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Merci à Petko ATANASOV pour le pointeur qui vous sera utile si vous cherchez un challenge passionnant.
articles, méthodes, partages d'expérience et rdv du management de projets et de l'agilité
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Always Ask for What You Want: A Lesson in Asymmetrical Risk
https://chrisguillebeau.com/always-ask-for-what-you-want/ par Chris Guillebeau
De temps à autre, un article de presse qui offre des « conseils d’expert » sur la façon de se faire surclasser en business à l’aéroport a du succès. Inévitablement, le conseil comprend quelque chose sur la façon dont vous devriez « bien vous habiller et demander gentiment ».
Les vrais experts des voyages lèvent les yeux au ciel face à de tels conseils. De nos jours, presque tous les surclassements sont gérés par des systèmes informatiques fondés sur un système de statuts d’élite, de perturbations de voyage et autres facteurs automatisés.
Les experts en voyage rédigent alors leurs propres articles expliquant pourquoi les conseils sont stupides, et le processus se répète quelques mois plus tard.
Je suis d’accord avec les vrais experts du voyage : les conseils sur les demandes de surclassement sont juste un appât à clic. Pourtant, je ne peux m’empêcher de me souvenir d’un cas il y a de nombreuses années — en 2007, je crois — lorsque je voyageais de Copenhague à Chicago.
Je pense que j’étais ni mieux ni moins habillé que d’habitude, mais j’ai approché l’agent avec une demande effrontée.
À ce moment-là, j’avais volé deux fois en classe affaires sur des vols transatlantiques, et une autre fois de l’autre côté du Pacifique, d’Hawaï au Japon. A chaque fois, j’ai été surclassé à la dernière minute, et j’ai adoré l’expérience.
Une fois que vous volez à l’avant sur un voyage long-courrier, il est difficile de traîner à l’arrière avec le reste de la piétaille.
J’ai marché vers l’agent de porte de SAS avec un sourire et ma demande : « Bonjour! Je voulais simplement m’assurer que mon nom figurait sur la liste des surclassements. »
Je bluffais — il n’y avait aucune raison pour que je sois sur une telle liste à l’époque. Mais elle a dit qu’elle vérifierait, et je l’ai remerciée avant de retourner dans le coin salon.
Je pensais que rien ne se passerait, mais cinq minutes avant l’embarquement, un autre agent m’a bipé pour retourner au comptoir. Cet agent a échangé ma carte d’embarquement contre une nouvelle, et je l’ai regardée avec émerveillement. Classe affaires !
Pendant les dix heures qui ont suivi, j’ai dégusté des remplissages illimités de champagne, une grande assiette de fromage suivie d’un gâteau au chocolat, et un siège allongé où je pouvais dormir de mon coma digestif. J’ai pris plus d’un millier de vols depuis, mais je me souviens encore très bien de cette journée.
Maintenant, chaque fois que je lis les conseils bancals de voyage sur les demandes de surclassement, je me souviens toujours de cette expérience. Oui, le conseil est stupide… et la plupart du temps, le suivre ne paiera pas. Sauf, bien sûr, quand il marchera.
Si vous ne le demandez pas, vous ne le recevrez jamais
Le bon type de risques est asymétrique, ce qui signifie que la récompense potentielle l’emporte de loin sur la perte potentielle.
Si vous cherchez un moyen d’améliorer votre vie, commencez à prendre plus de risques. Vous pouvez le faire maintenant, aujourd’hui, en identifiant des opportunités disproportionnées dans votre vie.
Le risque asymétrique le plus facile que vous pouvez prendre est de simplement traverser votre vie en demandant ce que vous voulez.
Pensez-y : si vous demandez ce que vous voulez et que vous ne l’obtenez pas, eh bien ! Cela arrive. Cependant, créer le résultat potentiel de ne pas l’obtenir crée également un résultat potentiel d’obtenir ce que vous voulez vraiment.
Ce matin-là, à l’aéroport de Copenhague, si je n’avais pas eu le surclassement, ce n’était pas grave. Je me serais peut-être senti un peu rejeté, peut-être un peu gêné, mais aucun mal réel ne se serait produit. Je pouvais continuer mon voyage à Chicago, avec moins de fromage et de vin gratuits.
Si vous ne demandez pas, vous ne recevrez jamais. C’est un scénario « le gagnant rafle tout ».
Prenez des risques de valeur positive tous les jours
La vie offre chaque jour la possibilité de prendre ces « risques asymétriques positifs ».
Les risques asymétriques peuvent être à la fois positifs et négatifs. Un risque positif est de parier 1 € pour gagner 9 €. Un risque négatif est comme parier 10 € pour gagner 1 €. Pas aussi idéal !
Prenez le loto, par exemple. Même si le loto est mathématiquement prouvé ne pas être un bon investissement, c’est un risque asymétrique classique (du moins lorsque vous achetez des billets avec de petites sommes d’argent que vous ne vous souciez pas de perdre).
La plupart des gens n’achètent pas des billets de loterie comme une stratégie d’investissement, mais plutôt comme une chance de rêver. Quelqu’un doit gagner le gros lot, non ? Qui que ce soit, la récompense de cette personne dépasse de loin sa perte prévue.
Et si vous passiez votre vie à demander ce que vous voulez vraiment ?
En fait, si vous commencez à demander ce que vous voulez, et que vous ne rencontrez jamais de réponse négative, vous devriez vous demander si vous en demandez vraiment assez.
Identifier et prendre des risques asymétriques est une façon sûre de vivre plus intentionnellement. La façon la plus facile de vous exercer est de commencer à demander ce que vous voulez vraiment. Faites attention à ce que vous demandez — vous pourriez l’obtenir !
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P.S. J’ai commencé à penser aux risques asymétriques dans le contexte des investissements. Comme je l’ai mentionné la semaine dernière (dans le billet How to Pick Up Money Lying on the Street), le monde de la finance décentralisée (ou DeFi) offre des possibilités de gagner des rendements qui dépassent de loin ce que rétribuent les banques. Ce n’est qu’un exemple réel de risque asymétrique.
En 2019, le spécialiste de la formation intra et sur mesure depuis plus de 50 ans, CSP – the art of training s’est associé avec Docendi, leaders de la formation blended pour créer la marque CSP DOCENDI. Une alliance placée sous le signe de l’innovation et de la complémentarité des solutions sur étagère et sur mesure.
CSP DOCENDI propose depuis 2021 une offre plus complète sur le marché des soft skills, afin d’augmenter l’employabilité et l’efficacité des salariés et rendre les entreprises plus performantes. Nous retrouvons des nouveautés comme Culture Soft, un podcast mensuel entièrement dédié aux soft skills ou encore le dual learning, une solution multi modale qui prouve encore une fois la capacité de la marque à se réinventer. Ainsi, cette solution permet de proposer certaines formations aussi bien en présentiel qu’en distanciel, selon les préférences des apprenants.
CSP DOCENDI fait partie du pôle formation de Lefebvre Dalloz et permet à la marque de renforcer son positionnement sur le développement des compétences transverses, les soft skills.
Pour aller plus loin, découvrez la deuxième édition du baromètre annuel des soft skills de CSP DOCENDI.
Ce baromètre est le résultat d’une enquête qui retranscrit les besoins, attentes et initiatives des organisations et de leurs collaborateurs. Il a pour but de faciliter la compréhension de ses compétences, leur impact sur le développement professionnel des collaborateurs et leurs interactions, ainsi que sur les activités de l’entreprise et ce peu importe le niveau d’acculturation aux Soft Skills.
Une belle initiative du PMI que d’offrir ces cours gratuits en cette période de changements dans nos manières de travailler, de manager nos projets et de nous adapter rapidement aux changements imposés par la situation.
Le travail hybride combine travail au bureau et à distance. Ce mode d’organisation pose de nouveaux défis pour les leaders.
Appliquez ces stratégies afin d’éviter de mauvaises sensations, des habitudes nuisibles et d’autres ennuis pour l’équipe.
Ceci est ma deuxième tentative de création d’un examen type du PMP où j’ai combiné le vieil examen PMP et l’examen PMI-ACP avec des questions provenant à 50 % de chacun d’eux. Les questions ont aussi dû être reformulées pour être plus situationnelles et informatives.
Bonjour,
2021 fut une année particulièrement difficile pour tous et aussi très productive sur le blog. J’espère que vous avez apprécié la diversité des sujets et la qualité et mise en page des articles des nombreux contributeurs.
N’hésitez pas à m’envoyer vos commentaires, idées et suggestions d’amélioration pour que je continue à faire de ce blog une référence dans le monde francophone pour le management de projets: Contenu des articles, sujets abordés, illustrations choisies, relais sur les médias sociaux, contributeurs, aspect et structure générale du blog…
…il reste tant à faire pour améliorer cet outil de partage et d’amélioration continue de nos compétences en management de projets 🙂
Je vous communique les liens Amazon car le blog bénéficie d’une affiliation (merci par avance) mais vous pouvez bien sûr les trouver chez votre libraire préféré.
Les managers de projets doivent s’intéresser aux trois logiques de la data pour, au départ et en approche systémique, procurer une vision globale et trouver ses repères. Puis pour faire collaborer, converger et simplifier, donc être plus réactifs, réduire les coûts et améliorer la performance du projet.
Une logique orientée « Process Centric » où les ERP (Enterprise Resource Planning), appelés progiciel de gestion intégré ou PGI en français, proposent des applications clés en main, à travers des bibliothèques de services métiers qui doivent alimenter, en continu, des processus et des opérations. Celles-ci sont certes de plus en plus intelligentes et apprenantes, mais elles reposent et gravitent autour de bases de données relationnelles, structurées, universelles, et cohérentes (aujourd’hui In Memory) pour répondre aux objectifs transactionnels et décisionnels, d’intégration et d’exploitation de l’entreprise (flux HR, Finances, Logistique, Commerce).
Une seconde et récente logique orientée « Data Centric » propose à travers des plateformes capables d’ingérer, croiser, agréger et interpréter des sources de données massives, hétérogènes. Elle va répondre à de multiples cas d’usages, réaliser des requêtes complexes, faciliter le raisonnement et la prise de décision et produire de nouveaux services. D’où l’apparition de Data Lake alimentant des Smart Data Hubs, pour une vision 360°, supportées par des bases multi modèles, orientées graphes, documents, souvent à moteurs sémantiques, de type NOSQL, souples et évolutives.
Enfin, une troisième logique que j’appellerai « Fast Data » (SQL/NoSQL) car elle doit à la fois mixer des caractéristiques et des contraintes des deux modèles précédents avec pour objectif de :
➢ Traiter des processus sur mesure critiques, front end, face à son écosystème (en interactions hommes-machines), souvent en streaming, au fil de l’eau, ce qui requiert haute disponibilité, performance, scalabilité et sécurité.
➢ Réagir et répondre de manière immédiate à des millions de requêtes ou de messages potentiels simultanés.
Ceci requiert un accès direct aux bonnes données via des bases et tables sans jointures, à partir de clés uniques et donc construites selon des bases configurées et taillées en fonction de chaque scénario et de requêtes spécifiques, le tout dans un contexte d’architecture distribuée.
Pour aller plus loin sur ces concepts, il existe une chaine vidéo YouTube Open People Factory avec des interviews vidéo des représentants de chacun de ces 3 mondes.
Passez d’une logique statique de stockage à une logique de données en mouvement enrichies au plus près de la source. Puis, placez au centre, la Data Fabric, la bonne glue pour faire converger les capacités et simplifier la plomberie (Data and IA as Services, Data Analytics,
Data Visualisation).
Ancien DSI d’un labo pharmaceutique, puis créateur d’entreprises, précurseur sur SAP et Oracle, et enfin animateur d’un écosystème multidisciplinaire en tant qu’Architecte d’Entreprise avec un focus sur l’Innovation et la Transformation digitale.
Son objectif est de réunir Concepts, Méthodes et Solutions pour des résultats business optimaux.
Sur quels projets les avez-vous vu les plus efficaces ? Les moins performants ?
Est-ce en fonction du domaine ? Ou bien par rapport à l’approche de développement choisie : prédictive/cycle en V ou adaptative/Agile ?
Est-ce plutôt lié au positionnement de la ou du Manager de projet en véritable leader ou bien en coach facilitateur de l’équipe projet ?
Est-ce culturel ? Dû à notre système éducatif ? …
https://seths.blog/2019/12/things-unknown/ par Seth Godin
La connaissance est un excellent égalisateur. Elle est disponible à plus de personnes que jamais auparavant en échange d’un peu d’effort. Et la personne qui possède la compréhension a un extraordinaire avantage sur celle qui ne l’a pas.
Alors, que ne savez-vous pas ?
Quels outils pourraient vous aider à mieux faire votre travail …
Quelles stratégies ont prouvé fonctionner dans cette situation …
Qu’est-ce qui a été essayé qui n’a pas marché …
Où est la ligne entre les lois immuables gouvernant ce domaine et les variables que les humains créent toujours …
Et, surtout, de quoi les gens que vous servez ont-ils vraiment besoin et que veulent-ils ?
Bien plus qu’un outil de gestion de projet | |
Découvrir l’ERP de gestion de projet |
A l’opposé, la paralysie d’analyse décrit un moment où une analyse trop poussée ou une trop intense réflexion face à une situation peut amener à rester « paralysé ». Aucune action n’est prise, aucune solution n’est proposée ni en conséquence aucune décision.
Si vous présentez une unique option à vos clients ou commanditaires, ils pourraient hésiter à choisir cette option car se sentant potentiellement mal informés ou forcés.
Ils se demandent s’il ne serait pas préférable d’envisager d’autres options avant de décider laquelle choisir, même si l’option unique que vous proposez est déjà exactement qu’ils recherchent.
Le manque de choix peut être nuisible à la décision.
La paralysie d’analyse, c’est quand la peur de l’erreur potentielle l’emporte sur la valeur réelle ou potentielle de réussite, et que ce déséquilibre bloque la prise de décision dans un effort inconscient de préserver les options existantes.
Un trop grand nombre d’options peut donc également bloquer la situation et entraîner une paralysie, rendant impossible la moindre avancée.
Comment même établir ses propres critères de choix lorsque tant d’options sont offertes ?
Les effets de l’aversion à l’option unique peuvent être contrés en montrant que d’autres solutions ont été analysées avec cette proposition choisie.
En bref, le choix de l’option proposée sera facilité lorsque des alternatives concurrentes sont incluses dans l’ensemble des possibilités que lorsqu’elle est offerte seule.
Exposer rapidement le panel des options envisagées par l’équipe projet est toujours une bonne idée qui montre que vous avez fait votre travail d’analyse.
Par contre, évitez de présenter trop d’options (2 ou 3 pas plus) car notre cerveau se fermerait devant la multitude de choix et la complexité induite.
Pensez aux menus de restaurant surchargés et combien ils peuvent être pénibles plutôt qu’alléchants.
Comme nous l’avions vu avec le biais d’information, n’hésitez pas à inclure des informations détaillées sur les solutions alternatives que vous avez considérées afin de construire votre recommandation et mettez-les en annexe de la présentation principale. Même si ces annexes sont rarement lues, elles ont un effet placebo rassurant sur les inquiets par nature et coupera court aux demandes de plus d’infos pour prendre une décision.
Nous sommes nombreux à regarder avec espoir cette nouvelle année 2021 qui promet de nous sortir enfin de la pandémie qui a été si douloureuse même si elle fut aussi riche d’enseignements et accélératrice de changements comme par exemple la digitalisation de nos modes de travail.
Joyeux Noël et belles fêtes de fin d’année 2020 à toutes et tous les passionné.e.s de management de projets, de leadership et d’agilité !
https://seths.blog/2019/06/smashing-the-piggybank/ par Seth Godin
Vous ne pouvez casser votre tirelire qu’une unique fois.
Les organisations (et les candidats politiques) qui l’oublient et traitent leurs partisans les plus fervents comme des puits sans fond de soutien apprennent la règle de la tirelire à leurs grands frais.
Chaque interaction que vous avez avec un client soit renforce votre relation (parce qu’il y a un avantage mutuel) soit l’affaiblit. Affaiblissez cette relation pendant assez longtemps et vous la rompez.
Le fait que vous ayez obtenu quelques euros au passage est peu important comparé aux dégâts à long terme de rompre la relation parce que vous êtes pressés.
Comme vous passez de projets et projets au fil de votre parcours de manager de projet, n’oubliez pas de nourrir le relationnel que vous avez créé sur le projet qui est en train de se terminer.
En effet, vous avez travaillé de manière proche avec de nombreuses personnes qui faisaient partie de l’équipe projet.
Vous avez interagi et communiqué avec encore plus de parties prenantes et décideurs sur ce projet.
Continuez à investir dans ces liens que vous avez créés au passage avec toutes ces personnes.
Vous en recroiserez sans doute un grand nombre plus tard et ce relationnel vous sera alors à la fois agréable et utile.
Et puis, même si ce n’est pas le cas, ces rencontres vous ont enrichi d’une certaine manière et vous avez également apporté quelque chose au passage à ces personnes, alors poursuivez cet enrichissement mutuel !
Bonjour, j’ai créé une nouvelle enquête pour récolter vos attentes, vos centres d’intérêt, vos idées…
En bref, me dire ce que vous aimez ou pas sur DantotsuPM.com, le blog francophone du management de projet.
Contenus et thématiques, mise en page, sources d’information, illustrations…
Je vous invite donc à y répondre et vous remercie par avance de tous vos commentaires et de toutes vos idées d’amélioration.
Un métier que j’exerce depuis de nombreuses années et avec diverses approches, méthodes et outils (cycle en V, Agile, Scrum, Kanban, DevOps, hybride…).
Comme beaucoup d’entre vous, je cherche en permanence à améliorer les multiples compétences qui permettent de progresser dans ce vaste métier. C’est d’ailleurs de là que vient le nom du blog car le mot Dantotsu que j’ai croisé lors de voyages professionnels au pays du soleil levant signifie « rechercher le meilleur du meilleur » et bien sûr PM pour Project Management, ma passion !
S’il y a une expression résume le mieux une équipe qui manque de l’intelligence émotionnelle, cela pourrait être le « coupe gorge ».
“Ses membres s’interrompent, se battent pour avoir le dernier mot, dénigrent explicitement ou écartent les avis et perspectives des autres. Le niveau émotionnel est élevé” dit Halelly Azulay, le PDG de TalentGrow. “Ils crient, expriment souvent de la frustration et s’engagent dans des comportements agressifs ou passifs-agressifs. Ils ne parlent pas entre eux et évitent les interactions. Ils sapent et sabotent le travail de chacun ou leur crédibilité auprès des parties prenantes.”
Il n’est pas surprenant que ce type d’équipe coule à long terme. Un faible Quotient Émotionnel (EQ) peut être particulièrement destructeur dans les équipes informatiques. Cependant beaucoup d’organisations donnent la priorité aux compétences purement techniques (dures) par rapport aux compétences douces, les soft skills lors des recrutements, note Maxim Potomakha, manager de programmes pour Miratech, une société de services et consulting informatiques.
“Avec la popularité croissante du management de projet Agile et hybride dans un environnement d’affaire en pleine mutation, il est important pour les professionnels de l’informatique d’être capables de travailler comme une partie d’une équipe, de manager leurs réactions émotionnelles, d’interagir les uns avec les autres de façon plus efficaces, d’avoir un niveau élevé de prise de conscience de soi-même, de faire preuve d’empathie et de construire des relations efficaces” dit-il.
Il est facile d’identifier des équipes avec une forte intelligence émotionnelle : Elles sont probablement les équipes les plus performantes. Leurs membres se soutiennent et donnent à chacun une chance de briller et cela traduit par des résultats concrets pour le business.
Nous avons demandé à des leaders du domaine informatique et des experts en EQ d’identifier les qualités majeures des équipes avec un EQ élevé pour que vous puissiez déterminer les forces de votre propre équipe et éliminer les comportements destructeurs avant qu’ils ne deviennent problématiques.
Robert Reeves, CTO, Datical : “Le signe numéro un d’une équipe émotionnellement intelligente est la capacité à l’empathie, non seulement entre ses membres mais aussi avec ceux auxquels ils s’adressent, c’est-à-dire, leur management et leurs clients. Comme ancien release manager, j’ai tout le temps constaté un manque d’empathie. Les développeurs râlaient constamment à propos des demandes des opérations; les gens des opérations voyaient les développements comme des irritants. Aucun ne voyait les problèmes de l’autre partie. Les opérations devaient passer des nuits et des week-ends quand les livraisons, releases, se passaient mal. Le développement était pénalisé par le management quand leur livraison était retardée par les opérations.
Si les deux côtés avaient plus d’empathie, ils pourraient facilement construire un pont et dépasser leurs problèmes. Quand vous vous retrouvez à vous demander « Pourquoi font-ils ceci ? C’est stupide ! », vous avez un problème d’empathie qui doit être immédiatement adressé.
“Les équipes les plus performantes se concentrent autant sur le ‘comment’ que sur le ‘quoi’ dans leur travail.”
Jim Perry, vice-président, BTS : “Les équipes à faible performance ont tendance à voir seulement le travail dans leur coin et se concentrer sur produire leurs livrables immédiats de la façon la plus expéditive possible. Les équipes très performantes s’assurent que leur travail est fait, mais se concentrent aussi sur le processus, tant pour suivre des méthodes qui ont fait leur preuves que continuellement apprendre, documenter et améliorer ces méthodes pour le futur.
Du point de vue de l’intelligence émotionnelle, l’équipe performante est en accord avec sa propre expérience en réalisant le travail et prend du recul pour adresser les expériences qui conduisent à des émotions improductives, alors que des équipes de plus faible performance continuent d’avancer sans se poser de question.”
Halelly Azulay, PDG de TalentGrow : “Elles valorisent le questionnement et l’écoute. Pour être émotionnellement intelligent, vous devez apprendre à avoir de l’empathie et à incorporer les vues et besoins des autres. Parler beaucoup et ‘imposer’ au lieu de demander, peut bloquer la discussion. Le développement de la curiosité et encourager l’engagement et l’accueil des autres dans l’équipe créent de meilleures perspectives et améliorent la qualité de votre travail en évitant les angles morts et en réduisant les erreurs au minimum.”
Les équipes avec de fortes soft skills, les compétences relationnelles, préfèrent collaborer quand elles affrontent un conflit.
Maxim Potomakha, manager de programmes chez Miratech : “L’intelligence émotionnelle a un impact profond sur la performance de l’équipe au travail. Les équipes avec de hauts niveaux de soft skills préfèrent collaborer quand elles affrontent un conflit et savoir comment garder chaque membre d’équipe motivé, créant un environnement positif et une attitude de battant. En conséquence, de telles équipes ont un focus collectif!!!!!!!!!; Elles gèrent mieux les situations stressantes, surmontent le conflit et délivrent un meilleur Retour sur Investissement.”
Steve Burton, évangéliste DevOps chez Exploite : “Pour les équipes DevOps l’intelligence émotionnelle est particulièrement cruciale. À son cœur, DevOps est CAMS : Culture, Automatisation, Métrique et Sharing (partage et collaboration). Les équipes avec un quotient émotionnel (EQ) et intellectuel (IQ) forts ont une communication efficace qui mène au partage et à la collaboration exigée pour réussir. Les équipes doivent apprendre à donner et recevoir des feedbacks si elles veulent s’améliorer et aller de l’avant. Les ingénieurs et personnels des opérations sont des personnes intelligentes avec des quotients intellectuels élevés, mais nombreux sont ceux qui ont besoin d’améliorer leur EQs pour collaborer plus efficacement. Les équipes avec un EQ élevé battront toujours celles avec un faible EQ parce qu’elles peuvent apprendre et livrer davantage.”
Des équipes faibles ont tendance à limiter l’exposition de leur travail à des étrangers jusqu’à ce que tout soit ‘prêt’.
Perry : “Les équipes performantes opèrent avec une approche équilibrée, travaillant l’un avec l’autre et partageant leur travail avec les personnes à l’extérieur de l’équipe. Des équipes faibles ont tendance à limiter l’exposition de leur travail aux étrangers jusqu’à ce qu’il soit ‘prêt’ retardant ainsi des retours de valeur.
Des équipes à performance élevée ne sont pas seulement plus confiantes, elles sont aussi meilleures dans la gestion de leur crainte naturelle de montrer leur travail très tôt. Elles reconnaissent que cette crainte est souvent basée sur de fausses suppositions de risque, donc elles challengent ces suppositions, managent le risque et s’engagent plus tôt et plus efficacement avec les personnes extérieures.”
Derek Choy, directeur des systèmes d’information chez Rainforest QA: “Les équipes avec des niveaux d’intelligence émotionnelle élevés collaborent généralement très bien, car les membres d’équipe sont capables d’être directs l’un avec l’autre dans leurs réactions et respectent les avis de chacun. Ils savent que les membres de leur équipe ne seront pas excessivement émotionnels et auront confiance que leurs retours seront pris à leur juste valeur.
A l’inverse, les équipes avec des manques d’intelligence émotionnelle ont beaucoup de drames. Les membres d’équipe ne collaborent pas bien les uns avec les autres et les gens ont peur de s’exprimer.”
Azulay : “Les membres régulent bien leurs propres émotions pendant les interactions avec l’autre. Les gens qui perdent le contrôle de leurs émotions et lèvent la voix, en ignorent d’autres en exposant de manière passive-agressive leur désapprobation ou ressentiment, ou laissent leurs émotions négatives prendre le dessus quand ils communiquent avec leurs coéquipiers ne démontrent pas d’intelligence émotionnelle. Le management et la gestion de vos réactions émotionnelles sont des composants importants d’intelligence émotionnelle qui peuvent aider les membres de l’équipe à protéger la confiance et à garder des lignes de communication ouvertes.”
Chaque personne de l’équipe peut jouer sur ses forces.
Perry : “Les équipes très performantes sont centrées sur les personnes. Elles sont plus attentionnées sur l’optimisation de l’alignement entre le travail et les personnes. Elles sont flexibles dans leur approche pour que chaque personne de l’équipe puisse jouer sur ses forces. Cela signifie que l’équipe prend le temps de connaitre l’expérience de chaque membre, leurs talents et objectifs de développement. Elles opèrent de façon très empathique, adaptant le travail pour maximiser la capacité de chaque individu de fonctionner à son meilleur niveau.”
Azulay : “Elles démontrent une attention sincère de l’un envers l’autre. Vous ne devez pas avoir amour inconditionnel pour être une bonne équipe, mais quand vous estimez et respectez les autres dans votre équipe, vous créez un lien plus fort qui vous aide à mobiliser pendant les périodes de changement et de défis à surmonter qui sont inévitables dans le monde d’aujourd’hui. La manifestation de ce soin peut inclure demander le ressenti d’autres personnes, partager des mots et des gestes gentils et mettre une chaleur authentique dans les interactions entre les membres de l’équipe.”
En effet, par définition, la valeur d’une offre est le prix qu’un client considère légitime pour l’acquérir. Que vous vendiez des stylos, des billets de train, des voitures, des couches culottes ou des services de management de projets, leur valeur n’est rien d’autre que le prix que vos clients acceptent de payer pour vous les acheter.
Apprenons à choisir nos clients comme nos batailles et nos succès seront bien plus retentissants.
Pensons également à étendre cette maxime au niveau du portefeuille de projets pour apprendre à choisir nos projets : « Vaut-il mieux lancer 2 projets qui répondront à 100% des attentes de quelques clients précieux que ces 10 autres qui ne satisferont que partiellement un plus grand nombre de clients ? »