Pas de surprises : Pourquoi les stratégies d’exécution sont-elles essentielles à la réussite du projet ?

Le vieil adage selon lequel ne pas planifier est un plan pour échouer est approprié dans la réalisation de projets.

No Surprises: Why Execution Strategies are Critical for Project Success par Quay Consulting

https://www.quayconsulting.com.au/news/no-surprises-why-execution-strategies-are-critical-for-project-success/

Ne pas planifier, c’est échouer, dit le vieil adage.

Comme les projets nécessitent de nombreux artefacts au lancement d’un projet, une stratégie qui manque souvent est celle d’exécution qui pourrait faire ou défaire votre capacité à réussir.

Tout praticien de projet chevronné connaît bien la charge documentaire qui accompagne l’établissement et l’exécution de projets : plans de gestion de projet, chartes de projet, échéanciers, plans de ressources et bien d’autres.

Le vieil adage selon lequel ne pas planifier est un plan pour échouer est approprié dans la réalisation de projets, car il existe de nombreux chemins à évaluer pour résoudre un problème d’entreprise et il est rare d’en définir un seul qui mènera à des résultats positifs.

Cependant, l’un des facteurs les plus précieux pour naviguer dans ces chemins est la définition d’une stratégie d’exécution, qui fournit l’approche stratégique de haut niveau qui montre comment un projet pourrait atteindre ses objectifs.

Considérez votre mode de transport métaphorique

Une stratégie d’exécution, c’est un peu comme planifier un voyage. Il existe de nombreux modes de transport qui vous aideront à atteindre votre destination : une voiture, un avion, un bateau, un voyage organisé, ou dans certains cas plus obscurs, il peut être multimodal. Il y a des facteurs qui vont influencer la façon dont vous choisissez de vous y rendre, comme si vous voyagez en groupe, les besoins et les préférences de chacun doivent être pris en compte, combien de temps vous avez et le budget disponible… Ces facteurs influencent tous les décisions que vous devez prendre.

Chaque point de décision présentera des avantages et des inconvénients et vous devrez considérer ce qui vous aidera à y parvenir en fonction de vos propres objectifs pour votre voyage. Si la vitesse jusqu’à destination est primordiale, peut-être que la réservation d’un billet sur le prochain vol commercial est une approche intelligente, allez-y confortablement avec les ressources que vous pouvez transporter et aussi rapidement que possible.  Peut-être que la voiture est une meilleure solution car vous pouvez transporter plus de matériel avec des barres de toit et des remorques pour avoir tout le kit nécessaire pour l’aventure. Cela peut prendre plus de temps mais être une solution plus rentable.

Il y a tous les éléments – temps, rapidité, coût – qui influencent l’exécution dans les projets et ils sont pertinents dans ce qu’une bonne stratégie d’exécution doit prendre en compte, par exemple:

  • Les besoins et les attentes des parties prenantes;
  • Le but, les objectifs et les avantages qui influencent les décisions que vous devez prendre;
  • la portée, les ressources et les dépendances du projet; et
  • Les risques associés et les considérations de changement.
Une stratégie d’exécution bien définie fournira les éléments qui soutiennent la réussite d’un projet
  1. Elle alignera les parties prenantes et les membres du comité de projet autour d’une approche unique qu’ils conviennent/jugent être la meilleure voie à suivre pour réaliser le projet et en récolter les bénéfices.
  2. Elle fournira à l’équipe de projet un cadre pour la planification détaillée, le dimensionnement et la priorisation afin d’avancer.

Décomposons-les davantage.

Alignez vos parties prenantes

Un bateau prend de la vitesse lorsque tout le monde rame dans la même direction :  c’est le pouvoir d’aligner les parties prenantes, les sponsors et l’équipe de projet autour d’une stratégie d’exécution.

Toutes les personnes impliquées sont sur la même longueur d’onde au sujet de l’ordre des travaux et des priorités du projet, du moment où les ressources ou le support doivent être utilisés et de la façon de résoudre les désaccords dans le projet. La stratégie d’exécution aura débattu et finalisé ces considérations avant que le projet ne soit en cours d’exécution et ne devienne très coûteux à retravailler.

Dans son état initial, une stratégie d’exécution est un peu comme un document d’options dans lequel chaque option pour le projet a un profil de coût, un profil de risque, un profil de bénéfices et d’autres avantages et inconvénients. Il y aura généralement une sorte d’échelle qui illustre comment les approches plus agressives apportent des avantages mais comportent plus de risques ou les approches plus conservatrices permettent de livrer des éléments utilisables plus petits qui permettent de tirer des leçons avant de passer à la vitesse supérieure. Ces dernières peuvent prendre plus de temps à compléter, mais être plus diligentes sur le coût.

C’est une opportunité importante de convenir d’une route à suivre avant que les défis inévitables ne surviennent dans le projet et un moyen précieux d’atténuer les dérapages du projet.

Débloquez à la fois la planification et la progression

Les équipes de projet peuvent s’enliser dans une planification de projet détaillée, en essayant de présenter un échéancier de projet réalisable et à mesure que diverses équipes et ressources se réunissent avec leurs propres points de vue, l’approche ascendante peut devenir un peu comme d’essayer de faire bouillir l’océan.

Une stratégie d’exécution peut vous sortir de l’impasse des défis de planification en appliquant des principes directeurs qui permettent aux équipes de réaliser des percées dans la planification, la répartition des tâches et de progresser rapidement. Elle fournit le cadre de travail au sein duquel souvent les équipes peuvent avancer plus efficacement et trouver les meilleurs moyens de fonctionner.

Naturellement, pour réussir, la stratégie d’exécution ne peut être séparée d’aucune réalité pratique. Elle doit prendre en compte les capacités et les contraintes des équipes et leur permettre d’élaborer un plan dont elles peuvent être sûres qu’il est réalisable et répond aux attentes. Cela leur fournit également une compréhension claire de ce à quoi « bien » ressemble et aide à identifier rapidement si quelque chose n’est pas réalisable afin qu’il puisse être adressé rapidement et efficacement.

Application d’une stratégie d’exécution

Une stratégie d’exécution n’a pas besoin d’être son propre document. Il peut s’agir d’un jeu de transparents dans une présentation en comité de projet ou d’un document sur les options possibles. Ce qui est important, c’est que le débat ait lieu et qu’un consensus soit atteint sur la façon dont le projet sera entrepris.

La plupart des stratégies d’exécution se résument à ces 4 approches

Le Big Bang

C’est une approche qui met tout en œuvre, tout en même temps. Elle peut être à haut risque si la mise en œuvre est médiocre car l’impact est considérable.

L’approche phasée

Cette approche divise le projet en phases logiques pour réduire les risques liés à l’achèvement, mettre en avant les bénéfices, contourner les contraintes et adresser les dépendances entre les phases. Par exemple, donner la priorité au développement de l’interface utilisateur digitale dans la première phase et prévoir le développement de l’automatisation des processus en utilisant ces nouveaux parcours utilisateurs numériques dans une phase ultérieure.

L’approche par volet (ou flux de travail)

Cette approche comprend l’exécution indépendante de flux de travail simultanés et connexes pour permettre à chaque volet de se concentrer sur ses livrables et ses échéanciers, sans avoir d’incidence sur les autres avec des retards et une interdépendance.

L’approche échelonnée

Une approche échelonnée est semblable à une approche phasée, mais une approche échelonnée (ou par étapes) est plus alignée verticalement que l’approche phasée qui est alignée horizontalement. Un exemple serait l’élaboration d’un projet pilote pour solliciter des commentaires, puis le déploiement d’un plus grand nombre de fonctionnalités de bout en bout à un plus grand nombre d’utilisateurs.

La stratégie d’exécution évite la plupart des surprises

Les approches ci-dessus ne représentent pas une liste complète des considérations pour l’exécution. La stratégie d’exécution peut aller beaucoup plus loin dans le management du changement et les décisions de mise en service (exécutions parallèles, lancements progressifs, etc.). Cependant, c’est une conversation importante à avoir lors de la conception des cas d’affaire (business case), de la planification de projet à haut niveau et de la rédaction d’une charte de projet.

Les managers de projet n’aiment pas plus les surprises que leurs sponsors ou parties prenantes.

La conversation autour de la stratégie d’exécution permet d’identifier les points de différence d’opinions et de discordes au début du cycle de vie, ce qui permet à l’équipe de projet de gagner du temps pour élaborer un plan réussi et donner aux sponsors la confiance d’une bonne réflexion stratégique.

Dites bonjour à SAFe 6.0 !

Même si je ne suis pas personnellement un grand fan de SAFe, une nouvelle version recèle toujours son lot de nouveautés dont nous pouvons toutes et tous apprendre : Voici donc SAFe 6.0 !

https://scaledagileframework.com/blog/say-hello-to-safe-6-0/

Cette version représente une avancée significative dans la façon dont les entreprises intègrent les pratiques SAFe dans le travail quotidien, font perdurer le changement et obtiennent les avantages d’une véritable agilité business. SAFe 6.0 comprend de nombreuses nouvelles pratiques pour supporter les dernières tendances technologiques et business, y compris comment accélérer le flux de valeur et étendre SAFe à travers toute l’organisation à d’autres fonctions business.

Et, bien sûr, ces nouvelles directions se reflètent dans les mises à jour du didacticiel, de l’apprentissage en ligne et des ressources SAFe. Leading SAFe®, l’un des cours les plus populaires de Scaled Agile, est désormais disponible en français.

Pour tous les détails, lisez l’article What’s new in SAFe 6.0. Et n’oubliez pas de regarder les vidéos d’annonce de lancement de SAFe 6.0 pour en savoir plus sur SAFe Studio, SAFe 6.0 et d’autres nouveaux produits pour vous aider dans votre parcours SAFe.

Scaled Agile, Inc. ©

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« Garantir le succès du projet : vers la Project Omniscience » par Cyril Verbrugghe

Cyril Verbrugghe vous propose une approche, la Project Omniscience, pour adapter le management de projet et les défis de planification au monde en perpétuel mouvement dans lequel vous réalisez vos projets.

Près de 65% de vos projets dans l’industrie ne sont pas considérés comme des réussites, du point de vue du respect des délais et de la maîtrise des coûts. Les causes sont nombreuses, et dépendent fortement du contexte du projet, mais l’approche de la gestion et de la planification en sont les principales.

Dans cet article, je vous propose de penser une approche à même d’adapter la gestion de projet et la planification aux enjeux de l’industrie dans son ensemble : la Project Omniscience.

D’ici 2027, la gestion de projets emploiera 88 millions de personnes dans le monde, et la valeur économique des activités orientées projet aura atteint la barre des 20 000 milliards de dollars. En parallèle, les projets industriels actuels, qui travaillent à résoudre des problématiques liées aux enjeux majeurs rencontrés par l’humanité (l’agro-alimentaire, la mobilité, l’énergie, le spatial, …) sont de plus en plus complexes, nécessitant une approche systémique du processus de décision pour assurer leur réussite.

Cette approche est loin d’être généralisée : seuls 35% des projets lancés dans le monde sont couronnés de succès (entendre dans le respect des délais, de la rentabilité, de la qualité des livrables). Ce qui est loin d’être à la hauteur des enjeux : ces échecs entraînent une perte considérable d’argent, d’opportunités et de temps. Or, nous manquons justement de temps…

L’approche systémique du projet : les défis pour une planification consolidée

L’approche systémique du processus de décision et du projet repose sur une prise en compte de l’ensemble des paramètres susceptibles d’influer sur son succès : charges, ressources humaines, matérielles, contraintes d’occupation de site, etc. La planification consolidée est donc en ce sens la pierre angulaire de l’approche systémique du projet.

Or une planification consolidée nécessite de lourds investissements en temps et en argent. La capitalisation du savoir est au mieux hypothétique, et les acteurs de la planification sont contraints pour chaque projet de s’atteler à de la saisie de données (entre autres tâches répétitives). La productivité en est rongée : 1 acteur de la planification sur 4 considère la saisir de donnée comme leur principale source de problèmes, et 54% des chefs de projets dans l’industrie déclarent consacrer un jour par semaine à des tâches fastidieuses qui nécessitent peu ou pas de créativité.

Ainsi, les efforts actuellement nécessaires pour envisager les impacts de scenarii stratégiques sont disproportionnés par rapport à des résultats limités : le coût d’une planification consolidée est trop lourd à porter.

Garantir le succès d’un projet, répondre aux aléas et opportunités (COVID, guerre en Ukraine, innovations disruptives, …) et anticiper dans leur globalité les impacts requiert donc une évolution majeure dans la capacité à capitaliser sur notre savoir et notre expérience issus de précédents projets. Il s’agit de fiabiliser les décisions et sécuriser notre avenir en rendant accessible le savoir industriel projet, pour dépasser la segmentation de la connaissance et les limites intellectuelles à la scénarisation du futur.

Un obstacle à surmonter : la planification « personne-dépendante »

Cette problématique ne reste pas sans réponse : procédures, logiciels de planification 2.0, process mapping, … Toutes ces initiatives visent à améliorer la capitalisation du savoir dans le cadre de la gestion de projet et à consolider le volet de la planification.

Toutefois, peu de technologies peuvent être considérées comme de véritables « outils » au sens littéral du terme, et l’être humain reste le principal vecteur et moteur de la donnée, avec des solutions basées sur les principes Excel.

De ce fait, la bonne sécurisation de nos projets reste « personne-dépendante ». Seuls quelques rares élus ont suffisamment d’expérience pour jongler à la fois avec la connaissance des processus métiers et la technique de planification. Deux ingrédients obligatoires pour nourrir rapidement la stratégie d’un plan clair et exhaustif.

Cette situation génère du stress pour ces experts, dont 41% ont envisagé de quitter la gestion de projet au cours de la dernière année. Elle est également dangereuse pour l’organisation industrielle, car un départ représente des années de connaissance perdues et met en péril la maîtrise des projets.

La Project Omniscience : modéliser le projet grâce à l’IA

Pourtant le monde dans lequel nous entrons nous donne les armes pour adresser cette problématique centrale d’une planification « personne-dépendante », repenser notre gestion de l’information et généraliser l’approche systémique dans la gestion de projet.

Les nouvelles technologies offrent en effet des opportunités d’aller au-delà des limites intellectuelles des êtres humains. Les systèmes intelligents, notamment grâce au deep & machine learning, peuvent stocker et traiter d’énormes quantités de données, et peuvent être utilisés pour aider les chefs de projet à prendre des décisions plus rapidement et plus efficacement.

Ces systèmes intelligents nous ouvrent la porte d’un nouveau monde, celui de la “Project Omniscience”.

Leur puissance de traitement, leur capacité d’apprentissage et les technologies de datavisualisation peuvent permettre de créer un véritable “Jumeau numérique” de votre organisation projet. Une telle modélisation permettrait de simuler instantanément et vérifier les différents scenarii stratégiques, avertir en temps réels sur les signaux faibles, …

Augmenter les leaders projet par la « Project Omniscience ».

Dans ce monde, depuis votre tablette tactile et, en un instant, vous pourrez définir le meilleur moment d’un lancement spatial. Le tout avec précision, en prenant en compte toutes les dimensions nécessaires au succès : occupation du site, capacité de chaque équipe, disponibilité des moyens, budget à disposition.

Dans ce monde, les contraintes business sont intégrées par tous les acteurs du projet ; les décisions commerciales sont optimisées selon les capacités réelles. Un paiement conditionné à un premier livrable ? Vos chefs de projets adoptent immédiatement le meilleur scénario pour livrer les jalons correspondant au plus vite.

Nos projets sont nos meilleurs investissements. Et si la Project Omniscience était moyen le plus sûr de les transformer en actifs financier stables ?

Sources :

  • Harvard Business Review “The Project Economy Has Arrived” – Antonio Nieto-Rodriguez
  • Project Management Institute “2022 Jobs Report”
  • Project Management Institute “AI at work new project new thinking”
  • Gartner “Project Management Technology Trends at the Gartner Program & Portfolio Management Summit”
  • Capterra “Project Management Software Market Research Report”

PMI is a registered mark of Project Management Institute, Inc.


Qui est Cyril Verbrugghe ?

Cyril Verbrugghe

Depuis 2020, Cyril Verbrugghe est Co-Fondateur et PDG d’OFFOLIO. Il travaille actuellement à libérer le potentiel de la planification projet en y apportant Intelligence Artificielle, automatisation et apprentissage.

Double diplômé de l’université Dauphine (Projets & Systèmes d’Information) et de Business School Montpellier (Finance), il a démarré sa carrière en finance de marché. Son parcours en consulting l’a mené sur des missions de déploiement de systèmes d’information, de transformation des organisations puis de stratégie au sein de grands groupes.

Il a ensuite dirigé les activités Europe Moyen Orient Afrique de la technologie Canadienne GlobalTrade Corporation durant 4 années, ou il a œuvré à la transformation digitale de l’écosystème Trade Finance.

Avez-vous écouté le podcast « Travail sous pression : savoir s’organiser et moduler son stress » ?

Notre partenaire CSP Docendi a récemment enregistré et mis à disposition ce podcast d’une dizaine de minutes sur le travail sous pression.

Écoutez ce podcast

C’est un phénomène que l’on retrouve dans de nombreux métiers, et secteurs d’activité, alors que l’être humain n’est pas fait pour supporter la pression sur la durée.

Quelles soft skills sont mobilisées pour travailler dans ces conditions ?

Le travail sous pression provoque du stress : Quels sont les leviers pour y faire face ?

CSP DOCENDI est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

 

 

Redécouvrez la feuille de route DMAIC de Lean Six Sigma

Au cœur de la méthodologie Lean Six Sigma se trouve une feuille de route disciplinée en cinq phases connue sous l’acronyme DMAIC qui identifie chaque phase : Définir, Mesurer, Analyser, améliorer (Improve) et Contrôler.

Dans cet épisode de la série « Lu pour vous », Christian Hohmann, nous fait part de ses remarques sur à un document de 2 pages intitulé : “15 phases of DMAIC Roadmap”

Visualisez cette vidéo qui revient sur le document et ses sources, puis offre une revue détaillée des 15 étapes avant de considérer les outils suggérés pour chaque phase.

Un nouveau cadre de management des risques pour l’Intelligence Artificielle (#IA)

Avec la généralisation d’accès à une partie de ce que peut nous proposer l’Intelligence Artificielle, le coût de production de non-sens sera presque nul, ce qui facilitera l’inondation d’Internet et des réseaux sociaux de mensonges à des fins économiques et politiques.

Risk Management framework for AI de John Goodpasture

http://www.johngoodpasture.com/2023/03/new-risk-management-framework-for-ai.html

Le National Institute of Standards and Technology (NIST) aux États-Unis a publié, après de longues discussions et des ébauches examinées, son cadre de gestion des risques (Risk Management Framework – RMF) pour l’IA.

Selon NIST

Téléchargez le guide

Le RMF IA fait référence à un système d’IA en tant que système conçu ou basé sur une machine qui peut, pour un ensemble donné d’objectifs, générer des résultats tels que des prédictions, des recommandations ou des décisions influençant des environnements réels ou virtuels. Les systèmes d’IA sont conçus pour fonctionner avec différents niveaux d’autonomie (Adapté de : Recommandation de l’OCDE sur l’IA : 2019 ; ISO/IEC 22989:2022).

Tout ceci n’est pas nouveau; une grande partie a été tirée des normes de gestion des risques de l’ISO, ainsi que d’autres guides de gestion des risques de l’Agence.

Autres avis

Ebook sur amazon

Si vous voulez un bon aperçu des risques de l’IA tels que vus par un pseudo-sceptique expert, lisez ce qu’écrit Gary Marcus*.  Avec ses co-auteurs, il a écrit plusieurs articles et un livre très respecté intitulé: « Rebooting AI: Building Artificial Intelligence We Can Trust »

« Redémarrer l’IA : Construire une intelligence artificielle en laquelle nous pouvons avoir confiance »

Sans surprise, Marcus voit un grand risque dans l’acceptation des résultats des modèles de réseaux neuronaux qui interrogent de très grands ensembles de données, car, comme il le dit, sans connectivité contextuelle aux modèles d’IA symboliques (le genre que vous obtenez avec les algorithmes de symboles, comme celui de l’algèbre), il y a peu de façons (pour le moment) de valider la « vérité ».

Marcus dit que le risque de systèmes comme ceux récemment introduits par OpenAI et d’autres est qu’avec ces outils, le coût de production de non-sens sera presque nul, ce qui facilitera l’inondation d’Internet et des réseaux sociaux de mensonges à des fins économiques et politiques.

* Commencez par un podcast ou une transcription de l’interview de Gary Marcus avec le podcasteur Ezra Klein qui peut être trouvé partout où vous obtenez vos podcasts, ou sur le site Web du New York Times.

La version 3.0 de la norme GPM P5™ pour le management durable des projets vient d’être publiée en anglais

En tant que manager de projet, il est important que vous teniez compte de la durabilité lors de la mise en place des buts et objectifs de votre projet. Cela peut inclure l’établissement d’objectifs pour réduire la consommation d’énergie et les déchets ainsi que pour l’utilisation de matériaux respectueux de l’environnement.

Téléchargez gratuitement ce document de référence.

La norme P5 est une ressource gratuite qui soutient l’intégration de la durabilité dans le management de projet. Elle fournit un cadre de référence pour évaluer et mesurer l’impact des projets sur la société, l’environnement et la prospérité, en mettant l’accent sur les pratiques d’exécution des projets et leurs résultats.

La nouvelle norme est une actualisation complète de sa version précédente qui a été téléchargée plus d’un demi-million de fois. Elle définit 49 éléments de durabilité, avec des définitions et pratiques pour chacun, ainsi qu’un processus d’évaluation. Les nouveaux ajouts comprennent également des bonnes pratiques de mesure de durabilité.

Visitez le site

2 ressources supplémentaires sont en cours de refonte et seront bientôt disponibles :

  1. L’outil d’analyse d’impact P5 (P5IA) aide les managers de projet à évaluer l’impact de leurs projets sur les personnes, la planète, les bénéfices, les processus et les livrables et à élaborer des mesures à prendre pour assurer des résultats durables. L’outil P5IA offre également la possibilité d’évaluer et de suivre les impacts tout au long du cycle de vie du projet.
  2. Le plan de gestion de la durabilité (Sustainability Management Plan – SMP) est un document qui intègre les résultats du P5IA dans le plan de management du projet.

Téléchargez gratuitement ce document de référence

 

Comment faciliter les conversations difficiles de l’équipe Scrum ?

Être un Scrum Master ou un membre de l’équipe efficace implique inévitablement d’avoir des conversations difficiles.

How to Facilitate Difficult Scrum Team Conversations par Stephanie Ockerman

https://www.scrum.org/resources/blog/how-facilitate-difficult-scrum-team-conversations

Être un Scrum Master ou un membre de l’équipe efficace implique inévitablement d’avoir des conversations difficiles. La façon dont nous abordons les discussions difficiles peut faire la différence entre un moment de transformation et un déraillement. Heureusement, nous pouvons faire beaucoup pour nous préparer à ces moments où nous devons nous débattre d’une question épineuse. Examinons quelques stratégies pour faciliter les conversations difficiles de l’équipe Scrum.

Sujets sensibles et fort niveau émotionnel

Les conversations difficiles impliquent des niveaux élevés d’anxiété, d’inquiétude ou de doute. Peut-être devons-nous prendre une décision difficile ou trouver comment faire quelque chose que nous n’avons jamais réalisé auparavant. Peut-être qu’il y a un conflit entre les membres de l’équipe, ou qu’il y a eu un échec important ou bien un Sprint exceptionnellement difficile. Peut-être que les parties prenantes ne sont pas satisfaites des progrès ou ont des opinions divergentes sur l’orientation du produit ou sur la façon d’interpréter les changements sur le marché. Il existe une myriade d’exemples de circonstances à enjeux élevés auxquelles les équipes Scrum sont régulièrement confrontées et qui nécessiteront des conversations difficiles. Alors, comment pouvons-nous traverser ces périodes avec succès ?

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Respirez et préparez-vous

L’un des faux pas les plus courants que nous faisons face à une conversation difficile est d’être réactif et de sauter directement sur une tentative pour « résoudre » le problème.

Mais une facilitation réussie implique de prendre le temps de vous familiariser avec la situation et de décider comment vous allez l’aborder.

Idéalement, vous serez en mesure de prendre suffisamment de temps pour vous préparer en toute confiance. Mais même dans les situations où une situation difficile a émergé, vous pouvez souvent faire une brève pause pour vous recentrer. Laisser le temps à la conversation de se dérouler avant de vous lancer vous aidera à comprendre les problèmes. Vous pourriez avoir besoin de proposer une ou plusieurs sessions de travail pour permettre aux gens d’analyser des idées et des options avant de vous réunir.

Définissez l’intention

Le fait d’être clair sur l’objectif de la conversation apporte de la clarté au processus de facilitation. Tout le monde autour de la table devrait savoir pourquoi ils sont là et quelles sont les attentes.

Êtes-vous réunis pour chercher à comprendre le point de vue de chacun ? Allez-vous réfléchir ensemble à des solutions ou parvenir à un consensus sur les idées déjà sur la table ? Devez-vous en équipe réparer les relations interpersonnelles ou créer une identité d’équipe plus claire ? Avoir une idée claire de l’objectif de se réunir réduit l’anxiété et maintient la conversation centrée et productive.

Soyez inclusif

Familiarisez-vous avec la gamme de techniques et activités de facilitation adaptées à différentes personnalités et attitudes. Certaines personnes préfèrent faire un remue-méninge par elles-mêmes avant de partager des idées en groupe. D’autres préfèrent interagir en petits groupes ou partager leurs pensées par écrit plutôt que verbalement. Les techniques impliquant la visualisation, les métaphores et autres outils créatifs peuvent également mieux convenir à certaines équipes. Vous aurez probablement besoin de combiner ces techniques et outils.

facilitationComprendre la dynamique de notre équipe et présenter les options aidera à faire en sorte que tout le monde se sente aussi à l’aise que possible pour s’engager.

Soyez présent

Soyez présent et appréciez pleinement cette opportunité.

Les facilitateurs efficaces sont à l’écoute de ce qui se passe pendant la conversation en :

  • Écoutant activement (vous vérifiez avec l’orateur pour vous assurer que vous avez compris ou pour clarifier).
  • Lisant les messages non exprimés, telles que « se déconnecter » en regardant son smartphone ou d’autres indices.
  • Remarquant des interactions entre les membres de l’équipe qui pourraient révéler une dynamique tacite en action.

Être conscient et présent vous permet de détecter la direction de la conversation et de faire des choix éclairés dans l’instant.

Soyez flexible

flexibilitéBien que vous deviez être intentionnel et prêt à faciliter, vous devez également vous adapter à ce qui se passe devant vous. Comme tous les agilistes le savent, les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu, il est donc préférable de ne pas trop vous attacher à votre agenda ou à des structures de facilitation spécifiques.

Ralentissez

Il est très facile dans les situations de forte émotion de passer en mode réactif, ce qui réduit votre capacité à rester ouvert, flexible et créatif. Vous voulez éviter une réaction instinctive à ce que vous entendez ou expérimentez pour diriger la situation de manière réfléchie.  Vous pouvez en apprendre plus sur cette dynamique dans ce précédent article Staying Creative in a Reactive World.

Prendre conscience de la façon dont vous réagissez pendant les périodes stressantes peut vous aider à rester calme et à changer de cap si nécessaire. Une première étape utile consiste simplement à ralentir les choses lorsque le stress du moment vous incite à les accélérer. Ce n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît. Les anglophones nord-américains deviennent typiquement mal à l’aise avec des pauses de plus de quelques secondes dans les conversations. Il faut de la pratique.

Faire des pauses régulières pour traiter l’information améliore la compréhension et vous permet de répondre avec curiosité et ouverture. Alors, respirez et encouragez les autres membres de votre équipe à faire de même. Prendre des pauses fréquentes permet également aux membres de votre équipe qui pourraient avoir besoin de plus de temps pour traiter les informations de s’engager plus facilement. Il permet à chacun de prendre de meilleures décisions, plus éclairées.

Reconnaissez également que certaines situations et décisions nécessitent plus de temps que d’autres. Nous avons tendance à avoir un faux sentiment d’urgence dans nos organisations, mais souvent nous pouvons retarder un peu les décisions quand nous devons prolonger la conversation ou recueillir plus d’informations. L’expression « Prenez des décisions au dernier moment raisonnable » me vient à l’esprit.

Notez que je ne préconise pas d’étendre les durées des événements Scrum. Si les problèmes que vous devez traiter nécessitent plus de temps, il est préférable de déplacer ces discussions en dehors de l’événement.

Cultivez un « espace courageux »

Faciliter une conversation difficile avec succès nécessite une sécurité psychologique pour les participants. Les membres de l’équipe doivent savoir qu’ils ne seront pas punis ni humiliés pour avoir dit ce qu’ils pensaient et suggéré des idées. Mais gardez à l’esprit qu’un espace « sûr » ne signifie pas nécessairement être parfaitement à l’aise. Les membres de l’équipe vont éprouver des sentiments inconfortables en discutant de questions épineuses.

Je promeut plutôt l’idée d’un « espace courageux ».  Dans un espace courageux, nous sommes prêts à être vulnérables. Nous sommes ouverts aux commentaires difficiles de nos collègues. Nous nous engageons à apprendre.

Les compétences en animation sont pour tout le monde

L’amélioration des compétences en animation n’est pas réservée aux Scrum Masters. Tout membre de l’équipe Scrum peut animer des événements et des sessions de travail. Les compétences en facilitation sont précieuses pour de nombreux problèmes qui surviennent dans votre vie professionnelle quotidienne, et lorsque chaque membre de l’équipe Scrum se sent à l’aise avec la facilitation, toute l’équipe en bénéficie.

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Conclusion

Il existe de nombreuses techniques de facilitation créatives et intéressantes disponibles en ligne. Mais il est essentiel que vous soyez intentionnel quant aux techniques que vous sélectionnez, comment vous les combinez et comment vous choisissez de répondre dans l’instant en ce qui concerne la direction de ce qui émerge au cours de nos conversations.

C’est pourquoi j’apprécie la formation  Professional Scrum Facilitation Skills (PSFS). Tout comme « there are no best practices in Scrum, il n’a pas de meilleures techniques de facilitation. Ce cours vise à vous aider à développer l’état d’esprit d’un facilitateur, en apprenant à sélectionner des techniques efficaces pour différentes situations dans votre contexte.


Petit rappel: Développez la productivité et l’innovation avec des groupes de toutes tailles grâce aux Liberating Structures !

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Voici un pointeur fort utile vers des méthodes (et une app pour votre mobile) pour vous aider à impliquer tout le monde lors de vos sessions de travail de groupe.

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Que dit ChatGPT sur la matrice des risques ?

John Goodpasture a demandé à ChatGPT une évaluation des limites et des dangers de l’utilisation de la conventionnelle matrice de risque en management de projets : impact versus probabilité dans son format matriciel.

ChatGPT on the risk matrix par John Goodpasture

http://www.johngoodpasture.com/2023/02/chatgpt-on-risk-matrix.html

Dans une réponse « pas trop mauvaise », ChatGPT a répondu de cette façon (non édité, sauf pour le formatage du texte [et la traduction]):

La matrice des risques est un outil couramment utilisé dans le management des risques liés aux projets, mais elle présente plusieurs limites potentielles, notamment :

  1. Simplification excessive : Une matrice de risque peut réduire les facteurs de risque complexes en valeurs numériques et en couleurs simples, ce qui peut entraîner une simplification excessive du risque réel.
  2. Manque d’uniformité : Différentes personnes ou organisations peuvent utiliser des critères différents pour attribuer des valeurs numériques aux risques, ce qui entraîne des incohérences dans l’évaluation des risques.
  3. Fausse impression de précision : L’utilisation de chiffres et de couleurs dans une matrice de risque peut donner une fausse impression de précision et d’exactitude, même si l’évaluation des risques sous-jacente peut être subjective et fondée sur des renseignements limités.
  4. Manque de contexte : La matrice des risques ne fournit pas suffisamment de contexte ou d’information sur les risques évalués, ce qui rend difficile la compréhension des causes sous-jacentes et des répercussions potentielles des risques.
  5. Portée limitée : La matrice des risques ne tient compte que des risques qui ont été cernés et peut ne pas tenir compte des risques inconnus ou émergents.
  6. Dépendance excessive : Les matrices de risques sont souvent utilisées comme seul outil d’évaluation et de management des risques, ce qui entraîne une simplification excessive des risques complexes.
  7. Détails limités : Les matrices des risques fournissent peu d’information sur les risques individuels et n’incluent pas souvent de stratégies d’atténuation.
  8. Qualitatif vs quantitatif : L’utilisation d’informations qualitatives pour attribuer des scores de risque dans une matrice peut entraîner des interprétations subjectives et des incohérences entre les utilisateurs.
  9. Inflexibilité : Les matrices de risque sont statiques, ce qui rend difficile la prise en compte des changements dans les risques au fur et à mesure de l’avancement d’un projet.
  10. Faux sentiment de sécurité : L’utilisation de codes couleur et d’autres aides visuelles peut créer un faux sentiment de sécurité quant au niveau de risque présent dans un projet.
  11. Manque d’intégration : Les matrices de risque sont souvent utilisées isolément, sans être intégrées au processus global de management des risques.
  12. Culture et politique : La façon dont les risques sont perçus et classés par ordre de priorité peut être influencée par la culture organisationnelle et les considérations politiques.

Non mentionné : arithmétique des nombres aléatoires.

À cette liste assez complète, j’ajouterais que si l’impact et les probabilités sont donnés numériquement, indépendamment de leur calibrage ou des biais intégrés, les nombres doivent être compris comme des « nombres aléatoires » tirés de distributions statistiques (généralement inconnues).

L’arithmétique ordinaire des « nombres aléatoires » entre eux n’est pas valide. Seul le traitement statistique de leurs distributions est techniquement possible. Et c’est souvent le pas de trop.

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Remettez en question votre processus de prise de décision avec la règle du dixième homme !

Je connaissais le principe et outil de « l’avocat du diable », voici une autre façon de mettre en place un processus qui challenge systématiquement les consensus de groupe pour éviter plusieurs biais cognitifs.

Challenge your decision making process with the Tenth Man Rule de Gil Bouhnick

https://www.mobilespoon.net/2023/02/challenge-your-decision-making-process-with-the-tenth-man-rule.html

J’ai vu World War Z (ou Guerre Mondiale Z, film de zombies américain) et une citation spécifique a attiré mon attention :

Lorsqu’on lui a demandé comment se faisait-il qu’Israël soit le seul pays au monde à avoir construit un mur pour se protéger d’une attaque potentielle de zombies, le chef du Mossad a répondu :« Grâce à la règle du dixième homme »

« Si neuf d’entre nous qui avons les mêmes informations arrivent à la même conclusion, il est du devoir du dixième homme de ne pas être d’accord. Aussi improbable que cela puisse paraître. Le dixième homme doit commencer à réfléchir à l’hypothèse que les neuf autres ont tort. »

Si jamais vous vous êtes retrouvé en désaccord avec le reste des dirigeants, vous savez qu’être le seul objecteur peut être une expérience isolante et frustrante.

Au début, les gens vous écouteront, mais avec le temps, ils perdront patience.

Plus l’entreprise investit dans une certaine direction, plus il sera difficile d’en changer, et moins elle sera ouverte à la critique (ce biais est connu sous le nom de sophisme des coûts irrécupérables).

Et le pire, c’est que, si vous avez raison, l’entreprise a déjà perdu.

Avoir une règle qui oblige les décideurs à désigner quelqu’un pour être la « voix dissidente » responsable d’adopter un point de vue à contre-courant et de contester le consensus dominant est un excellent outil pour lutter contre le biais de la pensée de groupe – un phénomène qui existe même dans les équipes de management les plus intelligentes et les plus expérimentées.

Voici quelques avantages de l’utilisation de « la règle du dixième homme »

  1. Elle encourage la pensée critique et veille à ce que toutes les hypothèses et tous les risques potentiels soient pris en compte avant de prendre une décision. La personne qui adopte un point de vue à contre-courant forcera le groupe à examiner la décision sous tous les angles sans contrarier personne – parce que c’est son rôle convenu.
  2. Elle réduit la pensée de groupe,  les biais de confirmation et  les biais d’autorité qui se produisent même parmi les équipes de direction expérimentées.
  3. Elle améliore la créativité et encourage le groupe à sortir des sentiers battus et à considérer différentes idées.
  4. Elle accroît la responsabilisation et élimine la « diffusion de la responsabilité » (selon laquelle une personne est moins susceptible d’assumer la responsabilité de l’action ou de l’inaction lorsque d’autres témoins ou observateurs sont présents).

« Lorsque vous vous trouvez du côté de la majorité, vous devriez faire une pause et réfléchir. » Mark Twain

Donc, la prochaine fois que toute votre équipe se met d’accord trop rapidement sur quelque chose et que vous sentez que certains risques sont négligés, évoquez la « règle du dixième homme » comme mécanisme pour éliminer les préjugés, encourager la pensée critique et améliorer le processus de prise de décision.

Et rappelez-vous

« Celui qui suit la foule n’ira généralement pas plus loin que la foule. Celui qui marche seul est susceptible de se retrouver dans des endroits où personne n’est jamais allé » Albert Einstein.

 

Votre projet est-il adapté aux pratiques agiles ?

Tous les projets ne sont pas adaptés aux approches agiles. Des critères bien pensés peuvent vous aider à déterminer si vos projets sont de bons candidats agiles.

Is your project suitable for agile practices? par Bonnie Biafore

http://www.bonniebiafore.com/is-your-project-suitable-for-agile-practices/

Voici des questions que vous pouvez utiliser pour développer vos propres critères de qualification pour Agile :

Pouvez-vous obtenir le bon personnel ?

Les membres appropriés de l’équipe technique et métier doivent être dédiés au projet. Cela signifie que vous devez gérer les compromis difficiles entre le travail de projet et les considérations opérationnelles. Les projets agiles produisent des résultats rapidement, ils prennent donc beaucoup de temps aux participants. De plus, les approches agiles nécessitent des membres essentiels des équipes business et technique qui sont critiques à vos activités opérationnelles. Il est important de prioriser leur temps sur le projet afin qu’ils puissent contribuer efficacement.

Les ressources ont-elles une profondeur de connaissances appropriée ? 

Une connaissance approfondie des domaines business et techniques liés au projet est cruciale. L’approche agile repose sur des experts métier travaillant en étroite collaboration avec les experts de l’équipe technique. Ce qui rend les méthodologies agiles Agile, c’est la réactivité à l’évolution des besoins. Les techniciens et les personnes du business compétents doivent constamment réévaluer les livrables du projet, les besoins de l’entreprise aux niveaux macro et micro et la priorité des fonctionnalités requises par le client final.

Le Sponsor a-t-il un état d’esprit Agile ?

Le sponsor doit être disposé à participer à des revues fréquentes du produit en construction, qui sont fondamentales dans l’approche agile. La réactivité agile aux conditions changeantes de l’entreprise et son environnement évolutif sont très différentes des méthodes de projet traditionnelles. Si un sponsor veut un ensemble linéaire et méthodique d’objectifs livrés selon un calendrier prédéfini, il aura du mal avec les livrables du projet en approche agile. Les sponsors qui sont mal à l’aise avec la nature évolutive de l’agilité créent des difficultés qui peuvent couler le projet.

L’équipe peut-elle être co-localisée (physiquement ou virtuellement) ?

Agile implique un dialogue profond, interactif et parfois difficile. Pour tirer le meilleur parti de ce dialogue, vous devez créer l’environnement le plus riche possible. Co-localisez les membres de votre équipe de projet si possible. Si vous ne pouvez pas, simulez la colocalisation avec les meilleurs outils vidéo et audio que vous pouvez obtenir. Essayez de faciliter un dialogue agile avec des outils de communication médiocres, c’est comme essayer de remorquer une caravane avec une tondeuse à gazon.

Existe-t-il une synergie entre les membres de l’équipe business et technique ?

Une équipe agile doit bien s’entendre pour réussir. Les méthodologies agiles nécessitent le dévouement d’experts business et techniques qui sont ouverts à soutenir de nouvelles idées et à se soutenir les uns les autres en tant qu’individus. Vous avez besoin d’un coach agile qui comprend et peut gérer la dynamique humaine, et qui peut favoriser un environnement où les membres de l’équipe partagent facilement leurs idées et leurs préoccupations.

Le produit peut-il être construit (et livré) de manière itérative ?

Les meilleures qualités des approches Agile proviennent de la fourniture de solutions partielles tout en apprenant de chaque itération. En plus des livrables logiciels, d’autres produits peuvent également être construits de cette façon. Avec un peu de créativité, des déménagements, la mise en œuvre de nouveaux processus et même certains projets de construction dans le bâtiment peuvent utiliser des approches agiles.

Utilisez-vous d’autres critères pour déterminer si un projet est candidat à une approche agile ?

Si oui, partagez-les avec nous !


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5 bénéfices du diagramme réseau de planification de projet (Schedule Network Diagram)

Manager de projet expérimenté ou pas, vous êtes probablement familier des diagrammes de réseau de planification.

Cependant, ce n’est pas parce que vous avez les connaissez que nous savez bien les utiliser…

Five benefits to creating a schedule network diagram par Kiron Bondale

https://kbondale.wordpress.com/2022/12/19/five-benefits-to-creating-a-schedule-network-diagram/

Que vous ayez suivi un cours de base en management de projet qui couvrait les pratiques pour les approches prédictives ou que vous étudiiez pour passer l’examen PMP®, vous êtes probablement familier des diagrammes de réseau de planification. Cependant, comme beaucoup d’outils et de pratiques dans le guide PMBOK, ce n’est pas parce que nous apprenons à les connaître que nous allons les utiliser.

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Si vous omettez de créer un diagramme de réseau, vous risquez de passer à côté des bénéfices qui suivent.

  1. construction d'équipeConstruire un diagramme de réseau est un exercice de « team building », de cohésion d’équipe, amusant. Que vous le fassiez sur un tableau blanc à l’aide de notes autocollantes ou sur une plate-forme de collaboration virtuelle, c’est une bonne opportunité pour les membres de l’équipe de différents domaines fonctionnels de comprendre comment nous allons progresser du début à la fin.
  2. Cela accroît l’adhésion de l’équipe aux échéances du projet. En contribuant à la création du diagramme, il y a un plus grand sentiment de propriété de l’échéancier final.
  3. Le diagramme de réseau capture la logique de planification d’une manière facile à comprendre et à expliquer. Guider une partie prenante à travers un diagramme de Gantt détaillé, en particulier lorsqu’il existe plusieurs chemins parallèles, peut être un exercice frustrant pour vous et votre public !
  4. Il est plus facile de remarquer si vous avez commis une erreur de planification. Une fois que quelques centaines de tâches sont saisies dans un outil de planification et que des dépendances ont été ajoutées, localiser une activité manquante peut être comme essayer de trouver la proverbiale aiguille dans une meule de foin. D’autre part, la navigation dans les activités dans un chemin sur un diagramme de réseau est plus intuitive et les activités manquantes et les dépendances inutiles ou manquantes peuvent être identifiées plus rapidement.
  5. Cela rend la création du planning plus efficace. Si vous avez déjà vu un manager de projet batailler pour capturer des données dans un outil de planification devant son équipe, vous apprécierez la réduction de perte de temps lorsque le même manager de projet peut prendre un diagramme de réseau complet et le saisir hors ligne dans l’outil, puis partager le produit final avec l’équipe.

Dans certaines situations, il peut être judicieux d’omettre le diagramme de réseau.

Si votre projet se prête à une approche entièrement adaptative et que la séquence des éléments de travail change fréquemment, et qu’en même temps vous devrez peut-être intégrer une compréhension des dépendances lors de la priorisation de l’arriéré de produit ou de la file d’attente de travail, un diagramme de réseau deviendrait très rapidement obsolète.

Si c’est simple et facile…

Si le projet est simple et comporte un nombre minimal de chemins réseau, un diagramme de réseau peut être exagéré. Enfin, si votre projet est très similaire à un projet historique et que vous pouvez réutiliser la planification de ce projet précédent avec un minimum d’effort, un diagramme de réseau peut aussi être inutile.

Mais en dehors de ces situations, les bénéfices de produire un diagramme de réseau en tant qu’entrée principale de votre échéancier de projet seront bien réels.

100 autres leçons sur le leadership de projet

Si vous avez aimé cet article, pourquoi ne pas lire mon livre Easy in Theory, Difficult in Practice qui contient 100 autres leçons sur le leadership de projet ?

Comment expliquer DevOps de manière simple ?

Vous avez du mal à expliquer DevOps et tout ce qu’il englobe aux non-techniciens ? Les gens se demandent-ils ce que font réellement les ingénieurs DevOps de votre équipe ?

Ces définitions et analogies vous aideront à leur répondre.

DevOps in plain English Par Carla Rudder

https://enterprisersproject.com/article/2019/8/devops-explained-plain-english

Le terme DevOps a été créé il y a plus de 10 ans, et ce qui a commencé comme un hashtag est devenu un mouvement culturel dans l’informatique. Cette philosophie encourage les développeurs à aller vite, à expérimenter et à itérer. DevOps est devenu intrinsèquement lié à la transformation numérique. Mais en ce qui concerne la terminologie informatique, une décennie est amplement suffisante pour accumuler des définitions, des interprétations et une grande confusion autour de ce que DevOps signifie réellement.

DevOps est-il la même chose qu’Agile ? Est-ce une méthodologie ? Est-ce juste une autre façon de dire collaboration ? Que font réellement les ingénieurs DevOps ? Avons-nous besoin de ce titre, ou n’est-ce qu’un effet de mode ?

Parce que DevOps englobe de nombreux concepts différents (livraison continue, intégration continue, automatisation, etc.), il peut être difficile, en particulier pour ceux qui sont les plus passionnés par ce sujet, d’essayer de réduire DevOps à une courte phrase. Mais, rappelons-nous, les petites phrases peuvent être utiles, que vous essayiez de vendre l’idée dans la chaîne de management ou d’expliquer ce que vous faites à quelqu’un lors d’une fête. Donc, pour l’instant, mettons de côté les nuances autour de termes spécifiques à DevOps et concentrons-nous sur la vue d’ensemble.

Qu’est-ce que DevOps en 6 définitions et analogies ?

Nous avons demandé aux experts DevOps comment ils expliquent DevOps avec leurs mots les plus courts et les plus simples afin que tout le monde puisse comprendre sa valeur, quelle que soit sa formation technique. Voici quelques définitions percutantes et quelques analogies utiles pour vous aider à raconter votre propre histoire DevOps.

1. DevOps est un mouvement culturel

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« DevOps est un mouvement culturel où les deux principaux groupes de parties prenantes (développeurs de logiciels et opérations informatiques) conviennent que le logiciel n’ajoute pas vraiment de valeur tant qu’il n’est pas utilisé par quelqu’un – clients, utilisateurs, employés, etc. » explique Eveline Oehrlich, directrice de recherche en chef au DevOps Institute.

« Pour cette raison, les deux équipes veillent ensemble à ce que les logiciels soient livrés avec rapidité et qualité. »

2. DevOps responsabilise les développeurs

DevOps permet aux développeurs de posséder, d’exécuter et de manager de bout en bout la livraison d’une application.

« Il est communément admis que DevOps permet une livraison en production plus rapide en mettant en œuvre et en exploitant des processus automatisés. Pour moi, c’est beaucoup plus fondamental », explique Jai Schniepp, propriétaire de produit senior de plates-formes DevOps sécurisées chez Liberty Mutual.

« DevOps permet aux développeurs de posséder, d’exécuter et de manager de bout en bout la livraison d’une application ou d’un logiciel. DevOps élimine la confusion autour de la propriété et conduit l’équipe vers une infrastructure automatisée et managée par les développeurs. »

3. DevOps est une approche collaborative de création et de livraison de logiciels

« En termes simples, DevOps est une approche de création et de fourniture de logiciels informatiques dans laquelle tout le monde travaille ensemble », explique Gur Steif, président de l’automatisation des activités numériques chez BMC.

4. DevOps est comme une chaîne de montage

Pour qu’une chaîne de montage fonctionne, les composants doivent être conçus pour s’assembler de manière transparente.

« Je comparerais DevOps à une chaîne de montage », déclare Gur Steif. « L’idée est de concevoir et de construire toutes les pièces à l’avance, de manière à ce que toutes les pièces s’emboîtent. Pour qu’une chaîne de montage fonctionne, les composants doivent être conçus pour s’assembler de manière transparente. Les gens qui conçoivent et construisent les moteurs doivent penser au châssis et aux supports de moteur. Les gens qui construisent des freins doivent penser aux jantes et aux pneus, et ainsi de suite. C’est comme ça que ça doit être dans le logiciel. Les développeurs qui écrivent la logique métier ou l’interface utilisateur doivent penser à la base de données qui stocke les informations client, à la sécurité qui protège les données utilisateur et à la façon dont tout cela fonctionne lorsque le service est exposé à ce qui peut être des millions d’utilisateurs.

« Amener les gens à collaborer et à penser au travail effectué par d’autres plutôt que de se concentrer uniquement sur leur(s) tâche(s) individuelle(s) est le plus grand obstacle à surmonter. Si vous y parvenez, vous avez d’excellentes chances de réaliser la transformation numérique », ajoute Steif.

5. DevOps est une recette – combinant les personnes, les processus et l’automatisation

Jayne Groll, PDG du DevOps Institute, a une excellente analogie culinaire pour expliquer DevOps :

DevOps est une recette qui repose sur des ingrédients de trois grandes catégories : les personnes, les processus et l’automatisation.

La plupart des ingrédients peuvent être adaptés à partir d’autres pratiques et sources bien connues telles que Lean, Agile, SRE, CI / CD, ITIL, le leadership, la culture et les outils. Le secret derrière DevOps est la façon dont ces ingrédients sont combinés et dans les bonnes proportions (comme toute bonne recette) afin d’augmenter le flux et la valeur pour le client.

6. Les équipes DevOps sont comme les équipes de course NASCAR

Les équipes de course ne réfléchissent pas du départ à l’arrivée; Elles tournent la table pour considérer la course de la ligne d’arrivée au départ.

« Lorsque je parle des résultats souhaités pour une initiative DevOps, je mentionne NASCAR ou les courses de F1 », explique Chris Short, responsable marketing technique principal, plates-formes cloud, chez Red Hat, et éditeur de la  newsletter DevOps’ish.

« Les chefs d’équipe de ces équipes de course n’ont qu’une mission : Finir à la meilleure place possible avec les ressources dont ils disposent tout en surmontant l’adversité à laquelle ils sont confrontés. Les équipes de course ne réfléchissent pas du départ à la ligne d’arrivée ; Elles renversent la problématique pour regarder la course de la ligne d’arrivée au départ. Elles se fixent un objectif, un objectif ambitieux, puis commencent à travailler à rebours à partir de ces objectifs pour déterminer comment y arriver. Le travail est délégué aux membres de l’équipe pendant la semaine de la course pour atteindre l’ensemble des objectifs qui permettent d’obtenir le résultat souhaité. »

« Les équipes de course pratiquent les arrêts aux stands toute la semaine avant la course. Elles suivent des programmes de musculation et de cardio pendant la semaine pour se garder physiquement prêtes pour les conditions exténuantes du jour de la course. Elles collaborent continuellement pour résoudre tout problème qui pourrait survenir. De même, les équipes logicielles devraient pratiquer souvent les livraisons. Si les systèmes de sécurité sont en place et que les essais se déroulent bien, la mise en production se produit plus fréquemment. La vitesse rend les choses plus sûres avec cet état d’esprit », explique Short.

« Il ne s’agit pas de faire la « bonne » chose », ajoute-t-il, « il s’agit d’adresser autant de choses qui pourraient vous empêcher d’obtenir le résultat souhaité que possible. Collaborez et ajustez en fonction des retours en temps réel que vous observez. Attendez-vous à des anomalies et travaillez pour améliorer la qualité afin de minimiser l’impact de ces anomalies sur l’objectif. Ce sont les attentes de chacun dans un monde DevOps. »


Qu’est-ce qu’un ingénieur DevOps ?

Un mouvement culturel, une méthodologie, une recette pour réussir : Remarquez comment personne n’a fait référence à DevOps comme à un rôle.

Pourtant, l’ingénieur DevOps figure en bonne place sur la liste des meilleurs emplois de Glassdoor en Amérique, et ce chaque année depuis 2017. Est-il logique d’étiqueter le mot « DevOps » sur le titre d’une personne lorsque des organisations informatiques toutes entières sont invitées à travailler d’une nouvelle manière ?

Certains croient fermement que la réponse est non.

« DevOps est une méthodologie, pas un rôle », explique Neelan Choksi, président et chef de l’exploitation chez Tasktop. « Plutôt que d’étiqueter vos ingénieurs « ingénieurs DevOps », vous devez reconnaître que le rôle de l’ingénieur dans le développement et les opérations a évolué et continue de le faire. Parce que le cloisonnement des organisations en départements appartient au passé, le changement perpétuel n’est plus le travail d’un département et le problème d’un autre.

En fait, trop se concentrer sur les rôles individuels peut freiner les organisations, dit Choksi. « Si [dans votre organisation] la culture DevOps est plutôt considérée comme un job ou un rôle unique, vous pouvez toujours apporter de petites améliorations locales en adoptant les meilleures pratiques DevOps, mais l’impact de ces pratiques sera limité. »

A l’autre extrémité du débat, certains soutiennent que les titres sont significatifs, surtout lorsque les industries traversent des transformations majeures. Inclure le terme DevOps sur un CV ou une description de poste indique un niveau de compétence qui est actuellement difficile à trouver, dit Oehrlich.

« J’ai suivi la transformation DevOps en tant qu’analyste de l’industrie depuis ses débuts », a récemment écrit Oehrlich. « Aujourd’hui, l’utilisation de la méthodologie DevOps est de 74 % (en dehors des méthodologies complémentaires), avec une adoption à l’échelle de l’entreprise de 24 % et une adoption projet (ou projets multiples) de 42 %, selon le rapport Upskilling 2020 : Enterprise DevOps Skills Report.  »

Le défi numéro un auquel est confronté DevOps est de trouver et d’attirer des personnes DevOps qualifiées. 58 % des personnes interrogées ont déclaré que trouver des personnes qualifiées est un énorme défi, tandis que 48 % disent que la rétention de personnes DevOps qualifiées est un challenge.

Quelle que soit votre position dans le débat en cours sur les ingénieurs DevOps, Choksi et Oehrlich ont tous deux des conseils sur ce qu’il faut rechercher chez les personnes qui dirigent DevOps dans votre organisation :

« Les ingénieurs DevOps doivent se concentrer sur leurs compétences en résolution de problèmes et sur leur capacité à accroître l’efficacité, à gagner du temps et à automatiser les processus manuels et, surtout, à se soucier de ceux qui utilisent leurs livrables », explique Choksi. « L’ingénieur à l’épreuve du temps est capable de travailler entre les équipes et les fonctions, non seulement au sein de l’informatique, mais aussi dans l’ensemble de l’entreprise. Ils sont en mesure de tirer parti de spécialistes et d’intégrer les approches et méthodologies optimales qui offrent de la valeur dans un environnement concurrentiel rapide avec la qualité requise par les clients. »

« Le titre d’ingénieur DevOps décrit une façon différente de concevoir », explique Oerhlich. « Bien qu’il existe des responsabilités fondamentales pour un ingénieur DevOps (codage, script, ré-ingénierie, automatisation, collaboration et communication), le rôle lui-même est un rôle d’ingénierie. L’ingénierie est une question d’innovation, la créativité étant un trait humain fondamental qui stimule le développement de nouvelles technologies et de nouveaux produits, processus ou services. La combinaison des mots « DevOps » et « ingénieur » met en avant que l’avenir est à l’innovation autour de la façon dont le développement et les opérations sont effectués ensemble : Le titre « ingénieur DevOps » souligne cet état d’esprit. »

Qu’est ce que ChatGPT ? par Christian Hohmann

Vous avez certainement entendu parler de ChatGPT. Qu’est-ce ChatGPT ?

Il y a un buzz incroyable autour de cette intelligence artificielle avec laquelle on peut discuter et qui répond sur un style quasi humain. Les enthousiastes en font des tonnes. On prédit la fin du moteur de recherche de Google puisque ChatGPT répond à toutes vos questions, la fin des codeurs car ChatGTP crée du code sur demande dans le langage de votre choix, la fin des auteurs humains puisque Chat GPT rédige sur demande sur le sujet de votre choix… Christian Hohmann

Christian a eu l’idée de demander directement à ChatGPT ce qu’est ChatGPT !

Sa réponse écrite sera lue par un convertisseur vocal. Pourquoi tant d’engouement autour de ChatGPT ? Réponse dans cette courte vidéo !


Relisez le billet de Lenda Aït Kaddour sur ce sujet avec un exemple spécifique d’application au domaine du management de projets.

Quelle posture doit adopter le chef de projet au sein de structures formelles hiérarchisées ou bien informelles basées sur le relationnel ? par Yanis Ioualitene

Un facteur souvent sous-estimé est la posture à tenir par le chef de projet au sein d’une bureaucratie et/ou d’une adhocratie.

Commençons par expliciter ce que signifie ces deux types de structures pour une entreprise et/ou organisation.

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Henry Mintzberg raconte dans son ouvrage, le Management, Voyage au cœur des organisations, qu’il avait écrit un article pour la Harvard Business Review qui utilisait le terme adhocratie.

HBR n’avait jamais entendu parler de ce terme et ils appelèrent Mintzberg pour lui demander ce que signifie l’adhocratie.

Il corrigea son article pour que ce soit plus clair. Même si, à la relecture, avant de publier l’article, les relecteurs de HBR ne comprenaient toujours pas ce qu’était l’adhocratie… (H. Mintzberg,2004)

L’adhocratie, est une structure qui est basée sur des relations informelles.

Structure axée sur l’informel

Pensez aux entreprises agiles ou libérées. Ces entreprises innovent constamment, elles fonctionnent en mode projet.

Quand une équipe a terminé un projet, ses membres sont ré-alloués sur d’autres projets. À l’exception par exemple des tâches opérationnelles dans l’industrie comme c’est le cas dans certaines entreprises.

Mintzberg a défini deux sous-catégories de bureaucraties.

Structure axée sur le formel

Tout d’abord, la bureaucratie Mécaniste, c’est une entreprise où le personnel devra se référer rigoureusement aux procédures afin de mener une tâche. Imaginez une usine industrielle.

Enfin, la bureaucratie Professionnelle, où, il y aura un système de classement, pour évaluer le personnel. Pensez aux cabinets de conseil où chaque consultant est évalué sur l’atteinte de ses objectifs.

Comme le dit Max Weber, le père de l’organisation bureaucratique : c’est une entreprise axée sur le formel. Tout est hiérarchisé avec des rôles clairement définis.

Revenons au sujet de cet article, quelle posture doit adopter le chef de projet au sein de deux structures ?

Le Project Management Institute® (PMI) a pris conscience qu’un chef de projet doit adapter son comportement à la structure de l’entreprise. C’est la raison pour laquelle, le nouvel examen PMP® est, depuis 2021, axé sur des questions situationnelles et moins techniques.

Autrefois, on attendait principalement d’un chef de projet qu’il maîtrise l’aspect technique de la planification d’un projet. Il n’est pas rare, d’entendre que ceux qui ont passé le PMP avant 2021 avaient à réaliser des calculs sur les coûts et délais d’un projet.  Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le PMI, recherche des chefs de projet qui savent gérer les relations informelles avec les membres de leurs projets.

Dans une entreprise bureaucratique, on attend du chef de projet qu’il soit hautement compétent d’un point de vue technique. Autrefois, nous étions dans un paradigme qui considérait que si le chef de projet savait faire un GANTT, cela suffisait pour qu’il soit un bon chef de projet sans prendre en compte le côté management des parties prenantes.

Aujourd’hui, l’adhocratie semble se démocratiser. De nombreuses, entreprises qui fonctionnement toujours en mode bureaucratique ont compris qu’il fallait être plus souple sans forcément devenir une structure adhocratique. C’est pourquoi, le PMI a accentué le côté « leadership » lors de la certification PMP. En effet, PMI veut sensibiliser les (futurs) chefs de projets à prendre conscience que la réussite d’un projet passe par le pilotage des Hommes et ainsi aider les entreprises bureaucratiques ou adhocratiques à mieux réussir leurs projets. Comme le dit si bien PMI, le PMBoK® 7 est bien adapté pour les projets traditionnels, hybrides, aussi bien qu’Agiles.

Si vous pilotez un projet dans une entreprise bureaucratique vous serez fortement confronté aux cloisonnements des différentes entités et à la réticence aux changements. Car, ces entités n’ont pas l’habitude de communiquer ensemble. Il vous faudra vous armer de patience. La démarche du Lean Management semble très intéressante pour vous aider à piloter vos projets au sein de ces organisations.

Salle Obeya

Car, elle va vous permettre de mettre en place une salle Obeya, similaire à un Comité de Pilotage de Projet (COPIL) où les différentes parties prenantes rattachées à plusieurs entités, pourront travailler ensemble de manière visuelle avec un management collaboratif. Il est fort possible que votre entreprise n’ait pas de référentiel en gestion de projet. Si vous êtes certifié (PMP ou Prince2…), il vous faudra encore une fois, être patient et convaincre le sponsor de l’utilité du PMBoK ou autres référentiels.

Ce qu’il faut comprendre est que, si vous souhaitez mener à bien vos projets dans une bureaucratie, il vous faudra être un accompagnateur du changement en plus d’être un chef de projet. Faites preuve d’empathie et impliquez les parties prenantes vers le management participatif.

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La démarche du Lean Management est efficace pour vous aider. Si le Lean vous est inconnu, n’hésitez pas à faire appel à un certifié Green/Black Belt Lean ou responsable amélioration continue de votre entreprise, il vous fournira des outils efficaces pour piloter vos projets.

Il ne faut pas oublier que l’entreprise automobile Toyota à l’origine du Lean est passé d’une bureaucratie inefficace à une bureaucratie habilitante ou excellente selon Isaac Getz, Liberté & Cie. et Jeffey Liker dans son ouvrage : Le modèle Toyota, 14 principes.

Si vous pilotez votre projet dans une adhocratie, le chef de projet est avant tout, un leader et coach.

Si vous êtes moins confronté à la réticence aux changements, il n’en demeure pas moins que vous devez savoir laisser vos parties prenantes prendre des décisions (contrairement à une bureaucratie où vous avez un pouvoir de décision assez élevé). Il est primordial que vous soyez sociable et connaissiez bien les démarches Agile ou Lean car elles sont souvent utilisées pour rester innovant.

Étant donné, que nous sommes dans l’informel, l’équipe projet collabore et travaille dans la même pièce. Toutefois, il faudra être précautionneux sur le fait de bien centraliser les données pour que l’équipe puisse avoir toutes les bonnes informations nécessaires au bon endroit.  Cela nécessite, donc que vous appréciez travailler en équipe et gérer les conflits axés sur les relations. Comme il y a plus d’informel que de formel, il y a une plus grande probabilité que des conflits apparaissent. N’oubliez pas si vous avez travaillez depuis longtemps dans une structure traditionnelle et que vous devez maintenant travailler dans une adhocratie que la responsabilité de la planification revient à l’équipe projet.

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Finalement, que vous pilotiez un projet dans une bureaucratie ou adhocratie, vous devez faire preuve d’empathie, écoute active et avoir le sens du relationnel.

Cela semble être du bon sens.

Mais, dans une bureaucratie, vous devrez :

  • Vous armer de patience
  • Être un facilitateur
  • Accompagner le changement vers le management participatif
  • Savoir utiliser les bons outils car vous avez tout de même un pouvoir conséquent.

A la différence, de l’adhocratie, où votre pouvoir est limité. Vous serez tel le Scrum Master qui est présent pour guider son équipe (mais sans la diriger), tout en sachant  canaliser et centraliser les relations informelles.

Sources :

[1] Mintzberg H. (2004). Le management : Voyage au centre des organisations. Eyrolles, Paris. Page. 348.

“PMI,” the PMI logo, “PMP,” “PMBOK” and “Project Management Institute” are registered marks of Project Management Institute, Inc.


IOUALITENE Yanis est chef de projet Lean.

Yanis Ioualitene

Il est diplômé de Skema Business School en management de Projets & Programmes. Il est certifié PMP ®, Prince2, ITIL 4, PSM I, Agile PM DSDM et Green Belt Lean.

Yanis a contribué au groupe de travail sur le PMBoK 7 organisé par le PMI Francophone.

 

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Comment votre équipe manage-t-elle ses standups ?

Quelle que soit la façon dont votre équipe coordonne son travail, il est important que de tels événements ne soient pas perçus comme une perte de temps par l’équipe ou par les principales parties prenantes.

How does your team run their standups? par Kiron Bondale

https://kbondale.wordpress.com/2022/07/10/how-does-your-team-run-their-standups/

Que vous les appeliez Scrums, stand-ups ou daily, une façon de planifier au fur et à mesure avec une approche adaptative est d’organiser régulièrement des événements de coordination pour s’assurer que tout le monde travaille de manière alignée et sur le travail le plus important.

L’un des sujets les plus courants pour de tels événements est de discuter de l’arriéré de travail de l’équipe à court terme.

Mais de telles discussions peuvent avoir lieu de différentes manières.

Pour s’assurer que tout le monde a la possibilité de s’exprimer, une approche pourrait être de discuter du travail incomplet personne après personne.

Bien que cela ait l’avantage de s’assurer que la voix de chacun soit entendue et donne à chaque membre de l’équipe l’occasion de remonter ses préoccupations ou de confirmer les hypothèses qu’il pourrait faire, cela peut également amener les membres de l’équipe qui ont déjà parlé à se désengager de ce qui est discuté par les membres de l’équipe qui viennent après eux. Bien que cela ne soit pas très préoccupant si le travail de chaque membre de l’équipe est indépendant des autres, dans la plupart des cas, il est probable qu’il y ait des dépendances entre les membres de l’équipe au niveau d’un élément de travail ou d’une activité.

Dans de tels cas, si un membre de l’équipe « s’est déconnecté » de la conversation, il pourrait manquer quelque chose d’important pour son travail ou manquer l’opportunité de corriger une hypothèse invalide faite par les autres.

Une alternative qui résout cet inconvénient est de travailler élément de travail par élément de travail. Cela est susceptible de garder la plupart des membres de l’équipe engagés plus longtemps que l’approche personne par personne, en particulier lorsque plusieurs membres de l’équipe doivent collaborer ensemble pour terminer un élément de travail. Cependant, lorsque certains membres de l’équipe ont terminé les éléments de travail qu’ils ont choisis et soutiennent maintenant activement les autres dans l’achèvement d’éléments de travail « étrangers », tous les membres de l’équipe peuvent ne pas avoir la chance de s’exprimer.

Lorsque les éléments de travail passent par un flux de travail bien défini, une autre option consiste à discuter des éléments de travail en fonction de la phase de développement dans laquelle ils se trouvent. En supposant que les membres de l’équipe travaillent sur des éléments à travers différentes phases, cela réduira la probabilité qu’un membre de l’équipe se désengage de la conversation générale, même s’il a déjà terminé la discussion des éléments de travail dans la phase en cours.

La plupart des outils de management du travail fournissent une méthode pour organiser les éléments dans les colonnes d’un tableau de travail afin que l’équipe puisse discuter des éléments incomplets dans l’ordre dans lequel ils sont présentés. Cependant, une approche plus efficace pourrait consister à donner la priorité aux quelques éléments vitaux qui méritent vraiment d’être discutés.

Il y a 3 façons courantes de le faire

Par coût du retard

Cela comprend des considérations telles que la valeur commerciale, la réduction des risques, la dépendance d’éléments de travail à venir ou la capacité d’exploiter une opportunité.

Par durée des éléments de travail

Visualisation sous forme de tableau Kanban

En supposant que l’équipe a atteint une maturité suffisante pour n’avoir que quelques tailles d’éléments de travail différentes, l’équipe pourrait se concentrer sur la discussion des éléments de travail actifs qui sont en dehors des attentes normales en matière de durée pour leur taille.

Par statut de l’élément de travail

Cela peut être fait en commençant par les éléments de travail bloqués, puis ceux avec des obstacles identifiés, puis (si nécessaire) les autres.

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Beaucoup d’équipes avec lesquelles j’ai travaillé utilisent une méthode personne par personne pour leurs événements de coordination, mais je voulais comprendre quelle était la répartition entre les différentes approches.

J’ai mené un sondage d’une semaine dans le groupe de discussion LinkedIn Project, Program and Portfolio Management de PMI et dans la communauté ProjectManagement.com.

Sur les 369 réponses reçues :

  • 66 % ont utilisé une approche élément de travail par élément de travail,
  • 20 % ont été traitées personne par personne,
  • 11 % ont discuté des éléments de travail par étape de développement et
  • 3 % ont eu une autre méthode.

Dans ce dernier cas, j’avais demandé aux répondants de fournir des détails, mais dans la plupart des cas, les commentaires reflétaient une approche par élément de travail et par ordre de priorité.

Quelle que soit la façon dont votre équipe coordonne son travail, il est important que de tels événements ne soient pas perçus comme une perte de temps par l’équipe ou par les principales parties prenantes. Discuter de l’efficacité et de l’efficience de tous les événements standard dans les sessions d’amélioration des processus, tels que les rétrospectives, est un moyen de s’assurer que cela ne se produise pas.

le livre de Kiron Bonale : « Easy in Theory, Difficult in Practice » contient 100 autres leçons sur le leadership de projet

(Si vous avez aimé cet article, pourquoi ne pas lire le livre de Kiron Easy in Theory, Difficult in Practice qui contient 100 autres leçons sur le leadership de projet ?)


Petit retour sur 7 précédents billets au sujet des Daily Scrum meetings

Focus sur la valeur avec le PMBoK® 7

Voici quelques façons importantes d’apporter de la valeur à votre entreprise lorsque vous managez des projets.

PMBoK7 Perspectives – Focus on Value par Bonnie Biafore

http://www.bonniebiafore.com/pmbok7-perspectives-focus-on-value/

Le PMBOK V7 sur Amazon

Dans ce billet, nous explorons comment les managers de projet peuvent se concentrer sur la création de valeur pour l’entreprise, l’un des nouveaux éléments de la réalisation de projet dans la septième version du Project Management Institute® du Project Management Body of Knowledge (PMBoK7).

Voici quelques façons importantes d’apporter de la valeur à votre entreprise lorsque vous managez des projets.

Concentrez-vous sur votre approche, pas seulement sur les résultats.

bien comprendre quelles sont les réalités business

La façon dont les managers de projet réalisent leurs projets peut être aussi importante que les résultats qu’ils et elles produisent. De nombreux projets sont perturbateurs parce qu’ils éloignent les dirigeants opérationnels de leurs tâches quotidiennes. Les managers de projet qui se concentrent sur la valeur consultent l’entreprise sur la planification du travail. Lorsque les délais sont menacés, ils et elles s’efforcent de comprendre les circonstances business.

Par exemple, des membres de l’équipe de projet peuvent être temporairement appelés pour régler une situation urgente qui est plus prioritaire que le projet. Compte tenu de cela, les managers de projet tiennent les parties prenantes informées de l’état du projet et écoutent lorsque des préoccupations sont soulevées. L’entreprise sera davantage susceptible de s’engager dans des projets futurs lorsqu’elle mettra l’accent sur la réalisation professionnelle des projets tout au long du cycle de vie du projet, ainsi que sur les résultats produits par les projets.

Considérez la valeur comme qualitative et quantitative.

PMI définit la valeur comme « la valeur, l’importance ou l’utilité de quelque chose ». Il est important de comprendre que l’évaluation par les parties prenantes de la valeur de « l’utilité » implique beaucoup plus que la façon dont les livrables satisfont une analyse de rentabilité.

La valeur est déterminée par la façon dont les livrables soutiennent les processus familiers et sont intégrés aux outils et aux processus en aval, bien plus que ce que montrent les bilans. La différence entre un livrable et une solution réside dans la façon dont les parties prenantes l’acceptent dans le cadre de leur routine quotidienne. Vous apportez de la valeur lorsque vos livrables sont considérés comme une solution.

Un projet de valeur n’est que le début.

Livrer des projets qui embrasse la valeur mène à plus de projets ! La valeur reçue inspire confiance et génère plus d’idées pour l’amélioration dans l’entreprise. Ceux-ci peuvent générer des demandes de modification de projet pour ajouter de la portée, ce qui peut ajouter de la valeur (ainsi qu’introduire des risques).

Les bons managers de projet discutent de la façon de maximiser la valeur, soit en intégrant la demande de changement, soit en organisant la demande pour la phase 2 du projet. Et ils et elles apprennent de ces demandes comment proposer des projets en aval pour apporter de nouvelles améliorations. De cette façon, la création de valeur est le début d’un parcours d’amélioration, pas la fin.

La valeur soutient la stratégie.

La façon dont les projets sont exécutés peut soutenir ou nuire à la stratégie de l’entreprise. Par exemple, une nouvelle application métier peut s’appuyer sur une plateforme technique existante, ou elle peut tirer parti d’une nouvelle architecture qui fait partie de la stratégie de l’entreprise. Dans un contexte différent, un bâtiment peut être construit avec des principes durables à l’esprit, en utilisant de l’énergie propre et en éliminant les déchets. Bien qu’il puisse être plus difficile de soutenir des initiatives stratégiques, les bons managers de projet travaillent avec leurs équipes et les parties prenantes principales pour mener leurs projets afin de satisfaire les objectifs à court et à long terme des stratégies d’entreprise.

Si vous avez des suggestions pour vous concentrer sur la valeur des projets, partagez-les.

Pour en savoir plus sur la création de valeur, consultez le cours de Bonnie : Project Management Foundations

“PMI,” the PMI logo, “PMP,” “PMBOK,” “Project Management Institute” and “Pulse of the Profession” are registered marks of Project Management Institute, Inc.

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Développez la productivité et l’innovation avec des groupes de toutes tailles grâce aux Liberating Structures !

Bonjour, un pointeur fort utile aujourd’hui vers des méthodes (et une app) pour vous aider à impliquer tout le monde lors de vos sessions de travail de groupe.

Visitez le site en Français

Si comme de nombreux et nombreuses managers de projets, vous pensez que vous pourriez accroître grandement la productivité et l’innovation si tout le monde était vraiment impliqué au sein de votre organisation projet, mais que vous ne savez pas comment vous y prendre…

Les Liberating Structures sont des méthodes nouvelles, pratiques et  simples pour vous aider à atteindre ces objectifs productivité et innovation avec des groupes de toutes tailles (et dans une bonne ambiance).

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Avantages moins connus du management du périmètre et contenu de projet

Le management du contenu consiste à s’assurer que votre projet produit ce qui est nécessaire et seulement ce qui est nécessaire pour atteindre les objectifs du projet.

Less Well-Known Benefits of Scope Management par Bonnie Biafore

http://www.bonniebiafore.com/less-well-known-benefits-of-scope-management/

Le management du contenu offre également des bénéfices supplémentaires dont vous entendez rarement parler.

Vous aidez à manager les risques.

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Parlez à un chef de projet expérimenté et vous entendrez probablement une leçon durement apprise : Plus votre projet est grand, plus il devient risqué. Pour les initiatives qui nécessitent beaucoup de changements organisationnels et de livrables de projet, vous pouvez découper le périmètre et contenus en phases pour rendre les choses plus faciles à manager. Cette décomposition en morceaux plus petits réduit les risques et facilite l’absorption des changements par l’organisation, car ils sont appliqués par étapes progressives. À bien des égards, la façon la plus efficace de manager les risques d’un projet est de travailler en étroite collaboration avec vos parties prenantes pour gérer la portée.

Vous élargissez la compréhension des exigences de l’entreprise.

Le management du périmètre est mieux effectué par la discussion. Et la discussion aide non seulement l’équipe de projet à comprendre les besoins de l’entreprise, mais aide également l’entreprise à reconnaître ce qui est simple et ce qui est difficile à produire pour l’équipe projet.

De plus, une bonne gestion du contenu implique de hiérarchiser les exigences. Cela aide l’équipe projet à comprendre ce qui est vital pour l’entreprise et cela peut aussi améliorer la perspective de l’entreprise sur ses propres besoins ! Ainsi, l’entreprise et l’équipe projet sont mieux placées pour produire ce qui est le plus important, réduisant la portée et les risques.

Vous renforcez la confiance dans le projet.

Des conversations détaillées sur les contenus, y compris des questions bien réfléchies pour mieux comprendre les besoins opérationnels, peuvent aider à renforcer la confiance des parties prenantes dans la capacité de l’équipe projet à atteindre ses objectifs. Les bonnes questions qui inspirent l’analyse et la compréhension des besoins de l’entreprise peuvent renforcer la confiance : L’équipe projet sait ce qui doit être fait. Et démarrer un projet avec la confiance des parties prenantes de l’entreprise est un gros plus.

Vous vous adaptez aux ressources disponibles.

Les pénuries de compétences sont partout présentes et ont été amplifiées par les impacts de la pandémie Covid. Le management du périmètre et contenus aide tout le monde à être réaliste quant à ce qui peut et ne peut pas être fait. Les discussions sur les compétences disponibles aident à élaborer un échéancier de projet réaliste. La portée et la gestion des ressources favorisent des discussions productives sur la hiérarchisation des travaux, en particulier pour les ressources rares. Plus tôt ces conversations et hiérarchisations sont faites et comprises, plus il sera facile d’établir un planning robuste et de progresser tout au long du cycle de vie du projet.

Avez-vous observé d’autres bénéfices du management de la portée du projet ?

Si c’est le cas, partagez-les avec nous !

Pour en savoir plus sur Le management du périmètre et contenus, consultez le cours de Bonnie : Project Management Foundations.

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Il y a des différences très significatives entre « Mechanical Scrum » et « Professional Scrum », les connaissez-vous ?

« Mechanical Scrum » consiste à appliquer les principes et cérémonies de Scrum. « Professional Scrum » va plus loin, changeant la manière dont vous travaillez, pensez et agissez.

Cette brève vidéo de Scrum.org revient sur les idées qui supportent « Professional Scrum » et expose comment cela dépasse le Scrum Guide.

Et cette vidéo, plus longue et en français, entre dans les détails de ce qu’est Scrum Professionnel

French edition Scrum Pulse – Ne faites pas semblant, pratiquez Scrum professionnel ! avec Fabio Panzavolta

Scrum a été développé à l’origine pour des projets complexes de développement de logiciels. Il est maintenant utilisé pour presque tout type de produits crées en équipe. Le cadre, tel qu’il est défini dans le Guide Scrum, est un moyen simple mais puissant de mettre de l’ordre dans la complexité par l’apprentissage en fournissant des occasions fréquentes de feedback à la fois sur la façon de travailler et sur ce sur quoi nous avons et aurons à travailler.

Bien que de nombreuses personnes pratiquent Scrum, le pratiquer efficacement exige quelque chose de plus que de simplement suivre les mécanismes et les principes fondamentaux du cadre. Scrum professionnel aide les équipes à se défaire de cette habitude mécanique et routinière lorsqu’il s’agit de Scrum.

Dans ce webinaire Scrum Pulse, Fabio Panzavolta, PST @Scrum.org, partage avec les participants en quoi le Scrum professionnel est différent et comment il requiert les valeurs de Scrum, une mentalité et des méthodes de travail et de pensée différentes, en se concentrant sur les résultats et un environnement qui soutient le Scrum professionnel, y compris la confiance.

Lien original au webcast, avec présentation à télécharger :  https://www.scrum.org/resources/french-edition-scrum-pulse-ne-faites-pas-semblant-pratiquez-scrum-professionnel

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