Alors que PMI Global publie comme chaque année les tendances sur l’emploi en management de projets, revenons aussi sur la genèse et l’histoire du PMI en France à travers plusieurs membres emblématiques.
Pour rester compétitives, les entreprises devront se concentrer sur l’embauche de personnes capables de résoudre les problèmes et de construire des relations qui les aideront à conduire le changement et à générer une valeur stratégique.
Voici de quoi soutenir et même accroître la demande de managers de projet qui ont acquis les power skills (compétences relationnelles) et vont aider leurs employeurs à traverser les turbulences. Ceci est particulièrement vrai en Europe avec la crise énergétique et climatique, ainsi que la dramatique guerre en Ukraine alors que le monde du tourisme a fortement redémarré.
Savoir où les opportunités sont les plus susceptibles d’émerger et de se développer rapidement vous permet en tant que professionnel des projets de dénicher des opportunités de carrière.
Sans surprise, la communication reste la compétence la plus importante, suivie de la résolution de problèmes, du leadership collaboratif et de la réflexion stratégique.
Zoom sur le PMI france avec ces 3 vidéos
1. Jean Claude DRAVET : PMI France depuis 1995…
2. Impact social – Christian Jacques Bonetto : PMIEF
3. Membership & volontariat
Envie de rejoindre notre communauté de chef de projet ? Comment rejoindre PMI France ? Plus d’information ici : https://pmi-france.org/etre-membre
“PMI,” the PMI logo, “PMP,” “PMBOK,” “PM Network,” “Project Management Institute” and “Pulse of the Profession” are registered marks of Project Management Institute, Inc.
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Le télétravail et les équipes autonomes et géographiquement distribuées provoque une demande croissante de leaders à tous les niveaux dans les projets et dans les entreprises.
Vous pouvez gagner de l’influence dans votre organisation sans pouvoir, autorité ni titre. Tout dépend de votre caractère, de vos connaissances et de votre serviabilité. Ce que vous faites avec ces pouvoirs intérieurs fait toute la différence.
CSP DOCENDI est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.
Lorsque nous pensons à un formidable leadership, nous pensons généralement à une personne extravertie qui capture l’attention lorsqu’elle entre dans une pièce.
Mais un leadership introverti peut être tout aussi efficace.
Les leaders introvertis ont tendance à avoir une force tranquille qui inspire les gens autour d’eux.
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Si vous êtes basés hors de la France métropolitaine, ceci peut combler le vide dû à l’absence de chapitre local, et pourquoi pas contribuer à la création d’un nouveau en regroupant toutes les bonnes volontés.
L’objectif est de rassembler des personnes de tous « Horizons », dans leur diversité et leur richesse culturelle, autour d’un « horizon » commun qui est celui de la passion pour le management de projet.
Et pour terminer de jongler avec les mots, malgré notre dispersion géographique, nous partageons tous un même point à l’ « horizon », qui est le PMI France !
La branche Horizons a donc vocation à mettre en relation des adhérents de PMI France autour d’initiatives communes, et ceci à plusieurs niveaux.
Le premier niveau est local.
Le PMI France ne se réduit pas à sa géographie métropolitaine !
Si des volontaires se manifestent, un pôle peut être créé au sein de la branche.
C’est par exemple le cas du premier et tout récent pôle Nouvelle Calédonie.
Un pôle permet d’organiser des événements en présentiel pour se rencontrer et échanger régulièrement sur des thématiques communes autour du management de projet.
Le deuxième niveau est transversal à la branche Horizons.
Des événements virtuels permettront de partager des pratiques du management de projet dans un contexte qui diffère souvent de celui de la France métropolitaine.
Le troisième niveau est une relation bidirectionnelle avec le PMI France.
Chaque volontaire de la branche peut participer à des programmes nationaux, tout comme il peut proposer de nouvelles initiatives. De même, tout adhérent du PMI France, sera le bienvenu lors des événements virtuels que la branche organisera.
Ceci pourra lui permettre encore une fois de s’ouvrir à de nouveaux « Horizons », juste par curiosité intellectuelle, ou afin de se renseigner dans le cadre d’un projet d’installation sur place.
Le réseau de la branche Horizons pourra alors être précieux en matière de conseil et le cas échéant de soutien lors d’une telle transition.
Le quatrième niveau est international.
Au travers des initiatives lancées par le PMI France, qui ont parfois des liens avec PMI Global et d’autres chapitres, mais aussi pourquoi pas en établissant des relations directes avec des chapitres proches (par exemple en Australie ou Nouvelle-Zélande pour la Nouvelle-Calédonie, ou un chapitre des USA pour les adhérents qui y résident).
Comment procéder ?
Si vous êtes adhérent du PMI France en plus du PMI Global, et que votre adresse personnelle renseignée dans votre profil PMI se situe en Outremer ou dans un autre pays que la France, alors vous êtes déjà membre de la branche Horizons. Bienvenue !
Si jamais vous n’êtes pas encore adhérent du PMI France, contactez Jean-Luc pour bénéficier de conditions exceptionnelles la première année. Et si vous êtes intéressé(e) par un rôle de volontaire au sein de notre branche, n’hésitez pas à le contacter directement jean-luc.favrot@pmi-france.org !
En résumé, la branche Horizons vient seulement de naître, et elle deviendra ce que volontaires et adhérents voudrons qu’elle soit, en fonction de la passion et de l’énergie que nous y consacrerons tous ensemble !
Jean-Luc Favrot, Vice-Président du PMI France en charge de la branche Horizons, passe l’essentiel de son temps depuis plus de 15 ans dans le Pacifique Sud, entre la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie.
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La formation 4.0 est une approche souhaitée de l’apprentissage plus personnalisée.
Elle s’aligne sur la quatrième révolution industrielle, et elle est donc axée sur l’intelligence artificielle, les technologies intelligentes et la robotique, qui ont toutes un impact sur notre vie quotidienne.
Le livre blanc de Digilangues propose un travail d’analyse et de réflexion approfondi pour apporter une vision plus globale et exhaustive sur la place de l’humain dans le domaine de la formation linguistique à distance.
Abordé avec une approche économique, sociologique, technologique, pédagogique, il s’agira de mieux comprendre les tendances des consommateurs dans cette économie globalisée et digitalisée et le rôle de l’interactivité humaine dans la transmission des compétences linguistiques.
Natacha JAUGEY
Responsable pédagogique chez Digilangues, spécialisé dans les cours individuels en langues étrangères en visio, en face à face avec un formateur de langue maternelle.
J’organise et je suis l’ensemble de nos formations avec une approche très humaine et pensée pour que l’apprentissage linguistique soit le plus efficace et plaisant possible pour toute personne souhaitant développer ses compétences linguistiques de manière immersive.
If you’re interested in sharing your experience and learning from international professionals, feel free to join our newly formed international English speaking community (ICOP) of PMI France.
After a great onsite event this year around Digital identity as a business accelerator, for November we are planning 2 webinars about the PMI-ACP and its relevance for Digital Transformation projects.
We will start the new year with an Onsite event in Paris about Change Management, especially with an introduction and workshop aboutProsci.
We will shortly come up with dates and the possibility to register for the event. Stay tuned !
Après une conférence/atelier exceptionnelle sur l’identité digitale comme accélérateur de business, nous planifions 2 webinaires sur la certification PMI-ACP et sa pertinence pour des projets de transformation digitale.
Nous commencerons la nouvelle année avec une conférence suivie d’un atelier à Paris autour de la gestion du changement et particulièrement sur l’approche Prosci.
Pour les deux évènements nous vous communiquerons les dates et le lien vers l’inscription dans les plus brefs délais.
C’est un challenge courant pour qui a managé des projets depuis un bon moment. Une ou plusieurs des parties prenantes de votre projet qui sont impératives pour réussir le projet semblent ne pas vouloir s’impliquer comme prévu.
La règle « point culminant et fin » (peak–end rule) se réfère au fait que les gens jugent une expérience en grande partie en fonction de ce qu’ils ont ressenti à son apogée, à son point culminant, le plus intense, et à sa fin, plutôtqu’en fonction de la somme totale ou de la moyenne de chaque moment de l’expérience.
Lorsqu’une frustration, situation ou personne déclenchent une souffrance en vous, votre ego prend souvent le contrôle, ce qui nuit à votre capacité d’être logique, cohérent et bienveillant dans votre relation avec les autres.
Avi Liran appelle cela le « mode avion » (airplane mode) dans le mode de fonctionnement opérationnel des humains.
Tous vos récepteurs sont alors coupés et vous êtes fermés à tout signal externe (le mode avion de votre portable…).
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En ce jour de fête nationale et sans vouloir trop généraliser, y aurait-il selon vous tout de même quelques caractéristiques des managers de projets français qui les distingueraient des autres nationalités ?
Sur quels projets les avez-vous vu les plus efficaces ? Les moins performants ?
Est-ce en fonction du domaine ? Ou bien par rapport à l’approche de développement choisie : prédictive/cycle en V ou adaptative/Agile ?
Est-ce plutôt lié au positionnement de la ou du Manager de projet en véritable leader ou bien en coach facilitateur de l’équipe projet ?
Est-ce culturel ? Dû à notre système éducatif ? …
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A vous d’y répondre en commentant ce billet.
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Le désormais célèbre « Quoi qu’il en coûte » devient le « Tout ce qui peut fonctionner » pour les PMOs
Au cours des dernières années, il y a eu un regain d’intérêt pour la réalisation de projets en utilisant des méthodes de travail agiles. Alors que beaucoup poursuivent cette voie, d’autres se sont rendu compte qu’il n’y a pas de solution universelle et qu’ils ont besoin d’une approche « bricolée » ou dite hybride de management de projet où de multiples méthodes sont utilisées et combinées selon leurs besoins.
Le règne du Management de Portefeuille de Projets ou PPM
De nombreuses entreprises ont dû réévaluer leurs portefeuilles de projets et de programmes en raison de la COVID-19. Tout à coup, leurs sources de revenus se sont taries, les ressources ont été redéployées, des projets ont été relégués aux oubliettes.
Un effet secondaire plus positif est que les organisations sont maintenant plus conscientes de l’importance d’avoir un portefeuille de projets qui soit bien aligné sur les objectifs stratégiques, mieux priorisé et conçu pour résister aux potentiels risques.
Le management des risques est critique
Un effet positif secondaire de la pandémie est la nécessité d’avoir confiance dans la façon dont les projets et les programmes sont exécutés. Bien qu’il aurait été extrêmement difficile d’anticiper un risque comme la COVID-19, un plus grand nombre d’organisations sont maintenant conscientes de l’importance d’identifier des indicateurs d’alerte précoce dans leurs projets et d’assurer une couverture adéquate des risques afin de renforcer leurs lignes de défense.
Le management de projets pour toutes et tous
Le management de projet est aujourd’hui reconnu comme une compétence utile à toutes et tous et ce sera encore plus une réalité avec le développement d’outils qui permettent aux utilisateurs de choisir leur façon de travailler en fonction de leur niveau de maturité et de leurs besoins. Que vous soyez manager de projet professionnel ou accidentel, il y aura une solution appropriée pour vous en 2021 !
Le règne de la « data »
Les données partout ! Des solutions de construction de rapports en temps réel sont très demandées et c’est une tendance qui se poursuivra cette année. Plus que jamais, nous disposons de données, mais il n’est pas plus facile qu’avant de les visualiser ni de les comprendre. De plus, nous avons besoin de données qui peuvent nous montrer des tendances, des modèles, et qui peuvent mener à l’action. Après tout, les rapports sont souvent déjà dépassés dès leur publication.
Le management de projet devient socio- et éco-responsable
La crise du changement climatique ainsi que d’autres crises sociétales nous touchent tous et c’est un domaine où les projets et les PMOs peuvent jouer un rôle clé. Il est temps de commencer à considérer l’héritage aux futures générations que créent nos projets et de les concevoir dans une perspective à long terme. Pour cela, l’intégration des principes de durabilité dans les méthodes de management de projet est fondamentale, tout comme l’idée que le management de projet a aussi une responsabilité envers la planète. Utilisons nos compétences en management de projet pour le bien social.
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Les équipes géographiquement distantes sont la norme
Ne nous mentons pas; certains adorent travailler à distance : cela leur a permis de réduire leurs déplacements, de consacrer plus de temps à leurs familles, de mieux gérer leur temps et d’accroître leur productivité. Après avoir testé avec succès le travail à distance, de nombreuses organisations ne voudront pas revenir « à la normale » et favoriseront des modalités de travail plus flexibles. Cela pose de nouveaux défis en matière de confiance et de collaboration et nos PMOs devront trouver de nouvelles façons de s’engager, en se concentrant moins sur la prestation fournie et davantage sur les activités de communication et de renforcement des compétences à distance.
Utilisons l’expérience 2020 de manière effective !
« En matière de prospective, il est plus important d’être prêt que d’avoir raison. »
Afin de mieux faire comprendre aux chefs de projet les grands développements qui transforment notre monde, PMI a identifié cinq mégatendances qui partagent toutes un fil conducteur : Elles exacerbent l’exclusion endémique, les perturbations et le mécontentement qui se sont subrepticement glissés dans notre société.
Pour les jeunes comme pour les adultes, la covid-19 a réduit le sentiment d’appartenance et augmenté l’anxiété, la dépression et le désengagement. Et dans le monde des affaires, cela a créé un fossé entre les travailleurs du savoir numérique qui pouvaient travailler de chez eux et ceux qui occupaient des emplois à risque. Ceux qui n’avaient pas accès à l’Internet à haut débit étaient économiquement défavorisés. Pour les chefs de projet, cela a été l’occasion de faire les choses différemment.
Tout comme le coronavirus, le changement climatique aggrave également les inégalités sociales, les populations défavorisées souffrant de manière disproportionnée de ses effets. Laissée sans contrôle, elle continuera d’exacerber les inégalités entre les pauvres et les riches, divisant les communautés et les nations.
Pour vraiment avoir un impact, les entreprises ne peuvent pas se concentrer sur des problèmes isolés au sein de leurs opérations, comme l’endroit où elles s’approvisionnent en matériaux ou fabriquent un produit. Les organisations qui veulent être des chefs de file dans la lutte contre les risques climatiques doivent tenir compte de l’ensemble du cycle de vie du projet et établir des outils et des mesures pour atténuer les effets négatifs tout au long du processus.
Même au milieu de la pandémie, des manifestations de masse ont agité les rues dans un certain nombre de pays, alors que les gens protestaient contre la violence policière et le racisme systémique. Les manifestations de 2020 s’inscrivent dans une tendance plus large qui s’étend sur la dernière décennie, couvrant presque tous les continents et toute une série de questions sociétales. Ces problèmes posent de graves risques pour les organisations en termes de perturbation des activités et de perte de confiance. Mais le silence et ignorer les appels à l’égalité sont maintenant plus susceptibles de se retourner contre elles.
Les marchés émergents se sont peut-être hissés sur la scène mondiale, mais des investissements sérieux dans les infrastructures et l’éducation sont nécessaires pour les aider à dépasser le statut de pays à revenu moyen. Le management de projet à un rôle à jouer pour changer la donne.
L’Intelligence Artificielle a largement dépassé le domaine de l’automatisation des tâches de routine. Elle prend maintenant des décisions pour nous en fonction de nos comportements et en utilisant des algorithmes adaptatifs pour nous aider à naviguer dans des environnements inconnus. Les implications sont énormes, alimentant l’innovation dans tout, du transport entièrement autonome au savoir alimenté par l’IA et au travail créatif. Pour dépasser les biais inattendus, les chefs de projet doivent redoubler d’efforts pour constituer des équipes diversifiées, de sorte que cette technologie puissante soit exploitée par des personnes ayant des points de vue et des perspectives différents.
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Cet ouvrage collectif nous invite à suivre le parcours original et personnel de professionnel(le)s auteurs chacun d’un chapitre et qui nous y livrent les leçons tirées de leur expérience dans le management de projet et le leadership.
« Organisation humaine des structures PMO pour grands programmes internationaux »
Philippe Schuler, chef de projet expert et consultant indépendant depuis plus de 25 ans dans le domaine informatique, nous apporte deux contributions très complémentaires sur les PMOs et la gestion de portefeuilles de projets.
Tout d’abord, la mise en œuvre de la gouvernance des grands projets et la seconde sur l’organisation humaine des structures PMO pour les grands programmes internationaux.
Cette première partie explore la façon de structurer un modèle de gouvernance et de le mettre en œuvre de manière efficace.
Le sujet est abordé à travers le prisme des services rendus parle PMO
Services de gestion de projet (phases Transition et Transformation)
Services de gestion des risques
Services de gestion des portefeuilles de projet (phase Opérations)
Services de gestion de la Gouvernance
La seconde partie permet de se faire une idée précise du rôle et de la valeur ajoutée d’un PMO au travers de la progression de Philippe dans l’exercice de ce rôle et de la progression du rôle du PMO dans l’entreprise où il travaillait.
Les chefs de projets confrontés à ces problématiques de gestion de portefeuille de projets trouveront matière à réflexion sur leurs propres pratiques.
Ne manquez pas le témoignage de Philippe Schuler lors du prochain wébinaire du PMI France Région Globale.
Cet ouvrage collectif nous invite à suivre le parcours original et personnel de professionnel(le)s auteurs chacun d’un chapitre et qui nous y livrent les leçons tirées de leur expérience dans le management de projet et le leadership.
« Un projet c’est un début et une fin. Entre les deux, c’est essentiellement une histoire, une histoire de femmes et d’hommes autour d’une vision commune ».
Voici la définition du projet que nous livre Guillaume Vichot. Il la développe autour du projet de haute technologie qu’il pilote entre l’Europe et l’Asie du Sud-Est. Le projet vise la fourniture d’une installation “clef en main” dépassant le cœur de métier initial de son entreprise. Il présente de nombreux challenges pour cette société en général et le chef de projet en particulier, notamment en termes de gouvernance, de compétences, de constitution et d’animation d’équipe projet dans un contexte global et multiculturel.
Pour réussir ce type de projets internationaux, il faut comprendre comment fonctionnent les acteurs du projet (internes et externes) avec des outils comme les profils de personnalité et quelle est l’organisation de l’entreprise car elle est structurante pour le manager de projet.
Se connaître est la connaissance la plus essentielle que chacun doit apprendre car toutes nos autres connaissances en dépendent.
Guillaume Vichot
Guillaume nous invite donc à nous interroger sur les conditions de succès de ce type de projet d’envergure. Il mêle judicieusement réflexions personnelles, mises en pratique et donc à l’épreuve des méthodologies du PMBoK® Guide. Au final, c’est aussi la capacité de l’organisation à se remettre en cause et à apprendre durablement autour de ce projet qui est au cœur de l’expérience et du futur de l’entreprise.
« Le projet ne peut être considéré comme un succès pour l’organisation que si cette dernière est capable d’apprendre autour de cette expérience. »
Ne manquez pas le témoignage de Guillaume lors du prochain wébinaire du PMI France Région Globale.
Le secteur de l’énergie change rapidement, poussé par des avancées technologiques et une urgence croissante d’embrasser les énergies renouvelables. Des professionnels des projets peuvent se préparer pour l’avenir en comprenant les forces qui réorganisent le secteur.
The Evolution of Energy in the Middle East: The Project Manager’s Role
Peu de secteurs de l’économie mondiale subissent autant de changements perturbateurs que le secteur de l’énergie, qui détient le potentiel de réorganiser dramatiquement le monde dans les années à venir. Par définition, l’énergie est essentielle pour la création d’opportunités, dans la santé, la sécurité et l’environnement durable, affectant les vies de pratiquement tous sur la planète.
Peu de régions verront autant de changement que le Moyen-Orient (traditionnellement dépendant du pétrole et du gaz comme propulseurs économiques principaux) où des changements sismiques sont en route en ce qui concerne l’offre et la demande en énergie.
Les carburants fossiles affrontent des vents contraires considérables, particulièrement pendant l’ère de la COVID-19. La demande en pétrole a chuté de plus de 15 %, amenant un déclin de plus de 70% du prix du pétrole et présentant le plus grand défi industriel depuis un siècle. L’analyse de Rystad Energy prédit que les dépenses globales en pétrole et gaz atteindront leurs niveaux les plus bas dans 15 ans, avec des implications majeur pour la chaîne d’approvisionnement de la région et tout le secteur tertiaire.
Cependant, ces défis économiques présentent aussi une opportunité en ce qui concerne la transition vers des sources plus durables d’énergies incluant le nucléaire et les renouvelables. Les leaders des gouvernements et des entreprises se sont concentrés sur la diversification des sources d’énergie dans la région pour répondre aux défis environnementaux et économiques des nouvelles villes intelligentes d’aujourd’hui qui prennent leurs racines dans des pratiques durables et bénéficient des technologies émergentes pour utiliser les ressources plus efficacement.
Je vois ces changements en voie de réalisation chaque jour dans ma capacité double de Directrice Générale de PMI au Moyen-Orient / région Nord-Afrique et Leader du domaine Énergie pour PMI, construisant et maintenant des relations entre PMI et nos partenaires dans la région.
Voici quelques idées clefs pour les professionnels de projet quand j’examine le paysage actuel de l’énergie dans la région.
Une demande en croissance d’ Énergies Renouvelables
Le monde continuera à se confronter au défi de gérer le réchauffement climatique et garantir un avenir durable, tout en fournissant toujours le niveau de vie attendu par une population mondiale en croissance.
Tandis que les sources comme le pétrole et le gaz naturel fournissent actuellement environ 80% de la fourniture globale d’énergie, les analystes prévoient que des sources renouvelables comme le vent et le solaire joueront un rôle de plus en plus essentiel dans les années à venir d’autant plus que leurs coûts baissent. Grâce à l’innovation technologique les coûts du solaire ont baissé de USD$371/MWH en 2010 à USD$85/MWH en 2018, tandis que le coût moyen des projets éoliens sur terre est tombé de USD$85/MWH en 2010 à USD$56/MWH en 2018.
Mais ces technologies doivent être rapidement adoptées à plus grande échelle pour changer significativement la donne en réponse aux avertissements de la communauté scientifique.PMI’s Signposts research a cité le changement de climat comme une tendance future majeure impactant la Project Economy et la menace la plus grande à la stabilité mondiale, avec des jeunes exigeant des actions courageuses avant que nous n’atteignions le point de non-retour. En réponse, les gouvernements sont de plus en plus sous la pression régulatrice pour réduire leur empreinte en gaz carbonique et développent la production d’énergie renouvelable.
Ces défis soulignent l’urgence auprès des sociétés qui font des investissements record dans la promotion du caractère durable dans le monde entier; juste pour l’exemple, voir l’engagement de Shell à fournir une provision fiable d’électricité à 100 millions de personnes avant 2030, principalement à travers l’Afrique et l’Inde.
En attendant dans le Moyen-Orient, les grands fournisseurs de l’industrie comme Saudi Aramco travaillent pour réduire leur empreinte en gaz carbonique en alignement avec des engagements multilatéraux comme l’Accord du Climat de Paris. Reconnaissant le besoin d’action collaborative, Saudi Aramco a combiné des efforts avec ses pairs comme Exxon et BP pour commencer à ralentir les émissions dans leurs opérations d’au moins 13% par rapport aux niveaux de 2017.
Un besoin croissant d’Innovation
En conjonction avec le focus sur le caractère durable, l’innovation est au cœur du secteur de l’énergie dans la région.
Les joueurs majeurs dans le secteur du pétrole et du gaz vont probablement de plus en plus investir de ressources dans la recherche de technologies et tendances émergentes qui réorganisent comment l’énergie est produite, livrée et consommée. Une gamme de projets passionnants à travers le Moyen-Orient pousse les frontières de l’imagination sur comment nous pouvons construire et alimenter nos communautés d’une façon durable.
Un exemple est le parc éolienMohammed bin Rashid Al Maktoum Solar Park , un mégaprojet en voie de réalisation de AED 50 milliards et développé par Dubaï Electricity and Water Authority. Le projet a été désigné comme le plus grand site de parc solaire au monde a son achèvement en 2022 et projeté pouvoir alimenter en énergie plus de 1.3 millions foyers pour soutenir les objectifs de développement durables ambitieux définis par les Emirats Arabes Unis. Dubai Clean Strategy 2050 s’est donné le but de produire 75% de la production totale en énergie de Dubaï de sources d’énergie propres avant 2050.
Un autre exemple en vue est Neom project in Saudi Arabia, de USD$500 milliard ville intelligente : 33 fois la taille de New York ! Elle emploiera l’énergie renouvelable à 100% et un réseau de détecteurs connectés étendu à toute la ville pour capturer des données sur l’utilisation la plus efficace de l’énergie, analysant rapidement les données et les rendant disponibles aux citoyens et fonctionnaires publics de la même façon. Pour ne pas mentionner d’autres idées directement issues de la science-fiction, des taxis volants aux dinosaures robotisés et une lune artificielle pour illuminer le ciel de nuit. Le projet reflète les efforts ambitieux de l’Arabie Saoudite de réduire la dépendance au pétrole et établir le Royaume comme un centre nerveux pour la technologie et l’innovation.
Un rôle en croissance pour les professionnels des projets
La complexité en croissance des besoins en énergie de la région et le besoin d’action urgente d’atteindre des buts de réduction d’émission de carbone très ambitieux exige que les professionnels de management de projet développent un jeu plus large de compétences et de capacités. Pour l’avenir prévisible, le terrain économique global exigera que les équipes derrière des mégaprojets majeurs identifient les sources d’efficacité et trouvent des façons créatives d’atteindre les résultats avec des budgets serrés.
Aujourd’hui, la cheffe / le chef de projet dans le monde de l’énergie doit être capable de penser comme un(e) économiste quand le besoin surgit et un(e) magicien(ne) de la technologie à d’autres moments. Il/Elle doit être capable de comprendre les implications des nouvelles technologies et les conditions plus larges du contexte d’affaires.
Tandis que beaucoup de managers de projet continueront à réussir en tant que généralistes, la spécialisation dans les sous-secteurs du champ de l’énergie peut permettre aux chefs de projet d’augmenter leur leadership des projets et de manager les parties prenantes. Les compétences techniques resteront cruciales, mais doivent être complétées par un fort leadership, une vision stratégique et ce que PMI appelle des “power skills” centrées sur le management des personnes, comme l’empathie, la communication et la collaboration.
Document téléchargeable en ligne
Des partenaires régionaux comme Saudi Aramco, récemment reconnu comme finaliste pour le PMI’s PMO of the Year award ont investi lourdement dans le développement des compétences de leadership des professionnel(le)s responsables de prendre leur stratégie durable et la mettre en œuvre à travers toute une gamme de projets.
Ces compétences seront aussi demandées chez les professionnel(le)s qui peuvent ne pas se considérer être des chefs de projet formels, mais mènent des projets au cours de leur parcours de carrière. Cette tendance est reflétée dans les découvertes de l’Institut Global McKinsey . McKinsey a récemment identifié le management de projet comme une compétence cognitive clé destinée à devenir encore plus critique à l’avenir, avec des capacités humaines comme la créativité et la pensée critique qui prendront énormément d’importance comme plus de travail de routine est automatisé.
Nous sommes clairement positionnés pour voir une réinvention complète de la provision de l’énergie dans le monde en ces années 2020. Cependant, la rapidité de la transition globale pour s’éloigner des systèmes de carburants fossiles n’est toujours pas claire. Et ce n’est pas non plus une évidence inévitable que le monde agira à temps pour empêcher ou atténuer les plus mauvais effets du dérèglement climatique.
Les résultats finaux dépendront significativement de comment les leaders et décideurs économiques dans le monde entier répondent aux défis combinés du choc universel soudain de la pandémie et les réalités sous-jacentes du système de l’énergie.
Grace Najjar, Managing Director, MENA and Head of Energy, PMI
Mais comme nous commençons à émerger de cette pandémie, l’humanité a une opportunité unique de construire un monde meilleur. Quand je vois les projets incroyables en voie de réalisation dans la région et que je rencontre les personnes derrière eux, je suis optimiste que les années à venir verront la création de systèmes plus durables produisant une pollution réduite, de nouvelles opportunités professionnelles pour une population en croissance de jeunes gens et un pouvoir plus fiable et résilient des communautés dans le monde entier.
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Second thème: « Vivre positivement la relation interculturelle »
Retraçant le vécu de ses multiples expériences très riches dans le domaine industriel en France et à l’international, Christelle Pizard-Gioia nous fait part de sa philosophie du leadership dans le management direct d’équipes co-localisées et le management indirect d’équipes géographiquement distribuées nationales et internationales.
Christelle narre avec sincérité et perspicacité les difficultés rencontrées en fonction des pays et cultures (France, Japon, Chine, Corée, Malaisie, Israël, Europe…) et les solutions pertinentes qu’elle a su trouver pour y répondre.
Elle nous fait bénéficier de sa prise de recul consciente et méthodique par rapport à ses expériences.
De manière salutaire, elle trace aussi en filigrane tout au long de son partage la question du rapport entre hommes et femmes, de leur représentation, des clichés encore trop souvent associés et parfois de la prétendue illégitimité de la gent féminine dans un univers professionnel très masculin.
Écrit de manière très vivante, ce texte est une leçon de vie. Une leçon tout court !
Du gestionnaire de projet sur Terre au planificateur de vol pour une mission Mars analogique
Karin Brünnemann est la première manager de projet interplanétaire de PMI Slovaquie. Karin a plus de 25 ans d’expérience dans le management de projets stratégiques mondiaux. Elle aide les entreprises dans les phases de changement culturel et de transformation numérique. En plus d’être une PMP®, Karin est également une formatrice certifiée en management interculturel. Elle utilise actuellement son expertise dans son travail de planificatrice de vol pour la mission « Mars AMADEE-20 analog » du Forum spatial autrichien.
À l’occasion du 50ème anniversaire du premier alunissage l’an dernier et des progrès récents de la technologie spatiale, l’intérêt pour les activités spatiales a encore augmenté. Des agences comme la NASA et l’ESA, des organisations spatiales en Chine ou en Inde, ainsi que certaines entreprises privées, ont l’intention d’envoyer des humains sur Mars. Une telle mission sur Mars nécessite évidemment une préparation assidue. Les véhicules, les outils et les combinaisons spatiales doivent être testés, les expériences et les procédures doivent être évaluées. Plus important encore, nous devons comprendre l’impact qu’un voyage sur Mars aura sur les astronautes qui s’y rendront. Pour évaluer tous ces facteurs et former les futurs astronautes, des organisations comme le Forum spatial autrichien organisent des missions Mars analogiques depuis quelques années déjà. Une mission Mars analogique est une mission sur terre dans un environnement semblable à celui de Mars, où des astronautes analogiques mettent à l’essai des combinaisons spatiales, des outils, des véhicules et des procédures qui seront utilisés à l’avenir lors d’expéditions sur notre planète voisine.
La prochaine mission Mars analogique, AMADEE-20, devrait avoir lieu dans le désert du Néguev d’Israël du 15 octobre au 15 novembre 2021.
Photo: OeWF – Équipage 2019
Au cours de ces quatre semaines, un équipage international de six astronautes analogiques effectuera un certain nombre d’expériences pour étudier le comportement et le bien-être humains; tester l’équipement technique, les véhicules et les combinaisons spatiales; et déployer des plateformes et des procédures dans les domaines de la géoscience et de la détection de la vie. Un autre objectif de cette simulation martienne est le développement d’une structure de support de mission au meilleur de l’état de l’art. J’ai rejoint l’équipe AMADEE-20 en tant que planificatrice de vol plus tôt cette année. Dans le cadre de mes fonctions, j’utilise mes compétences en management de projet pour préparer et, plus tard, mener des expériences scientifiques en tant que membre de l’équipe de support de la mission. Chaque expérience peut être considérée comme un sous-projet en soi et doit être managée méticuleusement.
Il y a de nombreuses similitudes entre mon travail en tant que manager de projet sur Terre et mon affectation comme planificatrice de vol pour la mission Mars analogique.
Pour commencer, une mission martienne, simulée ou réelle, est bien sûr un projet. C’est le projet le plus difficile, complexe, risqué et coûteux de l’humanité. Comme tout autre projet, il peut être divisé en groupes de processus. La simulation AMADEE-20 mars est actuellement en phase de planification. L’une de mes principales tâches en tant que planificatrice de vol à ce stade consiste à obtenir une description complète et très détaillée de l’expérience (du sous-projet) à laquelle j’ai été affectée. Le résultat de cette description sera un document comparable à une charte de projet. Comme le temps « sur Mars » est très limité pendant la mission, les ressources doivent être affectées très soigneusement aux différentes expériences (sous-projets) afin de ne pas rencontrer de conflits de ressources. De plus, tout comme les projets internationaux sur Terre, les astronautes (analogiques) et les membres de l’équipe de soutien de la mission rencontreront des différences interculturelles et seront formés pour les gérer.
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Une différence majeure entre les projets sur lesquels je travaille normalement et cette simulation de Mars est le niveau de détail auquel les expériences (sous-projets) doivent être managées. Habituellement, je planifie des tâches pour mes équipes de projet sur une base quotidienne. Pour les projets Mars analogiques, nous devons planifier les tâches dans des intervalles de temps de 15 minutes.
Photo: OeWF Bernhard Kaliauer Design Studio
Au cours d’une mission simulée et plus tard réelle sur Mars, les astronautes doivent porter des combinaisons spatiales pour se protéger de l’environnement hostile de cette planète voisine. Il faut beaucoup de temps pour revêtir une combinaison spatiale et qu’elles sont très lourdes et peu confortables à porter et pour travailler. De plus, le temps que les astronautes peuvent passer à l’extérieur de leur habitat est très limité et, par conséquent, très précieux et doit être planifié en détail. Une autre différence est le risque élevé pour la vie humaine et le bien-être des astronautes, ainsi que pour la sécurité de l’équipement toujours très coûteux.
Photo: OeWF – CStix
La communication pose également un grand défi. Toute l’équipe doit quasiment apprendre une nouvelle langue, composée de nombreux acronymes spécifiques à l’exploration spatiale. Des mots simples comme « oui » et « non » ne sont pas utilisés, car ils peuvent facilement être mal compris; nous utilisons plutôt les mots « affirmatif » et « négatif » pour exprimer notre accord ou notre désaccord.
Détails de la certification sur le site du PMI
Malgré ces différences, en tant que manager de projet certifiée PMP® et membre de l’équipe d’assistance à la mission Mars analogique, je suis bien préparée pour relever ce défi. Et en tant que manager de projet, je suis bien sûr très heureuse d’étendre mes compétences au-delà de notre planète et de participer à la création de l’avenir du voyage spatial et du management de projet.
Si vous voulez en savoir plus sur le management de projet pour les missions Mars analogiques ou les compétences interculturelles en management de projet, veuillez contacter mailto:karin@4CEE.eu
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La mondialisation de l’économie oblige les entreprises à rechercher tous les facteurs d’efficience et obtenir un avantage concurrentiel dans un marché où la chrono compétition est de rigueur.
Il faut s’adapter rapidement à un environnement continuellement changeant, sinon, c’est la disparition assurée.
Nombre d’entreprises s’appuient sur les Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) pour entamer leur transformation digitale et augmenter leur réactivité et périmètre d’action.
Ces NTIC révolutionnent la vie, tant dans le domaine personnel que professionnel. La banalisation de l’email dans le quotidien des salariés est l’un des exemples les plus évidents de cette révolution technologique dans l’univers de l’entreprise. L’omniprésence du smartphone pour rester connecté tout en étant à distance en est un autre.
De nouvelles formes de travail se sont donc développées, au point que selon l’Organisation Internationale du Travail[1] il convient maintenant de parler de T/MTIC, acronyme signifiant Télétravail/Travail Mobile fondé sur les Technologies de l’Information et de la Communication permettant à un individu d’exercer son activité en dehors de l’environnement de l’entreprise et/ou à distance.
Les différents gouvernements se saisissent également du sujet car il est déterminant dans la définition des enjeux d’aménagement du territoire, notamment dans l’accès aux équipements et aux réseaux de communication. La production d’échanges et d’intelligence collective peut se passer des villes. On comprendra aisément l’opportunité majeure de soutenir l’économie résidentielle et aider à la revitalisation des territoires isolés, même si la société française est prudente voire réticente, face aux transformations numériques[2].
Des entreprises ou groupes privés ont déjà entrepris cette mutation digitale.
Le groupe Volkswagen a même dévoilé les 5 et 6 décembre 2016 une solution de travail collaboratif en réalité virtuelle à partir d’une plateforme intitulée « Volkswagen Digital Reality Hub »[3]. Les collaborateurs sont équipés de casques pour travailler ensemble à partir de plusieurs sites géographiquement distants. Grâce à ces progrès majeurs, les collaborateurs de l’entreprise interviennent indifféremment « sur site » et/ou « à distance », on pourrait également dire qu’ils interviennent « Ici » mais aussi « Ailleurs ».
Mais, l’utilisation des nouvelles technologies n’est pas le seul moyen d’obtenir un avantage concurrentiel et être force d’innovation.
La modification de l’organisation en est une autre car l’entreprise doit être capable de mener de front l’« exploitation » de son modèle économique tout en « explorant » de nouveaux territoires, source de création de valeur. Cette fameuse compétence d’ambidextrie organisationnelle.
C’est pourquoi, beaucoup d’entre elles s’orientent vers le mode projet (exploration) pour se dépasser et trouver des solutions innovantes face aux défis auxquels elles se heurtent. Elles cherchent à mobiliser en leur sein toutes les ressources disponibles et tous les talents quel que soit l’endroit où ils se trouvent pour la constitution d’équipes dédiées à un projet.
L’entreprise fonctionne donc selon deux modes : « Exploitation » ou « Exploration » mais également avec des équipes « Ici » ou « Ailleurs ».
Orientations stratégiques et organisations géographiques
Ce mode fonctionnement à distance a des impacts sur l’individu et le collectif de travail.
19 éléments d’impacts différents ont été déterminés :
Sur la base d’une enquête quantitative, représentative à 92% de la situation rencontrée et d’une enquête qualitative menée à partir de 17 entretiens (MOA, MOE et prestataires sur 6 projets de dimension nationale), un constat : la distance renforce l’autonomie et la liberté de l’individu. Même si pour certains sujets interrogés, cette liberté s’apparente parfois à un abandon.
Ils la considèrent alors comme une « non-liberté » car ils doivent atteindre des objectifs dans des délais très contraints. C’est notamment le cas des sujets sur des projets en méthode Agile.
À distance, l’acteur du projet se responsabilise et maintient sa confiance. C’est vraisemblablement parce que la responsabilité des tâches à accomplir n’est pas si différente lorsque l’on est à distance ou sur site. Par ailleurs, l’organisation mise en œuvre sur le projet n’influe que très peu la notion de confiance car chacun a sa place et connaît son rôle dans le projet … qu’il soit à distance ou non. D’ailleurs, il n’y a pas de dépendance avérée entre « la confiance » et le mode d’organisation du projet (calcul d’indépendance Chi-2).
Parallèlement, cette organisation à distance tend aussi à l’isoler et à augmenter son stress.
Le sentiment d’isolation et de solitude peut augmenter le stress
Cette organisation réduit également son initiative. Cette situation est la conséquence vraisemblable d’une absence de définition précise de sa mission et des règles de fonctionnement plus que de la distance géographique (peu d’entre eux sont capables de s’appuyer sur une grille, un référentiel, une règle précise, une lettre de mission) permettant d’indiquer où s’arrêtent leur responsabilité et la prise d’initiative. Le sujet a confiance en ses décisions et assume ses responsabilités mais se lance moins dans les initiatives de peur d’être contredit ensuite.
Dans ces conditions, l’individu perd de sa motivation et s’implique moins.
Cette distance influence également le collectif de travail. Les acteurs du projet ressentent moins l’appartenance au groupe et l’esprit d’équipe notamment par un accès à l’information plus difficile mais également par l’absence d’interactions informelles (les moments partagées autour de la machine à café notamment)
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L’exercice du contrôle managérial est également plus complexe.
La classification hiérarchique descendante du corpus des 17 entretiens montre 5 mondes lexicaux différents, mais 25% du discours des personnes interrogées concerne les outils et notamment l’absence d’outil de partage permettant de « conscientiser » l’équipe et favoriser le passage d’une intelligence individuelle vers une intelligence collective.
La généralisation des outils est l’un des leviers pour le bon fonctionnement de l’équipe.
[2] LEBRETON Claudie, « Les territoires numériques de la France de demain », Rapport à la ministre de l’égalité des Territoires et du Logement, Cécile DUFLOT, Septembre 2013.
Michael, dont vous avez déjà lu plusieurs billets sur ce blog, a fondé une société dont les services originaux ont pour but de faciliter nos voyages professionnels et organisations de réunions à l’international.
Sa dernière offre est une newsletter gratuite hebdomadaire pour nous alerter des événements locaux pouvant impacter nos déplacements. Sur le site web, Nous pouvons également indiquer quelques endroits qui nous intéressent plus particulièrement comme la France au sens large, New-York et Londres et avoir immédiatement un aperçu des alertes et événements sur ces géographies.
Très utile pour tous les chefs de projet internationaux 🙂 d’autant plus que d’autres fonctionnalités seront très appréciées:
Le Planner pour trouver la meilleure date pour une réunion dont l’emplacement est fixé et pour y éviter les périodes de vacances et connaître les événements locaux majeurs.
Le Wizard qui donne des recommandations de dates et d’emplacements quand les participants viennent de plusieurs pays et régions.
Le Search pour retrouver par exemple la date d’un événement que je connais comme Wimbledon ou les événements d’une certaine catégorie comme les « fashion shows ».
Visitez le site et partagez vos ressentis et avis !
The leading decision tool for stress-free meeting and event planning
Le prochain cours de Christina, “Get The Job: Réussir son entretien d’embauche en anglais”, est presque prêt !
Apprenez-en davantage sur cette offre
Il est basé sur son programme de coaching le plus prisé, sur comment réussir un entretien d’embauche en anglais. Devenez aussi convaincant en anglais que vous l’êtes en français (et améliorez votre argumentaire au passage). Dans son cours Get The Job: Réussir son entretien en anglais, Christina donne TOUT pour répondre de manière claire et concise aux 12 questions incontournables d’un entretien.
Avant d’ouvrir les inscriptions à ce nouveau cours, Christina nous offre 3 leçons gratuites, donc dès la semaine prochaine, ne ratez pas la 1ère leçon: comment être convaincant et sincère dans la réponse à la question: “What are you looking for in this job?”
Le recruteur cherche surtout à savoir si vous êtes le bon candidat pour le poste donc, tôt ou tard, vous aurez cette question: What are your weaknesses ? Quels sont vos défauts ?
Dans cet épisode, Christina partage les expressions en anglais pour décrire ses défauts, expliquer que nous travaillons sur ceux-ci et donner une vraie bonne réponse à la question.
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Everyone–my wife, friends, and colleagues were all surprised when I told them I wanted to prepare for an English exam.
Here’s what they told me:
Marc Burlereaux
You’ve worked for an English bank for 5 years, using English all the time to chair meetings, write minutes and memos
You’ve been a PMI® member since 2004, have prepared certifications in English, given speeches in English, and even reviewed PMI® exam questions in English
You’ve traveled a lot and have 2 world trips under your belt
You’ve been using English in your professional environment for almost 30 years, come on Marc!
Why bother? Are you lacking recognition? Do you want to earn another shiny medal, as a General of the Project Management Army?
Who doesn’t want more recognition? But that’s not what motivated me the most.
In early 2013, I had the opportunity to work in London for almost a year. I then realised that even if my English was quite good, it was sometimes preventing me from conveying the right message to senior stakeholders. I was evaluated more on form rather than substance.
In private discussions I also had some difficulties to understand every nuance : being caught in a heated discussion between a Chelsea fan and a Manchester United aficionado is a true experience, but you try to understand what they’re saying ! And last but not least, more seriously, I was not perceived by some people as a sufficiently senior Project Manager !
It was time to take the bull by the horns, action !
Which English Exam did I choose ?
I then applied for an English course, 25 face to face sessions with an English teacher. I met Michael Briner from Bell School the 26th of August 2013 to start this journey. One of his first proposals was to take this opportunity to prepare an English exam that fit with my business needs, to have an interesting and challenging target. Done deal !
We choose together the BEC Higher exam as its goal is to « Get the practical language skills you need to work effectively at a senior level in international business.” And as Michael was kind enough to assume that I could pass it.
It took me a bit less than 3 years … as I took the exam the 7th of June 2016. The first thing to consider is that it takes quite a lot of time to get prepared, depending for sure on your level.
What is the BEC (Business English Certificate) Higher ?
You can find all relevant and detailed information about all Exams proposed by Cambridge English online (including the cost). In a nutshell, the Cambridge English: Business Higher is made up of four papers to test your English skills. You can see exactly what is in each paper below:
Paper
Content
Marks
(% of total)
Purpose
Reading
(1 hour)
6 parts
25%
Shows you can deal confidently with different types of text.
Writing
(1 hour and 10 minutes)
2 parts
25%
You need to be able to write a variety of different items such as memos, letters, emails, reports, and proposals.
Listening
(about 40 minutes, including transfer time)
3 parts
25%
You need to be able to follow and understand a range of spoken materials, such as presentations, interviews, and discussions.
Speaking
(16 minutes per pair of candidates)
3 parts
25%
Tests your ability to communicate effectively in face-to-face situations. Your Speaking test will be face-to-face with one or two other candidates. This makes your test more realistic and more reliable.
How did I prepare for this exam ?
First of all, I would like to warmly thank Michael Briner, who was an efficient coach and extremely supportive in this approach. His extensive knowledge of this exam was essential.
Like with every exam you need to master the test techniques to avoid any stress on D-Day : it is quite a long and dense test indeed.
Then I read books in English, watch films in English, listen to business talks : all of these are very useful to get more vocabulary, idioms, and typical English phrases.
Another excellent source was SBFG TV (Speak Better Feel Great TV) from Christina Rebuffet : I really like Christina’s videos. They’re an entertaining way of learning serious business English. I especially like the videos that help us be sure that we stress syllables correctly.
To quote Christina « Pronunciation can make the difference between someone understanding you and someone not understanding you!
I’ve often heard French people mispronounce a word (like « apoloGIES »), and then the English speaker in front of them says « Oh, aPOLogies! Got it. » And the French person, frustrated thinks « That’s what I said!!! ») ».
I learned a lot from her video, even if I knew the definitions!
It just goes to show, that there are several aspects of « knowing a word »!
I also became a fan of TED talks as listening to keynote speakers is a great opportunity to boost my English and also to learn interesting things. Here are three that I found excellent :
Last but not least, I did a lot of practice tests to make sure that during the final exam I was ready to focus on the substance only !
And the results ?
I don’t know for the moment. Even if I feel confident about how I did, I have to wait until July 19th, 2016 for the final results. This is the only downside to these tests: waiting so long afterwards! If there’s one thing that Cambridge could include it’s the time it takes to hear back from them, but I’ve heard that the Queen doesn’t have much time to mark so many essays :-).
Anyway, no matter what the final result might be, I already achieved a lot as I met great people before and during the exam and as I made some progress in English : Michael acknowledge it when correcting my last writing test, even though if William Shakespeare is not in great danger… MacMillan Testbuilders mention on their test book cover “Tests that teach” : very true indeed !
PMI® is a registered mark of Project Management Institute, Inc.
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Get Involved – Volunteer with Project Managers without Borders !
The goal is to engage the global project management community through collaborative and sustainable projects that make a positive difference in the world. Make a positive difference in the NGO world, promoting project management and improving NGO benefits realization!
DISCLAIMER : Project Managers Without Borders is not in any way affiliated with Doctors Without Borders, which is a registered trademark of Bureau International de Médecins Sans Frontiéres.
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“Pourquoi il me parle ce type ? On se connait pas !”
Un billet en deux parties de Christina Rebuffet dont voici la première.
Imaginez…
Vous venez de vous installer dans votre siège pour un vol Paris – Amsterdam. Un autre passager arrive et vous remarquez son passeport américain. Il engage la conversation:
– “Excuse me, I’m in the window seat. Looks like it’s gonna be a full flight.”
– “Ah, yes.” Vous sortez pour le laisser prendre place.
– “Sorry, excuse me,” il continue. “Well, at least it’ll be a short flight. You going on vacation or business?”
Et là, vous pensez “Pourquoi il me parle ce type ? On se connait pas !”
Les Américains et le “small talk”…
Si vous avez voyagé aux États-Unis, vous avez sûrement remarqué que les Américains se parlent, beaucoup, partout, de tout. Ils semblent être “copains” avec tout le monde. Si vous avez déjà travaillé avec des Américains, vous avez peut-être eu l’impression qu’ils parlent beaucoup pour ne pas dire grande chose. C’est le “small talk,” et même si le contenu de l’échange peut être plutôt banal, l’exercice est tout sauf banal.
Des sujets personnels, voir très personnels
Même dans un contexte professionnel, aux États-Unis, il n’est pas rare de raconter à vos collègues votre vie, celle de vos enfants, de parler du dernier match et même de contredire votre chef (que vous appelez par son prénom, d’ailleurs…) sur certains sujets légers, sans risquer de froisser ses sensibilités.
Cette habitude peut être déstabilisante pour des Français, qui peuvent voir ces petites conversations de tous les jours d’une manière différente. Avec des inconnus, comme dans un avion ou en attendant le bus, un Français aura plus tendance à voir celui qui vient nous parler sans invitation avec un certain degré de suspicion.
Imaginez…
Vous montez dans le bus, vous prenez place et la personne assise à coté de vous lance “Il fait beau aujourd’hui. Vous allez où ?” L’expérience risque d’être plus dérangeante qu’agréable, surtout si vous êtes une femme et celui qui initie la conversation est un homme.
La même situation aux États-Unis ne sera pas vécu de la même façon. On imagine la conversation se déroulera plutôt de cette manière:
– Jack: Nice day out today. Where you headed?
– Rachel: Yeah, it is. Just going downtown to do a little shopping.
– Jack: Yeah, my wife’s at the mall right now, looking for a present for our daughter. It’s her birthday in 2 weeks.
– Rachel: Oh, how nice! How old is she gonna be?
– Jack: Four. And she’s already a little monster!
– Rachel: Oh, I can imagine. At that age… Well, my stop’s up next. Good talking to you. And happy birthday to your daughter!
C’est une conversation en apparence sans intérêt. Jack ne voulait pas forcément savoir où Rachel allait. La vie de Jack n’intéresse pas Rachel plus que ça. Pour quelqu’un venant d’une culture où il est préférable pour deux inconnus de garder un certain distance, ces échanges paraissent superficiels, creux, voire gênants.
Mais l’importance n’est pas tant le sujet de conversation, que l’acte de la conversation. Le “small talk” joue un rôle important dans la société américaine, tant dans la vie personnelle que dans la vie professionnelle.
La place du “small talk” dans une société individualiste
La société américaine est basée sur l’individualisme. Le respect et le sens d’appartenance proviennent plus de ce que l’on fait que de ce que l’on est. Même si vous gérez une entreprise fondée par votre arrière-arrière grand-père, il va falloir faire vos preuves avant que les salariés vous voient comme leur véritable chef.
De ce fait, le sens d’appartenance est loin d’être acquis. Le sens du groupe est plus faible que le sens de l’individu. Il faut donc s’assurer de son appartenance au groupe, donc de sa légitimité au sein du groupe, régulièrement. C’est par le “small talk” que ça se passe.
Ces petites discussions sont aussi une manière de renforcer cette notion d’égalité entre deux individus, tout comme la pratique courante d’utiliser les prénoms dans beaucoup de contextes où, dans d’autres cultures, un certain degré de formalité sera de mise (exprimé par le vouvoiement, par exemple).
En s’ouvrant à l’autre par une petite discussion, on lui montre qu’on accepte en tant que personne, que l’on ne se croit pas supérieur sans le connaitre. Après tout, même s’il est habillé en jean et en sweater, il se trouve que c’est peut-être le fondateur d’une puissante entreprise.
Pour un Américain, ne pas initier le small talk—même un échange de quelques phrases—serait considéré comme malpoli, froid, distant. Ignorer l’autre totalement revient à une réjection de celui-ci en tant qu’être humain, dans un certain sens.
Indispensable dans un contexte professionnel
Dans un contexte professionnel, on voit l’importance du rôle que joue le small talk. En anglais on dit souvent “It’s not what you know, it’s who you know.” On préférerait travailler avec un collègue un peu moins compétent, mais sympathique et agréable qu’avec un expert dans son domaine qui n’échange guère avec ses collègues.
La capacité à participer dans ces petites discussions de tous les jours avec ses collaborateurs (peu importe leur place dans la hiérarchie) est essentielle pour construire de bonnes relations. C’est à travers ces conversations légères que l’on crée du relationnel, que l’on gagne la confiance de l’autre, que l’on montre que l’on joue le jeu.
Bien sûr, au final, vous serez apprécié pour des aspects plus concrets de votre travail, mais l’impression que vous donnez en tant que personne joue un rôle déterminant sur les opportunités qui s’ouvrent à vous. Cette impression peut même influencer la façon dont on évalue votre travail.
Christina Rebuffet
Dans la 2ème partie, nous verrons comment apprendre à s’approprier cette manière d’aborder le “small talk” ainsi que 3 techniques pour améliorer vos petites discussions de tous les jours avec vos collègues américains.
Entrainez-vous dès maintenant à lancer des sujets de discussion ET découvrez le vocabulaire indispensable pour réussir votre “small talk” en anglais. Accédez gratuitement au Small Talk Starter Kit: http://bit.ly/SmallTalkKit
Américaine, Christina coache depuis 12 ans des professionnels français à comprendre à la fois la langue et la culture de leurs collègues américains. Animatrice de la chaine YouTube “Speak Better, Feel Great TV”, sa mission est de remonter le niveau d’anglais de la France entière !
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