L’un des billets les plus lus de 2019: Comment manager sans lien de subordination ? par Matthieu Giovanetti

Le management transversal, ou management non hiérarchique, implique d’apprendre à manager un collègue sans lien hiérarchique

Vous êtes nombreux en tant que chefs de projet à devoir demander des actions à des collègues sans lien hiérarchique avec eux. C’est ce qu’on appelle le management transversal, ou management non hiérarchique.

C’est une relation ambiguë, puisque vous devez veiller à ce que le travail soit fait correctement et dans les temps, pour la bonne exécution de votre projet, mais sans avoir un pouvoir d’autorité pour faire passer vos demandes en priorité.

Nous allons voir comment se rendre la situation plus agréable et obtenir des résultats probants.

Enlever sa casquette de « petit chef »

En tant que chef de projet, vous êtes sans nul doute une personne sérieuse, professionnelle, avec le sens des priorités et du travail bien fait.

Vous faites de votre maximum pour que les projets aboutissent. Vous acceptez d’avoir à faire du travail ingrat si c’est pour la bonne cause : que le projet avance.

Vous prenez sur vous beaucoup de choses. C’est votre exigence en tant que professionnel.

Par conséquent, vous souhaitez très fort que tous vos collègues en fassent de même.

Mais en pratique, ce n’est pas ce qui se passe.

Alors vous prenez votre ton le plus autoritaire pour demander que leurs actions soient bien traitées. Vous avez des tableaux de suivi, des dates de relance pour vérifier si le travail avance dans le temps imparti.

Mais petit à petit votre métier se transforme. Vous avez le sentiment de travailler dans une immense tour de contrôle, et vous vérifiez que chaque bouton est bien au vert.

Quand un bouton clignote à l’orange, vous avez des petites techniques pour que la personne en retard puisse se mettre au travail. Un premier mail de relance, puis un deuxième avec son chef en copie …

Vous êtes anxieux à l’idée que ça devienne rouge et que vous deviez hausser le ton et faire des remontrances, et pire, aller voir son manager. Le fait de ne pas avoir de lien hiérarchique sur la personne vous pèse énormément.

En fin de compte, vous avez le sentiment d’être un petit caporal dans l’armée. Pas beaucoup de pouvoir et toujours dans l’obligation de devoir crier pour se faire entendre.

Je vous accorde que c’est épuisant à la longue !

En réalité, ce n’est pas la bonne méthode. Vous courrez après une autorité que vous n’avez pas, mais à mon sens ce n’est pas cela qui fera réellement avancer le travail.

Hexagon est partenaire de DantotsuPM

Les différents types de pouvoir

Le pouvoir d’autorité

Ce pouvoir d’autorité qui vous manque n’est qu’une illusion. Imposer à quelqu’un de faire quelque chose n’est pas un pari gagnant sur le long terme.

C’est ce qu’on pourrait appeler avoir un fusil à une cartouche. Vous pourrez tirer une fois, mais ensuite la relation sera rompue définitivement.

L’autorité ne donne aucun droit dans le cercle du travail. Pire, elle ne fera qu’envenimer les relations. Les êtres humains sont bien trop complexes pour croire qu’on peut attendre d’eux des résultats en leur aboyant dessus.

Pourtant, vous vous dites qu’avec l’expérience et votre position de chef de projet, vous avez acquis une légitimité pour affirmer ce qui doit être fait, dans quel ordre, et par qui. Appelons cela le pouvoir d’expertise.

Le pouvoir d’expertise

Certes, avec ce rôle d’expert en chef, vous êtes en quelque sorte l’expert des experts. Ce poste vous donnerait le droit d’exiger des autres qu’ils fassent leurs actions comme elles sont décrites dans le planning du projet.

Le problème avec ce pouvoir, c’est qu’il vous enferme dans cette position. Vous devenez celui qui sait tout. Et cela bride les actions des personnes qui travaillent sur le projet et qui ont peur de vos réactions.

Finalement, vous n’êtes pas plus avancé qu’avant ! Vous devez toujours surveiller que le planning est suivi, et en plus votre aura d’expert intimide les collègues liés au projet.

Le pouvoir d’influence

Le troisième pouvoir est le pouvoir d’influence. Le terme n’est pas à comprendre comme quelque chose de malsain, de manipulateur.

Il ne s’agit ni plus ni moins que de travailler sur vous-même et sur le comportement de vos collègues pour que les tâches soient bien exécutées.

Nous allons voir ce qu’il faut mettre en place pour que la situation se débloque, et comment vous allez pouvoir influer sur les personnes que vous avez à manager sans lien hiérarchique.

Faire le plein de confiance

Vous ne souhaitez ni être un petit caporal, ni devenir un expert jamais contredit. Vous ne souhaitez pas non plus être un psy et rentrer dans l’esprit des gens pour comprendre comment ils fonctionnent.

Il existe une autre voie, et qui apporte toute satisfaction, cela s’appelle la confiance.

Construire la confiance

Le problème avec la confiance, c’est qu’elle ne se décrète pas. Elle doit se construire petit à petit, et c’est sur la durée qu’on voit les résultats.

Alors comment établir ce lien de confiance ?

Dans l’entreprise, nous avons plusieurs dizaines d’interactions avec les autres, que ce soit par mail, téléphone, ou de vive voix. Dans ce contexte de relations en pointillé, il n’est pas évident de nouer des liens durables.

Je vous préconise donc de faire des petits points de 20 à 30 minutes avec les collègues que vous managez transversalement, avec une fréquence très régulière. A la limite il vaut mieux que cette petite réunion soit courte mais qu’elle soit fréquente, de l’ordre d’une à deux semaines.

Lors de ces échanges, il va se créer une relation privilégiée entre vous et votre interlocuteur. Elle n’est plus déformée par l’écrit et la distance. C’est une discussion entre deux êtres humains, de quelques minutes. Et c’est ce qui change tout. 

Que dire lors de vos points réguliers ?

L’avantage d’avoir désormais un point régulier, c’est que toutes vos demandes respectives seront traitées à ce moment-là. Entre vos 2 points, votre collègue aura plus de latitude pour s’organiser sans vous poser des petites questions, ce qui lui donnera une bien meilleure autonomie.

Lors de ce point en un-à-un, laissez d’abord votre collègue s’exprimer sur son travail, ses besoins, ses attentes. Profitez-en également pour aborder d’autres sujets sur ceux strictement professionnels, pour en savoir plus sur ses passions, ses enfants, etc. Je suis persuadé qu’on collabore beaucoup mieux lorsqu’on apprend à connaître les gens. La confiance passe aussi par là.

Je ne suis pas en train de dire qu’il faut devenir ami avec tout le monde. Il s’agit simplement d’être curieux et attentionné sur les motivations de vos collègues avec qui vous travaillez sur des dossiers complexes au quotidien.

Lorsque votre collègue aura fini d’expliquer les points qu’il avait notés, vous pourrez alors prendre la parole et exposer vos attentes. La phase d’écoute au préalable est très importante, car elle signifie à votre interlocuteur que ce sont ses besoins et sa personnalité qui comptent à vos yeux.

Communiquez bien sur les points urgents, en quoi ils s’incluent dans un ensemble plus global. Faites comprendre en quoi les tâches discutées constituent les maillons de la chaîne, pour donner un sens et un objectif aux actions qui sont entreprises.

Enfin, valorisez le travail qui est réalisé. C’est un moyen très puissant pour continuer d’augmenter la confiance partagée que vous avez construite.

CSP est partenaire de DantotsuPM

Que retenir ?

Pour manager non hiérarchiquement un collègue, il ne s’agit pas de courir après cette autorité qui vous fait défaut. C’est une illusion de penser que l’autorité vous donnerait un quelconque pouvoir de persuasion.

Au contraire, vous devez instaurer un lien de confiance privilégié avec chacun des collègues que vous avez à manager en transversal.

Ce lien ne se construira pas par magie. C’est à vous de le renforcer chaque semaine via des points en un-à-un. La régularité est la clé. Elle garantit que vos relations se bonifient sur le long terme.

En construisant cette relation de confiance petit à petit, vous sortirez gagnant dans votre management non hiérarchique.

Auteur : Matthieu GIOVANETTI, du blog Simplement Dans Le Bon Sens

Matthieu Giovanetti

Je cherche par ce blog à vous reconnecter à votre bon sens, tout simplement ! Votre bon sens sera votre meilleur allié pour trouver des solutions, et des solutions simples de surcroît.

 

4 attitudes pour construire la confiance en des temps incertains

Une vidéo très brève de Stephen Covey pour mettre en avant les attitudes qui accélèrent l’établissement de la confiance.

Je retiens :

  1. Ne nous voilons pas la face, affrontons les réalités.
  2. Créons de la transparence.
  3. Parlons franchement et sans détour.
  4. Accordons notre confiance aux autres personnes.
Livre sur Amazon

Et en bonus: Montrons aux gens que nous nous soucions sincèrement d’eux.

Pour aller plus loin, lisez le livre de Stephen Covey « The speed of trust », la SEULE chose qui change absolument TOUT.

Pourquoi la confiance ? On oublie trop souvent que le travail est accompli par des personnes, des êtres humains. Sans relation de confiance, ces personnes ne seront jamais au maximum de leur efficacité.

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Interdépendance, respect, communication profonde, confiance et chaleur humaine : Un bon leadership que je garde en mémoire… par Adriana Garavaglia

En 20 ans d’expérience professionnelle, j’ai vécu et expérimenté différents styles de leadership, un seul reste gravé en ma mémoire comme exceptionnel.

Le directeur d’une organisation multinationale avec de solides valeurs personnelles et professionnelles m’a aidé à grandir professionnellement en me donnant la possibilité de travailler dans une entreprise leader mondial de l’industrie du bâtiment et il m’a ensuite ouvert de nombreuses portes.

Je me suis toujours demandée ce qui faisait un bon leader, quelles qualités et ressources il mettait en œuvre ?

En y réfléchissant, j’ai découvert que ce leader agissait à la lumière de perceptions personnelles claires, en les interprétants en fonction de ses propres expériences il façonnait son action.

Ainsi, pour apporter une réponse appropriée et consciente, il comptait sur :

  • L’interdépendance, une relation synergique entre au moins deux  personnes où la discipline est le facteur clé
  • Un grand respect de l’autre en tout point
  • Une communication profonde qui permet à la confiance de croître exponentiellement

La valeur d’une entreprise est de générer de bons leaders et en retour, ils génèrent d’excellents collaborateurs qui travaillent en équipe pour un objectif clairement défini et commun (pas individuel). Voici le grand défi d’un vrai leadership, renforcer les compétences de ses leaders en les intégrant dans une « équipe inaltérable » en faisant grandir en chacun un objectif qui a un impact profond sur l’objectif final.

Mais dans toute relation humaine, il y a des conflits et des surenchères d’intérêts contradictoires, seul le regard indépendant et équilibré du leader aidera à détecter et identifier les incohérences, pour agir de manière impartiale et aussi juste que possible…

Pour cela, il faut s’efforcer d’être présent, consacrer du temps et avoir un dialogue sincère avec toutes les parties prenantes.

Enfin, comme la personne qui m’a guidée à mes débuts et que je n’oublierai jamais, l’accompagnement sur le chemin du développement professionnel a besoin de chaleur humaine. Cette condition ne pourra jamais être remplacée par des machines mais les êtres humains savent tous de façon innée de quoi il s’agit.


Auteur : Adriana Garavaglia, PMP®, Agentina

Adriana est architecte et spécialiste en management de projet avec plus de 20 ans d’expérience dans les projets d’architecture et d’ingénierie de moyenne et grande échelle dans des entreprises de premier plan.

Fondatrice de 323ARQ PM Consulting – Consultora Global, elle fournit des services de Management de Projets : Contrôle Préventif Intégral de Travaux (Risques et Qualité), Audit de Travaux de Construction et Analyse de Pathologies de Construction.

Adriana est certifié PMP® et volontaire au Chapitre Buenos Aires du PMI® comme Vice-Présidente du Développement Professionnel. Son principal objectif est d’y diffuser de bonnes pratiques de management de projets, en développant des thématiques spécifiques et en promouvant des recherches visant à améliorer la profession.

Adriana organise également des formations en management de projets et est auxiliaire de justice dans la province de Buenos Aires et dans la ville autonome de Buenos Aires (expertises et rapports techniques pour le privé).

Biais cognitif – Oublier les probabilités objectives

Quand nous sommes sous pression, nous oublions trop souvent de penser à la réelle probabilité que certains risques se matérialisent.

En conséquence, des risques mineurs pourraient être surestimés ou inversement.

En quoi suis-je concerné dans mes projets ?

Tout au long du projet, les risques peuvent se matérialiser et faire douter le client et les futurs utilisateurs ou bien le management de votre capacité à mener le projet à bien. Plus tard, au tout début du déploiement de la solution (produit ou service) développée grâce au projet, les plus petites incertitudes pourraient encore faire douter l’utilisateur de vos livrables et causer un arrêt temporaire ou définitif du projet.

Comment éviter le plus possible ce travers ?

Assurez-vous que tous les risques soient bien identifiés en amont et suffisamment détaillés pour être les plus clairs possible. Partagez-les ouvertement et de manière récurrente avec leur impact et en prêtant une grande attention sur leur réelle probabilité de survenir. Particulièrement pour les risques qui affectent l’un des éléments de la triple contrainte : Coûts, Temps et Contenu.

Il est critique de bien séparer l’impact potentiel du risque de sa probabilité d’occurrence pour éviter que vos interlocuteurs ne confondent les deux. Ceci permet aussi de limiter les peurs inutiles sur des risques qui ont, somme toute, de très négligeables probabilités de se matérialiser. Il faut apprendre à relativiser.

Ce biais peut-il vous être utile ?

Faire peur avec des risques projet en forçant sur les probabilités peut être tentant pour obtenir rapidement des engagements ou des moyens de management des risques  supplémentaires, mais c’est toujours une mauvaise approche.

La transparence sur les risques, leur impact et leur probabilité est critique pour établir la confiance.

Les billets DantotsuPM.com les plus lus à la rentrée 2019

Comment éviter de stresser tout en utilisant les avantages de l’agilité, telle était la ligne directrice de Septembre.

Déstressez votre équipe projet ainsi que vous-même : 8 choses simples à faire

Ne soyez pas un manager de projet passif face au stress des membres du projet et de ses parties prenantes.

Il y a des actions de prévention simples que vous pouvez initier et mettre en œuvre pour contrer les facteurs de stress.

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Déstressez votre équipe projet : Clarifiez les rôles et responsabilités de chacun

Ne pas savoir ce qui est attendu de nous est stressant. Ceci est d’autant plus vrai que nous évoluons de plus en plus souvent dans des équipes transverses et multi disciplinaires. Il n’est pas rare que les membres de l’équipe projet aient peu d’occasions de se rencontrer en face à face pour faire connaissance. Voici une source de stress que la ou le manager de projet peut attaquer de front.

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Comment vous protéger d’énergies négatives en 6 façons puissantes ?

Il n’est jamais facile d’être confronté au négativisme. Mais en plus, cela peut être carrément toxique et nuisible, favorisant une mentalité de cynisme, de fatalisme et même de défaitisme.

Si vous êtes entourés d’énergie négative qui provienne d’un collègue, associé, ami, ou membre de votre famille, vous devez apprendre à vous protéger et à ne pas vous y laisser emporter.

Voici six stratégies que vous pouvez utiliser pour vous protéger !

Comment garder les pieds sur terre en ces  temps agités : 12 habitudes simples et réalisables à tester et adopter ?

Commencez dès aujourd’hui à développer les habitudes et les stratégies qui vous maintiendront bien campé sur vos deux pieds quand  tout autour de vous chavire. Nous travaillons tous toujours plus longtemps et stressons davantage, plus occupés que jamais. Mais il est vraiment possible de manager tout ce qui arrive, de rester les deux pieds sur terre même quand tout autour de nous semble échapper à tout contrôle.

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MVE et MVP et MMF : Quelle est la différence ?

Livrer souvent un produit certes incomplet mais utilisable et de valeur c’est Agile !

Personnellement, je ne connaissais ni MVE ni MMF et je trouve que ces concepts sont utiles pour préciser ce que l’on cherche à réaliser et surtout ce que l’on peut ou pas livrer aux clients et utilisateurs. L’idée des spikes sur une journée pour préciser les besoins me parait également très intéressante.

Voici pourquoi la cohérence est si importante dans le management de projet.

Les collaborateurs et parties prenantes du projet sont sensibles à tout écart même faible, entre vos paroles et vos actes.

En visibilité constante et très prononcée, le manager de projet doit être vigilant à bien aligner ses paroles et ses actes.

La cohérence est souvent la clé du succès.

Posez quelques valeurs et principes fondateurs clairs qui soient des points de repère pour l’équipe projet. Puis agissez en conséquence dans et à l’extérieur de l’équipe. Soyez toujours en capacité d’expliquer les raisons de vos choix en regard de ces valeurs et les répéter aussi souvent que nécessaire.

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vos réactions doivent être prévisibles

La prévisibilité de vos réactions est sécurisante pour vos parties prenantes et pour l’équipe. Tous savent à quoi s’attendre de votre part en tant que manager de projet mais aussi en tant que personne.

Traitez rapidement toutes les déviations par rapport aux valeurs et principes partagés. Ne laissez pas filer des manquements de votre part ni de celles des autres.

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Voici pourquoi sourire en ce premier vendredi du mois d’octobre

La Journée mondiale du sourire, le 1er vendredi d’octobre, a été inventée par un artiste de Worcester (USA), Harvey Ball, qui a créé le célèbre smiley en 1963.

Curieusement, si les Smiley et émoticônes sont toujours aussi présents dans nos vies, nous utilisons désormais le terme « emoji » venu du Japon pour les désigner. Comme quoi, le sourire est très international !

Selon, Ron Gutman qui a mené de nombreuses études dans le monde entier sur le sourire :

  • Moins de 3€ sur Amazon en format Kindle, de quoi sourire !

    Les personnes qui ont un grand sourire réussissent mieux dans la vie

  • Le pouvoir du sourire transcende les cultures
  • Le sourire est contagieux
  • Le sourire agit sur notre psychique, notre physique (pression sanguine par exemple) et notre stress
  • Le sourire nous fait paraître encore plus compétent

Le sourire nous permet aussi de convaincre « Sourions pour convaincre ! »

de réseauter et rencontrer de nouvelles personnes plus facilement « 5 astuces rapides pour réseauter avec plus de confiance en soi »

et d’accroître notre éloquence !

Alors qu’attendons-nous pour sourire à nos vies professionnelles comme personnelles ?

droit dans ses bottes, pieds bien ancrés

Comment garder les pieds sur terre en ces  temps agités : 12 habitudes simples et réalisables à tester et adopter ?

Commencez dès aujourd’hui à développer les habitudes et les stratégies qui vous maintiendront bien campé sur vos deux pieds quand  tout autour de vous chavire.

How to Stay Grounded in Hectic Times https://www.lollydaskal.com/leadership/how-to-stay-grounded-in-hectic-times/ par Lolly Daskal

Nous travaillons tous toujours plus longtemps et stressons davantage, plus occupés que jamais. Mais il est vraiment possible de manager tout ce qui arrive, de rester les deux pieds sur terre même quand tout autour de nous semble échapper à tout contrôle.

Voici 12 habitudes simples mais très réalisables à essayer.

1. Possédez l’instant présent.

Quand vous pouvez faire de ce moment le moment le plus important, rien ne peut vous dépasser.

Rien ne vous maintient aussi solide que d’être totalement présent.

2. Prenez en charge vos émotions.

La dernière chose que vous voulez est perdre le contrôle de vous-même quand vous en avez le plus besoin.

Apprenez à vous à réguler vos émotions et réponses pour en être toujours maître.

3. Contrôlez vos choix.

Il y a beaucoup de facteurs extérieurs à votre contrôle. Aussi, soyez intentionnel dans la focalisation de votre énergie et de vos actions sur les choses que vous pouvez réellement influencer.

4. Augmentez votre confiance en vous-même.

Si le fait de douter de vous-même est un problème pour vous, commencez dès maintenant à faire quotidiennement des exercices, avec un coach ou un conseiller si nécessaire, pour construire votre confiance. Ainsi, elle sera prête à vous alimenter pendant les difficultés et les challenges.

5. Aidez quelqu’un d’autre.

Les périodes où vous êtes le plus occupé sont les moments où il est le plus important de dégager du temps pour les autres.

Il y a un grand pouvoir à sortir de vos propres difficultés et perspectives, ne serait-ce que pour un instant.

6. Prenez du temps pour réfléchir.

Le temps de réflexion c’est quand vous vous donnez la permission de faire la sourde oreille et de vous accorder un répit. Cela a beaucoup plus de valeur qu’une simple pause, c’est un processus d’ancrage qui est essentiel à la réussite.

7. Apprenez à dire non.

Quand vous vous consumez et êtes trop occupé pour reprendre votre souffle, rappelez-vous que la meilleure façon de garder les pieds sur terre est d’apprendre à dire non. Souvenez-vous: Quand vous dites non à quelque chose sans réelle importance vous dites oui à quelque chose d’important.

8. Maintenez-vous en bonne santé.

Cela signifie vous construire un corps sain, un esprit sain, des pensées saines. Pensez positif, faites quotidiennement de l’exercice, mangez sain, travaillez dur, restez fort, inquiétez-vous moins, dansez davantage, aimez bien et soyez heureux. C’est ainsi que vous restez sain et plein d’énergie.

9. Nourrissez-vous.

Prenez soin de vos pensées, vos buts, vos désirs, vos espoirs, vos rêves.

Nourrissez-les de votre clairvoyance et dévouement et donnez-leur de la place pour grandir.

10. Déstressez pour éviter la maladie.

Pensez à ce qui vous soucie, vous inquiète, ou vous stresse et trouvez une façon de le manager. Le stress, le souci et le doute sont des forces négatives majeures dans la vie mais seulement si vous leur permettez de l’être.

11. Créez une routine et accrochez-vous y.

Il est normal de se sentir instable quand vous faites trop de choses en même temps. Si le multitâche est un challenge pour vous, apprenez à vous créer une routine et persévérez. Abordez une chose à la fois, jusqu’à ce qu’elle soit terminée puis passez à la suivante.

12. Choisissez-vous vous-même.

Dégager du temps pour vous-même peut sembler contreproductif, mais c’est justement de cela dont il s’agit. Prenez un moment et permettez-vous de vous réinitialiser, réévaluer et repenser.

Dressez votre propre ikigaï ! Relisez ce billet.

Les gens allouent du temps aux choses qui sont les plus importantes, faites donc de vous-même une priorité.

Commencez dès aujourd’hui à développer les habitudes et stratégies qui vous maintiendront bien stable sur vos deux pieds quand  tout autour de vous vacille.

En cette période de vacances : Petite histoire de Airbnb ou pourquoi la confiance est si importante ?

Comment Joe Gebbia, le cofondateur d’Airbnb, a-t-il surmonté le préjugé étranger = danger ?

Il a parié toute son entreprise sur la conviction que les gens peuvent se faire suffisamment confiance pour accueillir des gens inconnus chez eux.

Comment dépasser le préjugé Étranger = Danger !

Grâce à une bonne conception.

Aujourd’hui, il y a plus de 6 millions d’endroits où se poser dans plus de 100000 villes et 191 pays. Joe présente dans cette vidéo TED son rêve d’une culture de partage dans laquelle le design favorise la communauté et les liens au lieu de générer de l’isolement et de la distance.

Le parallèle avec les projets

Au début de votre projet, de nombreux membres de l’équipe ne se connaissent pas. Je ne vous suggère pas pour autant de tous les accueillir chez vous… Mais créez des opportunités de mieux se connaitre, se comprendre, de réussir de petites choses ensemble (« small wins ») et construire ainsi de la confiance.

Après le problème

After the hiccup

http://sethgodin.typepad.com/seths_blog/2018/05/after-the-hiccup.html par Seth Godin

La plupart des relations client ne vacillent pas parce que quelque chose a mal tourné. Vos meilleurs clients savent que des erreurs se produisent.

C’est ce qui arrive ensuite qui peut endommager la relation.

Relisez ce billet: « donnez une excuse sincère et porteuse de sens »

Comment nous nous remettons d’un loupé est là où se trouvent les opportunités. Si vous êtes ouvert, engagé et concentré sur améliorer les choses, la porte est ouverte pour construire un partenariat résilient dans la durée. Pas seulement avec des clients, mais avec toutes les personnes avec lesquelles nous travaillons et sur lesquelles nous comptons.

Trop souvent, nous sommes si concentrés sur ne pas trébucher, ou si emplis de honte et de blâme quand nous le faisons que nous échouons à mettre suffisamment de travail émotionnel pour faire la partie la plus importante : faire la bonne chose.

Pas avec un remboursement ou un panier de fruit, mais en voyant vraiment l’autre personne, en comprenant ce qui est arrivé et travaillant dur pour dépasser cela.

10 défis et leçons sur la performance de l’équipe observés sur le terrain

Pourquoi est-il si difficile pour des collègues de bien travailler ensemble, particulièrement ceux qui se trouvent dans des rôles très en vue ?

par Cora Lynn Heimer Rathbone

Cora Lynn Heimer Rathbone

Les équipes les plus performantes et le travail d’équipe efficient sont des thèmes de discussion majeurs. Certaines entreprises l’ont compris; elles valorisent le travail d’équipe et ne voient aucun problème à continuer. D’autres ont du mal à le mettre en place.

Pourquoi est-il si difficile pour des collègues de bien travailler ensemble, particulièrement ceux qui se trouvent dans des rôles très en vue ?

Dix challenges, dont certains sont positifs, apparaissent à plusieurs reprises dans les organisations

1. Objectifs, priorités et responsabilités individuels avec des rôles et responsabilités clairs. Tous ces éléments sont nécessaires pour avoir des organisations efficaces. Cependant, reconnaissons la réalité : ils conduisent naturellement des comportements individualistes. Les gens veulent personnellement survivre et réussir. Une solution se trouve dans l’équilibre entre les objectifs individuels et d’équipe et dans l’interdépendance perçue entre les membres de l’équipe.

2. La volonté compétitive d’obtenir des résultats, pour soi-même et pour l’équipe. Le sentiment “ma tête est en jeu” conduit à l’utilisation du « je/moi » alors que la mentalité souhaitable est « nous ». L’individualisme peut être un symptôme de forts responsabilité et engagement à délivrer, personnellement et collectivement. Une solution se trouve dans l’accentuation de combien le succès exige vraiment la collaboration et le partage de connaissance.

3. Ambition pour l’auto développement et la promotion, pour être vu au moins comme « le premier parmi les égaux » en donnant son meilleur pour l’équipe. Un désir de se surpasser, de se pousser ‘soi-même’ jusqu’à la limite, empêche parfois de faire un pas de côté pour laisser quelqu’un d’autre briller. Une solution se trouve dans la création d’une culture qui célèbre d’abord les résultats d’équipe et les accomplissements individuels au sein de ceux-ci.

Diversité4. La similitude et l’homogénéité car la recherche montre à plusieurs reprises que les équipes les plus performantes ne sont pas celles avec les membres les plus capables ni les plus intelligents, mais celles avec une diversité de pensée élevée pour challenger les idées, perturber la pensée de groupe, alimenter la créativité et innover. Une solution se trouve dans la célébration de la différence, de la « rechercher de conflit » et dans l’encouragement du questionnement constructif (tout autant que le support).

5. Le manque de confiance en que les autres “surveillent mes arrières”. Le dialogue interne est : “si je me joins à d’autres, reconnaîtront-ils ma contribution personnelle et donc personne ne m’accusera de ne pas faire ma part du travail ?”. Une solution se trouve dans la reconnaissance de contributions en tant que  » membre d’équipe individuel », même si vous vous concentrez d’abord sur le résultat de l’équipe.

6. Le manque de confiance dans les motivations des autres. Rien ne sape la confiance comme “l’intérêt personnel”. Bien sûr, l’intérêt personnel est humain. Cependant, si on voit que des collègues sont plus personnels qu’intéressés par les autres et ce qui est bon pour le business et pour l’équipe, la collaboration ne s’épanouira pas. Une solution se trouve dans la discussion honnête de en quoi il est dans notre ‘intérêt personnel’ de chercher aussi  l’intérêt du business et des autres.

7. Le manque de confiance dans la capacité des collègues.  Le dialogue interne est : “ Ils ne sont pas à niveau et je ne veux pas être associé à eux ”. Pour que des collègues collaborent, les membres de l’équipe doivent avoir confiance en ce que les autres membres d’équipe ont la connaissance, l’expérience et l’attitude pour apporter les bonnes contributions ou, comme on dit, le  » savoir « , le  » savoir-faire  » et le  » savoir être ” pour réussir. Une solution se trouve dans combler les déficiences de certains et mieux associer les personnes en fonction des exigences des rôles de l’équipe.

8. La peur de l’échec si l’on considère la performance exigée de l’équipe comme inaccessible. Le dialogue interne, particulièrement si l’équipe est en dessous de ses objectifs, est “ on doit voir que je me dépasse”. Une solution est de ne jamais manquer d’apprendre des « échecs ». Le scientifique voit ‘l’échec’ comme une partie du processus de découverte. Les business qui sont engagés dans l’innovation et l’amélioration continue font de même.

9. Réactions correctives excessives. Les neurosciences nous enseignent que des réactions négatives continuelles orientent la personne qui « sous-performe » sur précisément sa maigre performance et sur le comportement que vous voulez justement éliminer. Au lieu de construire de nouveaux modèles, l’individu corrigé à plusieurs reprises va probablement rester la même tendance et avoir le moral brisé. Une solution est de faire attention à limiter les réactions correctives uniquement aux questions absolument cruciales.

10. Retours positifs insuffisants. La même recherche en neurosciences montre qu’un focus sur ce qui livre de bons résultats renforce ces activités et comportements et construit de nouveaux modèles positifs de comportement. Une solution que certains ont adoptée est de demander aux gens de donner au moins x (disons 3) retours positifs par jour et construisent ainsi les spirales positives d’interaction.

S’il est si dur de travailler en équipe et que cela devient encore plus difficile quand l’individualisme augmente, pourquoi pas dire stop au travail d’équipe ?

Parce que, tout simplement, les vraies équipes et les équipes qui marchent fort démultiplient les efforts de leurs membres individuels et construisent des organisations résilientes, durables et performantes.

Comment manager sans lien de subordination ? par Matthieu Giovanetti

Le management transversal, ou management non hiérarchique, implique d’apprendre à manager un collègue sans lien hiérarchique

Vous êtes nombreux en tant que chefs de projet à devoir demander des actions à des collègues sans lien hiérarchique avec eux. C’est ce qu’on appelle le management transversal, ou management non hiérarchique.

C’est une relation ambiguë, puisque vous devez veiller à ce que le travail soit fait correctement et dans les temps, pour la bonne exécution de votre projet, mais sans avoir un pouvoir d’autorité pour faire passer vos demandes en priorité.

Nous allons voir comment se rendre la situation plus agréable et obtenir des résultats probants.

Enlever sa casquette de « petit chef »

En tant que chef de projet, vous êtes sans nul doute une personne sérieuse, professionnelle, avec le sens des priorités et du travail bien fait.

Vous faites de votre maximum pour que les projets aboutissent. Vous acceptez d’avoir à faire du travail ingrat si c’est pour la bonne cause : que le projet avance.

Vous prenez sur vous beaucoup de choses. C’est votre exigence en tant que professionnel.

Par conséquent, vous souhaitez très fort que tous vos collègues en fassent de même.

Mais en pratique, ce n’est pas ce qui se passe.

Alors vous prenez votre ton le plus autoritaire pour demander que leurs actions soient bien traitées. Vous avez des tableaux de suivi, des dates de relance pour vérifier si le travail avance dans le temps imparti.

Mais petit à petit votre métier se transforme. Vous avez le sentiment de travailler dans une immense tour de contrôle, et vous vérifiez que chaque bouton est bien au vert.

Quand un bouton clignote à l’orange, vous avez des petites techniques pour que la personne en retard puisse se mettre au travail. Un premier mail de relance, puis un deuxième avec son chef en copie …

Vous êtes anxieux à l’idée que ça devienne rouge et que vous deviez hausser le ton et faire des remontrances, et pire, aller voir son manager. Le fait de ne pas avoir de lien hiérarchique sur la personne vous pèse énormément.

En fin de compte, vous avez le sentiment d’être un petit caporal dans l’armée. Pas beaucoup de pouvoir et toujours dans l’obligation de devoir crier pour se faire entendre.

Je vous accorde que c’est épuisant à la longue !

En réalité, ce n’est pas la bonne méthode. Vous courrez après une autorité que vous n’avez pas, mais à mon sens ce n’est pas cela qui fera réellement avancer le travail.

Les différents types de pouvoir

Le pouvoir d’autorité

Ce pouvoir d’autorité qui vous manque n’est qu’une illusion. Imposer à quelqu’un de faire quelque chose n’est pas un pari gagnant sur le long terme.

C’est ce qu’on pourrait appeler avoir un fusil à une cartouche. Vous pourrez tirer une fois, mais ensuite la relation sera rompue définitivement.

L’autorité ne donne aucun droit dans le cercle du travail. Pire, elle ne fera qu’envenimer les relations. Les êtres humains sont bien trop complexes pour croire qu’on peut attendre d’eux des résultats en leur aboyant dessus.

Pourtant, vous vous dites qu’avec l’expérience et votre position de chef de projet, vous avez acquis une légitimité pour affirmer ce qui doit être fait, dans quel ordre, et par qui. Appelons cela le pouvoir d’expertise.

Le pouvoir d’expertise

Certes, avec ce rôle d’expert en chef, vous êtes en quelque sorte l’expert des experts. Ce poste vous donnerait le droit d’exiger des autres qu’ils fassent leurs actions comme elles sont décrites dans le planning du projet.

Le problème avec ce pouvoir, c’est qu’il vous enferme dans cette position. Vous devenez celui qui sait tout. Et cela bride les actions des personnes qui travaillent sur le projet et qui ont peur de vos réactions.

Finalement, vous n’êtes pas plus avancé qu’avant ! Vous devez toujours surveiller que le planning est suivi, et en plus votre aura d’expert intimide les collègues liés au projet.

Le pouvoir d’influence

Le troisième pouvoir est le pouvoir d’influence. Le terme n’est pas à comprendre comme quelque chose de malsain, de manipulateur.

Il ne s’agit ni plus ni moins que de travailler sur vous-même et sur le comportement de vos collègues pour que les tâches soient bien exécutées.

Nous allons voir ce qu’il faut mettre en place pour que la situation se débloque, et comment vous allez pouvoir influer sur les personnes que vous avez à manager sans lien hiérarchique.

Faire le plein de confiance

Vous ne souhaitez ni être un petit caporal, ni devenir un expert jamais contredit. Vous ne souhaitez pas non plus être un psy et rentrer dans l’esprit des gens pour comprendre comment ils fonctionnent.

Il existe une autre voie, et qui apporte toute satisfaction, cela s’appelle la confiance.

Construire la confiance

Le problème avec la confiance, c’est qu’elle ne se décrète pas. Elle doit se construire petit à petit, et c’est sur la durée qu’on voit les résultats.

Alors comment établir ce lien de confiance ?

Dans l’entreprise, nous avons plusieurs dizaines d’interactions avec les autres, que ce soit par mail, téléphone, ou de vive voix. Dans ce contexte de relations en pointillé, il n’est pas évident de nouer des liens durables.

Je vous préconise donc de faire des petits points de 20 à 30 minutes avec les collègues que vous managez transversalement, avec une fréquence très régulière. A la limite il vaut mieux que cette petite réunion soit courte mais qu’elle soit fréquente, de l’ordre d’une à deux semaines.

Lors de ces échanges, il va se créer une relation privilégiée entre vous et votre interlocuteur. Elle n’est plus déformée par l’écrit et la distance. C’est une discussion entre deux êtres humains, de quelques minutes. Et c’est ce qui change tout. 

Que dire lors de vos points réguliers ?

L’avantage d’avoir désormais un point régulier, c’est que toutes vos demandes respectives seront traitées à ce moment-là. Entre vos 2 points, votre collègue aura plus de latitude pour s’organiser sans vous poser des petites questions, ce qui lui donnera une bien meilleure autonomie.

Lors de ce point en un-à-un, laissez d’abord votre collègue s’exprimer sur son travail, ses besoins, ses attentes. Profitez-en également pour aborder d’autres sujets sur ceux strictement professionnels, pour en savoir plus sur ses passions, ses enfants, etc. Je suis persuadé qu’on collabore beaucoup mieux lorsqu’on apprend à connaître les gens. La confiance passe aussi par là.

Je ne suis pas en train de dire qu’il faut devenir ami avec tout le monde. Il s’agit simplement d’être curieux et attentionné sur les motivations de vos collègues avec qui vous travaillez sur des dossiers complexes au quotidien.

Lorsque votre collègue aura fini d’expliquer les points qu’il avait notés, vous pourrez alors prendre la parole et exposer vos attentes. La phase d’écoute au préalable est très importante, car elle signifie à votre interlocuteur que ce sont ses besoins et sa personnalité qui comptent à vos yeux.

Communiquez bien sur les points urgents, en quoi ils s’incluent dans un ensemble plus global. Faites comprendre en quoi les tâches discutées constituent les maillons de la chaîne, pour donner un sens et un objectif aux actions qui sont entreprises.

Enfin, valorisez le travail qui est réalisé. C’est un moyen très puissant pour continuer d’augmenter la confiance partagée que vous avez construite.

CSP est partenaire de DantotsuPM

Que retenir ?

Pour manager non hiérarchiquement un collègue, il ne s’agit pas de courir après cette autorité qui vous fait défaut. C’est une illusion de penser que l’autorité vous donnerait un quelconque pouvoir de persuasion.

Au contraire, vous devez instaurer un lien de confiance privilégié avec chacun des collègues que vous avez à manager en transversal.

Ce lien ne se construira pas par magie. C’est à vous de le renforcer chaque semaine via des points en un-à-un. La régularité est la clé. Elle garantit que vos relations se bonifient sur le long terme.

En construisant cette relation de confiance petit à petit, vous sortirez gagnant dans votre management non hiérarchique.

Auteur : Matthieu GIOVANETTI, du blog Simplement Dans Le Bon Sens

Matthieu Giovanetti

Je cherche par ce blog à vous reconnecter à votre bon sens, tout simplement ! Votre bon sens sera votre meilleur allié pour trouver des solutions, et des solutions simples de surcroît.

 

Envisager positivement l’avenir, c’est déjà un premier pas vers la réussite.

Se forcer à considérer positivement et avec enthousiasme le futur nous met dans le bon état d’esprit et renforce nos chances de succès.

A pratiquer tous les jours 🙂 pour que cela devienne une habitude, un réflexe inconscient.

Centre de contrôle : règles 80 à 91 des 100 pour les managers de projet de la NASA: Clients, décisions, éthique et collaboration

Voici les règles sur Clients, Décisions, Éthique et Collaboration.

Règles précédentes:

Le Client

La règle #80 : Souvenez-vous de qui est le client et de quels sont ses objectifs (c’est-à-dire, vérifiez avec lui avant de changer quoi que ce soit de significatif).

Instructions de Management de la NASA

La règle #81 : Les Instructions de Management de la NASA ont été écrites par un autre employé de la NASA comme vous; donc, challengez-les si elles n’ont aucun sens. Il est possible qu’un autre employé de NASA les réécrive ou vous en dispense.

Processus décisionnel

La règle #82 : De mauvaises décisions prises tôt peuvent être récupérées. De bonnes décisions prises tard ne peuvent les corriger.

La règle #83 : Parfois la meilleure chose à faire est rien. C’est aussi de temps en temps la meilleure aide que vous pouvez donner. Juste écouter est tout ce qui est nécessaire dans de nombreuses occasions. Vous pouvez être le chef, mais si vous devez constamment résoudre les problèmes de quelqu’un d’autre, vous travaillez pour lui.

La règle #84 : Ne prenez jamais une décision sur une représentation graphique. Regardez le vrai matériel ou quelle information tangible est disponible comme des maquettes. Trop de temps est gaspillé par les gens essayant de réparer un dessin dont la fonction est d’expliquer le principe.

Éthique Professionnelle et Intégrité

La règle #85 : L’intégrité signifie que vos équipes ont confiance en vous.

aveugleLa règle #86 : Dans la frénésie de réaliser des choses, il est toujours important de se souvenir de pour qui vous travaillez. Tenir le boss à l’écart vous desservira sur le long terme.

Management de projet et Collaboration

La règle #87 : Les projets exigent que la collaboration d’équipe réussisse. Souvenez-vous, la plupart des équipes ont un entraîneur et pas un patron, mais l’entraîneur doit toujours décider de certaines phases de jeu.

La règle #88 : Ne supposez jamais que quelqu’un sait quelque chose ou a fait quelque chose à moins que vous ne leur ayez demandé; même l’évidence est oubliée ou ignorée occasionnellement, particulièrement dans une activité très stressante.

La règle #89 : Celui qui a dit que les mendiants ne peuvent pas faire les difficiles ne comprend pas le management de projet. Même si souvent il vaut mieux faire confiance à sa chance qu’obtenir un faible support.

La règle #90 : Un puzzle est difficile à résoudre avec juste une pièce. Alors, ne soyez pas étonné si des membres d’équipe privés d’informations arrivent à une conclusion erronée.

La règle #91 : Souvenez-vous, le Président, le Congrès, le quartier Général de la NASA, le management senior et vos clients ont tous des jobs à faire. Tout ce que vous avez à faire est de tous les garder heureux.

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Liste complète en anglais sur Geekboss par Matthieu Stibbe

« Des projets traditionnels aux projets NON traditionnels » par Harold Kerzner, Senior Executive Director for Project Management, IIL

Il est certain qu’il y a une croissance dans l’utilisation de projets non traditionnels et des processus de management de projet qui les accompagnent.

From Traditional to Non-Traditional Projects- https://blog.iil.com/from-traditional-to-non-traditional-projects/ par Harold Kerzner, Ph. D. | Senior Executive Director for Project Management, IIL

Pendant presque quatre décennies, les entreprises au plan mondial ont cherché à créer une méthodologie spécifique qui pourrait être utilisée pour gérer tous leurs projets. Une méthodologie spécifique était une nécessité pour la direction qui était peu disposée à abandonner l’approche “ordonner et contrôler” envers la communauté de management de projet. Des méthodologies ont été conçues pour que la direction puisse conserver un certain degré de standardisation et de contrôle du sommet jusqu’en bas de la hiérarchie. On ne permettait pas à ces équipes de projet de prendre des décisions qui étaient réservées pour les niveaux plus élevés de management. Les cadres exécutifs, le marketing et les commerciaux craignaient le pouvoir et l’autorité que les managers de projet pourraient acquérir.

Les managers de projet actuels ne comprennent pas le degré de défiance que certains d’entre nous ont dû endurer en tant que managers de projet pendant toutes ces années. À ce moment-là, si le choix en avait été laissé aux responsables chez les sous-traitants, les managers de projet n’existeraient pas et tous les projets seraient dirigés par le management fonctionnel, le marketing ou les ventes. Mais les clients et les parties prenantes ont préféré parler directement aux managers de projet (plutôt que de communiquer seulement avec les commerciaux et le marketing) et ont encouragé les sous-traitants à reconnaître le besoin de créer des positions de management de projet.

La croissance des projets non traditionnels

Des méthodologies spécifiques ont fourni aux dirigeants le contrôle qu’ils désiraient, mais il y avait quelques risques. Les cadres exécutifs ont essayé de mettre en application la croyance qu’une méthodologie spécifique était la solution à leurs soucis de management de projet et que « la même méthodologie pour tout » fonctionnait. Ce qui signifiait que chaque projet dans la société devait obligatoirement utiliser la même approche spécifique. Malheureusement, le management sénior a bientôt commencé à se rendre compte que tous les projets ne peuvent pas utiliser une méthodologie « taille unique ». Des projets opérationnels ou traditionnels peuvent être capables de suivre une méthodologie spécifique, mais les projets stratégiques et autres projets non traditionnels devraient être managés différemment.

L’approche que les sociétés ont alors adopté était d’avoir des projets stratégiques et non traditionnels managés par les managers fonctionnels auxquels elles ont alors donné beaucoup de liberté sur comment manager les projets. Les dirigeants ont fait davantage confiance aux managers fonctionnels et les managers de projet n’ont alors plus été perçus comme une menace pour eux.

Au changement de siècle, le nombre de projets non traditionnels augmentait. Plus de confiance était placée entre les mains des managers de projet et des entreprises ont commencé à reconnaître que l’approche « taille unique » devaient être modifiée ou remplacée par des méthodologies ou des structures flexibles, comme Agile ou Scrum, ce qui a redonné plus de liberté et d’autorité aux managers de projet.

L’impact de l’augmentation des projets non traditionnels

Dans certaines sociétés, le nombre de projets non traditionnels était peut-être deux fois plus importants que celui des projets traditionnels comme on peut l’observer au centre du schéma ci-dessous. Comme le besoin de davantage de flexibilité se confirmait dans le management de projet, des changements ont commencé à apparaître dans la façon dont certains des processus traditionnels étaient utilisés.

Les changements dans notre vue des Processus de Management de projet

L’Hexagone de l’excellence

L’hexagone de l’excellence identifie certains des changements que les entreprises ont mis en place comme elles commençaient à utiliser le management de projet sur les projets non traditionnels :

  • Processus Intégrés : On attendait maintenant des managers de projet qu’ils prennent des décisions business aussi bien que les traditionnelles décisions techniques ou projet. Aussi, les processus commerciaux ont été alors intégrés avec les processus de management de projet dans des approches flexibles de management de projet.
  • Culture : Le management de projet a été reconnu comme les processus qui peuvent et vont affecter la société toute entière plutôt que seulement des secteurs fonctionnels spécifiques. Ainsi, une culture de management de projet qui s’appuie sur une coopération concernant l’ensemble de l’entreprise doit être développée et mise en application par la direction.
  • Support du management : L’appui du management est essentiel. Les membres de la direction doivent se rendre compte qu’il leur faut activement fonctionner comme des sponsors de projet et participer aux comités de direction. Ils doivent aussi se rendre compte que la gouvernance de projet n’est pas la même que la gouvernance fonctionnelle et doivent se montrer désireux de comprendre et accepter les nouveaux niveaux d’autorité, de responsabilité et de processus décisionnel.
  • Formation et éducation : Ne former que les chefs de projet ne marche plus. Si une culture de management de projet à la taille de l’entreprise doit être créée, il est possible que toute l’organisation doive recevoir un peu de formation.
  • Management de projet informel : Une partie de la formation doit promouvoir les pratiques informelles de management de projet qui sont basées sur des gens qui travaillent ensemble sans avoir à compter sur l’utilisation de rapports hiérarchiques. Les titres et les niveaux d’autorité ne devraient pas être critiques au travail des équipes projet.
  • Excellence comportementale : Les formations sur le management des personnes vont se développer. Plutôt que de se concentrer sur les théories comportementales traditionnelles, le focus sera mis sur la communication, la coopération, la collaboration et la confiance, la confiance étant peut-être l’item le plus important.

Capturer les meilleures pratiques

Pendant des décennies, nous avons compté entièrement sur le recueil des meilleures pratiques mais seulement celles liées au management de projet. Aujourd’hui, nous croyons que, si vous managez un projet, vous managez une partie du business et on attend de vous des décisions business aussi bien que des décisions de projet. Donc, nous capturons maintenant les meilleures pratiques dans tous les secteurs du business plutôt que juste dans le management de projet. Ce que nous découvrons est que nous devenons maintenant une partie d’un entrepôt d’informations plutôt qu’une bibliothèque de meilleures pratiques. Comme vu dans ce schéma, nous développons maintenant un processus structuré par lequel on peut découvrir toutes sortes de meilleures pratiques.

Modèles de maturité en management de projet

Des modèles de maturité de management de projet typiques, comme indiqués dans le schéma s’appliquent toujours, mais de nouveaux modèles entrent en scène.

Le Niveau 3 peut être remplacé des méthodologies flexibles plutôt qu’une approche spécifique. On s’attend à ce que le Niveau 4 croissent significativement comme les entreprises se rendent compte que se « benchmarker » / évaluer leur performance par rapport aux sociétés qui sont des leaders mondiaux dans le management de projet peut donner de meilleurs résultats que se comparer uniquement aux sociétés de leur propre industrie. Au Niveau 5, les sociétés démontrent un plus fort empressement à mettre en œuvre des changements qui vont dans l’intérêt supérieur de l’entreprise plutôt que s’inquiéter de leur propre pouvoir et autorité.

PMOs en réseau

Les sociétés reconnaissent le besoin de PMOs depuis plus de trois décennies. Cependant, il y avait des luttes de pouvoir significatives sur quel exécutif conserverait le contrôle du PMO. Il y avait une croyance que “l’information est le pouvoir” et que tout cadre qui contrôlerait le PMO deviendrait plus puissant que ses collègues.

Comme les projets non traditionnels se sont multipliés, il y avait un besoin évident de multiples PMOs. La situation devint plus complexe quand les sociétés commencèrent à s’étendre géographiquement et reconnurent le besoin de PMOs géographiquement distribués. Mais certains cadres exécutifs se sentaient toujours menacés par le concept de PMO et optaient pour la création de PMOs « maître » et « affilié ». Aujourd’hui, ce concept semble avoir reculé comme les entreprises ont reconnu l’importance de mettre en réseau leurs PMOs comme indiqué dans le schéma.

Le changement arrive et il améliorera encore le management de projet

Dr Harold Kerzner

Il y a bien plus d’informations que nous ne pouvions en discuter qui sont liées à chaque composant du schéma d’ensemble et qui résultent de la croissance des projets non traditionnels. Mais il apparaît évident que ce changement arrive et semble être en faveur d’améliorations pour la communauté du management de projet. Où le management de projet nous emmènera, nous ne le savons pas. Mais il est certain qu’il y a une croissance dans l’utilisation de projets non traditionnels et des processus de management de projet qui les accompagnent.

 

Juillet 2018 fut l’occasion de revenir sur quelques fondamentaux dans nos vies de chefs de projet (et en dehors)

Ikigai, Cynefin, Manifeste Agile, confiance et devenir un bon mentor de projet, tels étaient les sujets qui vous intéressèrent le plus en Juillet.

l’ Ikigai est la raison de vous lever le matin

Chacun a un Ikigai, c’est notre moteur intrinsèque. Vous devez le chercher et l’identifier pour découvrir votre source personnelle de valeur dans votre vie ou les choses qui rendent votre vie digne d’être vécue. La découverte de son Ikigai apporte le sens, le bonheur et la satisfaction.

vous êtes chef de projet, ce n’est pas sans raison ! Ayez confiance en vos capacités.

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Le Manifeste Agile, ses 4 valeurs et 12 principes, par QRP International

Le Manifeste Agile, ses 4 valeurs et 12 principes, sont la conséquence de la frustration des entreprises dans les années 1990 sur le laps de temps entre l’expression des besoins de l’entreprise et la livraison technologique de la solution. Les besoins business et métier évoluent pendant cette période et le produit final ne répond jamais aux besoins du moment qui ont changé.

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une approche pour comprendre et appréhender la complexité grâce au modèle Cynefin

Cynefin parle de quatre types différents de problèmes ou domaines. Évident, Compliqué, Complexe et Chaotique. Nous aborderons ces premiers et couvrirons à la fin le Désordre.

Comment être ou devenir un bon mentor de Chef de Projet en 6 étapes ?

Les débutants qui prennent leur premier job de management de projet ont besoin de quelqu’un pour les guider et les aider à passer l’environnement agité, cependant productif de ces tâches : un mentor.

Si vous êtes déjà un mentor de chef de projet, vous êtes déjà familiers avec cette situation; vous décelez les erreurs des débutants et êtes un peu frustré lorsqu’ils s’avèrent incapables d’accomplir le travail que l’on attend d’eux. Alors, vous appliquez les méthodes nécessaires pour les aider à sortir de leur tracas et à évoluer par eux-mêmes.

Si vous n’êtes pas encore un mentor de projet, mais voulez le devenir, voici quelques étapes pour vous assurer que votre protégé recevra autant de formation qu’il ou elle lui en faut pour survivre dans le management de projet.

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et si la confiance en soi était aussi l’une des qualités premières du chef de projet ?

C’est en pensant que nous pouvons le faire que nous parviendrons à le réaliser.

En tant que directeur sportif et entraîneur de l’équipe de football de l’Université Ryerson, on demande souvent au Dr Joseph quelles compétences qu’il recherche en tant que recruteur: est-ce de la vitesse? la force? l’agilité?

Dans ce discours, il répond la confiance en soi et explique pourquoi ce n’est pas seulement la compétence la plus importante en athlétisme, mais dans nos vies.

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La co-localisation reste souhaitable mais optionnelle, se rencontrer en personne devrait être obligatoire !

While collocation is nice-to-have, meeting in person should be mandatory!

https://kbondale.wordpress.com/2017/05/14/colocation-is-a-nice-to-have-but-meeting-in-person-is-a-must/ par Kiron Bondale

La co-localisation est souvent considérée comme un activateur sinon un facteur critique de succès pour réussir le projet.

Alors que cela fait sens pour de petites équipes, comme nous prenons en charge de plus grands produits et projets, il n’est pas toujours faisable d’avoir tout le monde dans la même pièce. Les canaux de communication ne s’accroissent pas linéairement quand la taille d’une équipe grossit et à un certain point cela deviendra impossible d’un point de vue logistique immobilière ou d’une perspective d’efficacité.

Comme la taille d’une initiative grandit, la décomposition de la portée en composants ou lignes de fonction peut permettre la distribution de lots de travail auto-contenus à des équipes plus petites dont les membres pourraient être co-localisés pour réduire le besoin de constante communication. Avoir de telles équipes géographiquement distribuées ne devrait pas être un problème tant que l’on conserve l’opportunité de cérémonies telles que les Mêlée de Mêlées (Scrum of Scrum) pour manager les interdépendances, maintenir l’alignement dans la cadence des releases et remonter les obstacles partagés au bon niveau de résolution.

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Avec une approche distribuée, il est souvent tentant d’utiliser un modèle de travail purement virtuel, particulièrement sur de grandes initiatives où il pourrait y avoir un coût important à rassembler tout le monde de temps à autre. Bien que cela fasse sens au niveau économique à court terme, l’avertissement de Simon Sinek « Leaders Eat Last » ne devrait pas être ignoré : “plus de gens deviennent abstraits, plus nous sommes capables de leur faire mal.

Sinek fait référence aux expériences de Milgram au début des années 1960 où on a donné aux sujets d’étude l’opportunité de faire mal à quelqu’un d’autre. Alors que seulement 30 % de ces volontaires étaient capables de poursuivre l’expérience quand ils étaient témoins de la douleur (simulée) qu’ils causaient, 65 % étaient capables de le faire quand ils ne voyaient jamais à qui ils faisaient mal.

Notre problème très actuel de « cyber intimidation » est un autre brillant exemple de cela. Tandis que nous sommes toujours biologiquement des animaux sociaux, l’anonymat et la séparation créée par l’Internet et les plates-formes des médias sociaux réduit les impacts personnels d’infliger de la souffrance.

La confiance est aussi difficile à cultiver quand nous n’avons pas rencontré ceux avec qui nous travaillons. Bien que nous espérions que nos collaborateurs nous traiteront comme ils voudraient être traités, il est ardu de sentir psychologiquement en sécurité avec eux s’ils sont juste pour nous une adresse électronique ou un avatar de messagerie instantané. Comme Sinek l’a dit “La confiance ressemble à la lubrification. Elle réduit la friction et crée des conditions beaucoup plus propices à la performance.

Nous pouvons avoir les différences d’opinions au travail, mais si nous avons rencontré et avons eu l’occasion de socialiser à l’extérieur du bureau, il est beaucoup plus facile de se voir et se traiter comme des êtres humains.

Économisez au besoin, mais n’éliminez pas d’opportunités pour vos équipes de se rencontrer en personne.

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Et si cela payait vraiment de faire preuve de gratitude…

Why it pays to show gratitude

https://leadonpurposeblog.com/2016/11/21/why-it-pays-to-show-gratitude/ par Michel Ray Hopkin

Peu importe ce à quoi nous faisons face dans la vie à cet instant précis, il y a des choses pour lesquelles nous pouvons et devons pouvoir exprimer notre gratitude. Le fait de se concentrer sur les choses positives nous aide à continuer à avancer pendant les temps difficiles. À long terme, cela paye de ressentir et exprimer notre gratitude envers d’autres et de bonnes choses commencent à se produire autour de nous.

Quand on a demandé à plus de trente personnes ultra-performantes bien connues comment elles se préparaient pour le succès, la réponse la plus commune  était: en  exprimant de la gratitude. Rester positif et avoir une attitude de gratitude sont les pratiques communes à la plupart des personnes qui réussissent le mieux.

En tant que leader, votre succès dépend grandement de l’aide des autres.

Faire preuve de gratitude fera de vous un leader plus efficace et apportera :

une confiance accrue

Quand vous montrez à votre équipe combien vous appréciez et estimez leur travail et contributions, leur confiance en votre management et votre leadership augmente. Les efforts unifiés créent la valeur.

de nouvelles opportunités
des portes s’ouvrent

De nouvelles portes s’ouvrent venant de sources inattendues. Les leaders qui montrent leur appréciation attirent l’intérêt de ceux avec qui ils entrent en contact et d’autres leaders qui les aideront à avoir encore plus de succès.

une paix intérieure

Avoir une attitude reconnaissante pour vos bienfaits crée une paix intérieure. L’absence de conflit interne (en vous-même et dans votre organisation) vous libère pour poursuivre les activités à forte valeur qui rapporteront de gros dividendes.

des collaborations facilitées

Votre succès dépend en fin de compte de la collaboration avec les autres. Exprimer de la gratitude pour ceux qui vous aident à réussir les incitent à faire plus pour aider votre cause.

Nous devrions être reconnaissants envers les personnes qui rendent nos vies heureuses.

Albert Schweitzer l’a très bien dit: “parfois notre lumière s’éteint, mais est rallumée par un autre être humain. Chacun d’entre nous doit ses remerciements les plus profonds à ceux qui ont rallumé leur lumière.” Avec une lumière ravivée, de grandes choses peut arriver.

Nous célébrerons bientôt Noël. Pensez aux gens qui ont fait une différence dans votre vie. Prenez une minute pour les remercier et exprimer votre appréciation pour l’impact positif qu’ils ont eu dans votre vie. La récompense ira bien au-delà de vos attentes.

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Questions : Pourquoi la gratitude est-elle importante pour vous ? Comment montrez-vous votre gratitude ? Vous pouvez laisser un commentaire ci-dessous.

créez des espaces pour que vos collaborateurs puissent pleinement s’exprimer !

Laissez du travail non assigné et voyez si quelqu’un se porte volontaire

Leave Work Unassigned and See Who Steps Forward par Mike Cohn, Fondateur De Mountain Goat Software

Tôt dans ma carrière, j’ai remarqué que les chefs de projet dans ma société conduisaient des voitures plus agréables que nous, les développeurs (Ceci était avant que les sociétés n’aient appris à mieux estimer leur personnel technique). Après quelques années à remarquer ceci, j’ai demandé à mon patron ce que je devais faire pour devenir chef de projet. Il m’a dit: « Quand vous commencez à agir comme un manager, je ferai de vous un manager. »

Ce conseil ne lui était pas réservé. Je l’ai depuis entendu de beaucoup d’autres patrons. Et, en réalité, ce n’est pas un mauvais conseil.

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Le problème avec le conseil de mon patron était qu’il n’y avait aucune opportunité pour moi de commencer à agir comme un manager. Chacun des projets de la société avait déjà un chef de projet assigné. Si j’avais commencé à agir comme le manager d’un projet qui avait déjà un PM, le PM officiellement nommé aurait été bien ennuyé avec moi.

Si mon patron avait vraiment voulu que le commence à agir comme un manager pour me promouvoir dans ce rôle, il aurait dû avoir laissé un vide dans l’organisation pour que je le  remplisse. En fait, une partie importante du travail d’un leader dans une organisation agile est de créer des espaces vides pour que les bonnes personnes puissent faire un pas en avant et les remplir.

Créer un vide entraîne de laisser délibérément un trou dans une organisation. Plutôt que reboucher ce trou en identifiant une personne ou un groupe de personnes spécifique pour le remplir, un leader peut indiquer qu’il y a un espace vide et voir ensuite ce qui arrive. L’avantage de cette approche est qu’elle permet aux gens de travailler dans les domaines qui les passionnent.

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À titre d’exemple, il y a beaucoup d’années, je travaillais comme vice-président du développement logiciel. Certaines des premières équipes XP dans cette société ont découvert les bénéfices de l’intégration continue et j’étais enthousiaste à l’idée d’étendre cette pratique à tout le service. J’aurais pu nommer quelqu’un pour que cela se produise.

qui va se jeter dans le vide ?

Au lieu de cela, à la réunion de service suivante, j’ai indiqué combien j’étais impressionné par ce que ces équipes avaient fait et pourquoi il allait être important pour nous d’étendre cette bonne pratique à d’autres équipes. Sans le dire explicitement, j’ai laissé savoir que ceci était une chose sur laquelle des personnes pourraient travailler.

Bien sûr, pour que ceci marche, les leaders doivent aussi créer une culture dans laquelle les collaborateurs n’ont pas chaque instant de chaque journée déjà alloué à un projet. Les sociétés ne doivent pas nécessairement aller jusqu’au célèbre 20% de temps pour travailler sur des projets personnels de Google, mais les collaborateurs devrait généralement avoir une partie de leur temps qu’ils consacrent à un travail de leur propre choix.

Ceci est un signe que les leaders ont confiance en leurs collaborateurs. C’est aussi une reconnaissance qu’il est impossible pour un leader ou un manager d’identifier le travail le plus prioritaire dans toutes les situations.

Si vous êtes un leader dans une organisation Agile, la prochaine fois que vous avez besoin que quelque chose soit fait, plutôt qu’assigner quelqu’un à ce travail, envisagez de créer un espace vide et de voir qui s’y engage.

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