Vendez Agile à vos prospects et clients.

Vendre le travail en approche Agile à vos interlocuteurs est SIMPLE.

Sell Agile to Customers par Zuzi Sochova

https://agile-scrum.com/2024/12/11/sell-agile-to-customers/

Les gens me demandent souvent comment vendre une approche de travail agile à leurs clients. En particulier aux clients qui sont habitués à une méthode de travail traditionnelle, aux clients qui sont habitués à définir leurs exigences et à la définition figée de la portée, du temps et du budget, et aux clients qui sont habitués à une phase d’analyse initiale importante.

Ne vous attendez pas à de la magie. Vendre est simple.

Tout ce que vous avez à faire est de montrer la valeur. Montrez-leur ce qui les attend. Parce que s’ils ne comprennent pas le type de valeur qu’ils obtiennent avec cette nouvelle façon de travailler, tout ce qu’ils ont, c’est peur. Peur de l’inconnu, peur de l’échec, peur du changement. Commencez toujours par le pourquoi. Aucun changement ne se produira à moins que vous ne créiez un sentiment d’urgence.

La valeur qu’ils obtiennent variera en fonction de la situation et de leur expérience, donc mon meilleur argumentaire de vente commence toujours par des questions.

  • Que diriez-vous de votre expérience actuelle ?
  • Quelles sont les douleurs typiques ?
  • Qu’est-ce qui marche bien ?
  • Qu’est-ce qui est important pour vous ?

J’essaie d’être ouverte à de nouvelles perspectives et curieuse de leur situation. Ensuite, sur la base de ce qu’ils disent, j’essaie de proposer une nouvelle façon de travailler.

« Nous faisons *quelque chose de différent* afin que *ceci* et *cela* ne se produisent pas. »

Plus vous vous rapprochez de leur langage, mieux c’est. En règle générale, vous devez adresser les problèmes suivants: Le manque de transparence, l’incompréhension des besoins du client, le non-respect du budget et/ou des problèmes de qualité.

Ils demandent aussi souvent une référence, alors soyez prêt à en donner une.

Le plus important est que vous ne pouvez vendre que des choses en lesquelles vous croyez vraiment. Il est bon d’avoir déjà une certaine expérience, non seulement pour avoir une référence, mais aussi pour votre confiance en vous. Il est toujours visible à partir de votre langage corporel de voir si vous y croyez ou pas.

De plus, il est difficile de répondre à leurs questions curieuses de détails sur votre travail si vous ne l’avez jamais expérimenté.

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Les billets DantotsuPM qui furent les plus lus au mois de Novembre 2024

Bonjour, voici les billets du blog DantotsuPM qui furent les plus appréciés en Novembre 2024.

Les lectrices et lecteurs ont aimé les sujets sur les portefeuilles de projets, comment se souvenir des noms des personnes qu’elles et ils rencontrent et comment faire des compliments significatifs.

Théorie du portefeuille selon Seth Godin

Comment se souvenir des noms des personnes que vous venez de rencontrer.

Recherchez constamment des commentaires constructifs.

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Les billets DantotsuPM qui furent les plus lus au mois d’Avril 2024

Bonjour, voici les billets du blog DantotsuPM qui furent les plus appréciés en Avril 2024.

Les lectrices et lecteurs ont apprécié les réponses (ou approches pour répondre) à ces questions :

  • Comment accepter la critique avec grâce ?
  • Quelles sont les 5 caractéristiques d’un leader Agile ?
  • Comment l’Intelligence Artificielle peut-elle vous aider dans les prises de décisions sur vos projets ?

Comment accepter la critique avec grâce ?

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5 caractéristiques des leaders agiles

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Livre Blanc IIL : « Intelligence artificielle (IA) Gestion de projet – Aide à la prise de décision » par Michael Shick

Les billets DantotsuPM qui furent les plus lus au mois de Mars 2024

Bonjour, voici les billets du blog DantotsuPM.com qui furent les plus appréciés en Mars 2024.

Compétences essentielles pour les chefs de projet, 7 tendances fortes dans le management de projets et le célèbre Plan-Do-Check-Act avec comment créer et suivre un indicateur pratique PDCA dans les actions de votre projet ?

4 compétences essentielles que tout chef de projet doit maitriser par Jean-Roch Houllier et Olivia Le Jeune

7 tendances en matière de management de projets

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Outil Pratique pour Manager de projet : Le PDCA dans votre plan d’action excel selon Christian Hohmann

 

 

Stabilité ! Cela compte beaucoup.

La stabilité implique prévisibilité, fiabilité, contrôle suffisant, récit cohérent, objectifs stables et stratégie compréhensible. Et ceci ne peut se faire sans feedback.

Stability! It counts for a lot par John Goodpasture

http://www.johngoodpasture.com/2024/09/stability-it-counts-for-lot.html

Cela implique dans les comportements et décisions de management : La prévisibilité, la fiabilité, un contrôle suffisant (mais pas sans risque, bien sûr), un récit cohérent, des objectifs stables et une stratégie compréhensible pour ceux qui ont pour mission de la mettre en œuvre.

Peut-être savez-vous, comme beaucoup d’autres, que la stabilité nécessite des retours d’information (feedback) pour corriger les erreurs et éviter les excès et les impasses.

Ah, oui !

Nous connaissons le feedback.

Les systèmes en boucle ouverte, ceux qui ont des résultats mais sans feedback, sont sujets à de nombreuses réponses incontrôlées et inattendues. Qui peut prédire ce qu’un stimulus fera à un système qui n’a pas de rétroaction ? En fait, c’est une tâche vraiment délicate.

Alors, qu’en est-il de ces retours d’information et qu’en savoir ?

  • Le timing est primordial ! Il est essentiel d’obtenir un retour d’information « échelonné » dans le temps de sorte qu’il ait un effet correcteur plutôt que tardif avec un effet destructeur. Le second est généralement appelé « feedback négatif » en raison de sa nature corrective ; le premier est généralement appelé « feedback positif » en raison de son caractère renforçant plutôt que correctif. Et, quand il survient trop tard, on dit généralement qu’il est inefficace.
  • L’amplitude, la puissance ou la quantité viennent ensuite : Il faut en recevoir suffisamment mais pas trop. C’est délicat ! L’expérimentation et l’expérience sont à peu près la seule façon de gérer ceci.

Qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?

En fait, beaucoup de choses peuvent mal tourner.

L’absence de retour d’information est le pire du pire : Le « système » est une « boucle ouverte », ce qui signifie qu’il y a des résultats auxquels personne (ou rien) ne prête attention. Des choses se sont produites, ou se passent, et qui sait (ou qui savait) ?

Les erreurs de timing sont peut-être ensuite les pires erreurs : Si le timing est décalé, le retour d’information pourrait être « positif » plutôt que « négatif », de sorte que les « mauvaises choses » sont renforcées plutôt que atténuées.

Les erreurs de puissance sont généralement moins onéreuses : Si la puissance est mauvaise, mais que le timing est bon, le traitement peut être trop faible, mais vous obtenez généralement un effet favorable

Gestion de projet pratique

La rétroaction pour corriger la performance humaine est familière à tous. Trop tard et c’est inefficace ; trop exagéré et c’est mal pris. Le timing et la puissance sont donc essentiels

Mais la chose suivante est la communication : A la fois verbale et écrite (e-mail, etc.). Boucler la boucle permet de rassurer sur la qualité et l’efficacité de la communication. Vous ne parlez pas ou n’écrivez pas dans le vent !

Et, bien sûr, dans la conception de systèmes ou de processus, les boucles ne doivent jamais être ouvertes. Qui sait ce qui pourrait arriver.

Je dois mentionner :

L’étude des systèmes de rétroaction relève généralement de ce que l’on appelle la « cybernétique ». Comme décrit par sciencedirect.com, le mathématicien du MIT Norbert Wiener a défini la cybernétique comme « l’étude du contrôle et de la communication chez l’animal et la machine ».

Wikipédia nous indique : Le concept de base de la cybernétique est la causalité circulaire ou rétroaction – où les résultats observés des actions sont pris comme des intrants [c’est-à-dire, la rétroaction] pour d’autres actions de manière à soutenir la poursuite et le maintien de conditions particulières [c’est-à-dire, les « façons qui soutiennent » nécessitent le bon timing et la bonne puissance]

 

 

Gagnez le droit de diriger.

L’une des erreurs les plus courantes commises par les nouveaux leaders est de supposer que leur position ou leur titre fait d’eux un leader. Ne commettez pas cette erreur.

Earning the Right to Lead par Steve Keating

https://stevekeating.me/2024/10/17/earning-the-right-to-lead/

L’une des erreurs les plus courantes commises par les nouveaux leaders est de supposer que leur position ou leur titre fait d’eux un leader. C’est comme si un jour ils étaient des contributeurs individuels et le lendemain un leader respecté. Tout cela parce qu’ils ont un nouveau titre ou un poste plus élevé dans leur organisation.

Mais tout ce que le titre ou la position fait, c’est leur donner l’opportunité de gagner le droit de diriger. C’est une opportunité qui s’offrait à eux avant même d’avoir ce poste ou ce titre. Soit ils ne s’en rendaient pas compte, soit ils ne voyaient probablement pas la nécessité de gagner le droit de diriger avant d’être réellement dans une position de leadership.

Mais toute personne qui dirige vraiment a gagné ce droit en développant certaines qualités et caractéristiques qui inspirent la confiance, le respect et l’engagement des autres. Ils savent que le leadership est moins une question de titre que d’influence qu’ils construisent par leurs actions.

Voici comment vous pouvez également gagner le droit de diriger.

  1. Donnez l’exemple

  • Intégrité : Faites ce que vous dites que vous ferez. La cohérence entre vos valeurs et vos actions renforce la confiance.
  • Éthique de travail : Soyez prêt à faire le travail difficile. Les gens suivent ceux qui font preuve d’engagement. N’oubliez jamais, jamais que vous montrez l’exemple, que vous le vouliez ou non. Il est insensé de s’attendre à ce que les gens que vous dirigez travaillent plus que vous. Vous devez montrer le chemin avant de pouvoir montrer la voie.
  • Humilité : Reconnaissez vos erreurs et restez ouvert aux commentaires et à apprendre.
  1. Développez des relations solides dans l’ensemble de votre organisation

  • Empathie : Comprendre et se soucier des besoins, des sentiments et des défis des autres. Les leaders qui font preuve d’empathie établissent des liens plus profonds avec leurs équipes.
  • Écoute active : Prêtez attention aux commentaires des autres, en montrant que leurs opinions sont appréciées.
  • Confiance : Gagnez et donnez confiance en étant fiable, solidaire et respectueux. Nous avons tous en nous ce que j’appelle un « compte de crédibilité ». Chaque fois que nous faisons exactement ce que nous disons que nous ferons, un petit dépôt est effectué sur notre compte de crédibilité. Chaque fois que nous ne faisons pas exactement ce que nous avons promis de faire, nous effectuons un retrait important de la part de ce même compte de crédibilité. Cela peut sembler injuste, mais c’est comme ça. Lorsque votre solde de crédibilité est trop bas, vous perdez l’occasion de diriger.
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  1. Soyez compétent

  • Connaissances et compétences : Démontrer une expertise dans votre domaine et apprendre continuellement renforce la crédibilité. Lorsque les gens savent que vous êtes compétent, ils font confiance à vos décisions.
  • Prise de décision : Soyez décisif mais aussi réfléchi. L’équilibre entre l’analyse et l’intuition aide les autres à croire en votre leadership.
  • Résolution de problèmes : Les leaders qui peuvent relever les défis et trouver des solutions efficaces gagnent la confiance de ceux qu’ils dirigent. Et n’oubliez jamais que vous n’êtes pas le seul dans votre organisation à avoir de bonnes idées. Soyez à l’écoute de votre équipe ; Votre succès en tant que leader en dépend.
  1. Servez les autres

  • Servant Leadership : Donnez la priorité aux besoins de votre équipe et aidez-la à réussir. Lorsque les gens sentent que vous êtes investi dans leur croissance, ils sont plus susceptibles de vous suivre.
  • Soutenir et responsabiliser : Encouragez votre équipe, donnez-lui les outils et la liberté nécessaires pour exceller, et célébrez ses réussites, grandes et petites.
  1. Communiquez fréquemment et efficacement

  • Clarté et transparence : Soyez ouvert sur vos objectifs, votre vision et le raisonnement qui sous-tend vos décisions. Une communication claire réduit l’incertitude et renforce la confiance. L’information est l’ennemi de la rumeur. Plus vous communiquez efficacement avec vos employés, moins vous aurez à faire face à des rumeurs qui tuent la productivité.
  • Inspirer : Partagez une vision qui motive les autres. Un bon leader sait comment articuler un objectif et susciter la passion.
  1. Construisez votre crédibilité au fil du temps

  • Cohérence : Le leadership se gagne par un comportement à long terme, et non par des actes ponctuels. Soyez cohérent dans votre caractère, vos valeurs et vos performances.
  • Responsabilité : Tenez-vous responsable de vos actions et des résultats de votre équipe. Lorsque les choses tournent mal, acceptez la responsabilité ; Quand les choses vont bien, partagez le crédit.
  1. Faites preuve d’adaptabilité

  • Accepter le changement : Les leaders doivent être flexibles et ouverts aux nouvelles idées. Être capable de s’adapter démontre que vous êtes capable de guider les autres à travers des situations en évolution.
  • Résilience : Faites preuve de force dans les moments difficiles. Les gens se tournent vers les leaders pour obtenir de la confiance et des directives lorsqu’ils font face à l’adversité.
  1. Développez votre intelligence émotionnelle

  • Conscience de soi : Comprenez vos propres émotions, forces et faiblesses. Les leaders qui sont conscients d’eux-mêmes prennent de meilleures décisions et gèrent efficacement les relations.
  • Conscience sociale : Reconnaître la dynamique de groupe, comprendre les émotions des autres et réagir de manière appropriée. Cette compétence aide à naviguer dans des situations interpersonnelles complexes.

Ce sont ces qualités et traits de caractère qui vous aideront à gagner le droit de diriger. En incarnant constamment ces traits, vous établissez la confiance, le respect et l’influence. Cela garantit l’engagement des personnes que vous dirigez.

Les personnes occupant des postes de direction qui n’ont pas ces qualités et caractéristiques peuvent tenter de forcer leurs employés à obéir, mais il est peu probable qu’elles aient un jour leur engagement.

La collaboration, ce n’est pas la démocratie !

La collaboration est nécessaire pour faire émerger des idées et prendre en compte les opinions mais elle peut freiner la prise de décision si l’on manque de clarté à ce sujet.

Collaboration isn’t democracy  par Jeff Gothelf

https ://jeffgothelf.com/blog/collaboration-isn’t-democracy/

Il y a quelques années, j’ai eu un client de longue date qui a pris très au sérieux notre approche de la collaboration interfonctionnelle. Ils ont reconfiguré la composition de leurs équipes et ont travaillé dur pour créer une culture qui accueillait les opinions de tous. Cela semblait bien fonctionner pour faire émerger des idées et les débattre. Cela ne marchait pas pour prendre des décisions. Pourquoi ?

L’équipe a poussé le concept de collaboration à un point tel que l’inclusivité signifiait que personne ne voulait contredire l’opinion de quelqu’un d’autre. Les équipes, bien structurées et bien intentionnées, se sont retrouvées bloquées aux moments les plus critiques, incapables de faire avancer leurs meilleures idées. Elles ont appris à leurs dépens que la collaboration, bien qu’elle soit une excellente façon de promouvoir une pensée diversifiée, n’est pas un exercice de démocratie.

Sans prise de décision claire, les meilleures collaborations au monde échoueront.

Quelqu’un doit prendre une décision.

Les équipes collaboratives ont besoin d’un décideur, c’est-à-dire d’une personne désignée dont le travail consiste à décider comment l’équipe va avancer à partir de sa position actuelle. La plupart du temps, cette personne est le chef de produit. C’est à eux qu’appartient la décision. Ils peuvent également participer à la collaboration, mais lorsque vient le temps de prendre une décision, ils pèsent les options et les données actuelles et choisissent une manière de procéder. Serait-il agréable d’amener l’équipe à un consensus ? Absolument. Si vous pouvez le faire rapidement, vous devriez le faire. Cependant, si mettre tout le monde d’accord devient ardu ou apparemment impossible, le décideur intervient. Il s’agit d’un rôle et d’une étape cruciaux dans le processus de toute équipe.

Choisir une direction n’annihile pas les autres idées.

Ce n’est pas parce que quelqu’un a pris une décision que les idées non choisies sont mauvaises. L’équipe devra peut-être être en désaccord et s’engager tout de même dans la direction choisie, mais ce n’est pas sans garde-fous. Chaque décision doit être accompagnée de critères de réussite spécifiques et d’une boucle d’apprentissage qui garantit que l’équipe avance dans la bonne direction. S’il s’avère que l’idée choisie ne va pas fonctionner comme prévu, l’équipe retourne à l’arriéré d’idées inutilisées produites par la collaboration d’origine et recommence le processus de prise de décision.

Diverger, converger, répéter.

La collaboration est puissante. Souvent, les produits les plus réussis proviennent de la collaboration de personnes très différentes. Cela peut également ralentir les équipes si elles ne peuvent pas quitter définitivement l’effort de collaboration avec une décision claire. Une divergence de départ n’apporte de la valeur que si l’équipe peut converger rapidement. Quelqu’un doit prendre cette décision. Lorsque la décision est associée à des indicateurs de réussite et à de courtes boucles d’apprentissage, ceux dont les idées n’ont pas été choisies s’intègrent plus facilement à la direction choisie. Il s’agit d’un cycle. Traverser ce cycle est crucial pour que les meilleures idées émergent au fil du temps. Il ne s’agit toutefois pas d’un exercice de démocratie.

Inévitablement, c’est l’opinion de quelqu’un qui est exécutée. Tant que cette décision sera fondée sur des données et reflétera l’apprentissage continu, nos collaborations continueront de porter leurs fruits.

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Quand reporter la prise de décision ?

Savoir déterminer quand il est urgent d’attendre est une compétence difficile à maîtriser et pourtant cruciale, en particulier dans le management de projets.

When to Defer Decision-Making par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/when-to-defer-decision-making/

La prise de décision en temps opportun est une compétence précieuse pour les chefs de projet. Il y a des moments où le report d’une décision est la meilleure façon de répondre aux situations de projet. Voici quelques situations où il est logique de retarder une décision.

  • Votre fournisseur a des plans de mise à niveau de son produit. Que se passe-t-il si la date de sortie d’une nouvelle version de logiciel n’est pas encore finalisée ? Plutôt que de vous en tenir à la version actuelle ou de miser sur la nouvelle, définissez cette décision sur ce logiciel le plus tard possible dans votre plan. Lorsque le moment de votre décision arrive, vous pouvez évaluer les informations à jour sur la livraison de la nouvelle version pour décider de ce qu’il faut faire.
  • Les parties prenantes ne s’accordent pas sur la valeur du projet. Il est risqué (et peut-être coûteux) de continuer alors que les principales parties prenantes débattent de la valeur de votre projet ou d’une partie de celui-ci. Ceci peut être risqué, même si des échéances approchent. Continuer peut aliéner une partie prenante, l’amenant à retirer son soutien au projet. Attendez la fin du débat entre les parties prenantes avant de prendre votre décision. Si la pression des délais devient écrasante, travaillez avec votre sponsor pour accélérer la discussion entre et avec les parties prenantes.
  • Des modifications réglementaires sont à l’étude. Avec des contraintes réglementaires, les solutions de projet doivent être conformes à la législation. Des règlementations pourraient s’appliquer aux méthodes de création de résultats, comme le processus hautement réglementé pour tester de nouveaux médicaments. Si les règlements font l’objet de débats ou sont en cours de révision par des organismes gouvernementaux, attendez que les changements soient confirmés avant de décider de la façon de produire les livrables du projet. Remarque : Une mise sur le marché rapide conforme à la nouvelle réglementation peut être une stratégie commerciale précieuse. Vous pouvez donc décider de spéculer sur la mise en œuvre d’un changement réglementaire et aller de l’avant avec une solution, ou produire plusieurs livrables pour tenir compte des options réglementaires. Même dans ce cas, attendez le plus tard possible pour comprendre les changements réglementaires potentiels.
  • Les dépendances entre projets entrainent des retards. Lorsque les livrables d’un autre projet sont des conditions préalables à votre projet et qu’ils sont en retard, vous devrez peut-être retarder les décisions dans votre projet. Assurez-vous de bien comprendre la composition et le résultat des conditions préalables avant de prendre une décision sur la façon d’utiliser toutes les fonctionnalités de ce livrable attendu. Comme pour les modifications réglementaires, vous pouvez spéculer sur le livrable, mais vous devez attendre afin d’en savoir le plus possible sur le livrable.
  • La disponibilité des ressources est incertaine ou indéterminée. Un niveau approprié d’expertise technique et de processus métier est important pour les équipes de projet. Il peut être avantageux d’attendre de voir si l’équipe de direction peut mettre à disposition un membre du personnel compétent. Si cette expertise n’est pas disponible, vous devrez embaucher des personnes externes qualifiées ou accorder plus de temps aux personnes moins qualifiées pour se mettre à niveau et effectuer le travail. Ces options coûtent du temps et de l’argent, souvent beaucoup plus que ce que vous ne dépenseriez pour ce membre du personnel qui est déjà un expert.
  • Les exigences des parties prenantes ne sont pas confirmées ou sont retardées. Les échecs de projet peuvent être causés par des équipes de projet qui conçoivent et produisent des livrables sans obtenir d’exigences précises de la part des parties prenantes. Elles vont de l’avant en supposant qu’elles savent ce que veulent les parties prenantes. Cela aliène les parties prenantes et réduit leur confiance dans les livrables du projet. Cela pourrait entraîner la mise en œuvre partielle ou pas du tout des livrables. Conclusion : Attendez que les principales parties prenantes confirment les livrables du projet avant d’aller de l’avant.

Si vous avez une décision à prendre, demandez-vous s’il y a un avantage à la retarder. Si vous pouvez penser à d’autres moments où un retard est bénéfique, partagez-les avec nous dans les commentaires.

Pour en savoir plus sur la prise de décision, consultez le cours Critical Thinking for Better Judgment and Decision-Making de Becky Saltzman.

Théorie du portefeuille selon Seth Godin

« Vaut-il mieux mettre tous vos œufs dans le même panier et bien le surveiller ou plutôt répartir vos œufs en plusieurs endroits ? » La question se doit d’être posée si vous êtes l’une ou l’un des décideurs sur la composition de votre portefeuille de projets (PPM).

Portfolio theory par Seth Godin

https://seths.blog/2023/06/portfolio-theory/

Une émission peut faire l’année de Netflix. Une action peut faire les chiffres pour un investisseur. Un joueur peut conduire une équipe à la victoire.

La clé est : « Je ne suis pas sûr duquel ce sera, mais ce sera l’un d’entre eux. »

Le défi de tomber amoureux du potentiel d’un seul œuf est que nous finissons souvent par composer tout le panier de la même manière. Ce n’est plus un portefeuille, c’est un pari encore et encore.

Les meilleurs portfolios ont des éléments dont vous êtes presque sûr qu’ils sont faux. Ils finissent souvent par avoir raison.

 

« L’homme irremplaçable : pourquoi l’IA ne peut pas remplacer nos compétences en matière de leadership » par Jorgelina Bross-Puglisi

L’intelligence artificielle transforme rapidement toutes les facettes de nos vies, et le leadership ne fait pas exception.

Alors que les systèmes d’IA deviennent compétents en matière d’analyse de données, de prise de décision et même dans certains aspects de la communication, une question cruciale se pose : l’IA pourrait-elle un jour remplacer complètement le leadership humain ? La réponse devrait être un NON retentissant.

Dans le titre de l’article, j’ai écrit « ne peut pas remplacer », mais je suis plus encline à dire « ne devrait pas remplacer », car nous ne savons pas comment tout cela va évoluer. Cependant, il est de notre ressort de veiller à ce que cette évolution se fasse dans la bonne direction.

L’IA modifie la forme du leadership dans le monde entier. À mesure que les organisations et les industries l’adoptent, les chefs d’entreprise sont confrontés à de nouvelles opportunités et à de nouveaux défis. Examinons-en quelques-uns :

  • Les PDG donnent la priorité au déploiement de l’IA générative. Selon une étude de KPMG, 82 % des chefs d’entreprise interrogés en Europe ont déjà déployé ou prévoient de déployer l’IA générative en 2024. Leurs principaux objectifs sont d’automatiser les processus de routine, d’améliorer l’expérience client et les résultats[1].
  • Si l’engouement pour l’IA est important (88 % des dirigeants d’entreprise se disent enthousiastes), les préoccupations liées à la sécurité et à la protection de la vie privée tempèrent les taux d’adoption. De nombreux dirigeants ne se sentent pas prêts à déployer l’IA en raison de la sécurité des données (43 %), de l’impact sur la main-d’œuvre (32 %) et des implications éthiques (30 %)[2].
  • Une gouvernance efficace de l’IA est cruciale. Les chefs d’entreprise devraient se concentrer sur cinq piliers : L’explicabilité, l’équité, la robustesse, la transparence et la protection de la vie privée. Ces stratégies favorisent la transparence dans l’utilisation des données, le traitement équitable, la défense contre les attaques et la transparence du système.
  • L’IA est par nature incertaine. Les dirigeants ne savent pas à l’avance ce que les données révéleront. Cependant, l’adoption de l’IA peut aider les dirigeants à diriger avec clarté, spécificité et créativité.

À l’ère de l’IA, les dirigeants doivent trouver un équilibre entre l’innovation et la responsabilité, en garantissant la confiance et la transparence depuis le sommet jusqu’à la base.

Les promesses et les dangers de la gestion par l’IA

L’IA offre plusieurs avantages en matière de gestion. Elle peut analyser de grandes quantités de données, identifier des modèles et fournir des recommandations. Les dirigeants devraient exploiter l’IA pour être en mesure de :

  • Gérer les tâches routinières, ce qui permet de se concentrer sur les décisions stratégiques
  • Traiter les données plus rapidement que les humains, ce qui permet de prendre des décisions mieux informées
  • Prédire les tendances et les risques potentiels.

Cependant, le leadership ne se limite pas à l’analyse des données et à la prise de décisions calculées. Il s’agit d’inspirer les autres, de favoriser la confiance, de savoir naviguer dans une situation incertaine et de porter des jugements éthiques. Ce sont des domaines dans lesquels l’IA n’est pas encore à la hauteur :

  • Les dirigeants s’appuient souvent sur l’intelligence émotionnelle et l’empathie pour établir un lien avec leurs équipes. À l’heure actuelle, l’IA ne dispose pas des capacités d’empathie, de compassion et de motivation, qui sont toutes essentielles pour établir des relations solides et favoriser un environnement de travail positif
  • Les dirigeants brossent un tableau convaincant de l’avenir, incitent les équipes à les suivre et les guident face à l’incertitude. L’IA ne peut pas reproduire la capacité humaine à envisager les possibilités, à formuler une vision claire et à motiver les autres à la réaliser.
  • Les dirigeants sont confrontés à des choix complexes ayant des implications éthiques. Si l’IA peut proposer des solutions basées sur ses données d’entraînement, elle ne dispose pas de la boussole morale et des fondements éthiques indispensables pour résoudre les dilemmes humains
  • Les dirigeants instaurent la confiance, la relation et un sentiment d’appartenance au sein de leurs équipes. L’IA, en revanche, a du mal à se connecter au niveau humain, ce qui rend difficile le développement d’un sens de la communauté et d’un objectif.

En considérant l’IA comme un outil plutôt que comme un concurrent, les dirigeants peuvent libérer son potentiel tout en préservant les qualités humaines irremplaçables qui définissent un leadership efficace.

L’élément humain doit rester irremplaçable

Au fur et à mesure que l’IA se développe, son rôle dans le leadership pourrait changer. Il est donc essentiel que les dirigeants gardent leur capacité d’adaptation et restent ouverts à de nouvelles possibilités. Même si elle transformera sans aucun doute le leadership, l’IA ne remplacera pas les qualités essentielles qui définissent les leaders efficaces centrés sur l’humain.

L’avenir du leadership réside dans un partenariat puissant entre les humains et les machines. Les leaders qui exploitent les capacités de l’IA tout en perfectionnant leurs compétences humaines uniques seront ceux qui réussiront le mieux.

Après tout, le leadership n’est pas qu’une question d’algorithmes : C’est une question de compréhension, de compassion et de sagesse. Ce sont ces qualités, notre humanité, qui nous rendent vraiment exceptionnels.

[1] https://kpmg.com/dk/en/home/insights/2023/10/kpmg-ceo-outlook-2023.html

[2] https://www.weforum.org/agenda/2024/05/ai-is-changing-the-shape-of-leadership-how-can-business-leaders-prepare


Jorgelina Bross-Puglisi

Formatrice et consultante

Jorgelina Bross-Puglisi

Jorgelina est une ingénieure industrielle, une gestionnaire de projet et une consultante accomplie, dotée d’une solide expérience internationale dans divers secteurs. Elle a mené de nombreux projets dans plus de 15 pays d’Amérique latine et du Nord, d’Europe et d’Asie. Elle est un leader orienté vers les résultats et possède d’excellentes compétences en matière de communication et de facilitation.

Découvrez les 10 soft skills essentielles pour réussir en tant que chef de projet par Thibault Baheux

10 soft skills à développer en tant que chef de projet

La gestion de projet est un domaine complet et complexe, qui fait appel à de nombreuses compétences, aussi bien générales, techniques ou interpersonnelles.

Si pour vous, un chef de projet est une personne qui réalise un planning, je vous arrête tout de suite. Être chef de projet, c’est bien plus que mettre des dates dans une colonne et colorier des cases sur Excel.

Un chef de projet doit aussi bien savoir identifier et gérer des risques, communiquer avec l’ensemble des parties prenantes, gérer les aspects contractuels et budgétaires de son projet. Et effectivement, il doit également planifier et suivre son projet.

Ce n’est pas pour rien que dans la dernière version du guide PMBOK, 10 domaines de connaissances spécifiques ont été listés.

Être chef de projet, ça veut aussi dire développer et maîtriser de nombreuses soft skills.

Dans cet article, nous allons évoquer les 10 plus importantes soft skills pour les chefs de projet.

1 ) Résolution de problèmes complexes

Un chef de projet va inévitablement être confronté dans sa carrière à des obstacles, des imprévus, et des problèmes à résoudre qui mettent en danger le projet.

L’art de la gestion de projet, c’est d’anticiper ces obstacles et de trouver des solutions créatives afin de les éviter, ou d’empêcher qu’ils se produisent.

C’est ce qu’on appelle la gestion des risques.

Mais même avec la meilleure volonté du monde, il est impossible d’anticiper 10% des imprévus que l’on pourrait rencontrer pendant la durée de vie du projet.

Et lorsque ça arrive, et que le projet est stoppé à cause d’un problème, le rôle du chef de projet est de trouver des leviers permettant de débloquer la situation et de faire avancer le projet.

En tant que chef de projet, vous allez ainsi :

  • Aiguiser votre sixième sens, pour détecter des risques avant qu’ils ne se produisent.
  • Mettre en place des plans d’action en mode proactif, afin d’anticiper tout ce qui est anticipable
  • Faire appel à votre créativité pour trouver des solutions permettant de résoudre ou de contourner les problèmes.
  • Choisir la meilleure solution, en fonction du temps de mise en œuvre, de son coût et des risques associés.

2 ) Esprit critique

L’esprit critique, c’est la capacité à critiquer et à raisonner selon un processus de pensée, et des arguments rationnels.

C’est quelque chose qui se perd ces derniers temps, et c’est bien dommage. Il n’y a qu’à voir les réseaux sociaux : Tout est pensé pour vous inciter à réagir de façon instantanée et émotionnelle à du contenu toujours plus clivant.

Le problème, c’est que lorsqu’on réagit de façon émotionnelle à une situation, on prend la voie la plus simple. Mais pas forcément la meilleure.

Faire preuve d’esprit critique permet de sortir du spectre émotionnel, et d’analyser une situation dans son ensemble de façon rationnelle, afin de comprendre comment on en est arrivé là, et ce qu’on peut faire pour en sortir.

Par exemple, lorsque le ton monte avec un client autour de la table, plutôt que de hausser la voix, de chercher à vous justifier ou de rejeter la faute sur l’autre, faites ceci : Partez du principe que vous êtes probablement en tort. Si le client a mal compris mon dernier écrit, c’est probablement parce que je n’ai pas été assez clair dans mes propos.

C’est aussi une compétence qui vous permet de ne pas tout prendre pour argent comptant, de prendre du recul sur une situation, et de vous demander si le plan d’action que vous avez imaginé pour répondre à une problématique précise est vraiment le meilleur.

Par exemple, sur un projet de migration de serveurs informatiques, nous avions imaginé avec mon équipe un scénario de migration, incluant un certain nombre de tests. Mais en faisant preuve d’esprit critique, on s’est finalement rendu compte que l’on pouvait faire autrement, en moins de temps et avec moins de risques que ce qui avait été annoncé initialement au client.

3 ) Intelligence émotionnelle

Faire preuve d’intelligence émotionnelle, c’est être capable d’identifier, de comprendre et de traiter ses propres émotions, mais aussi celles des autres.

Un projet, c’est avant tout un travail collaboratif. Et qui dit collaboration dit communication.

Pour communiquer efficacement avec les autres, vous devez être en mesure d’utiliser vos émotions, mais aussi de savoir les mettre de côté. Et oui. Lorsqu’on est en colère contre quelqu’un ou quelque chose, on a vite tendance à voir ses mots dépasser ses pensées.

Faire preuve d’intelligence émotionnelle, c’est parfois se taire volontairement, avant de dire quelque chose que l’on pourrait regretter.

Mais c’est aussi savoir identifier les émotions des autres, ou l’impact émotionnel des mots que vous choisissez.

On ne réagit pas tous de la même manière. On n’a pas tous le même référentiel. Et la façon que vous avez de communiquer avec une personne pourrait très bien en blesser une autre.

Donc pas le choix, un chef de projet doit adapter sa façon de communiquer à ses interlocuteurs.

4 ) Excellence du service

Un projet ne peut être réussi que si l’on atteint les objectifs fixés, dans les délais, dans le budget, mais surtout dans les standards de qualité définis.

Et oui, on l’oublie souvent, mais ce n’est pas parce qu’un projet est délivré dans les temps, dans le budget, et qu’il respecte le cahier des charges qu’il est réussi pour autant.

Ce qui fait le succès d’un projet, c’est la valeur délivrée au client, mais également la valeur perçue par celui-ci.

L’excellence du service, c’est (re)mettre le client au centre de vos priorités.

Faire preuve d’excellence, c’est comprendre puis anticiper les besoins, tenir ses engagements, communiquer activement, construire une relation de confiance, mais aussi dépasser les attentes.

Peu importe les difficultés rencontrées, un chef de projet qui met un point d’honneur à satisfaire ses clients est toujours apprécié.

Je me souviens d’un projet qui s’est transformé en véritable bourbier. Une vraie guerre des tranchées. Malgré la situation, j’ai fait du mieux que je pouvais, en gardant à l’esprit la notion de service client. De nous deux, c’était bien lui le plus embêté par rapport à ce projet planté.

Et vous savez ce qu’il m’a dit une fois la bataille d’avocats passée ? Il m’a remercié chaleureusement, pour ma façon de communiquer, pour ne pas avoir cédé aux sirènes de l’émotion, et pour mon abnégation.

C’est sur cette note positive qu’on s’est quitté. Et ce jour-là, j’ai compris quelque chose : Ce sont ces efforts supplémentaires que l’on insuffle dans le service client qui font toute la différence.

5 ) Prise de décision

Prendre des décisions, c’est une seconde nature pour un chef de projet. Et si vous n’êtes pas à l’aise avec ça, alors je vous invite à faire le nécessaire pour le devenir.

Un chef de projet est amené à prendre des décisions rapidement, sur la base d’informations incomplètes. Il n’a pas le luxe d’attendre trois mois afin de collecter des giga-octets de données pour prendre une décision éclairée.

Qu’il s’agisse d’arbitrer entre des ressources, de prioriser telle ou telle action, de choisi comment contourner une difficulté, ou encore de résoudre un conflit, vos décisions auront un impact direct sur le succès (ou non) du projet.

Comme vous n’avez accès qu’à peu de données, vous devez prendre des décisions de façon intuitive. Avec le temps et l’expérience, on sait vite qu’elle est la bonne décision à prendre.

Mais parfois, ce n’est pas si évident.

Dans ce cas, vous devez :

  • Modéliser le problème. Modéliser le problème, c’est poser les bonnes questions. Je vous conseille de visualiser la situation dans son ensemble, et de ne pas être uniquement concentré sur le problème que vous rencontrez. En effet, celui-ci peut être une conséquence d’un problème sous-jacent bien plus grave. Vous pouvez utiliser des techniques comme la méthode des 5 pourquoi pour vous aider.
  • Identifier les options. Il y a toujours plusieurs options possibles pour résoudre un problème, y compris celle de ne rien faire. Certaines sont plus évidentes que d’autres, d’autres sont plus créatives, plus coûteuses à mettre en place, ou plus risquées. A ce stade, envisagez toutes les options possibles.
  • Évaluer les impacts. Maintenant que vos options sont listées, vous allez évaluer les impacts de chaque option, en terme de délai de mise en œuvre, de coût, de compétences & matériels nécessaires, de risques, etc.
  • Prioriser une solution. Enfin, il vous reste à choisir la meilleure option, en fonction de vos critères : la plus rapide à mettre en œuvre, la moins coûteuse, la moins risquée, la plus créative, …

Un problème bien posé est un problème à moitié résolu – Henri Poincarré

 

Je vous conseille pour approfondir le sujet ce TED Talk de Liv Boeree sur l’art de prendre des décisions rapidement.

6 ) Adaptabilité

Un projet évolue constamment, et les imprévus sont inévitables. C’est d’autant plus vrai pour les projets agiles.

Qu’il s’agisse de faire face à des obstacles et de trouver des moyens de les contourner, ou de modifications du périmètre projet, pas le choix : Vous devez vous adapter.

Cela vous permet de réagir rapidement face aux changements (de marché, de périmètre), et de reconsidérer vos priorités en fonction des nouvelles données à votre disposition.

Par exemple, l’arrivée d’une nouvelle technologie pourrait vous amener à revoir une partie du plan d’action imaginée pour dérouler votre projet.

Autre exemple : Vous découvrez une contrainte non identifiée jusque là qui remet en cause une partie du projet. Vous devez donc adapter le périmètre, et le déroulement du projet pour la respecter.

Être adaptable, être agile, oui. Mais pas n’importe comment !

Ce n’est pas parce qu’on parle d’adaptabilité que c’est la porte ouverte au chaos.

Être adaptable, c’est rester flexible face aux situations du quotidien tout en restant concentré sur l’objectif final du projet.

On ne sait précisément par quelles routes on va passer, mais on connaît la destination finale.

7 ) Gestion des conflits

Tôt ou tard, il y a toujours des tensions qui surgissent au sein d’une équipe projet.

Parfois, il s’agit de simples malentendus, incompréhensions ou divergences de points de vue.

D’autre fois, il s’agit de conflits plus graves, où le ton peut rapidement monter.

Dans tous les cas, savoir désamorcer les conflits est une compétence clé pour un chef de projet. Cela aide à régler les problèmes mineurs avant qu’ils dégénèrent en situations de crise, mais aussi à maintenir un environnement de travail sain et agréable.

Résoudre des conflits commence toujours par :

  • Savoir écouter. Pour comprendre pourquoi il y a un désaccord entre deux personnes, il faut comprendre les différentes perspectives. Écoutez les deux parties et ne coupez surtout pas la parole.
  • Mettre l’émotionnel de côté. Bien souvent, les tensions naissent de réactions émotionnelles, parfois inconscientes. En invitant à mettre l’émotionnel et l’ego de côté, cela permet de voir la situation de façon plus objective.
  • Reformuler les problématiques. Ne préjugez de rien. Reformulez toujours le conflit comme un problème mathématique qui attend sa solution.
  • Trouver un terrain d’entente. Commencez par dire que « nous sommes tous d’accord pour dire que nous ne sommes pas d’accord ». Être d’accord sur quelque chose permet déjà de renouer le dialogue.
  • Chercher une solution gagnant-gagnant. Maintenant que l’ensemble des participants ont une vision plus objective du problème, il vous reste à parcourir les différentes solutions et leurs impacts, avant d’en choisir une. Le choix se fera toujours sur la base d’arguments objectifs.

8 ) Autonomie

Un bon chef de projet doit savoir travailler de façon autonome. Si vous attendez qu’on vous dise quoi faire, votre projet part direct dans le mur.

Ça ne veut pas dire de faire cavalier seul, mais d’être en mesure de prendre des initiatives et d’avancer sans que quelqu’un vous guide par la main.

Faire preuve d’autonomie, c’est aussi anticiper les risques et problèmes qui pourraient survenir, et de résoudre les difficultés de façon proactive, plutôt que d’attendre qu’elles se présentent à vous.

Non seulement l’autonomie permet de gagner du temps, mais c’est aussi un prérequis pour établir des relations de confiance, aussi bien avec vos clients qu’avec vos équipes.

Et c’est également une soft skills activement recherchée par les employeurs.

9 ) Organisation

Avec toutes les tâches qui incombent au chef de projet, il est essentiel d’être organisé pour ne pas être submergé.

Pour garder votre projet sous contrôle, et le délivrer dans les temps, dans le respect du budget, et de façon qualitative, vous devez mettre un certain nombre de choses en place :

  • Un bon système de gestion du temps. Entre les réunions d’équipe, les ateliers de travail, les comités projet et autres comités de pilotage, le chef de projet peut vite enchaîner les réunions et se retrouver en fin de journée à ne rien avoir fait de ce qu’il avait prévu. Bien gérer son temps, c’est aussi prévoir des blocs de travail sans pouvoir être dérangé, mais aussi savoir dire non.
  • Une priorisation efficace. Les tâches, ce n’est pas ça qui manque sur un projet. Certaines sont à réaliser immédiatement, d’autres peuvent attendre une semaine ou un mois. Prioriser vous permet de vous concentrer sur ce qui importe vraiment, et de repousser à plus tard ou de déléguer les autres tâches.
  • Une planification rigoureuse. Pour qu’un projet fonctionne, il est nécessaire de le planifier. Cela implique de connaître : la liste des tâches à réaliser, leurs durées, les dépendances qui existent entre elles, et les personnes qui les réalisent. A partir de là, vous serez en mesure de réaliser un planning détaillé cohérent ou un diagramme de Gantt.
  • Une documentation à toute épreuve. Piloter un projet, c’est aussi produire une montagne de documentation : comptes-rendus, documents d’ epilotage, livrables pour les clients, … Centralisez ces documents pour rester efficace, et utilisez un système de versioning pour être sûr de toujours travailler sur la dernière version.
  • Un tableau de bord pertinent. Enfin, comment piloter un projet sans avoir de tableau de bord à disposition permettant de visualiser les indicateurs importants du projet ? Cet outil vous permet de savoir d’un coup d’œil si vous êtes en avance ou en retard, de faire une projection budgétaire à fin de projet, et d’avoir un avancement global de votre projet. Un indispensable donc !

La rigueur et l’organisation que vous développez en tant que chef de projet vous servira partout ailleurs, aussi bien sur le plan professionnel que personnel.

10 ) Négociation

Qu’il s’agisse de négocier un prix avec des fournisseurs, de négocier avec l’équipe projet autour de risques ou de plans d’actions, ou encore de négocier l’ajout d’une nouvelle fonctionnalité au périmètre projet avec un client, la négociation est une compétence qu’un chef de projet doit maîtriser.

L’art de négocier, c’est savoir défendre ses idées tout en cherchant un compromis gagnant pour l’ensemble des parties prenantes, dans l’optique de maximiser les résultats sur votre projet.

Par exemple, si un client vous demande d’ajouter des livrables sur votre projet sans repousser l’échéance finale, vous avez trois possibilités :

  1. Dire non. Cela ajoute du travail, ce qui vous met à risque pour délivrer le projet dans les temps. Vous refusez catégoriquement, au risque que ce que vous allez fournir au client ne correspondra plus à ses attentes.
  2. Dire oui. Pour satisfaire le client, vous acceptez le travail supplémentaire. Mais il y a de grandes chances que ça se retourne contre vous plus tard.
  3. Négocier. Vous pouvez accepter l’ajout de travail, en négociant un délai supplémentaire, ou en négociant une rallonge budgétaire pour embaucher une nouvelle personne. Vous pouvez accepter ces tâches supplémentaires au détriment d’autre chose. Ou encore négocier pour faire ce travail une fois le périmètre initial du projet livré.

Que vous soyez déjà chef de projet ou que vous le souhaitiez, je n’ai aucun doute sur le fait que vous allez développer de nombreuses soft skills utiles.

Et c’est d’ailleurs l’un des attraits de ce métier. Tout ce que vous allez apprendre pourra être réutilisé d’une manière ou d’une autre pour un futur job, tous secteurs d’activité confondus.

Je vois aussi beaucoup de chefs de projet utiliser ce poste comme tremplin pour prendre par la suite le management hiérarchique d’une équipe, afin de mettre à profit leurs soft skills développés en tant que chef de projet.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Thibault Baheux

Après avoir été chef de projet, manager d’équipe puis manager de transition indépendant, et travaillé sur des projets à plusieurs millions d’euros, réunissant plus de 70 personnes, Thibault partage aujourd’hui ses compétences en gestion de projet afin de rendre ce domaine accessible à tous.

Il est le fondateur de reussirsesprojets.com, et intervient en tant que consultant en gestion de projet et lean management.

Équilibrez le risque et la récompense dans la livraison rapide de votre projet

Vous pouvez gérer les risques de votre projet autant que vous le souhaitez, mais si vous ne tenez pas compte de la façon dont vous allez évaluer et manager la qualité, ces efforts risquent d’être vains.

Balancing risk and reward in fast-paced project delivery par Quay Consulting

https://www.quayconsulting.com.au/news/balancing-risk-and-reward-in-fast-paced-project-delivery/

Ces stratégies efficaces de management de projet basées sur les risques vous aideront à prendre des décisions éclairées lorsque les choses deviennent urgentes, garantissant ainsi la qualité et la réussite de vos projets dans des environnements dynamiques.

Il y a un dicton célèbre parle d’agir à la hâte et se repentir à loisir, ce qui signifie essentiellement que si vous agissez toujours trop vite, il y a beaucoup plus de possibilités d’erreurs.

Pour la plupart des professionnels de projet, c’est une bonne idée, mais quelque peu difficile à traduire en actions significatives. Après tout, beaucoup d’entre vous opèrent dans un environnement où les choses semblent changer sur une base quotidienne (voire horaire), et tout est toujours une haute priorité. Vous pouvez même avoir l’impression de devoir agir à la hâte ou de risquer d’être laissé pour compte.

Voici le problème :

Dans le monde de la livraison de projets, vous n’avez parfois pas d’autre choix que de prendre des mesures urgentes.

Il se peut que vous ayez une vulnérabilité importante à laquelle vous devez remédier rapidement, qu’il s’agisse du déploiement d’un correctif logiciel critique ; ou le déploiement d’un programme de vaccination majeur face à une pandémie mondiale.

Alors que la plupart d’entre nous devront prendre des décisions urgentes à de nombreuses reprises au cours de leur carrière professionnelle sans conséquences connues importantes, de temps en temps, il y aura une action ou une décision qui enverra des ondes de choc à travers votre projet ou votre organisation. Dans le pire des cas, il peut même y avoir un impact plus large sur votre secteur ou peut-être même sur le monde (il suffit de poser la question à CrowdStrike).

Dans de nombreux cas, la différence entre le succès et l’échec se résume presque toujours au fait que le programme a adopté ou non une approche d’exécution fondée sur le risque. Tenez toujours compte du rapport risque/récompense de la livraison de votre projet.

Posez-vous la question, demandez à votre équipe :

Si nous avons raison, qu’avons-nous à gagner ? Si nous avons tort, qu’avons-nous à perdre ? Et surtout, comment équilibrer le risque et la récompense pour prendre des décisions judicieuses ?

N’évitez pas les risques liés au projet, équilibrez-les

Il n’y a pas de projet parfait – en fait, chaque transaction commerciale que vous entreprenez est essentiellement un transfert de risque d’une partie à une autre. Plutôt que de chercher à éviter tous les risques, une approche plus saine consiste à accepter qu’il s’agit d’une partie fondamentale de ce que vous faites et à équilibrer les risques en conséquence. Cela pourrait être aussi simple que de cartographier les différents chemins que le projet pourrait emprunter par rapport au triangle délais/coût/qualité pour comprendre les risques associés à chacune.

Par exemple:

  • L’option A est plus rapide et beaucoup plus rentable, mais la qualité peut être considérablement affectée.
  • L’option B sera rentable et donnera un résultat de haute qualité, mais il faudra plus de temps pour y parvenir (ce qui la rendra moins risquée que l’option A).
  • L’option C peut être livrée rapidement et avec une meilleure qualité, mais elle coûtera plus cher (elle peut présenter des risques importants, bien que différents de ceux de l’option A).

Une fois ces options présentées, et avec une transparence totale sur les risques et les opportunités de chaque option, les dirigeants peuvent prendre une décision sur le chemin à suivre en fonction de l’appétit actuel pour le risque de l’organisation par rapport à chacun de ces paramètres.

Si cela représente un risque majeur pour votre entreprise, par exemple, il y a une faible tolérance pour un délai de livraison plus long ou une sortie de qualité inférieure, l’option C pourrait être la voie la plus acceptable. D’un autre côté, si le budget est la priorité absolue et que vous avez une certaine marge de manœuvre pour tolérer des ajustements et des retouches à la fin du projet, alors l’option A peut cocher toutes les cases de management des risques.

À ce stade du projet, il est relativement simple de capturer ce que nous appelons les « risques de cause spéciale » (c’est-à-dire des événements très irréguliers et percutants tels que des changements réglementaires inattendus ou la défaillance d’outils ou de processus critiques). Il faudra peut-être réfléchir davantage au danger des « risques de cause commune » (ceux auxquels on peut raisonnablement s’attendre, comme la disponibilité du personnel et les problèmes techniques mineurs).

La raison en est qu’en tant qu’humains, nous avons tendance à normaliser le risque de cause commune, ce qui le rend moins identifiable. Pour en  savoir plus sur ce sujet,  explorez notre analyse plus approfondie des risques de cause commune et de cause spéciale.

Faire des hypothèses raisonnables et contextuelles

Les hypothèses sont notre meilleure arme lorsqu’il s’agit de gérer les risques et les récompenses. Tous les projets commencent par des hypothèses. En fait, c’est le signe d’un projet sain que d’avoir de nombreuses hypothèses de départ.

D’après notre expérience, le profil idéal de livraison de projet doit capturer de nombreuses hypothèses dès le départ, alors que votre équipe a une connaissance expérientielle minimale. Partant du principe que le progrès crée la connaissance, ces deux paramètres (hypothèses et connaissance) doivent évoluer au fur et à mesure de l’avancement du projet, pour devenir inverses l’un de l’autre. Les hypothèses tomberont au fur et à mesure que le projet sera livré et vous acquerrez des connaissances grâce aux progrès, à l’expérience et aux réalisations.

C’est là le cœur d’une approche véritablement fondée sur les risques. Un plan n’est qu’un grand ensemble d’hypothèses – si nous faisons cela, nous pensons que ceci sera le résultat. Chaque étape comporte des risques et des opportunités. Ce n’est qu’en les équilibrant que vous êtes susceptible d’assurer le succès global.

L’importance du contrôle de la qualité

Si les protocoles de management des risques sont l’un des aspects de l’approche « fondée sur les risques » du management de projet, le contrôle de la qualité est l’autre côté de la médaille. Vous pouvez gérer les risques de votre projet autant que vous le souhaitez ; Cependant, si vous ne tenez pas compte de la façon dont vous allez évaluer et manager la qualité, ces efforts risquent d’être vains.

Nous pensons parfois que le contrôle de la qualité est un peu comme voir avec du recul : Tout mérite 20/20 (Il est facile de voir vos erreurs après qu’elles aient été détectées par quelqu’un d’autre). Il est toujours préférable de ne pas être la cible de ce traitement, alors assurez-vous de lire nos stratégies pratiques pour vous assurer d’avoir pris en compte le contrôle de la qualité dans votre projet , du début à la fin.

Quay Consulting est une entreprise de services professionnels spécialisée dans le monde des projets, transformant la stratégie en une mise en œuvre adaptée. Rencontrez leur équipe ou contactez-les pour en savoir plus sur la façon dont Quay Consulting peut aider votre organisation.

Qu’adviendrait-il si vous portiez davantage d’attention à vos rituels ?

En tant que manager de projet, vous avez probablement déjà vos petites habitudes. Sont-elles réellement bénéfiques et un bon investissement de votre temps et attention ?

Rituals

https://seths.blog/2023/03/rituals/ par Seth Godin

Les choses que vous faites chaque jour, tous les jours, arrivent souvent sans intention.

Au moment où vous réalisez qu’elles sont maintenant des habitudes, ces comportements au départ aléatoires font déjà partie de la façon dont vous vous définissez et du temps que vous y consacrez.

Apporter de l’intention à vos rituels vous donne la possibilité de recâbler vos attitudes.

Mais d’abord, vous devez les voir.

Reconnaissez-vous facilement de ne pas savoir ?

« Je ne sais pas »

“I don’t know” de Seth Godin

https://seths.blog/2023/03/i-dont-know/

Surtout quand il s’agit de l’avenir. Et peut-être aussi du passé.

Le plus souvent, nous nous retrouvons dans des situations où nous ne savons pas. Où nous ne pouvons pas savoir.

C’est une évidence.

La question ouverte est de savoir combien de fois nous revendiquons cette position. Si cela nous met mal à l’aise ou si nous sommes inconfortables de reconnaître que nous ne savons pas, nous sommes à peu près certains de perdre confiance, de gaspiller notre confiance en nous-mêmes et de nous retrouver dans une impasse de temps en temps.

« Ne pas savoir » va se produire. Le reconnaître est un signe de confiance en soi et de prise de conscience.

Trouver des leaders qui possèdent cette compétence en vaut la peine.

DantotsuPM – Meilleur billet de 2023 : « Remettez en question votre processus de prise de décision avec la règle du dixième homme ! »

Si neuf d’entre nous qui avons les mêmes informations arrivent à la même conclusion, il est du devoir du dixième homme de ne pas être d’accord. Aussi improbable que cela puisse paraître. Le dixième homme doit commencer à réfléchir à l’hypothèse que les neuf autres ont tort.

Billet original à lire pour découvrir tous les détails de cette technique.

Je connaissais le principe de « l’avocat du diable », voici une autre façon de mettre en place un processus qui challenge systématiquement les consensus de groupe pour éviter plusieurs biais cognitifs.

  1. Encouragez la pensée critique
  2. Veillez à ce que toutes les hypothèses et tous les risques potentiels soient pris en compte
  3. Réduisez la pensée de groupe
  4. Limitez les biais de confirmation
  5. Éliminez les biais d’autorité
  6. Améliorez la créativité
  7. Sortez des sentiers battus et considérez différentes idées
Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Comment savoir ce que vous pouvez croire ou pas ?

Je suis désolé de vous dire que cet article comprend une dure dose de réalité, qui est : Tout ce que vous voyez et lisez sur Internet n’est pas forcément vrai.

How to Know What You Can Believe par Steve Keating

https://stevekeating.me/2024/06/02/how-to-know-what-you-can-believe/

Je sais que c’est choquant pour certains d’entre vous, peut-être surtout pour ceux qui vivent leur vie selon l’évangile de TikTok. Quelqu’un m’a récemment expliqué que TikTok n’est pas Internet, c’est une application. Apple l’autorise dans son App Store. Donc, vous savez que toutes les informations à ce sujet sont correctes.

J’ai donc été un peu remis à ma place. 🥴

Savoir ce qu’il faut croire dans l’environnement riche en informations d’aujourd’hui peut être un défi. À la fin, les gens croiront ce qu’ils veulent croire. Beaucoup de gens cherchent des « preuves » pour étayer la position qu’ils ont déjà. Et il y a beaucoup de soi-disant preuves pour soutenir littéralement n’importe quelle position, peu importe à quel point elle peut être éloignée des sentiers battus.

Mais si vous êtes intéressé par votre développement, il est possible d’utiliser le flux incessant d’informations sur Internet pour également faire ceci.

Voici plusieurs stratégies clés pour aider à discerner les informations crédibles de la désinformation.

Évaluez la source.

Réputation : Tenez compte de la réputation de la source. Les institutions, les organes de presse et les revues universitaires établis et respectés sont généralement plus fiables.

Références de l’auteur : Vérifiez les qualifications et l’expertise de l’auteur. Les experts dans le domaine sont plus susceptibles de fournir des informations correctes.

Affiliations : Soyez conscient des affiliations et des biais potentiels de la source. Ces sources peuvent avoir des idéologies ou des motivations financières fortes. Elles peuvent présenter l’information de manière biaisée.

Effectuez des vérifications croisées.

Sources multiples : Recherchez des informations corroborées par plusieurs sources indépendantes. La cohérence entre diverses sources fiables augmente la crédibilité.

Sources primaires ou secondaires : Dans la mesure du possible, reportez-vous aux sources primaires (documents originaux, preuves directes) plutôt qu’aux sources secondaires (interprétations, résumés).

Vérifiez qu’il n’y a pas de biais.

Analyse de contenu : Évaluez si le contenu présente une vue équilibrée ou s’il semble avoir un agenda caché particulier. Un langage extrême ou des arguments unilatéraux indiquent souvent un parti pris.

Faits et opinions : Faites la distinction entre les reportages factuels et les articles d’opinion. Les faits doivent être étayés par des preuves, tandis que les opinions sont des interprétations subjectives.

Analysez les preuves.

Données à l’appui : Les informations fiables doivent être étayées par des données, des recherches et des références crédibles. Examinez attentivement la qualité des preuves présentées.

Cohérence logique : Assurez-vous que les informations sont logiquement cohérentes et consistantes avec les connaissances établies. Méfiez-vous des informations qui nécessitent d’accepter des prémisses improbables ou contradictoires.

Tenez compte du contexte.

Contexte historique et culturel : Comprenez le contexte plus large dans lequel l’information est présentée. Cela inclut le contexte historique, les facteurs culturels et les événements actuels.

Objectif et intention : Réfléchissez à l’objectif de l’information. S’agit-il d’informer, de persuader, de divertir ou de vendre quelque chose ? Comprendre l’intention peut révéler des biais potentiels.

Faites preuve d’esprit critique.

Questionnez les hypothèses : Ne prenez pas l’information au pied de la lettre. Remettez en question les hypothèses sous-jacentes et cherchez à comprendre le raisonnement derrière les affirmations.

Identifiez les erreurs : Soyez conscient des erreurs logiques courantes et des techniques rhétoriques qui peuvent être utilisées pour induire en erreur ou manipuler.

Demandez l’avis d’un expert.

Consultez des experts : En cas de doute, demandez l’avis d’experts dans le domaine. Ils peuvent fournir des informations basées sur des connaissances et une expérience approfondies.

Consensus d’experts : Tenez compte du consensus entre experts. Bien que les experts puissent avoir des opinions divergentes, un consensus fort indique généralement une conclusion fiable.

Restez informé et à jour.

Formation continue : Restez informé des développements dans divers domaines. Cela aide à comprendre de nouvelles informations dans le contexte des connaissances existantes.

Adaptez et mettez à jour vos croyances : Soyez prêt à réviser vos croyances à la lumière de nouvelles informations crédibles. La flexibilité de pensée est cruciale pour rester précis et bien informé.


J’essaie d’obtenir autant d’informations que possible à partir d’une variété de sources. J’ai un parti pris à l’encontre de la plupart des sources. Mais parfois, elles disent quelque chose qui me fait repenser ma position. Parfois, je peux même découvrir que je me suis trompé sur quelque chose.

Je pense que la vraie clé pour savoir ce que vous pouvez croire est de remettre en question tout ce que vous voyez et entendez. En utilisant les stratégies que j’ai décrites, vous pouvez mieux distinguer les informations crédibles de la désinformation. Cela vous permettra d’avoir des idées plus précises.

Dans le monde polarisé dans lequel nous vivons, il est vital que nous croyions ce qui est vrai et que nous rejetions ce qui ne l’est pas. C’est à chacun d’entre nous de décider. Je n’oserais jamais dire à qui que ce soit ce qu’il faut croire. Mais j’encourage vivement tout le monde à s’assurer que ce qu’ils croient est crédible.

DantotsuPM – Meilleur billet de 2013 : « 9 qualités des personnes qui ont vraiment confiance en elles-mêmes »

La confiance est calme : C’est une expression naturelle de capacité, d’expertise et de respect de soi.

Billet Original d’après le post LinkedIn de Dharmesh Schah

Les personnes vraiment confiantes partagent toutes un certain nombre de qualités.

  1. Elles adoptent une attitude non pas parce qu’elles pensent qu’elles ont … toujours raison, mais parce qu’elles n’ont pas peur de faire d’erreurs.
  2. Elles écoutent dix fois plus qu’elles ne parlent.
  3. Elles évitent la lumière des projecteurs pour qu’elle brille sur d’autres.
  4. Elles n’hésitent pas à demander de l’aide.
  5. Elles pensent, « Pourquoi pas moi ? »
  6. Elles ne dénigrent pas d’autres personnes.
  7. Elles n’ont pas peur de paraître idiotes …
  8. … et elles acceptent leurs erreurs.
  9. Elles cherchent uniquement l’approbation des personnes qui comptent vraiment.

Le nombre de personnes qui vous suivent est moins important que de gagner la confiance et le respect de peu de personnes qui comptent vraiment dans votre vie.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

DantotsuPM – Meilleur billet de 2009 : « 7 attributs du leadership pour le chef de projet »

Comment résumer en quelques pages les attitudes, qualités et caractéristiques que j’ai retrouvées chez les plus brillants des managers de projets que j’ai eu la chance de côtoyer ?

Billet original à redécouvrir : Les « 7 attributs du leadership pour le chef de projet »

Voici 7 attributs principaux qui peuvent faire de vous en tant que manager de projet une ou un leader exceptionnel(le).

  1. Sachez communiquer une vision claire
  2. Maintenez un équilibre
  3. Apprenez à vous fier à votre instinct
  4. Soyez enthousiaste, inspirez vos équipes
  5. Faites preuve de respect
  6. Osez persévérer même dans l’adversité
  7. Adaptez-vous rapidement aux inévitables changements

Il me semble que ces attributs restent valides même 15 ans après que les ai décrits dans ce billet qui fut le plus apprécié de l’année 2009.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

 

« Bonjour et bienvenue ! » Le premier post de DantotsuPM a déjà 15 ans et reste toujours d’actualité.

Les meilleures pratiques du management de projet, programme et portefeuille de projets, partage d’expériences, questions/réponses sur les thèmes de ce domaine qui vous intéresse.

Ce blog est également ouvert aux discussions sur le leadership, l’innovation, les petites idées qui permettent de se faciliter la vie professionnelle et de progresser.

Ci-dessus, un extrait du contenu du tout premier billet, le 26 Juin 2009 !

Le blog DantotsuPM est né de mon envie de partager (dans la continuité de la création du PMI® France-Sud dans les années 2000).

Pourquoi ce nom « DantotsuPM » ?

Comme beaucoup d’entre vous qui suivez mes publications, je cherche en permanence à améliorer les multiples compétences qui permettent de progresser dans ma vie et mes pratiques.

C’est d’ailleurs de là que vient le nom du blog car le mot Dantotsu que j’ai croisé lors de voyages professionnels au pays du soleil levant signifie en Japonais « rechercher en permanence le meilleur du meilleur ».

J’ai accolé PM à Dantotsu pour Project Management, ma passion : DantotsuPM était né !

Je sélectionne, traduit en français et publie sur ce blog des billets liés au management de projets, programmes, Project Management Office (PMO) et Portfeuilles de projets (PPM), aux soft skills, à l’agilité, à l’analyse des besoins business et au leadership.

Je m’efforce d’illustrer ces articles avec des images, vidéos, pointeurs utiles, partages d’expérience, bonnes pratiques, méthodes, outils, astuces, annonces de rencontres et wébinaires….

Vous pouvez suivre tous ces contenus directement sur ce blog https://dantotsuPM.com/ , ou sur vos médias sociaux favoris : Twitter, LinkedIn ou même Pinterest !

Si vous souhaitez à votre tour contribuer:

  1. N’hésitez pas à réagir aux billets avec vos commentaires.
  2. Contactez-moi sur LinkedIn pour publier vos propres articles.

Si votre société souhaite accroitre sa visibilité auprès des managers de projets et de leurs organisations, devenez sponsor-partenaire du blog DantotsuPM.

Découvrez ou relisez les billets les plus appréciés de la dernière année pour vous faire une meilleure idée de ce que ce blog peut éventuellement vous apporter.

Il y a déjà plus de 4000 billets en ligne et j’en publie un nouveau chaque jour…

Je vous invite donc à venir y piocher à votre rythme et selon vos besoins.

Visitez également l’espace ressources gratuites qui contient de nombreux pointeurs vers des documents utiles aux managers de projets.

J’espère que vous apprécierez d’utiliser les catégories qui regroupent les billets autour de grands thèmes ainsi que les mots clés qui rendront vos recherches plus faciles (dans la colonne de droite).

Voilà, je vous souhaite de belles lectures et de riches échanges et contributions à notre communauté de passionné.e.s du management de projets.

Juste à temps

Just in time par Seth Godin

https://seths.blog/2023/01/just-in-time/

Vous avez peut-être remarqué que lorsque vous finissez par trouver quelque chose, c’est au dernier endroit que vous avez cherché. Principalement, parce qu’après ça, on arrête de chercher.

Et lorsqu’un moment tant attendu arrive enfin, le répit arrive juste à temps, lorsque nous sommes au bout du rouleau. C’est en grande partie parce que si nous abandonnons avant cela, cela n’arrive jamais, et parce que nous pouvons probablement tenir les choses plus longtemps que nous ne voudrions le croire.

Attendre que le héros nous sauve juste à temps n’est pas aussi productif que de réaliser que nous avons notre libre arbitre. Nous avons le pouvoir de démissionner quand il est logique de démissionner (en mettant de côté les coûts irrécupérables) et nous avons le pouvoir de creuser plus profondément quand cela compte vraiment (en sachant que cela pourrait ne pas fonctionner).

Lorsque l’aide arrive, juste à temps, cela vaut la peine de la célébrer.