIs (Key Performance Indicators)  et qui se rapportent réellement à l’objectif, il n’est pas étonnant que…

2) quand les OKRs sont prêts à être diffusés, c’est la déjà fin du trimestre !

J’ai vu cela à plusieurs reprises, allant de pair avec le piège d’avoir tellement d’OKRs par équipe qu’ils ont à peine le temps de commencer à faire bouger l’aiguille du cadran pour le prochain trimestre avant qu’il ne soit temps de recommencer à planifier. En fait, la nécessité de limiter les équipes à un petit nombre de priorités, afin de maintenir la faisabilité de leurs plans, est exactement le principe intégré à « Just3Things » depuis le départ.

3) Il est difficile d’obtenir le bon alignement.

Beaucoup de choses ont été écrites sur la question de savoir si les équipes devraient posséder un KR (Key Result) de l’objectif d’une autre équipe ; Si les équipes doivent partager les OKRs ; Si l’alignement doit être horizontal ou vertical ?

Ayant vécu cela avec de nombreuses organisations, la seule conclusion que je peux en tirer est qu’il n’y a pas de « taille unique » qui conviennent à toutes les organisations. Cependant, il est essentiel d’avoir une combinaison d’alignement descendant (où la direction définit les objectifs stratégiques et les OKRs annuels) et d’alignement ascendant (où les équipes définissent les OKR ssur lesquels elles savent qu’elles travaillent).

4) La prise de conscience que tout doit changer !

Lorsque j’ai commencé à travailler avec les OKRs, j’ai pensé qu’ils constitueraient un complément intéressant à la gouvernance et aux pratiques organisationnelles existantes. La réalité a commencé à s’immiscer lors de la première réunion de l’équipe de direction, lorsque le PDG a demandé à chaque département sa mise à jour mensuelle (le tour de table habituel des indicateurs clés de performance et du BAU « Business As Usual »). Il m’est venu à l’esprit que rien de ce qui avait été dit au cours de la dernière heure ne concernait les OKRs dont, quelques semaines auparavant, nous avions tous identifiés comme étant les choses les plus importantes que l’entreprise devait réaliser. Nous n’étions pas les seuls.

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Beaucoup de mes clients ne réalisent pas la nécessité de changer :

  • La façon dont les progrès sont suivis ;
  • La façon dont les mises à jour sont présentées ;
  • La manière dont les équipes relaient leurs progrès ;
  • La façon dont les réunions sont présidées et managées.

Et ceci est nécessaire avant de commencer à réfléchir à la façon dont les OKRs s’intègrent aux évaluations de performance (alerte spoiler : ce n’est pas le cas). Cependant, si vous faites les choses correctement, vous pourrez vraiment commencer à vous concentrer sur ce qui compte, jusqu’à ce que…

5) L’équipe de direction demande « qu’en est-il de mon projet favori ? »

Même si le rose est la couleur préférée du dirigeant, tout ne peut être peint en rose.

J’ai vu de nombreux déploiements d’OKRs dérailler au moment où un cadre exécutif se rende compte que : Si nous encourageons une culture responsabilisée d’équipes qui expérimentent des initiatives et leur donnons accès aux données client sous-jacentes pour voir si leurs livrables fonctionnent réellement… alors les backlogs ne peuvent plus contenir de fonctionnalités que moi et le reste de l’équipe de direction « avons vu l’entreprise X faire et elles doivent donc être géniales » !

6) Ne pas rendre les OKRs transparents, avec des progrès facilement traçables et des résultats faciles à apprendre.

Je suis le pire des vendeurs et je ne suis pas là pour blâmer les logiciels (honnêtement), mais avoir un moyen de partager l’alignement des OKRs, de suivre régulièrement les progrès et d’examiner ce qui fonctionne est essentiel à leur succès.

Il n’est pas nécessaire qu’il s’agisse d’une plate-forme logicielle – un disque partagé, un tableau blanc de bureau physique pré-COVID ou tout autre moyen de partage qui fonctionne est génial – mais les progrès doivent être suivis sinon les OKRs vont dans le sens de l’objectif annuel Powerpoint et ne seront dépoussiérés que lorsqu’il est temps de faire le bilan de l’année.

Alors pourquoi s’embêter ? Quelques points clés à retenir.

Il est indéniable que les OKRs sont difficiles à mettre en place et que trop d’entre nous peuvent être pris dans les « règles ». Cependant, comme tant de méthodologies, il existe des principes sous-jacents fantastiques.

Les choses que je retiendrais si je voulais créer une organisation responsabilisée habilitée seraient les suivantes :

Définissez une direction claire

En définissant les objectifs stratégiques et les objectifs organisationnels, les équipes peuvent aligner leurs objectifs et le travail qu’elles accomplissent pour les atteindre.

Concentrez-vous sur ce qui compte vraiment

Faites la distinction entre les résultats business et les projets/initiatives/fonctionnalités car c’est déjà une énorme victoire. Concentrez-vous sur moins de priorités et travaillez en équipe pour les atteindre pour une réelle valeur ajoutée pour l’organisation et ses employés.

Suivez les progrès, apprenez et adaptez-vous

Assurez-vous que tous les objectifs et initiatives sont transparents. Encouragez les équipes à vérifier régulièrement les progrès et à noter pourquoi une initiative a fonctionné ou pas pour référence future afin de partager les apprentissages au sein de l’organisation.

Découvrez plus d’informations sur les OKRs.

 

Comment accepter la critique avec grâce ?

Voici une question qui m’a interpelé car je reste assez mauvais je le reconnais dans cet exercice pourtant crucial car je souhaite encore et toujours m’améliorer.

How to Accept Criticism Gracefully par Steve Keating

https://stevekeating.me/2024/02/05/how-to-accept-criticism-gracefully/

Au début de ma carrière, je n’étais pas un adepte de la critique. À vrai dire, je n’en suis toujours pas un grand fan. Comme la plupart des gens, je préférerais entendre des éloges, mais avouons-le, la critique fait partie de la vie.

Cela étant, la façon dont nous la recevons et ce que nous en faisons déterminera si cela nous fait du mal ou nous aide. J’ai décidé il y a longtemps que la meilleure façon de faire face à la critique était de devenir mon propre pire critique. De cette façon, quand quelqu’un me critique pour quelque chose, il y a de fortes chances que je me sois moi-même déjà critiqué pour cela.

Cela me permet d’écouter l’opinion de la personne sans me mettre sur la défensive. Si je ne me suis pas déjà critiqué pour la même chose, je peux évaluer s’ils ont ou non un point de vue valable et décider ce que je dois en faire.

Parfois, je dis merci et la plupart du temps je l’ignore. Mais si c’est un point valable, j’essaie de l’utiliser pour m’améliorer. Peu importe qu’il s’agisse d’une critique constructive ou d’une critique destructive, si elle est valable, je peux l’utiliser à mon avantage.

Mais, et je pense que c’est énorme, je ne suis presque jamais prêt à accepter les critiques de quelqu’un que je ne respecte pas assez pour recevoir des conseils. S’ils ne réussissent pas, s’ils n’ont jamais fait ce qu’ils me disent de faire, ou s’ils ne sont qu’un banal « je sait tout », je rejette rapidement leurs critiques… J’espère avec un peu de grâce tout de même.

Accepter la critique avec élégance est une compétence précieuse. Cela peut conduire à votre propre croissance et amélioration personnelles. Cela peut vous mener à une meilleure communication et à de meilleures relations. Cela peut même vous permettre d’obtenir des critiques/commentaires plus constructifs à l’avenir.

Si vous souhaitez accepter les critiques d’une manière professionnelle et même gracieuse, voici quelques idées.

  • Écoutez attentivement : Lorsque vous recevez des critiques, accordez toute votre attention à la personne. Écoutez ce qu’elle dit sans les interrompre. Concentrez-vous sur son point de vue, écoutez pour comprendre, pas seulement pour répondre.
  • Restez calme : Il est naturel de se sentir sur la défensive ou contrarié lorsqu’on vous critique, mais essayez de rester calme. Nous n’entendons pas très bien quand nous sommes en colère. Respirez profondément si vous en avez besoin. Évitez de réagir impulsivement ou émotionnellement.
  • Ne prenez pas la critique personnellement : Rappelez-vous que la critique concerne vos actions ou vos comportements, et non votre valeur en tant que personne. Séparez votre identité des commentaires que vous recevez.
  • Demandez des éclaircissements : Si la critique n’est pas claire ou trop vague, n’hésitez pas à demander des exemples ou des détails spécifiques. Cela peut vous aider à mieux comprendre le problème et à savoir comment le résoudre. I la personne ne peut pas clarifier ses commentaires, ou si elle parle de grandes généralités, la critique pourrait être à rejeter rapidement.
  • Dites merci : Quelle que soit la façon dont la critique est formulée, remerciez la personne pour ses commentaires. Reconnaissez ses efforts pour la fournir, même si vous n’êtes pas d’accord avec tout ce qu’elle a dit.
  • Réfléchissez aux commentaires : Prenez le temps d’examiner les critiques de manière objective. Demandez-vous s’il y a une part de vérité là-dedans et comment vous pouvez l’utiliser pour vous améliorer. Envisagez également de demander l’avis d’autres personnes pour obtenir des points de vue différents. Cela peut nécessiter quelques minutes ou quelques jours, ne vous précipitez pas, vous ne voulez pas manquer le diamant dans une boîte d’éclats de roche.
  • Identifiez vos domaines de croissance : Utilisez la critique comme une opportunité d’auto-réflexion et de croissance. Recherchez des mesures spécifiques que vous pouvez prendre pour répondre aux commentaires et apporter des changements positifs.
  • Agissez : Une fois que vous avez réfléchi aux critiques, élaborez un plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires. Fixez-vous des objectifs et des échéanciers réalistes pour votre amélioration.
  • Faites un suivi : Vérifiez auprès de la personne qui a formulé la critique et faites-lui savoir comment vous progressez. Cela montre que vous appréciez ses commentaires et que vous vous engagez à apporter des changements. Cela peut nécessiter de faire preuve d’un peu d’humilité, mais c’est bien mieux que de subir les mêmes critiques encore et encore.
  • Répétez le processus : Accepter la critique est un cheminement continu. Recherchez continuellement les commentaires des autres et utilisez-les pour alimenter votre développement personnel et professionnel. Si vous êtes comme moi et que vous essayez toujours de vous améliorer, il ne manquera pas de personnes qui vous proposeront des « suggestions » en cours de route.
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N’oubliez pas que vous avez le contrôle total de la façon dont vous répondez aux critiques et de la façon dont vous les utilisez.

  1. Ne laissez pas les critiques de quelqu’un d’autre vous ralentir.
  2. S’il s’agit d’une critique constructive, utilisez-la comme un tremplin vers un plus grand succès.
  3. S’il s’agit d’une critique destructive, utilisez-la comme carburant pour vous propulser si loin au-delà de leurs critiques que vous n’en entendrez plus jamais parler.

Réfléchissez-y à deux fois

Certains problèmes et surtout solutions se prêtent à  réexamen. Une deuxième, une troisième ou même une quatrième réflexion peuvent êtres productives !

Giving it a second thought par Seth Godin

https://seths.blog/2022/10/giving-it-a-second-thought/

Certains problèmes se prêtent à un réexamen. Une deuxième, une troisième ou même une quatrième réflexion est productive, car nos impulsions initiales pourraient ne pas refléter nos meilleurs efforts pour comprendre les nuances de la situation.

Mais de nombreux problèmes ne font que créer plus de pensées, sans produire de solution productive. Lorsque nous sommes confrontés à quelque chose qui a peu de chances d’avoir un moyen simple ou productif d’aller de l’avant, il est facile d’entrer dans un étourdissement mental en imaginant des solutions.

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L’art consiste à comprendre à quel type de problème nous sommes confrontés. Et en consacrant la bonne quantité de réflexion (ni moins et certainement pas plus) à la situation dans laquelle nous nous trouvons.

Passer du temps à catégoriser le problème est probablement plus productif que de perdre du temps sur des problèmes qui ne méritent pas nos efforts.

 

5 caractéristiques des leaders agiles

L’agilité organisationnelle implique que l’ensemble de l’organisation soit un réseau interdépendant d’équipes autogérées. De telles organisations nécessitent un type de leadership différent aux différents niveaux de l’organisation.

Five Traits of Agile Leaders par Sam Adesoga

https://wu.valhegut.co/blog/5-traits-of-akil-leaders

Scrum et d’autres cadres d’agilité se basent sur des équipes auto-organisées / autogérées.

L’agilité organisationnelle implique que l’ensemble de l’organisation soit un réseau interdépendant d’équipes autogérées. De telles organisations nécessitent un type de leadership différent aux différents niveaux de l’organisation.

« Les individus et les interactions plutôt que les processus et les outils »

Ma phrase préférée dans le Manifeste Agile est « Les individus et les interactions plutôt que les processus et les outils ». Cela implique que les leaders doivent créer un environnement permettant aux équipes de collaborer au sein des équipes et entre les équipes.

Dans cet article, je décris 5 caractéristiques des leaders qui réussissent à créer un environnement propice à l’épanouissement des équipes agiles.

#1 – Des leaders qui responsabilisent les équipes.

Ces leaders démontrent aux équipes qu’elles peuvent et doivent prendre des décisions qui affectent leurs équipes. Ils veillent à ce que leurs équipes possèdent les compétences appropriées et disposent en permanence d’informations qui leur permettent de s’autogérer.

Les équipes autonomes ont le pouvoir de prendre des décisions qui affectent leur façon de travailler et le produit qu’elles créent. Elles ont également la permission d’expérimenter et d’échouer (d’apprendre).

#2 – Des leaders qui font confiance à leurs équipes.

La confiance est une condition fondamentale pour que l’agilité prospère. Les leaders qui ont peu confiance en l’équipe ont tendance à micro-manager leur équipe, ce qui entraîne la frustration des personnes qui travaillent dans ces équipes. Un processus de gouvernance trop restrictif pourrait être le signe d’un manque de confiance dans le fait que l’équipe fera ce qu’il faut. Les contrôles sont une bonne chose, mais dans les situations où ils entravent la création de valeur, les leaders doivent se poser la question de la confiance.

#3 – Les leaders qui capturent, suivent et améliorent les indicateurs de valeur.

Le type de leaders qui soutiennent l’agilité s’intéresse à des indicateurs tels que :

  • Valeur actuelle du produit.
  • Valeur non réalisée du produit
  • La capacité d’innovation des équipes
  • Délai de mise sur le marché

[Source : EBM Metrics]

Contrairement aux leaders qui s’intéresseraient qu’à des indicateurs tels que la quantité de travail effectuée par l’équipe, l’utilisation des ressources et nombreux autres indicateurs qui ne correspondent pas à l’agilité.

Les leaders qui se concentrent sur leur équipe et travaillent avec elle pour améliorer les indicateurs de valeur constituent des équipes et des organisations solides qui sont bien positionnées pour apporter de la valeur à leurs clients.

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#4 – Des leaders qui se concentrent sur les résultats plutôt que sur les livrables.

Faire rêver ces équipes plutôt que les surveiller.

Nous avons souffert de leaders qui se concentraient trop sur les résultats tels que le nombre de lignes de code produites, les articles de communication écrits, les billets publiés sur les médias sociaux, etc. car ceux-ci sont faciles à capturer.

Nous coachons ces leaders pour qu’ils aident leurs équipes à définir des résultats, ce n’est qu’alors que ces leaders auront plus de chances de constituer des équipes autogérées. Ces leaders co-créent des objectifs avec leurs équipes et les aident à atteindre ces objectifs. Il peut s’agir, par exemple, d’améliorer le Net Promoter Score de 20 % ou d’améliorer la fidélisation des clients de 30 % d’une année sur l’autre. Une fois les objectifs fixés, les leaders doivent permettre à leurs équipes de trouver des idées qui pourraient les aider à atteindre ces objectifs et à mesurer leurs progrès.

#5 – Des leaders qui coachent leurs équipes.

Une organisation agile est une organisation dans laquelle chaque leader est un coach, c’est-à-dire qu’il aide les membres de son équipe à être de meilleures versions d’eux-mêmes. Ces leaders sont des cheerleaders pour leur équipe, ils n’entravent pas le travail et ils déploient de l’autonomie, de la maîtrise et de la détermination pour motiver leur équipe. Ces leaders délèguent autant que possible à leur équipe et « révèlent plutôt que résolvent » lorsque leurs équipes sont confrontées à des défis.

Notre travail a vu beaucoup trop d’organisations commencer leur parcours agile en formant leurs équipes alors que les leaders sont généralement trop occupés pour se former. Les leaders ne peuvent pas mener des efforts de changement dont ils ne font pas eux-mêmes partie.


Sam Adesoga, Principal Coach and Lead Trainer

  • Praticien agile et agnostique ainsi qu’un formateur professionnel Scrum avec Scrum.org
  • L’expérience professionnelle de Sam comprend Développeur, Développeur de logiciels, Test and Release Manager, Scrum Master et récemment coach Agile d’entreprise
  • Sam utilise des approches agiles comme fondation, et s’intéresse à aider les individus, les équipes et l’ensemble des organisations à développer l’état d’esprit et la culture nécessaires pour réussir dans un monde VUCA.
  • Nombre total d’années d’expérience dans le développement et la livraison de produits à l’aide de cadres de travail agiles – 17 ans.

Livre Blanc IIL : « Intelligence artificielle (IA) Gestion de projet – Aide à la prise de décision » par Michael Shick

Le potentiel révolutionnaire de l’IA dans la refonte de la gestion de projet est immense.

Qu’il s’agisse d’optimiser les processus de prise de décision ou de fournir des informations fondées sur des données, l’IA a le potentiel de transformer les méthodes traditionnelles de gestion de projet.

Elle peut améliorer l’efficacité, la précision et la productivité, conduisant ainsi à de meilleurs résultats pour les projets.

Alors que les organisations poursuivent leur voyage vers une gestion de projet pilotée par l’IA, elles doivent rester adaptatives, proactives et conscientes de l’éthique, en veillant à ce que la technologie améliore, et non remplace, l’expertise et le jugement humains.

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Michael Shick, MSPM®, PMP®, CSM®

Michael J. Shick, MSPM, PMP, CSM, fondateur de ROSEMET, est un combattant blessé au combat et un officier militaire supérieur à la retraite devenu un universitaire estimé et un expert en gestion de projet. Titulaire d’un doctorat de l’université Creighton et professeur adjoint à l’université Western Carolina, le dévouement de M. Shick va au-delà des qualifications, puisqu’il s’engage à donner aux individus et aux organisations les moyens d’atteindre l’excellence en matière de projets. Fort d’une vaste expérience militaire, universitaire et de direction de projet, il incarne la résilience, l’expertise et un dévouement inébranlable à la promotion de la croissance et de la réussite d’autrui.

 

Comment maintenir votre estime de soi ?

Le maintien de l’estime de soi est crucial pour votre bien-être général et un état d’esprit positif. C’est également vital pour votre réussite.

How to Maintain Your Self Esteem par Steve Keating

https://stevekeating.me/2023/12/11/how-to-maintain-your-self-esteem/

L’une des plus grandes premières dames que les États-Unis aient jamais eues, Eleanor Roosevelt, a déclaré :

Personne ne peut nous faire sentir inférieurs sans notre consentement.

Malheureusement, à un moment ou à un autre, il semble que nous ayons tous donné notre consentement.

Mais les personnes qui réussissent le mieux ne le donnent pas pour longtemps. Elles se relèvent, se regardent dans le miroir et voient quelqu’un (elles-mêmes) qui a le potentiel d’accomplir tout ce qu’elles veulent. Elles croient en elles-mêmes, même si personne d’autre ne le fait. Tout spécialement quand personne d’autre ne le fait.

Il y a fort à parier que beaucoup d’entre vous me diront que croire en soi est plus facile à dire qu’à faire. Je répondrais en vous rappelant que presque tout ce qui vaut la peine d’être fait est plus facile à dire qu’à faire et pourtant, les gens qui réussissent le font quand même.

Le maintien de l’estime de soi est crucial pour le bien-être général et un état d’esprit positif. C’est également vital pour votre réussite. Si vous vous retrouvez parfois à mener la bataille d’une faible estime de vous-même, voici quelques stratégies que vous pourriez trouver utiles pour gagner la guerre.

L’estime de soi est la réputation que nous acquérons avec nous-mêmes. Nathaniel Branden.

Pratiquez l’auto-compassion

  • Traitez-vous avec gentillesse et compréhension, surtout dans les moments difficiles.
  • Reconnaissez que tout le monde fait des erreurs, et que cela fait partie de l’être humain.

Adoptez un discours intérieur positif

  • Remettez en question les pensées négatives et remplacez-les par des affirmations positives.
  • Concentrez-vous sur vos forces et vos réalisations plutôt que de vous attarder sur les échecs perçus.

Fixez-vous des objectifs réalistes

  • Divisez les objectifs plus importants en tâches plus petites et réalisables.
  • Célébrez vos réalisations, aussi petites soient-elles, pour créer un sentiment d’accomplissement.

Tirez les leçons des revers

  • Considérez les erreurs et les échecs comme des occasions d’apprendre et de grandir.
  • Analysez la situation objectivement et identifiez ce que vous pouvez faire différemment à l’avenir.

Entourez-vous de positivité

  • Construisez un réseau de soutien d’amis et de membres de la famille qui vous élèvent et vous encouragent.
  • Limitez l’exposition aux influences et aux environnements négatifs.

Prenez soin de vous physiquement

  • Faites de l’exercice régulièrement, dormez suffisamment et maintenez une alimentation équilibrée.
  • Le bien-être physique peut avoir un impact positif sur votre état mental et émotionnel.

Établissez et maintenez des limites

  • Apprenez à dire non lorsque c’est nécessaire pour éviter de trop vous engager et de vous sentir dépassé.
  • Établissez et communiquez vos limites personnelles avec les autres.

Concentrez-vous sur les valeurs personnelles

  • Identifiez et hiérarchisez vos valeurs fondamentales.
  • Alignez vos actions et vos décisions sur ces valeurs pour favoriser un sentiment d’authenticité et d’estime de soi.

Apprenez et grandissez

  • Saisissez les occasions de développement personnel et professionnel.
  • L’apprentissage et l’amélioration continus peuvent renforcer la confiance et l’estime de soi.

Pratiquez la gratitude

  • Réfléchissez régulièrement aux aspects positifs de votre vie et appréciez-les.
  • Tenir un journal de gratitude peut vous aider à vous concentrer sur les bonnes choses.

Pratiquez des activités que vous aimez

  • Pratiquez des passe-temps et des activités qui vous apportent de la joie et un sentiment d’accomplissement.
  • Faites des choses que vous aimez car cela peut améliorer votre sentiment général de bien-être.

N’oubliez pas que la construction et le maintien de l’estime de soi sont un processus continu. Cela demande des efforts constants et une réflexion sur soi-même. Soyez patient avec vous-même et célébrez les progrès que vous faites en cours de route.

Surtout, lorsque vous commencez à douter de vos capacités, rappelez-vous à quel point vous êtes incroyable.

Souvenez-vous de tout ce que vous avez déjà accompli. N’oubliez pas que vous êtes aimé. N’oubliez pas que vous êtes spécial. N’oubliez pas que vous comptez et rappelez-vous que vous faites une différence dans la vie de ceux qui vous entourent. Ne doutez jamais d’un seul de ces absolus !

Les métriques de flux et leur importance pour les équipes et les managers

Si vous vous retrouvez souvent à devoir repousser des histoires utilisateur d’un sprint au suivant, peut-être n’utilisez-vous pas les bonnes métriques ?

Flow Metrics and Why They Matter to Teams and Managers par Johanna Rothman

https://www.jrothman.com/newsletter/2024/01/flow-metrics-and-why-they-matter-to-teams-and-managers/   

Je continue à travailler avec des gens qui ont du mal avec leur approche agile. Ils me disent que leur estimation relative ne fonctionne pas pour eux. Ils continuent de repousser des items, d’un sprint à l’autre. Ils ont repoussé certains items pendant six mois ou plus. Les gens se sentent démoralisés. Et les Scrum Masters ou les managers de projet agiles n’ont aucune idée de la façon de remédier à la situation.

C’est alors que je leur recommande d’utiliser les métriques de flux au lieu d’une de leurs mesures plus traditionnelles. Parce que leurs mesures actuelles n’aident pas.

Les métriques de flux sont l’unique « secret » qui peut améliorer l’agilité dans n’importe quelle approche. Ces métriques exposent les principes qui sous-tendent l’agilité. Lorsque les équipes mesurent ces 4 métriques, elles peuvent voir leur réalité et décider quoi faire pour créer un meilleur environnement. Et, comme pour la plupart des principes, il y a une petite différence dans la façon dont ils sont importants pour les équipes et les managers.

Tout d’abord, voyons quelles sont les métriques de flux.

4 Métriques de flux

  1. WIP / Work In Progress, Travail en cours : Tout le travail qui est en cours : commencé et pas encore terminé.
  2. Throughput, Débit : Nombre d’items de travail qu’une équipe/responsable peut effectuer par unité de temps.
  3. Cycle Time, Temps de cycle : Le temps nécessaire pour libérer de la valeur, en tant que tendance.
  4. Aging, Vieillissement : Depuis combien de temps un travail est en cours.

Bien que les métriques de flux soient indépendantes, elles créent des interactions et des dynamiques qui affectent le fonctionnement d’une équipe ou d’un manager. Commençons par une équipe.

Interaction entre les métriques de flux

Imaginez une équipe qui termine régulièrement un item de travail chaque semaine. C’est leur débit régulier. Maintenant, quelqu’un pense qu’il a besoin d’en faire « plus ». Peut-être que quelque chose a changé sur le marché ou que la direction n’est pas satisfaite du rendement de l’équipe. Ou peut-être qu’un concurrent gagne du terrain. Quoi qu’il en soit, l’organisation en veut « plus ».

Une personne bien intentionnée demande à l’équipe de commencer un item de plus cette semaine et de le terminer. Cela augmente le WIP de l’équipe. Cependant, à moins que l’équipe ne change quelque chose dans sa façon de travailler, elle n’augmente pas son débit juste parce qu’elle a commencé un item supplémentaire.

En fait, leur débit a diminué parce qu’ils travaillent sur deux éléments en même temps et qu’ils n’ont terminé aucun d’entre eux. Pire, leur temps de cycle augmente. Et maintenant, ils ont deux items de travail plus anciens, ce qui augmente le vieillissement de tous les items.

La demande de travail augmente, tout cela parce que l’équipe n’en a pas terminé « assez ».

C’est une boucle de rétroaction qui se renforce. Au fur et à mesure que l’encours augmente, le temps de cycle augmente. L’équipe a un débit plus faible, ce qui conduit à des items plus anciens. Tout cela augmente leurs travaux en cours.

Nous tournons en rond, créant un environnement de pire en pire pour l’équipe.

Si vous avez déjà vu une équipe « repousser » des histoires utilisateur d’un sprint à l’autre, vous avez vu cette dynamique. C’est pourquoi l’estimation relative et la vitesse ne sont pas utiles, mais la mesure du temps de cycle fonctionne.

La bonne nouvelle, c’est que l’équipe peut intervenir n’importe où dans ce cycle et apporter des améliorations.

Interventions d’équipe

Voici les questions que l’équipe peut poser :

  • Quelle est la seule et unique chose sur laquelle nous devrions travailler et terminer ? (Commencez par les travaux en cours.)
  • Quel âge a notre item le plus ancien ? Est-ce qu’il a encore de la valeur ? (Commencez par considérer le vieillissement.)
  • Que devrions-nous changer dans notre travail pour réduire notre temps de cycle ? (Concentrez-vous sur le temps de cycle.)
  • Comment pouvons-nous augmenter notre débit ? (Concentrez-vous sur le débit.)

J‘ai tendance à commencer par l’une ou l’autre des deux premières questions, car elles se concentrent sur une chose que l’équipe peut terminer. Lorsque l’équipe réduit son travail en cours à un seul élément, elle doit modifier sa façon de travailler.

Ensuite, plus le WIP est faible, plus le débit est élevé, plus le temps de cycle est faible et plus le nombre d’anciens éléments est réduit.

C’est la même boucle de rétroaction, mais d’une manière qui soutient l’équipe.

Est-ce que « un » item est toujours le bon nombre pour les travaux en cours ? Non, je recommande à l’équipe de commencer par diviser par deux le nombre de personnes dans l’équipe (pour déterminer le WIP optimal de l’équipe). Si vous avez un nombre impair de personnes, arrondissez en dessous. Donc, si vous avez cinq personnes, utilisez « deux » comme travail en cours maximal.

Mais votre équipe peut commencer par des changements au sein de l’équipe pour réduire le temps de cycle et augmenter le rendement. Vous pouvez commencer n’importe où car c’est une boucle de rétroaction.

Interventions du management

Les managers travaillent différemment. Les métriques ne changent pas, mais les interventions du management sont différentes.

Les métriques de flux interagissent de la même manière pour les managers que pour les équipes. Cependant, les managers ne produisent pas de fonctionnalités. Au lieu de cela, ils prennent des décisions. C’est pourquoi les idées de « Pourquoi minimiser le temps de décision de la direction/ Why Minimize Management Decision Timesont si importantes.

Plus les managers ont de décisions non finalisées (vieillissement des décisions), plus ils ont de décisions en cours (leur WIP). Plus l’encours WIP d’un responsable est élevé, plus le temps de cycle est long et plus le débit est faible. Cela signifie que les gens ne savent pas quoi faire et décident par eux-mêmes. Les gens ne peuvent plus attendre une décision du management.

Les managers peuvent poser des questions légèrement différentes :
  • Dois-je prendre cette décision ou puis-je la déléguer à quelqu’un ou à une autre équipe ? (Cela réduit le WIP.)
  • Cette décision a-t-elle encore de la valeur ? (Réduire le vieillissement.)
  • Quelles décisions puis-je prendre aujourd’hui pour m’en débarrasser ? (Réduire le temps de cycle.)
  • De qui d’autre ai-je besoin pour prendre cette décision et comment pouvons-nous décider aujourd’hui ? (Augmenter le débit.)

Bien que les questions soient un peu différentes, les managers peuvent utiliser la boucle de rétroaction pour créer une boucle qui fonctionne pour eux, et non contre eux.

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Les métriques de flux peuvent guider de meilleures décisions

Lorsque les équipes et les responsables voient clairement leurs travaux en cours/WIP, leur temps de cycle, leur débit et leur vieillissement, ils peuvent décider de ce qu’ils souhaitent modifier.

  • Est-il temps de renforcer la collaboration ?
  • Commencez peut-être par la question de la valeur, comme dans « Quelle est la chose la plus précieuse que nous puissions terminer aujourd’hui ? »

Les métriques de flux sont importantes car elles permettent aux équipes et aux responsables de voir et de gérer leur façon de travailler.

Utilisez-les pour avoir un aperçu de l’endroit où vous pourriez choisir de modifier votre travail.

Cette lettre d’information aborde les sujets abordés dans les livres :

Livre sur Amazon
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Dérive des fonctionnalités

Bien que nous ne disions pas facilement non à une demande de nouvelle fonctionnalité, ce serait parfois la bonne chose à dire.

Feature creep par Seth Godin

https://seths.blog/2022/09/feature-creep/

  1. L’ajout d’une autre fonctionnalité est bon marché par rapport aux bénéfices qu’elle offre aux nouveaux utilisateurs ou aux utilisateurs existants.
  2. Une fois qu’une fonctionnalité est ajoutée, elle n’est presque jamais supprimée.
  3. Lorsque suffisamment de fonctionnalités sont ajoutées, le système tombe en panne et échoue.

Il ne s’agit pas seulement de développement logiciel. C’est le menu du restaurant. Ce sont les boutons sur le tableau de bord d’une voiture. C’est la variété de choix qui s’offrent aux parents quant aux dates de début ou de fin de camps de vacances. Tout ce qui demande beaucoup de travail acharné peut être légèrement amélioré simplement en ajoutant une option inoffensive.

À un moment donné, Yahoo avait 183 liens sur sa page d’accueil. Google, qui en avait deux, s’est finalement emparé de tout son trafic de recherche. L’application sur mon téléphone peut maintenant ouvrir le coffre de ma voiture si j’appuie sur suffisamment de boutons.

Les fonctionnalités sont utiles (c’est pourquoi nous les appelons fonctionnalités). Et oui, il est important de servir les personnes mal desservies et invisibles. Mais les ajouts ne peuvent pas continuer éternellement. À un moment donné, il y a faillite du système et le cycle recommence.

Bien que nous ne disions pas facilement non à une nouvelle fonctionnalité, nous pouvons être intelligents et proactifs lorsque vient le temps d’effacer l’ardoise et de recommencer.

Le manque de conseil

La sagesse et les bons conseils sont partout, aujourd’hui plus que jamais.

The Advice Gap par Seth Godin

https://seths.blog/2022/08/the-advice-gap/

La sagesse et les bons conseils sont partout, aujourd’hui plus que jamais.

Et pourtant, malgré l’abondance disponible, les gens font souvent des erreurs dans leur recherche d’emploi, le lancement de nouveaux produits ou même la planification d’une fête.

Il peut y avoir trois raisons :

  1. Le conseil n’est peut-être pas bon ou ne semble pas être valable. Il est difficile de distinguer les bons conseils des moins bons, il peut donc être payant de simplement les ignorer.
  2. Le conseil peut être bon pour « quelqu’un », mais il est facile d’imaginer qu’il ne s’applique pas à vous. Après tout, le conseiller vous connaît à peine, vous êtes un cas particulier et dans une situation particulière. Sans compter que les bons conseils sont souvent conservateurs et visent à maintenir le statu quo, ce qui n’est apparemment pas utile pour quelqu’un qui veut faire bouger les choses.
  3. La personne qui a besoin de conseils n’en veut peut-être pas vraiment. Vous voulez peut-être simplement être rassuré. Être rassuré sur le fait que votre instinct est bon, que vous seul pouvez faire la différence. Bien sûr, la réassurance est futile (car elle a besoin d’être constamment répétée), mais cela ne l’empêche pas d’être la plus importante des trois catégories.

Vous n’avez pas de pénurie de conseils. Vous avez une lacune dans leur sélection et leur application.

Pour réussir votre projet, trouvez la meilleure harmonie possible avec votre sponsor !

L’harmonie entre le ou la manager de projet et le commanditaire du projet accroît votre capacité à atteindre les objectifs du projet. Parce que chaque relation est unique, vous devez la construire avec intention.

Attaining Harmony with Your Sponsor par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/attaining-harmony-with-your-sponsor/

Voici les éléments essentiels à comprendre pour augmenter votre harmonie avec votre sponsor.

Le point de vue de votre sponsor sur ses propres points forts et domaines d’amélioration.

identifiez les forces
Identifiez les forces comme les faiblesses de votre sponsor de projet.

Tout le monde a des forces et des points à améliorer. Déterminez où votre sponsor se considère comme un contributeur solide et où il pense qu’il pourrait s’améliorer. De cette façon, vous pouvez optimiser les contributions que vous faites. Donnez la priorité aux résultats dont le sponsor a le plus besoin, que vous pouvez produire compte tenu de vos points forts, et que le sponsor pourrait avoir du mal à produire. Cette collaboration inspire confiance et augmente la productivité. Lorsque vous vous soutenez mutuellement, vos interactions deviennent plus faciles et prévisibles, ce qui profite à tous les projets sur lesquels vous travaillez ensemble.

Comment votre sponsor traite l’information.

Certaines personnes aiment avoir une vue d’ensemble, tandis que d’autres préfèrent plonger dans les détails. Un/une sponsor peut se concentrer sur l’état de la tâche ou se concentrer plutôt sur l’état du budget.

Pensez au plan de communication : Quelles informations, quel format de présentation, quelle méthode de communication et quelle fréquence.

Communiquez les informations qui intéressent le plus votre sponsor de manière à ce qu’elles soient plus faciles à comprendre. Lorsque d’autres renseignements sont importants, signalez-les-lui.

Utilisez la méthode et la fréquence de livraison préférées du sponsor, par exemple en personne tous les vendredis, par courriel au besoin. Faites de la communication avec les sponsors une priorité absolue.

Lorsque vous suivez les préférences de communication de votre sponsor, vous augmenterez votre efficacité et la confiance de votre sponsor.

La triple contrainte de votre sponsor.

La triple Contrainte
La triple contrainte.

Managez votre projet en fonction de la priorité de votre sponsor en matière de coût, de portée et de temps. De cette façon, vous savez quels compromis votre sponsor serait prêt à faire.

Par exemple, si les délais sont le plus important, suivi de la portée/contenu, puis du coût, vous pouvez deviner que le sponsor choisira de dépenser plus et de réduire un peu la portée afin de respecter le calendrier.

Cette priorité vous guide également dans la gestion des réponses aux risques et les rapports sur les écarts. Grâce à cette compréhension, vous pouvez recommander ou mettre en œuvre des ajustements de manière proactive au fur et à mesure de l’avancement du projet.

Vous et votre sponsor serez sur la même longueur d’onde, même lorsque les choses ne sont pas sur la bonne voie.

L’approche décisionnelle de votre sponsor.

Certains managers préfèrent disposer de faits afin de pouvoir les analyser pour déterminer un plan d’action. D’autres veulent que vous fassiez l’analyse et que vous présentiez les options avec les avantages et les inconvénients afin qu’ils ou elles puissent choisir.

Votre sponsor prendra des décisions plus rapidement lorsque vous lui donnerez l’information qu’il ou elle souhaite.

Suivre leur approche décisionnelle peut également rationaliser la façon dont vous managez le changement dans vos projets.

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Avez-vous découvert d’autres choses qui peuvent vous aider à établir une meilleure relation avec un/une sponsor de projet ?

Ou avez-vous des questions sur la façon de mettre en œuvre ceux de cet article ?

Si c’est le cas, partagez-les avec des commentaires.

Cet article fait partie de la série Bonnie’s Project Pointers newsletter

L’obligation d’honnêteté sceptique.

Les objections sont utiles !

https://seths.blog/2022/10/the-obligation-of-the-honest-skeptic/ par Seth Godin

Les objections sont utiles.

Vous vous opposez en retenant votre action ou votre soutien parce que vous remettez en question une ou plusieurs données.

Mais la contrepartie de cela est l’obligation : Si les données finissent par répondre à la norme de preuve que vous leur avez fixée, vous devez changer d’avis et dépenser autant d’énergie à soutenir l’idée que vous en aviez mis à vous y opposer.

Comment pouvez-vous personnellement faire la différence ?

Tout comme Steve Keating, je ne pense pas pouvoir changer le monde, mais je sais que je peux aider à (un tout petit peu) changer le monde de certaines personnes qui lisent mes billets.

How to Make a Difference par Steve Keating

https://stevekeating.me/2023/11/20/how-to-make-a-difference/

Le président John Kennedy a déclaré :

Tout le monde peut faire la différence et tout le monde devrait essayer.

C’est une affirmation très juste, nous pouvons tous faire une différence, nous avons seulement besoin de décider quel genre de différences nous voulons faire.

Je ne pense pas pouvoir changer le monde, mais je sais que je peux aider à changer le monde pour les personnes que j’aide. J’essaie donc de faire une différence en aidant les autres à être la meilleure version d’eux-mêmes.

Faire une différence peut prendre de nombreuses formes, et l’impact qu’une personne peut avoir varie en fonction du contexte et de l’ampleur de ses actions.

Plus vous êtes haut placé dans votre organisation, plus il peut être facile de faire une différence. Si vous occupez un poste de direction au sein d’une organisation ou d’un gouvernement, vous trouverez peut-être plus d’opportunités de faire une différence. Mais ne vous y trompez pas : peu importe où vous en êtes dans la vie, peu importe votre place dans une hiérarchie organisationnelle, peu importe votre niveau d’éducation ou votre situation financière, VOUS pouvez faire une différence dans la vie des autres. Vous n’avez qu’à vous en soucier suffisamment pour le faire.

Donc, si vous cherchez à faire une différence aujourd’hui et à l’avenir, voici quelques étapes et principes généraux que vous pouvez suivre pour avoir une différence positive.

  • L’ikigai permet de matérialiser cette cohérence profonde.

    Définissez vos valeurs et votre passion : Comprenez ce qui compte pour vous et quels sont les enjeux qui vous passionnent. Cela peut être lié à la justice sociale, aux questions environnementales, à l’éducation, aux soins de santé ou à toute autre cause.

  • Formez-vous : Renseignez-vous sur les questions qui vous tiennent à cœur. Restez informé grâce à des sources fiables, à des recherches et à des conversations avec des experts. Comprendre les causes profondes et les complexités d’un problème est crucial pour une action efficace.
  • Commencez localement : Pour faire la différence, il n’est pas toujours nécessaire de faire de grands gestes. Cherchez des opportunités dans votre communauté locale. Faites du bénévolat auprès d’organismes locaux, participez à des événements communautaires ou soutenez des initiatives locales.
  • Utilisez vos compétences et vos talents : Identifiez vos compétences et vos talents et trouvez des moyens de les appliquer aux causes qui vous tiennent à cœur. Que vous soyez doué pour l’organisation d’événements, l’écriture, le développement informatique ou toute autre compétence, il existe probablement un moyen de l’utiliser pour un changement positif.
  • Connectez-vous avec des personnes partageant les mêmes idées : Rejoignez ou créez des communautés qui partagent vos valeurs. L’action collective a souvent plus d’impact que les efforts individuels. Travailler avec d’autres vous permet de mettre en commun des ressources, de partager des idées et d’amplifier votre impact.
  • Plaidez pour le changement : Exprimez-vous sur les questions qui vous tiennent à cœur. Plaidez en faveur du changement à différents niveaux, que ce soit sur votre lieu de travail, dans votre communauté ou à plus grande échelle. Utilisez les médias sociaux, écrivez des articles ou engagez-vous dans un militantisme pacifique pour sensibiliser le public.
  • Soutenez les initiatives existantes : Il existe probablement des organisations et des initiatives qui s’attaquent déjà aux questions qui vous tiennent à cœur. Soutenez-les par des dons, du bénévolat ou en faisant passer le mot. Cela peut être un moyen efficace de contribuer sans avoir à recommencer quelque chose à partir de zéro.
  • Donnez l’exemple : Démontrez les valeurs et les comportements que vous voulez voir dans le monde. Qu’il s’agisse de pratiquer la durabilité, la gentillesse ou l’inclusion, donner l’exemple peut inspirer les autres à faire de même.
  • Ceci est vrai pour toutes les difficultés.

    Soyez adaptable et persévérant : Le vrai changement prend souvent du temps. Soyez patient et persévérant dans vos efforts. Adaptez vos stratégies au besoin et apprenez de vos réussites et de vos échecs.

  • Formez les autres : Partagez vos connaissances et votre passion avec les autres. Aidez à sensibiliser et à inspirer plus de gens à s’impliquer. L’éducation est un outil puissant pour créer le changement.
Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

La clé est de prendre des mesures significatives et durables alignées sur vos valeurs.

Faire une différence est souvent un processus graduel. Mais chaque petit effort contribue à un changement positif au fil du temps. Les progrès ne se font pas souvent à pas de géant. Ils proviennent souvent de petites réalisations sur une période prolongée. Mais tout progrès est un progrès et un petit progrès ici et un petit progrès là, peuvent mener à une très grande différence au fil du temps.

Vous sentez-vous seul(e) en tant que manager de projet ?

Si vous vous sentez seul(e) ou isolé(e) en tant que manager de projet, vous n’êtes pas seul(e) !

What If You Feel Lonely as a PM by Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/what-if-you-feel-lonely-as-a-pm/

Surmonter ce sentiment, c’est trouver un équilibre entre efficacité professionnelle et relations interpersonnelles. Vous devez également être intentionnel et appliquer quelques mesures pratiques.

Voici quelques mesures que vous pouvez prendre

Tirez parti du processus de prise de décision.

La prise de décision et la résolution des problèmes se font souvent seul(e) dans votre bureau. Mais il est possible de vous connecter et d’interagir avec les autres dans le processus de prise de décision. Vous devez consulter les principales parties prenantes. Vous devez collecter des informations et les analyser avec votre équipe et/ou votre sponsor. Cette vue d’ensemble de la prise de décision vous rappellera que d’autres personnes contribuent au processus – vous n’avez pas à gérer les décisions complètement par vous-même.

Faites partie de votre équipe.

En tant que manager de projet, vous n’avez pas à vous tenir à l’écart de l’équipe. Oui, vous devez être impartial et ne pas favoriser un membre de l’équipe par rapport à un autre. Mais vous pouvez travailler en étroite collaboration avec les membres de l’équipe. Développez des relations solides avec l’équipe et déterminez comment vous pouvez l’aider à se développer. Collaborez avec eux de manière solidaire lorsque cela vous aidera à accomplir vos tâches. Invitez-les à collaborer avec vous sur des tâches de management de projet. (Cela vous fera gagner du temps, vous permettra de déléguer si vous êtes en retard sur votre travail et vous aidera à surmonter ce sentiment d’être déconnecté.)

Soyez fier des livrables que vous produisez.

Le télétravail peut accroitre ce risque de sentiment d’isolement.

En tant que manager de projet, vous contribuez à l’élaboration de livrables qui aident votre organisation. Vous risquez de ne pas attirer l’attention pendant la construction des produits, ce qui est une bonne chose. Cela signifie que vous avez gagné votre indépendance ! Le manque d’attention peut vous donner l’impression d’être exclu, ignoré. Faites un peu d’introspection. Vous sentez-vous isolé lorsque vous pensez aux livrables sur lesquels vous travaillez ? Si c’est le cas, vous devez obtenir un retour d’information ou une validation. Planifiez un examen des progrès avec votre sponsor et/ou les principales parties prenantes.

Travaillez sur l’environnement de votre équipe.

Le travail ne doit pas toujours être un dur labeur. Incluez de brefs événements sociaux dans l’environnement de votre projet. Cela aide non seulement l’équipe à mieux travailler ensemble, mais cela peut également remédier au sentiment de déconnexion. Des cafés virtuels, des déjeuners en équipe ou de petites cérémonies de remise de prix lorsque des jalons sont atteints. Vous vous sentirez tous plus connectés à mesure que vous améliorerez la dynamique de l’équipe.

Réseautez avec d’autres managers de projet.

Il n’est pas nécessaire de tout gérer seul ! Vous n’êtes pas le seul manager de projet, et vous n’êtes pas le seul à vous sentir parfois isolé. Trouvez un mentor. Parlez à d’autres managers de projet. Vous trouverez forcément des personnes qui comprennent ce que vous vivez.

Si vous avez des conseils, des anecdotes ou des questions sur la création de liens relationnels, partagez-les dans les commentaires. Et si vous êtes à la recherche d’une communauté de managers de projet, rejoignez un ou plusieurs groupes liés au management de projet sur LinkedIn.*

Cet article fait partie de la série de bulletins d’information Bonnie’s Project Pointers, qui compte plus de 47 000 abonnés. Cette newsletter est écrite à 100% par un humain (pas d’extraterrestres ou d’IA impliqués). Si vous aimez cet article, vous pouvez vous abonner pour recevoir des notifications lorsqu’un nouvel article (en anglais) est publié.

Vous voulez en savoir plus sur les sujets que Bonnie aborde dans ces newsletters ? Visonnez  ses cours dans la bibliothèque d’apprentissage LinkedIn et écoutez ses diffusions en direct sur LinkedIn Office Hours.


* Voici les groupes LinkedIn sur le management de projets que je suis personnellement.

Y-a-t-il un prochain train ?

S’il y a un autre train après celui-ci, vous n’avez pas à vous inquiéter.

The next train par Seth Godin: https://seths.blog/2022/06/the-next-train/

Ce n’est pas un luxe, c’est un choix.

Nous pouvons laisser un peu d’espace dans nos vies. Nous pouvons créer des cycles afin de ne pas avoir à gérer de crises à propos du temps sur une base régulière.

S’il y a un autre train après celui-ci, vous n’avez pas à vous inquiéter.

Si la date limite pour le projet est demain, pas aujourd’hui, vous n’avez pas à vous en faire autant.

Si les invités n’arrivent pas avant une heure…

Parfois, nous choisissons d’utiliser l’urgence de la crise comme carburant. Nous organisons nos vies autour de la création de ces échéances, en nous rappelant que si nous franchissons cette ligne, nous sommes morts.

Et ensuite, nous permettons à tout le monde de nous le faire. Créer des urgences simplement pour capter notre attention et notre concentration.

La productivité est une mesure de la valeur de ce que nous livrons dans le temps que nous devons y investir. Elle n’est pas mesurée en drame.

Il est possible de faire du bon travail sans tout mettre en péril.

Recevoir des informations difficiles est extrêmement difficile !

Recevoir des informations difficiles peut être difficile, cependant c’est une partie inévitable de la vie. Et, si vous êtes manager de projet, ceci fait souvent partie de votre quotidien !

Receiving Difficult Information

https://stevekeating.me/2023/09/24/receiving-difficult-information/ par Steve Keating

Recevoir des informations difficiles peut être difficile, mais c’est une partie inévitable de la vie. Qu’il s’agisse de mauvaises nouvelles, comme un licenciement, des critiques ou d’autres informations indésirables, la façon dont vous les gérez peut grandement affecter votre bien-être émotionnel. Cela peut également avoir un impact négatif sur votre capacité à prendre des décisions judicieuses.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Voici quelques étapes pour vous aider à faire face aux moments où des informations difficiles se présentent à vous.

Restez calme

Relisez ce billet qui propose une très simple technique.

Lorsque vous recevez pour la première fois des informations difficiles, il est normal d’avoir une réaction émotionnelle, comme un choc, de la colère, de la tristesse ou de la peur.

Permettez-vous de ressentir ces émotions, mais essayez de rester aussi calme que possible.

Des respirations profondes ou un moment de solitude peuvent vous aider à retrouver votre calme.

Cherchez à clarifier

Assurez-vous de bien comprendre l’information. S’il s’agit d’une personne, demandez des éclaircissements ou des détails si nécessaire. Les malentendus peuvent entraîner un stress et une anxiété inutiles.

Donnez-vous du temps

Ne vous sentez pas obligé de réagir immédiatement.

Prenez le temps de digérer l’information et vos émotions.

Cela peut signifier attendre quelques minutes, quelques heures, voire quelques jours avant de décider comment réagir ou quelles mesures prendre.

Appuyez-vous sur vos soutiens

Contactez vos amis, votre famille ou une personne de confiance pour parler de ce que vous avez entendu. Partager vos sentiments et vos pensées peut fournir un soutien émotionnel et une nouvelle perspective sur la situation.

Tenez un journal de vos pensées

Écrire vos pensées peut être un moyen utile de traiter les informations difficiles. Il vous permet de vous exprimer sans jugement et peut vous aider à gagner en clarté sur vos émotions et vos pensées.

Tenez compte de la source

Avez-vous confiance en cette source ?

Évaluez la crédibilité et la fiabilité de la source d’information. Parfois, les gens peuvent transmettre des informations inexactes, exagérées ou biaisées. Il est essentiel d’évaluer la fiabilité de la source avant de prendre des mesures. Ceci est particulièrement important lorsque vous recevez des critiques sur vous-même ou sur vos performances. Et d’ailleurs, je recommanderais d’ignorer en grande partie les critiques qui viennent de toute personne dont vous n’accepteriez pas les conseils.

Évaluez les options qui s’offrent à vous

Réfléchissez aux options qui s’offrent à vous en réponse à l’information difficile. Évaluez les conséquences potentielles de chaque option et la façon dont elles s’alignent sur vos valeurs et vos objectifs. Ce n’est pas une mauvaise chose à faire avant même de recevoir les informations difficiles. Par exemple, si vous deviez être mis à pied, quelles sont vos options ? Quelles sont les conséquences immédiates pour votre capacité à payer vos factures et à survivre ? Où chercherez-vous du travail ? Comment allez-vous communiquer avec votre réseau et vos collègues de travail pour leur faire savoir que vous êtes à la recherche d’un emploi ? Avez-vous préparé un curriculum vitae à jour ? Avoir un plan « au cas où » peut grandement contribuer à limiter le stress qui accompagne la réception de nouvelles difficiles comme un avis de mise à pied.

Consultez des experts

Selon la nature de l’information, il peut être avantageux de demander conseil à des professionnels, tels que des avocats, des médecins ou des conseillers financiers. Ils peuvent vous fournir des avis d’experts et vous aider à prendre des décisions éclairées.

Prenez soin de vous

Participez à des activités qui vous plaisent qui vous aident à gérer le stress et à maintenir votre bien-être général.

Il peut s’agir de faire de l’exercice ou de s’adonner à des passe-temps qui vous apportent de la joie.

Développer la résilience

Le renforcement de la résilience est crucial pour traiter les informations difficiles à long terme. Travaillez sur le développement de stratégies d’adaptation, d’intelligence émotionnelle et de compétences en résolution de problèmes. Celles-ci vous aideront à mieux naviguer dans les situations difficiles à l’avenir.

Acceptation

Parfois, il se peut que vous ne puissiez pas changer la situation ou les informations que vous avez reçues. Dans de tels cas, pratiquez l’acceptation et concentrez-vous sur la façon dont vous pouvez vous adapter et aller de l’avant. Comprenez également que l’information difficile n’est souvent pas une réflexion sur vous ou vos capacités personnelles. Il s’agit plus probablement du reflet d’un ensemble de circonstances qui sont pour la plupart hors de votre contrôle.

Passez à l’action

Une fois que vous avez traité vos émotions et évalué vos options, prenez les mesures appropriées. Il peut s’agir de prendre des décisions, de fixer des limites, de chercher des solutions ou de rechercher des informations supplémentaires. Passer à l’action fera plus pour éliminer le stress associé à la réception d’informations difficiles que presque tout ce que vous pouvez faire.

N’oubliez pas que gérer des informations difficiles est une compétence.

Comme toutes les compétences, la capacité de recevoir, de traiter et de traiter des informations difficiles peut être développée au fil du temps. Il n’y a pas de mal à demander l’aide d’un professionnel si vous avez du mal à faire face à des informations difficiles par vous-même. De plus, s’entourer d’un réseau d’amis et de membres de la famille peut faire une différence significative dans la façon dont vous gérez de telles situations.

Scepticisme ou déni ? Les 2 se ressemblent et sont pourtant très différents.

Le scepticisme est une vertu. Le déni est facile et improductif.

Skepticism and Denial par Seth Godin

https://seths.blog/2022/06/skepticism-and-denial/

Le scepticisme est une vertu. Il faut être prêt à remettre en question la sagesse conventionnelle et avoir le courage d’accepter quelque chose après avoir découvert que c’est vrai.

Le déni, en revanche, est un rejet volontaire de la réalité. C’est sûr, facile et improductif. Parce qu’il n’y a pas de place pour changer d’avis.

Pour être un sceptique généreux, vous devez indiquer à l’avance précisément ce qu’il faudrait pour que vous vous engagiez dans l’idée proposée, puis le faire une fois que vos normes sont remplies.

C’est un travail difficile. Il n’est pas facile de changer d’avis. C’est difficile mais ça vaut le coup. Les grands changements de perception sont rares et ce n’est pas quelque chose que vous attendez avec impatience.

Les sceptiques sont la clé de la méthode scientifique, de la conception organisationnelle et même de l’investissement. Vous vous engagez à douter, à remettre en question et à pousser, puis vous devenez un contributeur productif en adoptant les nouveaux outils et résultats.

Souvent, les gens dans le déni font semblant d’être des sceptiques. Cela semble mieux que de reconnaître que vous évitez simplement le changement.

Naviguer dans les agendas cachés !

L’un des aspects les plus difficiles dans les organisations est la présence d’agendas personnels, certains ouverts et d’autres cachés.

Reconnaître et comprendre l’existence d’agendas cachés est crucial pour un leadership efficace et pour le succès de l’organisation.

Navigating hidden agendas by Michael Küsters

https://failfastmoveon.blogspot.com/2023/06/navigating-hidden-agendas.html

Nous nous efforçons constamment de créer des organisations prospères où la collaboration, la productivité et l’innovation s’épanouissent. Cependant, l’un des aspects les plus difficiles dans les organisations est la présence d’agendas personnels, certains ouverts et d’autres cachés. Souvent, les gens disent que si nous pouvions simplement éliminer ces agendas personnels et concentrer tout le monde sur l’objectif et la mission globaux, nous aurions beaucoup moins de problèmes. Mais ce « simplement » est un problème majeur, explorons-le !

Comment les pièces et la vue d’ensemble de ce puzzle sont-elles liées ?

Le problème avec les agendas cachés

Les agendas cachés surviennent lorsqu’un individu a des intérêts personnels, motivations ou objectifs qui ne correspondent pas à son environnement. Ces agendas cachés sont souvent considérés comme des obstacles à la prise de décision, à l’exécution et au travail d’équipe. Ils érodent également la confiance au sein de l’organisation.

Reconnaître et comprendre l’existence d’agendas cachés est crucial pour un leadership efficace et pour le succès de l’organisation.

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L’impact de ces agendas personnels

Les agendas personnels influencent de manière significative la dynamique, la communication et les processus de prise de décision. Lorsque les individus donnent la priorité à leurs propres motivations plutôt qu’aux objectifs de l’organisation, cela peut déclencher des conflits, nuire à la collaboration et entraver les progrès. Les agendas cachés posent un défi particulier car ils ne sont pas ouvertement reconnus et traités, de sorte que tout le monde à l’exception du propriétaire de l’agenda est tenu dans l’expectative. Cela peut miner la confiance, la transparence et l’alignement au sein de l’organisation.

La présence d’agendas personnels peut donc avoir un impact significatif sur le succès de l’organisation en affectant négativement l’alignement, la transparence et la collaboration.

La reconnaissance et le management des agendas personnels deviennent donc essentiels pour favoriser un environnement de travail positif et productif.

Pourquoi y a-t-il des agendas personnels ?

Un seul et unique objectif mal aligné peut sévèrement impacter les résultats de toute l’équipe.

Dès que vous avez plus qu’une poignée de personnes, la diversité des motivations, des aspirations et des objectifs des individus devient plus apparente. Nous voyons les difficultés que cela apporte même dans les mariages où seules deux personnes ont besoin d’aligner leurs besoins et leurs désirs l’une avec l’autre. Et avec l’augmentation de la taille de l’organisation, le problème de l’alignement s’accroît.

Alors que certains agendas peuvent être exprimés ouvertement, d’autres sont cachés ou ne sont pas immédiatement apparents. Dans certains cas, cela se produit intentionnellement. Dans de nombreux cas, cependant, cela se produit parce que les gens eux-mêmes ne sont pas conscients de l’impact de leurs objectifs sur les objectifs globaux, ne savent pas comment communiquer leurs propres objectifs ou qu’il n’y a pas de forum où ils pourraient aborder les divergences.

Une structure organisationnelle complexe avec de multiples parties prenantes et des rôles diversifiés est donc un terrain fertile pour l’émergence d’agendas personnels.

Ne pouvons-nous pas éliminer ces agendas personnels ?

En bref : non. Il est pratiquement impossible d’éliminer les agendas personnels des individus au sein d’une organisation. Les humains ont naturellement leurs propres motivations, intérêts et aspirations, en fonction de  leurs besoins, de leurs attentes, de leurs assomptions et de leurs propres raisons. Si nous réussissions à supprimer tout cela, cela transformerait les gens en humanoïdes sans âme. L’autonomie, la créativité et l’engagement seraient massivement limités.

Pour minimiser l’impact négatif des agendas personnels, il faut s’efforcer d’aligner les objectifs des gens les uns avec les autres et avec l’ensemble de l’organisation. Nous pouvons y parvenir en favorisant une communication ouverte et en respectant les motivations des personnes.

Les conséquences de la suppression des agendas personnels

Lorsque les individus sont incapables d’exprimer ouvertement leurs agendas personnels, ils développeront des agendas cachés à la place. L’absence d’un forum de discussion et de transparence crée un climat de méfiance, où les individus ont recours à la poursuite secrète de leurs propres intérêts. Il pourrait s’écouler beaucoup de temps avant que l’impact des actions qui en résultent sur la communication et la collaboration ne devienne tangible. L’écart entre l’ensemble des actions souhaitées et les actions exécutées dans ce cas est la « dette de communication » (Les conversations que nous aurions dû avoir, mais que nous n’avons pas eues).

À l’instar d’autres formes de dette, cette dette de communication est assortie d’intérêts et croîtra de façon exponentielle au fil du temps si elle n’est pas surveillée.

Permettre les agendas personnels

Devrions-nous alors faire de la place pour les agendas personnels ? Oui.

Bien que nous puissions croire que les systèmes autorisant les agendas personnels seraient moins performants à long terme, cela ne correspond pas aux preuves factuelles. Même des gens comme Steve Jobs ont dit :

Nous n’embauchons pas des gens intelligents et ne leur disons pas quoi faire. Nous les embauchons pour qu’ils puissent nous dire quoi faire.

Des livres comme « Drive » de Dan Pink ont recueilli des preuves accablantes que les systèmes donnant aux gens l’autonomie nécessaire pour décider eux-mêmes du meilleur plan d’action créent des résultats supérieurs.

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La création d’un espace pour les agendas personnels dans un cadre structuré exploite les talents et la créativité de chacun. Les systèmes qui reconnaissent et prennent en compte les agendas personnels s’en sortent mieux en termes d’engagement, d’appropriation et d’innovation. Le défi consiste à trouver un juste équilibre entre les agendas personnels et leur potentiel à l’emporter sur les objectifs collectifs ou à provoquer des conflits.

Lorsqu’ils sont managés efficacement, ces systèmes peuvent tirer parti de la diversité des points de vue individuels pour favoriser la réussite de l’organisation.

L’augmentation du nombre d’agendas cachés

En l’absence d’une plateforme pour exprimer ouvertement leurs agendas personnels, les agendas cachés ont tendance à proliférer. L’absence de canaux de communication ouverts favorisera le ressentiment, le manque de confiance et la poursuite secrète d’intérêts individuels. Au fil du temps, les agendas cachés qui en résultent peuvent nuire à la communication, à la collaboration et à la cohésion organisationnelle.

Bien que le fait de fournir un forum pour partager des agendas personnels ne garantisse pas l’absence d’agendas cachés, sans un tel forum, les agendas cachés sont susceptibles de se multiplier. Des possibilités de dialogue ouvert et de communication transparente sont essentielles pour atténuer ce risque.

L’effet des agendas cachés sur la prise de décision

Il y a deux types de décisions : Celles que prend l’individu et celles que l’organisation prend dans ses canaux et processus officiels. Les décisions organisationnelles sont basées sur divers facteurs, tels que les objectifs, la contribution collective, l’expertise et des considérations externes.

Dans certaines organisations, les agendas cachés dominent les opérations quotidiennes. Les processus décisionnels officiels dans de tels environnements sont surtout une mise en scène : « les vraies décisions » ont déjà été prises, dans différents forums, avec différents acteurs, avant que quoi que ce soit ne soit ouvertement mis sur la table. Les agendas cachés déterminent le plan d’action. La stratégie et les objectifs organisationnels sont réduits à être le prétexte de la décision prédéterminée.

Dans le grand schéma d’ensemble, cela peut passer inaperçu, mais cela peut aussi conduire à des échecs cinglants. Comme souvent la source de l’écart ne peut pas être retracée, cela crée une confusion quant aux raisons pour lesquelles les décisions ont été inefficaces. De nombreuses organisations réagissent en introduisant des freins et contrepoids supplémentaires qui laissent encore moins de place aux agendas personnels, tout en ralentissant la prise de décision future et en engageant des coûts supplémentaires, ce qui rend l’organisation encore moins efficace. Au lieu de résoudre le problème, ils l’exacerbent !

Réparer des systèmes dominés par les agendas cachés

Nous avons exploré que l’une des principales raisons de l’émergence d’agendas cachés forts est un décalage entre les motivations d’un individu et les contraintes du système. L’absence d’un forum qui permette respectueusement aux gens de révéler leurs agendas personnels et d’aborder les conflits d’agenda de manière ouverte et constructive a fait naître le besoin d’agendas cachés.

dettes techniquesLa conséquence est la « dette organisationnelle* », qui consiste en toutes les structures de communication et de collaboration et les apprentissages qui ont conduit les gens à former des agendas cachés.

Réparer le système n’est pas aussi facile que de créer un forum pour une communication ouverte. Les agendas cachés impliquent souvent des motifs non traités, un manque de transparence et des conflits d’intérêts. L’établissement d’un système plus efficace exige une approche globale faisant appel à une communication ouverte, à l’établissement d’un climat de confiance, à la résolution active de problèmes et au rétablissement d’un objectif commun en offrant des valeurs organisationnelles significatives auxquelles les individus peuvent s’identifier.

* Dette organisationnelle : Ensemble des structures, des processus, des règles et des apprentissages de communication et de collaboration qui empêchent les organisations d’atteindre efficacement leurs objectifs.

Reconnaître et traiter plutôt que tenter d’éliminer les agendas cachés.

Il est essentiel de reconnaître et de traiter les agendas personnels pour créer une culture organisationnelle saine où la collaboration, l’innovation et la productivité s’épanouissent. Au lieu d’essayer d’éliminer les agendas personnels, nous devons créer un environnement qui encourage la communication ouverte, la transparence et l’alignement. Cela permettra d’atténuer les impacts négatifs des agendas cachés. Une culture qui valorise la diversité des points de vue et qui aligne les aspirations individuelles sur les objectifs de l’organisation sera plus résiliente et cultivera des équipes responsabilisées qui favoriseront la réussite à long terme.

Naviguer à travers les complexités des agendas cachés et travailler de manière proactive à la création d’un environnement qui favorise des organisations transparentes et collaboratives est le travail de tous. Pour permettre aux individus de donner le meilleur d’eux-mêmes tout en faisant progresser les objectifs collectifs, ils doivent poursuivre leur propre agenda en ligne avec celui de l’organisation. La transparence et l’alignement des objectifs de chacun sont essentiels pour libérer le véritable potentiel de nos équipes et de nos organisations.

La structure TOP est une approche spécifique qui peut être appliquée à n’importe quel niveau, dans n’importe quelle organisation, indépendamment de l’état ou de la taille, pour réduire activement la dette organisationnelle et construire un meilleur système organisationnel.

7 vérités pour prendre des décisions qui persistent malgré l’incertitude ambiante.

L’une des cinq caractéristiques des équipes hautement performantes est la prise de décision fiable : Une compétence essentielle à maîtriser, que vous soyez le leader ou un membre de l’équipe.

How To Make Decisions That Stick by Cora Lynn Heimer Rathbone

https://www.rathboneresults.com/resources/making-and-executing-on-decisions

Cora Lynn explique l’importance de prendre et d’exécuter des décisions, suggère un processus pour une prise de décision confiante et partage 7 vérités pour les chefs d’entreprise qui prennent des décisions dans l’incertitude d’aujourd’hui.

L’une des cinq caractéristiques des équipes hautement performantes est la prise de décision fiable.

La capacité de prendre et d’exécuter des décisions a également été désignée comme le facteur de succès le plus important des leaders par 30% des plus de 150 leaders interrogés. La capacité de prendre et d’exécuter des décisions est une caractéristique non seulement des leaders, mais aussi des grandes équipes.

Les leaders se distinguent parce qu’ils sont doués pour réfléchir aux situations, prendre et mettre en action des décisions, construire et favoriser des relations.

Sans décisions, il n’y a rien sur quoi agir. Sans actions, il n’y a rien à mener, rien à faire se produire !

Même si les décisions sont erronées, les décideurs sont susceptibles d’être « dignes de confiance », une valeur vitale dans toute équation de ce qui fait le succès des leaders, lorsqu’elles sont :

(a) prises de « bonne foi » (ce qui signifie généralement dans le meilleur intérêt des personnes concernées, et non dans l’intérêt principal du décideur),

(b) éclairées par les faits (donc dans une certaine mesure objectives),

(c) contrebalancées par les valeurs des parties prenantes (donc empathiques dans une certaine mesure) et prises en temps utile.

La capacité des leaders à s’en tenir à leurs décisions, en particulier face à l’opposition, contribue à la « confiance ».

La question ici est : « Avez-vous la conviction de vous en tenir à votre décision ? »

En d’autres termes : « Êtes-vous cohérent ? Est-ce que votre ‘oui’ est un ‘oui’, votre ‘non’ un ‘non’ pour que je sache où vous en êtes et où je peux me situer par rapport à votre décision ? »

Certes, la cohérence sous-tend l’intégrité (le Saint Graal de la confiance et du leadership).

Examinez de plus près ce dernier point : la cohérence est plus mesurable que l’intégrité.

La cohérence est considérablement mise à l’épreuve en période d’incertitude et de volatilité et, surtout, la cohérence de la prise de décision est très difficile à atteindre. Les leaders d’aujourd’hui:

  • manquent de clarté sur les faits et l’opinion des experts,
  • luttent contre un surplus de théories du complot,
  • observent les différentes approches d’autres dirigeants,
  • combattent les accusations constantes de « fausses nouvelles » et
  • s’efforcent d’influencer dans le maelström des médias sociaux qui alimentent les manifestations de masse.
Le chemin choisi au départ reste-t-il le meilleur ?

Il est sans aucun doute extrêmement difficile pour les dirigeants de « s’en tenir aux décisions » au même niveau qu’ils pouvaient le faire par le passé. Les faits et les « raisons » sont constamment remis en question. La « preuve sociale » varie. Les valeurs des parties prenantes sont fortement ancrées et de plus en plus diamétralement opposées.

En prenant des décisions, les leaders doivent répondre à des vérités antagonistes en même temps et continuer à fonctionner (par exemple, sauver des vies et sauver l’économie; créer des espaces de bureau sûrs et revenir à un momentum productif). Ils doivent également assurer les suiveurs que, lorsqu’ils changent de décision, c’est parce que les faits ont changé et que leurs décisions doivent donc s’adapter.

7 vérités éternelles sont puissantes pour les leaders qui prennent des décisions dans l’incertitude d’aujourd’hui :

  1.  Établissez l’urgence des décisions importantes : Le « pourquoi » de la décision. À moins que nous, en tant que personnes, ne ressentions le besoin ou l’envie de faire quelque chose de différent, nous sommes susceptibles de nous en tenir au statu quo.
  2. Peignez une vision claire du résultat final recherché avec cette décision : Quelle réalité la décision apportera / créera qui est différente de la situation actuelle.
  3. Recherchez des points de vue divers pour éviter la pensée de groupe. « Car par une direction sage, vous pouvez faire la guerre, et dans l’abondance de conseillers, il y a la victoire. »
  4. Construisez une coalition suffisamment forte  pour exécuter les décisions / changements que vous envisagez en tant que leader. « Si vous voulez aller vite, allez-y seul. Si vous voulez aller loin, allez-y ensemble. »
  5. Communiquez plus que vous ne le jugez nécessaire, même jusqu’à un facteur 10.
  6. Visez la transparence (dans la mesure où les circonstances du leadership le permettent). Les suiveurs sont plus susceptibles d’« adhérer » à une décision lorsqu’ils voient ce qu’il y a derrière elle que lorsque le leader, à toutes fins utiles, dit simplement « faites-moi confiance ».
  7. Montrez que vous vous souciez des personnes, faites preuve de compassion. Comme quelqu’un l’a dit récemment : « Parce que je sais que vous vous en souciez, je me soucierai de ce que vous savez. »
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A propos de la « paralysie de l’analyse » et surtout comment l’éviter ?

Nous examinons ici quelques façons de comprendre et d’améliorer votre prise de décision et d’éviter de rester coincés dans la paralysie analytique.

Analysis paralysis and how to avoid it de Mind the Product

https://www.mindtheproduct.com/analysis-paralysis-and-how-to-avoid-it/

Paralysie de l’analyse : Nous nous y sommes tous englués à un moment ou à un autre, cette sur-analyse ou cette réflexion excessive sur les alternatives qui empêche un individu ou un groupe de prendre une décision. Comment les chefs de produit peuvent-ils s’empêcher de le faire et comment les leaders peuvent-ils favoriser une culture où cela ne se produit pas ?

Comment la reconnaître

La paralysie de l’analyse a un impact sur nos performances et notre créativité, mais nous ne reconnaissons pas toujours quand nous y sommes embourbés. Randy Silver, coach produit et animateur de notre podcast Product Experience, déclare :

« Parfois, les arbres cachent la forêt… Habituellement, il faut que quelqu’un d’autre dise quelque chose avant de vous en rendre compte. »

Cela peut arriver aux meilleurs d’entre nous. Randy raconte une époque où il travaillait dans une entreprise de services financiers B2B et développait un nouveau produit soumis à tous les problèmes de réglementation financière et de conformité qui peuvent rendre difficile le travail itératif dans cet espace. « Nous faisions quelque chose d’assez ‘big bang’ avec un groupe de composants. Tout composant individuel était inutile en isolation. »

La construction du produit a pris plus d’un an. Randy et son équipe ont passé des mois dans la paralysie de l’analyse, tournant en rond en se demandant s’ils construisaient le produit de la bonne façon. Il dit qu’une communication régulière contribue grandement à prévenir la paralysie de l’analyse. Fournir des mises à jour régulières à votre supérieur et à vos parties prenantes « est une bonne secousse » pour l’éviter. « Un autre indicateur est l’équipe. Ont-ils l’impression d’être inspirés, de progresser, de savoir quoi faire ? », ajoute-t-il.

4 moyens d’éviter la paralysie de l’analyse

#1 – Fixez des objectifs réalisables en interne

Les choses auraient été différentes pour le produit fintech de Randy s’il y avait eu des objectifs internes. Avec le recul, ils auraient dû se fixer des objectifs individuels, afin de pouvoir prouver qu’un composant fonctionnait à leur satisfaction afin qu’ils puissent construire le suivant.

Il déclare : « J’aurais dû fixer un certain nombre d’objectifs internes réalisables spécifiques pour certaines de ces composantes ». J’aurais dû dire : « Mettons en place l’infrastructure de base. Oubliez l’expérience utilisateur pour l’instant, assurons-nous que le moteur est satisfaisant. Nous pourrons itérer ensuite sur l’expérience utilisateur ».

#2 – Utilisez un cadre décisionnel

Jeff Bezos d’Amazon est le représentant le plus célèbre des décisions type 1 contre type 2, dont il a discuté dans sa lettre aux actionnaires de 2016. Aujourd’hui, ceci est largement utilisé pour éviter la paralysie de l’analyse et constitue un cadre simple mais efficace pour la prise de décision.

Toutes les décisions se répartissent en deux catégories, en fonction de leur impact. Les décisions de type 1 sont également appelées « portes à sens unique » et les décisions de type 2 sont également appelées « portes à double sens ».

Voici comment cela fonctionne :

  • Prenez une décision de type 1 et vous pouvez ouvrir une porte pour la franchir, mais pas revenir en arrière.
  • Prenez une décision de type 2 et, si cela ne fonctionne pas, vous pouvez toujours revenir en arrière.
  • Les décisions de type 1 sont peu fréquentes, la plupart sont de type 2, mais il est facile de confondre les deux types.
  • Plus vous prenez de décisions, mieux vous déterminez le type à utiliser.

Les décisions de type 1 exigent que vous preniez le temps de recueillir des données et de découvrir vos options : Élaborez sur les éléments non négociables et séparez-les des éléments agréables à connaitre. Soupesez les preuves et choisissez la décision offrant la meilleure solution. Agissez puis examinez et surveillez l’impact.

La plupart des décisions sont de type 2 et réversibles, mais elles nécessitent tout de même un bon jugement. Vous devriez les prendre rapidement, mais sans précipitation ni analyse excessive. Vous devez vous préparer à vous tromper et ne pas vous soucier d’être parfait. Vous pourrez analyser plus tard et y revenir si nécessaire.

#3 – Gardez une communication régulière

Fournir des mises à jour régulières à votre patron et à vos parties prenantes « est une bonne secousse » pour éviter la paralysie de l’analyse, dit Randy. « Un autre est l’équipe. Ont-ils l’impression d’être inspirés, de progresser, comme s’ils savaient quoi faire ? », ajoute-t-il.

#4 – Favorisez la sécurité psychologique

Cela a été dit à maintes reprises, mais la sécurité psychologique est la clé pour éviter la paralysie de l’analyse.

Une équipe doit comprendre qu’elle ne sera pas punie si elle essaie quelque chose qui ne fonctionne pas.

Une culture de sécurité psychologique incite les gens à apprendre et à apporter des idées.

Mais vous serez toujours coincé à un moment donné

Rappelez-vous que même les équipes qui réussissent s’embourbent parfois. Même avec tous les cadres et processus à votre disposition, même avec une culture de sécurité psychologique, vous serez probablement parfois tout de même englués dans la paralysie de l’analyse.

Les équipes de Pendo ont commencé à travailler sur la stratégie d’IA de l’entreprise il y a environ deux ans.  Ses ingénieurs en machine learning ont recherché des tendances dans les données et ont créé un modèle de rétention. Trisha Price, chef de produit chez Pendo, explique : « Ils ont créé un modèle incroyable, qui nous indiquait quelles étaient les caractéristiques collantes, de sorte que si nous faisions en sorte que les clients les adoptent, ils ne partiraient jamais. »

Ensuite, ils sont restés bloqués – pendant environ six mois – parce qu’ils ne pouvaient pas déterminer ce que l’expérience utilisateur devrait être et où la mettre dans le produit. Trisha explique :

« Nous avions des partenaires de conception, nous avons fait différents designs, nous avions cette fonctionnalité incroyable, mais tout est tombé à plat. »

Ce qu’ils avaient fait, dit Trisha, était d’essayer de manager le produit de l’intérieur vers l’extérieur plutôt que de l’extérieur vers l’intérieur. Ils cherchaient une solution à un problème, plutôt que le problème qu’ils devaient résoudre. Elle conclut :

« Nous devions oublier le modèle, oublier les données et revenir aux bases du management des produits, qui est toujours à l’extérieur, toujours quel est le problème que vous essayez de résoudre. Une fois que nous avons pris du recul, nous nous sommes débloqués. »


J’ajoute cette vidéo qui explique de manière simple la paralysie par l’analyse et surtout comment en sortir.

Comment mieux soutenir les prises de décisions de votre sponsor de projet ?

En comprenant ces 5 types de prise de décision, vous pouvez adapter votre approche pour supporter au mieux celle(s) que votre sponsor favorise et obtenir de meilleures décisions pour réussir votre projet.

Supporting Your Sponsor’s Decision Making par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/supporting-your-sponsors-decision-making/

Les sponsors fournissent un soutien financier, défendent le projet et prennent des décisions clés. Il est donc crucial que vous compreniez comment vos sponsors de projet prennent leurs décisions. En identifiant ces types de prise de décision, vous pouvez ajuster votre approche pour obtenir les meilleures décisions et soutenir la réussite de votre projet.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Voici 5 types de prises de décision.

#1 – Décisions fondées sur des faits.

Tous les éléments factuels concordent-ils bien ?

Les sponsors de projet veulent des faits et des données qu’ils et elles peuvent utiliser pour guider leurs décisions. Pour les décideurs factuels, vous devez connaître les sources de données qu’ils et elles apprécient le plus. Par exemple, des conseillers de confiance internes ou des entités externes telles que des sociétés de conseil. Trouvez les données et les sources de données que votre sponsor apprécie pour l’aider à prendre des décisions.

#2 – Décisions basées sur l’intuition.

Les leaders ayant de l’expérience en sponsoring sont souvent influencés par leur propre intuition qui les aide à prendre des décisions rapides. Pour soutenir ce type de sponsor, identifiez quand ils et elles utilisent leur intuition pour prendre des décisions, puis validez les hypothèses qu’ils et elles font. De cette façon, vous réduisez le risque que présente une intuition erronée.

#3 – Décisions basées sur les expériences de l’équipe.

La recherche du consensus demande du temps, beaucoup de temps…

De nombreux sponsors sondent les membres de leur équipe avant de prendre des décisions, car ils et elles apprécient les expériences et les opinions de l’équipe. Cela se traduit généralement par une plus grande adhésion de l’équipe projet. Cependant, les efforts pour obtenir un consensus peuvent retarder les décisions. Pour cette approche, ajoutez du temps ‘tampon’ dans votre planification pour compenser ces retards prévisibles.

#4 – Décisions politiques.

Trop souvent, les sponsors prennent des décisions de projet d’un point de vue politique. Leur boss ou d’autres parties prenantes clés ont des attentes spécifiques et les sponsors hésitent à prendre des décisions qui pourraient décevoir ces parties prenantes. Bien que ces décisions puissent être judicieuses, elles peuvent ajouter des risques. Travaillez avec votre sponsor pour vous assurer que vous comprenez tous les deux ces risques et leur impact potentiel.

#5 – Décisions dictées par le marché.

La force motrice de la prise de décision d’un sponsor pourrait être ce qui se passe sur le marché. C’est logique, car le succès d’un projet dépend souvent de la concurrence. Avec un sponsor axé sur le marché, surveillez de près l’état de la triple contrainte (portée, coût et temps). La portée est souvent fixe, vous devez donc surveiller comment cela affecte les coûts et le échéances.

Avez-vous observé d’autres types de prise de décision ?

Si oui, quels avantages et inconvénients présentaient-ils ? Que proposez-vous de faire dans ces situations ? Merci de vos commentaires.

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