Comment éviter 10 erreurs au démarrage de votre PMO ?

Passons en revue les 10 erreurs les plus courantes commises par les nouveaux leaders de PMO et, plus important encore, comment les éviter !

Top 10 PMO Startup Mistakes – and How to Avoid Them par Bill Dow

https://www.billdowpmp.com/toppmo-startup-mistakes/  

La mise en place d’un PMO est l’une des décisions les plus stratégiques et les plus impactantes qu’une organisation puisse prendre, mais elle est également pleine de pièges. Après avoir dirigé 10 PMOs et coaché des centaines de leaders de PMO, j’ai vu les mêmes erreurs de démarrage faire dérailler cette belle dynamique et nuire à la crédibilité dès le départ.

Erreur #1 : Ignorer l’alignement avec la direction

Pourquoi est-ce important ? Le PMO se construit de manière isolée, souvent par un leader de niveau intermédiaire sans véritable parrainage de la direction. J’ai moi-même fait cette erreur de nombreuses fois, plus maintenant : Je vais toujours chercher plusieurs dirigeants pour soutenir mon PMO.

Les conseils de Bill : Avant toute chose, assurez-vous d’obtenir un soutien visible et fort de la part de votre sponsor exécutif. Obtenez des éclaircissements sur ce à quoi ressemble le succès pour eux.

Erreur #2 : Pas d’objectif clair du PMO

Pourquoi est-ce important ? Le PMO essaie d’être tout (gouvernance, gestion de portefeuille, force de livraison) et finit par n’être rien.

Les conseils de Bill : Définissez si votre PMO est stratégique, tactique ou opérationnel. Alignez ses services en conséquence. (Consultez mon cadre de travail sur les Types de PMO.)

Erreur #3 : Sur-ingénierie du PMO trop tôt

Pourquoi est-ce important ? Les leaders se lancent avec des processus complexes, des modèles ou des outils PPM, écrasant les équipes avant de générer de la valeur.

Les conseils de Bill : Commencez léger. Fournissez quelques services à fort impact (par exemple, des rapports, des bilans de santé de projet) et évoluez à partir de là.

Erreur #4 : Ignorer la culture organisationnelle

Pourquoi est-ce important ? Le PMO impose des méthodes lourdes en processus sans s’adapter à la culture ou à la maturité de l’organisation.

Les conseils de Bill : Adaptez votre approche PMO à l’appétit de votre entreprise pour la structure. La flexibilité renforce la confiance.

Erreur #5 : Ne pas offrir de gains rapides

Pourquoi est-ce important ? Vous passez des mois à construire votre infrastructure de PMO… Mais l’entreprise ne voit aucun résultat immédiat.

Les conseils de Bill : Identifiez et exécutez 1 à 2 gains rapides au cours des 30 premiers jours (tableaux de bord, bilans de santé ou rapports d’état d’avancement sont d’excellents points de départ).

Erreur #6 : Confondre outils et processus

Pourquoi est-ce important ? Les PMO investissent dans des outils coûteux, pensant qu’ils répareront les processus cassés ou inexistants.

Les conseils de Bill : Construisez d’abord votre processus. Utilisez des outils pour le soutenir, et non pour le définir. Je vois cela tout le temps, des cadres qui sont convaincus par le prochain meilleur outil et qu’ils achètent et mettent en œuvre, puis découvrent comment l’utiliser. C’est un énorme problème pour les PMO. Faites attention.

Erreur #7 : Pas de plan d’engagement des parties prenantes

Pourquoi est-ce important ? Le PMO est construit en vase clos, manquant les contributions et adhésions essentielles. L’une des principales choses que j’aurais aimé apprendre il y a 30 ans est l’importance du management du changement organisationnel. Si vous n’avez pas l’engagement ou l’adhésion des parties prenantes, vous allez avoir des difficultés et cela ne va tout simplement pas se produire.

Conseils de Bill : Interrogez les principales parties prenantes dès le début. Impliquez-les dans la charte de votre PMO. Communiquez fréquemment et de manière visible. Assurez-vous de constituer une petite équipe de personnes qui soutiennent ce que vous faites et qui peuvent vous aider à vendre ces idées à l’ensemble de l’organisation.

Erreur #8 : Faible ou pas de charte PMO

Pourquoi est-ce important ? Le PMO n’a pas de charte formelle. Personne ne sait ce qu’il fait, ni pourquoi il existe.

Conseils de Bill : Créez une charte qui définit la portée, les services, la gouvernance et les indicateurs de réussite. (modèle gratuit en anglais si vous en avez besoin.)

Erreur #9 : Fonctionner sans métriques

Pourquoi est-ce important ? Vous ne pouvez pas prouver la valeur du PMO si vous ne faites pas de métriques. Le respect des délais, des échéances et du budget sont quelques-uns des indicateurs clés à utiliser dans votre PMO.

Les conseils de Bill : Suivez et rapportez la valeur livrée. Montrez le temps gagné, les projets sauvés, la visibilité accrue : Des indicateurs qui intéressent les dirigeants. L’un des plus importants conseils que je puisse vous donner est de ne pas mettre de mesures trop tôt dans votre PMO. Vous en avez besoin, mais si vous les créez dès le tout début ou quand l’organisation n’est pas vraiment en place, cela peut conduire à un mauvais comportement et être mauvais pour le PMO.

Erreur #10 : Faire cavalier seul

Pourquoi est-ce important ? Le leader du PMO essaie de tout construire et de tout manager en solo, en s’épuisant rapidement. C’est toujours intéressant pour moi, parce que je parle tout le temps aux gens et ils disent qu’ils dirigent un PMO et je leur dis : « d’accord, combien de personnes ? ». Ils disent, juste moi. Je dis que le « O » de PMO signifie organisation, comment pouvez-vous être une organisation d’une seule personne ?

Les conseils de Bill : Construisez votre réseau. Obtenez du coaching et du mentorat. Tirez parti de modèles et d’approches éprouvés, et observez les leaders du PMO qui l’ont déjà fait. Rappelez-vous, le grand Tony Robbins disant « La proximité, c’est le pouvoir ».

Je vous suggère vivement de passer en revue ces 10 principales erreurs que j’ai vues les leaders du PMO commettre pendant des années. Lorsque vous faites ceci, vous préparez votre PMO non seulement au succès, ceci vous positionne comme un leader stratégique dont votre organisation ne peut se passer. Comment aimeriez-vous occuper ce poste et venir y travailler tous les jours ?

Si vous êtes à la recherche d’un kit complet avec des modèles, des listes de contrôle, un plan de lancement et une application pour vous aider dans ce processus, consultez le lien ci-dessous.

Téléchargez ce kit de démarrage rapide PMO (en anglais)  gratuit.

Qu’en pensez-vous ?

La psychologie de la gouvernance : Qu’est-ce que la gouvernance, de toute façon ?

La psychologie de la gouvernance

The Psychology of Governance par Bob Marshall

https://flowchainsensei.wordpress.com/2025/07/17/the-psychology-of-governance/

Qu’est-ce que la gouvernance, de toute façon ?

« Gouvernance » est un mot effrayant, bien que la plupart des gens ne puissent pas vous dire ce que cela signifie réellement. Pour ce que ça vaut, cela vient du grec kubernáo, qui signifie simplement « diriger ». Assez simple, non ?

Alors, dans les organisations, que dirige-t-on réellement ?

On dirige tout, en réalité :

  • Qui peut prendre quelles décisions.
  • Comment nous déterminons si les choses fonctionnent.
  • Qui est responsable quand les choses tournent mal.
  • Si nous nous dirigeons réellement vers là où nous avons dit que nous voulions aller.

Au plus haut niveau, vous avez vos conseils d’administration et vos dirigeants qui prennent les décisions importantes. Dans les tranchées, ce sont vos équipes de développement, d’exploitation et de qualité qui déterminent comment faire avancer les choses. Entre les deux, il y a toutes sortes de gouvernance : Les informaticiens qui s’assurent que la technologie aide réellement l’entreprise, les gens du management des risques qui essaient de vous empêcher de faire quelque chose de spectaculairement stupide, les responsables de la conformité qui s’assurent que vous ne finirez pas en prison.

Le fait est que la gouvernance est partout. C’est ainsi que nous coordonnons toutes ces personnes pour qu’elles travaillent ensemble au lieu de les voir s’égarer dans des directions aléatoires.

Est-ce que ça a toujours l’air si effrayant quand on le dit comme ça ?

Mais d’une manière ou d’une autre, la gouvernance donne toujours envie à la plupart des gens de fuir vers les collines. Pourquoi ?

C’est là que la psychologie entre en jeu. La psychologie est simplement l’étude de la façon dont les gens pensent, ressentent et se comportent. Et lorsqu’il s’agit de gouvernance, comprendre l’aspect humain des choses – pourquoi les gens réagissent comme ils le font, ce qui les motive, comment ils prennent des décisions – s’avère très important.

Pourquoi la gouvernance est-elle perçue comme une menace ?

Soyons honnêtes : Quand quelqu’un prononce le mot « gouvernance », la plupart des gens pensent immédiatement à « bureaucratie » et « micromanagement ». Ce n’est pas par accident. Il y a quelque chose de profond dans notre psychologie qui se rebelle contre le contrôle.

Nous, les humains, avons ce besoin fondamental d’autonomie. Nous voulons avoir l’impression d’être en charge de notre propre travail, de nos propres décisions. Lorsque la gouvernance donne l’impression de l’ôter, notre cerveau se met en mode combat ou fuite. Pas étonnant que les gens y résistent.

Mais ce qui est drôle, c’est qu’une bonne gouvernance nous donne en fait plus de liberté, pas moins. Lorsque nous connaissons les règles du jeu, lorsque nous comprenons à quoi ressemble le succès, lorsque nous sommes clairs sur notre autorité, nos responsabilités et nos limites, c’est à ce moment-là que nous pouvons vraiment nous lâcher et faire du bon travail.

Le paradoxe du contrôle.

C’est l’une de ces choses psychologiques étranges qui semblent être tête en bas jusqu’à ce que vous y réfléchissiez. Plus vous avez de structure, plus vous pouvez être créatif et autonome au sein de cette structure.

Pensez aux musiciens de jazz. Ils ne se contentent pas de produire des notes au hasard, ils travaillent dans des progressions d’accords, des signatures rythmiques, toutes sortes de « gouvernance » musicale. Mais c’est précisément cette structure qui leur permet d’improviser si brillamment.

La même chose se produit dans les organisations. Des limites et des attentes claires ne contraignent pas les gens, elles les libèrent. Lorsque vous savez de quoi vous êtes responsable et à quoi ressemble le succès, vous pouvez trouver la meilleure façon d’y parvenir sans regarder constamment par-dessus votre épaule.

Ce qui motive réellement les gens.

C’est là que la plupart des gouvernances se trompe complètement. La gouvernance traditionnelle est une question de conformité et de contrôle : Faites ceci, ne faites pas cela, rapportez tout, obtenez notre approbation pour respirer.

Mais ce n’est pas comme ça que les gens travaillent.

Des décennies de recherche nous montrent que les gens sont motivés par trois choses fondamentales :

  1. Autonomie – « Je veux avoir mon mot à dire sur la façon dont je fais mon travail »
  2. Compétence – « Je veux m’améliorer et voir que je suis efficace »
  3. Relation – « Je veux me sentir connecté à quelque chose de plus grand que moi »

Vous remarquez ce qui manque ? « Je veux que quelqu’un me dise exactement quoi faire et qu’il micromanage chaque pas. »

Lorsque votre gouvernance soutient réellement ces trois besoins au lieu de les écraser, la magie opère. Les gens cessent de voir la gouvernance comme un ennemi et commencent à la voir comme quelque chose d’utile.

Rendre la gouvernance amusante (oui, vraiment).

Je sais, je sais – la « gouvernance amusante » semble être l’oxymore ultime. Mais je l’ai vu fonctionner.

Voici comment (et j’ai déjà écrit à ce sujet) :

  • Concentrez-vous sur les besoins, pas sur le processus : Lorsque les gens peuvent voir comment leur travail aide réellement de vrais clients à résoudre de vrais problèmes, ils sont stimulés. Ils commencent à se soucier des résultats au lieu de simplement cocher des cases. Mais il y a quelque chose de plus profond qui se passe ici, répondre aux besoins des gens crée du lien entre ces personnes. Lorsque la gouvernance consiste véritablement à répondre aux besoins plutôt qu’à suivre des procédures, elle crée des liens et un objectif commun. Construisez une gouvernance autour de la satisfaction des besoins, et les gens voudront réellement participer.
  • Donnez aux gens leur mot à dire sur le POURQUOI : Personne n’aime être un rouage d’une machine. Mais lorsque les gens aident à définir l’objectif et la direction, ils s’investissent dans les résultats. Incluez les gens dans l’établissement des objectifs et des priorités, et pas seulement dans leur exécution.
  • Laisser les gens s’approprier le COMMENT : Ceci est énorme. Personne ne sait mieux comment faire un travail spécifique que la personne qui le fait réellement. La gouvernance devrait définir ce qui doit se passer et mesurer les résultats, mais laisser les méthodes aux personnes qui font le travail.
  • Faites de l’apprentissage une partie du tout : Les gens aiment s’améliorer dans tous les domaines. Prévoyez du temps pour l’expérimentation, la réflexion et le développement des compétences dans vos processus de gouvernance. Lorsque la gouvernance devient un vecteur de croissance au lieu d’une simple surveillance, les gens commencent à l’attendre avec impatience.
  • Célébrez le fait de faire la différence : Reconnaissez quand le travail des gens compte vraiment. Pas seulement le truc de « l’employé du mois », mais une véritable reconnaissance de l’impact réel. Lorsque les gens voient que leur participation à la gouvernance mène à des résultats significatifs, ils continueront à y participer.

L’aspect social des choses.

La gouvernance n’est pas seulement de la psychologie individuelle, c’est aussi de la psychologie de groupe.

Et cela signifie que la confiance est primordiale.

Lorsque les gens ont confiance que la gouvernance est juste, transparente et compétente, ils acceptent les décisions même s’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent. Mais quand la gouvernance semble arbitraire ou incompétente ? Les gens cessent de coopérer et commencent à se protéger.

Il y a un concept appelé « contrats psychologiques » qui, en gros, est un accord non écrit entre vous et votre organisation. Vous faites A, ils font B. Tout le monde est content.

Mais lorsque la gouvernance viole cet accord tacite, lorsque les promesses ne sont pas tenues, lorsque les règles changent sans avertissement, lorsque l’effort n’est pas reconnu, alors les gens se sentent trahis. Et les personnes trahies ne font pas d’excellents employés.

Établir la confiance n’est pas sorcier :

  • Dites aux gens comment les décisions sont prises.
  • Expliquez pourquoi vous faites ce que vous faites.
  • Quand quelque chose ne fonctionne pas, réparez-le.
  • Faites ce que vous dites que vous ferez.

Simple. Pas toujours facile, mais simple.

Notre cerveau travaille contre nous.

Voici quelque chose que la plupart des systèmes de gouvernance ignorent complètement : Les humains sont terribles quand il s’agit de prendre des décisions objectives.

Nous avons tous ces biais cognitifs intégrés qui perturbent notre jugement :

  • Nous recherchons des informations qui corroborent ce que nous croyons déjà (biais de confirmation).
  • Nous sommes d’accord avec le groupe même si nous savons qu’ils ont tort (pensée de groupe).
  • Nous nous en tenons au statu quo parce que le changement demande des efforts (biais de statu quo).
  • Nous pensons que nous sommes meilleurs pour prédire l’avenir que nous ne le sommes en réalité (effet d’excès de confiance).

La plupart des systèmes de gouvernance prétendent que ces préjugés n’existent pas. Grosse erreur.

La conception intelligente de la gouvernance fonctionne avec la psychologie humaine, et non contre elle. Intégrez-y des rôles d’avocat du diable. Apportez des points de vue extérieurs. Organisez régulièrement des séances sur ce qui ne fonctionne pas. Acceptez que les gens vont prendre des décisions irrationnelles prévisibles et planifiez en conséquence.

Il ne s’agit pas d’éliminer les biais cognitifs, c’est impossible. Il s’agit de reconnaître ce fait et de concevoir pour lui.

Concevoir une meilleure gouvernance

À quoi ressemble donc une gouvernance fondée sur la psychologie ?

  • Continuez à communiquer : Mises à jour régulières sur ce qui se passe et pourquoi. Les gens détestent l’incertitude, alors réduisez-la autant que vous le pouvez.
  • Incluez les gens dans les décisions : Surtout les décisions qui affectent leur travail. Même si vous ne pouvez pas donner aux gens tout ce dont ils ont besoin, les impliquer dans le processus renforce l’adhésion.
  • Intégrez des boucles de rétroaction : Des moyens pour les gens de vous dire quand les choses ne fonctionnent pas et des mécanismes pour répondre réellement à leurs préoccupations.
  • Faites remonter et réfléchissez sur les hypothèses et les croyances collectives.
  • Reconnaissez les bonnes choses : Célébrez les succès, reconnaissez les contributions, apprenez des échecs sans blâmer.
  • Restez flexible : la gouvernance qui ne peut pas s’adapter meurt. Intégrez le changement et l’amélioration dans le système lui-même.

La conclusion

La gouvernance n’a pas à être quelque chose qui s’impose aux gens. Lorsque vous concevez la gouvernance en fonction de la façon dont les gens pensent et ressentent réellement et de ce qui les motive, cela devient quelque chose dont les gens veulent faire partie.

Cela ne signifie pas qu’il faut abaisser vos standards ou éviter les décisions difficiles. Cela signifie être intelligent dans la façon dont vous faites les choses. Lorsque la gouvernance fonctionne avec la psychologie humaine plutôt que contre elle, tout le monde y gagne : Les besoins de l’organisation sont davantage pris en compte et les besoins des gens sont également mieux pris en compte.

La gouvernance la plus puissante n’est pas imposée d’en haut. Elle émerge lorsque la motivation individuelle s’aligne sur l’objectif collectif. C’est à ce moment-là que vous cessez d’avoir besoin de forcer les gens à se soucier de la gouvernance. Ils commencent à s’en soucier parce que cela les aide à répondre à leurs besoins.

L’infrastructure humaine manquante pour la transformation IA par Okka Fraile Ordóñez

La loi européenne sur l’IA n’est plus un jalon futur. Elle façonne la manière dont les projets doivent être menés aujourd’hui.

La réalité brutale

Soyons honnêtes.

La plupart des organisations en France annoncent fièrement leur « transformation IA », mais lorsque l’on mesure leurs capacités réelles, 80 % d’entre elles sont bloquées au niveau 0-1 — elles expérimentent sans impact — tout en croyant qu’elles sont à la pointe.

C’est de l’« IA-washing » dans sa forme la plus pure : Compter les licences, pas les résultats. Les flux de travail sont les mêmes qu’en 2019. Le PMO attend toujours les rapports, les risques liés aux projets sont toujours mis à jour tous les trimestres et les silos continuent d’étouffer l’innovation.

DantotsuPM a déjà mis en garde contre cette pratique, qui est désormais urgente : peindre l’adoption de l’IA sur votre organigramme existant (j’appelle cela « mettre du rouge à lèvres sur un cochon ») ne vous mènera pas à la transformation. Nous devons construire l’infrastructure humaine qui rendra l’IA réelle. Et cela signifie créer des rôles qui n’existent pas encore dans la plupart des organisations.

Ce qui n’est pas (encore) dans votre organigramme

1. Évaluateurs de maîtrise de l’IA

  • Définition : Il ne s’agit pas de formateurs, mais de testeurs. Ils mesurent la capacité d’exécution réelle par rapport à des mouvements d’IA spécifiques à un rôle. Votre analyste des risques peut-elle compresser une semaine d’analyse en une journée grâce à l’IA ?
  • Pourquoi cela manque ? La plupart des PMO partent du principe que « formation terminée » équivaut à « maîtrise ». Ce n’est pas le cas.
  • Exemple PMI : Avant d’adopter un assistant de planification IA, évaluez si les coordinateurs de projet peuvent réduire le temps de préparation des réunions de 50 % tout en maintenant la qualité.
  • Gain rapide : Testez un audit d’une heure basé sur les mouvements pour une équipe de projet et partagez les résultats lors de la prochaine réunion du comité de pilotage.

2. Architectes de la transformation des mouvements

  • Définition : Dirigeants qui repensent l’ensemble des flux de travail de bout en bout, au lieu de se contenter d’ajouter l’IA à une étape.
  • Pourquoi cela manque ? Les rôles traditionnels d’amélioration des processus ne pensent pas encore en termes de modèles natifs de l’IA.
  • Exemple PMI : Repensez la gestion des risques en passant de mises à jour trimestrielles à une surveillance et une atténuation continues basées sur l’IA.
  • Gain rapide : Identifiez un flux de travail à forte friction dans votre portefeuille et mettez au défi une petite équipe de le repenser à l’aide de l’IA. Présentez une carte « avant/après » dans un délai de 30 jours.

3. Responsables de l’éthique et de la conformité de l’IA

  • Définition : Gardiens d’une utilisation responsable de l’IA, conformément aux exigences de transparence, de risque et de gouvernance de la loi européenne sur l’IA.
  • Pourquoi cela manque ? La conformité est souvent cloisonnée dans le domaine juridique, trop tard pour influencer la conception des projets.
  • Exemple PMI : Intégrer un responsable de l’éthique et de la conformité de l’IA au sein de l’équipe centrale du projet afin de garantir que la sélection des fournisseurs utilisant l’IA répond aux exigences de la loi européenne sur l’IA d’août 2025.
  • Gain rapide : Ajouter la « conformité de l’IA » comme point permanent à l’ordre du jour des réunions d’examen des risques à partir de ce trimestre.

4. Orchestrateurs interfonctionnels de l’IA

  • Définition : Personnes qui font le lien entre les silos, en reliant les outils et les données d’IA entre l’ingénierie, les finances, les achats et le PMO.
  • Pourquoi est-ce important ? Les PMO traditionnels manquent de rôles alliant à la fois des compétences techniques et une autorité inter-domaines.
  • Exemple PMI : Automatiser le flux entre une demande de modification de projet, l’analyse de l’impact sur le budget et la révision de l’échéancier en quelques heures, plutôt qu’en plusieurs jours ou semaines.
  • Gain rapide : Cartographiez un processus interdépartemental et  identifiez 3 à 4 points à automatiser pour transfert vers l’IA .

5. Suppresseurs d’obstacles à l’innovation

  • Définition : Spécialistes chargés de démanteler les cultures du « non par défaut » dans les services informatiques, financiers ou RH qui freinent les progrès de l’IA.
  • Pourquoi cela manque ? Personne n’a pour mission de supprimer les obstacles internes, alors que c’est la première raison pour laquelle les projets d’IA sont bloqués.
  • Exemple PMI : Partenariat avec le service informatique pour remplacer un examen de sécurité de 6 semaines par un sprint d’évaluation des outils d’IA de 48 heures.
  • Gain rapide : Organiser un atelier avec les responsables financiers et informatiques afin de définir une procédure d’approbation accélérée pour les projets pilotes d’IA.

 

La loi européenne sur l’IA n’est pas une échéance lointaine, elle est déjà en vigueur.

À compter d’août 2025, ses cadres de gouvernance, de transparence et de sanctions seront en vigueur pour les systèmes d’IA à usage général. Cela signifie que les projets en cours aujourd’hui fonctionnent déjà dans un environnement réglementé, qu’ils en soient conscients ou non.

Probabilité : 100 % — les règles sont en vigueur.

Impact : Immédiat — les projets utilisant une IA non conforme sont soumis à un contrôle réglementaire dès maintenant, et non l’année prochaine.

Atténuation : Intégrez sans délai des responsables de l’éthique et de la conformité de l’IA, des architectes de la transformation du mouvement et des évaluateurs de la maîtrise de l’IA dans vos projets en cours.

Pour les organisations françaises, cela change la donne : Il ne s’agit plus de « se préparer à la conformité », mais de « prouver sa conformité ». Chaque décision, chaque workflow et chaque choix de fournisseur basé sur l’IA doit désormais résister à un examen réglementaire. Si vous n’êtes pas prêt, vous êtes déjà en retard.

Aujourd’hui, être en avance sur la concurrence signifie démontrer que votre infrastructure humaine en matière d’IA est conforme, vérifiable et prête à être inspectée, dès maintenant et non dans un avenir hypothétique.

Prochaines étapes pratiques pour les dirigeants PPM

  1. Réalisez une évaluation basée sur le mouvement – Testez un projet en cours pour déterminer son niveau de compétence (0 à 4) et partagez les résultats avec le comité de pilotage.
  2. Créez une carte thermique des compétences – Visualisez les lacunes dans l’ensemble du portefeuille et visez un niveau 3 dans les rôles critiques.
  3. Mesurez la transformation, pas l’adoption – Comptez les workflows repensés, les cycles de décision raccourcis, les risques atténués plus rapidement, pas les licences.
  4. Formez un groupe de leadership pour le changement IA – Interfonctionnel, axé sur les rôles, chargé de concevoir votre infrastructure humaine IA en 90 jours.

J’ai travaillé avec des organisations à travers l’Europe et le Golfe pour définir et intégrer ces rôles, mener les premiers audits basés sur le mouvement et les intégrer dans la gouvernance PMO existante.

Si vous souhaitez savoir comment cela pourrait fonctionner dans votre portefeuille, de la mise à jour du registre des risques aux workflows de conformité, explorons cela ensemble. Souvent, le moyen le plus rapide de passer de la théorie à la pratique est de mener un projet pilote.

Nous pouvons continuer à polir la surface, mettre du rouge à lèvres sur un cochon, ou nous pouvons construire l’infrastructure humaine qui rendra la transformation de l’IA réelle.

La loi européenne sur l’IA n’est plus un jalon futur. Elle façonne la manière dont les projets doivent être menés aujourd’hui. Chaque workflow basé sur l’IA que vous fournissez est déjà soumis à la gouvernance, à la transparence et à la conformité.

Les chefs de projet français seront-ils les pionniers de cette transition tant qu’il est encore temps de prendre les devants ? Ou attendront-ils que leurs concurrents aient déjà établi la norme ?


Okka Fraile Ordóñez

Okka est la seule consultante en IA certifiée TÜV du GCC*, avec plus de 30 ans d’expérience dans la stratégie technologique d’entreprise. En tant que fondatrice de ClairityLab.ai, elle aide les entreprises réglementées à transformer la conformité à la loi européenne sur l’IA en un avantage concurrentiel, en mettant en place des cadres de gouvernance, en intégrant l’IA de manière transparente et en préparant les équipes à des opérations prêtes pour l’audit. Elle travaille directement avec les fondateurs et les équipes de direction afin de développer l’innovation sans risque réglementaire.

*Gulf Cooperation Council (GCC), political and economic alliance of six Middle Eastern countries: Saudi Arabia, Kuwait, the United Arab Emirates, Qatar, Bahrain, and Oman.

« Les PMO dans l’environnement de travail volatile actuel » au PMO Symposium à Pékin par Lenka Pincot

Pour réussir sur le long terme, concentrez-vous sur les talents, innovez, soyez ouvert d’esprit, continuez à apprendre.

Avec deux forces majeures qui façonnent notre avenir : L’IA et le changement climatique, lest discussions ont porté sur les besoins et défis communs de l’élévation de la profession de projet à travers les continents, en particulier à travers le prisme des récents travaux du PMI sur la réussite des projets (Project Success) et MORE.

Lors du discours d’ouverture de l’événement, Lenka a partagé son point de vue sur le rôle des PMO dans l’environnement de travail volatile actuel, étayée par les dernières informations des travaux du Thought Leadership de PMI.

Avec la nouvelle normalité de transformations perpétuelles, les organisations doivent renforcer leur capacité stratégique d’agilité d’entreprise.

Développez une hyper-conscience business.

L’hyper-conscience de savoir ce qui a un impact sur le paysage business, disposez un moyen efficace d’acquérir des informations et de transformer ces données en informations, tout en rendant celles-ci accessibles aux bonnes personnes au sein de votre organisation

Menez le changement de manière cohésive.

Ce qui signifie minimiser le gaspillage de ressources dans des changements non coordonnés. Lorsque vous manquez de cohésion, vous perdez du temps à retravailler en interne, vous ralentissez nos équipes par une mauvaise communication et, en fin de compte, vous frustrez les gens, ce qui peut entraîner la perte de talents cruciaux.

Minimisez et prévenez la création de dette.

La dette, c’est tout ce qui crée des bagages et nous ralentissent, comme la dette technologique qui entrave l’adoption de nouvelles technologies, ainsi que la dette causée par le sous-investissement dans les compétences des membres de vos équipes.

Prenez de bonnes décisions.

La capacité de prendre les bonnes décisions en favorisant le sens des affaires à tous les niveaux est cruciale. Il est intéressant de noter que les recherches de PMI montrent que le sens des affaires est la compétence de moindre investissement dans la profession de manager de projet, et c’est quelque chose qui devrait vraiment changer.

Les PMO jouent un rôle crucial dans chaque composante de l’agilité de l’entreprise.

Ils sont en mesure de stimuler l’innovation grâce à la gestion stratégique de portefeuille, de favoriser la réussite des projets en exerçant la vision élargie de M.O.R.E. de PMI pour la profession et en défendant le perfectionnement des compétences en matière de sens des affaires et de durabilité.

“PMI” and “Project Management Institute” are registered marks of Project Management Institute, Inc.


Lenka Pincot PMP, PMI-ACP, PMI-PBA

Lenka Pincot : Lisez ces billets sur DantotsuPM

Lenka est cadre exécutive avec une expérience internationale et une expérience reconnue dans l’établissement d’une vision stratégique et son exécution. Elle excelle dans la conduite de transformations numériques et l’amélioration de l’agilité organisationnelle. Lenka a acquis une expérience multisectorielle en dirigeant des initiatives stratégiques dans les domaines de la banque, de l’industrie manufacturière, de la distribution et de l’automobile. Elle travaille actuellement comme chef de cabinet du président du Project Management Institute®, une organisation à but non lucratif mondiale qui offre un soutien à l’éducation et à l’évolution de carrière aux professionnels qui conduisent les changements et la transformation.

Elle est titulaire du Digital Excellence Diploma de l’IMD Business School of Switzerland, graduated C-level School de European Women in Boards, d’un Master of Science en informatique et de plusieurs certifications en management de projet, pratiques agiles et analyses business.

Précédents billets de Lenka sur DantotsuPM

Les métriques dans le management de projet sont bien plus que des chiffres. (Best of #7)

Les métriques ne sont pas le sujet le plus sexy du management de projet et des PMOs, mais la réussite de votre PMO et de vos projets peut dépendre du fait d’avoir ou pas les bonnes métriques en place.

  • Ni trop peu ni pas assez.
  • Liées à la réussite du business et pas seulement à l’avancement du projet.
  • Claires, simples et calculées systématiquement.
  • Visibles et utilisées pour l’amélioration continue.

les métriques dans le management de projet : bien plus que des chiffres

Partenaire de DantotsuPM, visitez le site pour toutes les formations certifiantes proposées. En particuliers celles sur Prince2 et AgilePM.

Quelle est la différence entre un Projet et un Programme ? (Best of #3)

Certains leaders se posent parfois cette question : Cette initiative est-elle un Projet ou un Programme ?

Selon votre propre expérience des projets et programmes, qu’est-ce qui les différencie le plus ?

Quelle est la différence entre un Projet et un Programme ? (Collection « Best of »)

Partenaire de DantotsuPM, CERTyou est le spécialiste des formations certifiantes dont PMP® et PgMP® du PMI®.

« La centrale énergétique silencieuse : L’activation des connaissances transforme la livraison des projets. » par Grace Najjar

Les désalignements, les erreurs répétées, les connaissances fragmentées et les performances incohérentes persistent, en particulier, mais pas seulement, dans les grands projets menés par les gouvernements.

« The Silent Powerhouse: How Knowledge Activation Transforms Project Delivery » par Grace Najjar

https://www.linkedin.com/pulse/silent-powerhouse-how-knowledge-activation-transforms-grace-najjar-y6pnf

Dans l’économie actuelle, axée sur les projets, les organisations sont confrontées à un paradoxe : Malgré les outils modernes, les méthodologies avancées et l’abondance de données, des points faibles familiers continuent de bloquer l’exécution. Les désalignements, les erreurs répétées, les connaissances fragmentées et les performances incohérentes persistent, en particulier dans les environnements de livraison de projets à grande échelle et menés par les gouvernements.

L’activation des connaissances devient un facteur de différenciation stratégique.

Les environnements augmentés par l’IA, interfonctionnels et axés sur les informations, alimentent la création de valeur, accélèrent les performances des projets et soutiennent l’innovation à grande échelle. Loin d’être une fonction innée, le management des connaissances (Knowledge Management – KM) est en train de devenir un catalyseur clé de l’agilité opérationnelle, de l’apprentissage organisationnel et de la prospective stratégique.

Cet article rassemble des informations de terrain, des conclusions pour le management exécutif contenues dans le livre blanc « Bridging Gaps in Mega Projects », une recherche mondiale de PMI®, Springer et RealKM, et des expériences pratiques dans les écosystèmes de livraison de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

Cartographiez la douleur : Quand les connaissances s’arrêtent, la livraison ralentit.

À travers notre table ronde et notre travail de conseil dans le monde réel, une tendance claire s’est dégagée : De nombreux problèmes chroniques des projets découlent de déconnexions de connaissances.

Les dirigeants citent :

  • Retards dus à une mauvaise intégration et à un mauvais transfert de projet.
  • Fragmentation des informations entre les équipes et les outils.
  • Incapacité à localiser des documents et des experts humains dans des domaines spécifiques.
  • Incapacité à mettre à l’échelle les pratiques réussies.
  • PMOs désengagés ou centres d’excellence passifs.
  • Duplication du travail en raison d’un manque de visibilité.
  • Transitions de leadership sans flux de connaissances structurés.

Ces points sensibles ont été exprimés par des décideurs de haut niveau et cartographiés dans notre livre blanc que nous avons publié lors de l’édition de février 2025 de la Project Control Expo UAE.

Il ne s’agit pas simplement de défauts de processus, mais d’un échec à capturer, connecter et appliquer les connaissances au bon endroit et au moment opportun.

Des écarts aux gains : 10 pratiques pour activer la diffusion axée sur l’information

Niveau opérationnel – Résoudre les problèmes d’exécution

#1 – Corrigez les lacunes d’exécution grâce aux connaissances basées sur les rôles.

Les connaissances spécifiques au contexte doivent être rendues accessibles à ceux qui exécutent des tâches de livraison. Des outils tels que des kits d’intégration, des cartes de flux de travail visuelles et des briefs contextuels permettent aux managers de projet et aux membres de l’équipe de comprendre les rôles, les attentes et les normes dès le premier jour.

#2 – Maintenez la continuité entre les équipes de projet en rotation.

Les projets se dissolvent souvent une fois les objectifs atteints, mais les connaissances institutionnelles doivent persister. L’intégration de transferts structurés, d’observation de rôles et de playbooks atténuent le risque de perte de connaissances et réduisent le temps de montée en puissance des nouveaux membres.

#3 – Intégrez l’intelligence d’exécution dans les flux de travail de livraison.

Les connaissances doivent résider dans les outils et les routines que les équipes utilisent déjà. Intégrez des conseils sur les processus, des tableaux de bord en direct et des recommandations contextuelles dans les outils de management de projet pour vous assurer que les leçons sont exploitables, et non cachées dans ces documents.

#4 – Mettez en œuvre une robuste gouvernance de l’information.

Une classification et une structuration correctes des actifs de connaissances sont essentielles pour les rendre trouvables et réutilisables. Établissez une convention de nommage standardisée, des protocoles de métadonnées clairs et un balisage du cycle de vie pour garantir que le contenu est étiqueté de manière cohérente, fiable et accessible au moment où vous en avez besoin.

Niveau tactique – Favoriser la gouvernance et l’alignement stratégique

#5 – Donnez aux PMOs et aux centres d’excellence les moyens d’agir en tant que moyens stratégiques.

Les PMOs et les centres d’excellence doivent devenir des conseillers en temps réel, des curateurs de données et des orchestrateurs d’apprentissage. Ils doivent permettre la mise en œuvre grâce à un coaching, à une interprétation des informations et à une aide à la décision basée sur des scénarios qui connectent la gouvernance avec l’apprentissage.

#6 – Appliquez une gouvernance intelligente des connaissances pour la confiance et l’impact.

La gouvernance n’est pas une question de contrôle, c’est une question de crédibilité. Établissez des protocoles pour la validation, la propriété des connaissances et leur renouvellement. Cela renforce la confiance dans le contenu partagé et favorise une réutilisation responsable.

#7 – Alignez le flux de connaissances sur le cycle de vie du projet.

Les connaissances ne sont pas statiques. Le cycle de vie d’un projet d’apprentissage intègre activement la découverte, la conception, la mise en œuvre et les revues de clôture. Alignez la capture et l’application des connaissances sur chaque phase du projet pour de meilleures décisions stratégiques et une réduction des choses à refaire ou corriger.

Niveau stratégique – Favoriser l’innovation et l’apprentissage.

#8 – Stimulez l’innovation grâce à la réutilisation intelligente.

L’innovation émerge lorsque des idées éprouvées sont appliquées dans de nouveaux contextes. Encouragez la réutilisation des modèles, des métriques et des cadres de travail qui ont apporté de la valeur. Mettez en évidence les réussites entre les projets et permettez aux équipes de s’appuyer sur des résultats réels.

#9 – Construisez une culture de la réflexion et de la réutilisation.

Apprendre est une habitude culturelle. Créez des rituels de réflexion tels que des rétrospectives, des cafés de partage de connaissances et des revues après action, et associez-les aux jalons du projet. Faites de la réutilisation une mesure de maturité.

#10 – Combinez des actifs codifiés avec un partage centré sur l’humain.

Équilibrez l’usage des bases de connaissances avec le partage expérientiel. Utilisez le storytelling, le mentorat inversé et les outils collaboratifs en temps réel pour transférer des connaissances explicites et tacites entre les niveaux et les générations.

Réflexion finale : Des archives passives à l’intelligence active !

Dans l’avenir émergent du travail, les organisations de projet doivent faire plus que gérer les livrables, elles doivent activer l’information. Le Management des connaissances n’est plus une fonction d’arrière-plan. C’est le tissu conjonctif qui permet la vitesse, la confiance et l’innovation. Lorsqu’il est appliqué efficacement, le management des connaissances améliore la façon dont les informations sont dérivées des données et des bases de données, transformant les informations en connaissances exploitables qui éclairent les décisions en temps réel.

Comme le confirme l’étude « Bridging Gaps in Mega Projects », de nombreux problèmes de planification, de reporting, d’adoption d’outils et de transitions de leadership sont les symptômes d’un problème fondamental : Des connaissances sous-utilisées ou inaccessibles.

Les PMOs et les centres d’excellence les plus efficaces du futur seront ceux qui organisent, contextualisent et mènent les connaissances en actions.

Avec l’essor de l’IA, des infrastructures intelligentes et des écosystèmes numériques, les enjeux n’ont jamais été aussi élevés.

Passons de la gestion de contenu à la mobilisation d’informations. De savoir ce que nous avons fait, à activer ce que nous devrions faire ensuite.

Financez l’avenir, pas les projets morts-vivants !

S’il y a un projet que vous connaissez et dont personne ne veut parler, il y a de fortes chances pour que ce soit un projet « zombie ». Voici 4 idées pour l’envoyer reposer en paix !

Tuer les projets zombies : Un impératif de durabilité.

Killing Zombie Projects: A Sustainability Imperative par Michael Young

https://blog.greenprojectmanagement.org/index.php/2025/05/23/killing-zombie-projects-sustainability-imperative/

Ce sont des projets dont personne ne veut parler. Ils traînent tranquillement en arrière-plan, au-delà du budget alloué, en décalage avec la stratégie et, d’une manière ou d’une autre, toujours vivants dans le système. Plus personne ne les défend, mais personne n’a débranché la prise non plus. Ils prennent du temps, des ressources et de la matière grise, mais offrent peu en retour.

Ce sont les projets zombies. Et dans l’environnement actuel axé sur la durabilité, les laisser s’attarder n’est pas seulement inefficace, c’est irresponsable.

Pourquoi les projets zombies représentent un risque pour la durabilité

Soyons clairs : Dans un monde confronté à des crises environnementales, sociales et économiques croisées, chaque projet a un coût d’opportunité. Chaque heure, euro ou tonne de CO₂ alloué à un projet zombie est une ressource détournée d’initiatives qui pourraient avoir un impact réel et positif.

Les projets zombies :

  • Gaspillent du carbone et des matériaux pour des résultats qui n’ont plus d’importance.
  • Consomment l’énergie de l’équipe et l’attention de la direction qui pourraient être redirigées.
  • Empêchent les projets plus régénératifs d’être prioritaires.
  • Minent la confiance dans la gouvernance et la discipline d’alignement stratégique.

En termes de durabilité, ils sont doublement nocifs : Ils apportent peu de valeur tout en empêchant de meilleures options d’aller de l’avant. Et parce qu’ils sont rarement contestés, ils persistent souvent longtemps après l’expiration de leur justification stratégique ou éthique.

Comment les projets zombies survivent-ils ?

Les projets zombies n’existent pas parce que les gens sont négligents. Ils survivent parce que les organisations manquent souvent de courage, de gouvernance ou d’informations, pour les challenger.

Ils persistent parce que :

  • Personne ne veut admettre qu’un projet est un échec.
  • Les coûts irrécupérables effacent les données actuelles.
  • Les conseils de la gouvernance n’ont pas le pouvoir (ou la volonté) de prendre des décisions difficiles.
  • Les critères ESG (Environmental, Social and Governance) ne sont pas intégrés dans les revues de projet.

Et parfois, ils restent en vie parce que l’analyse de rentabilité originale n’a jamais été réexaminée, même lorsque le monde qui l’entoure a fondamentalement changé.

Du risque à la responsabilité : Pourquoi le PPM (Projects Portfolio Management) doit être un chef de file.

Les managers de projets et de portefeuilles de projets sont depuis longtemps responsables de la livraison et de l’alignement. Mais de plus en plus, nous sommes appelés à diriger avec une responsabilité stratégique et éthique.

Éliminer les projets zombies n’est pas une question d’impitoyabilité. Il s’agit d’être responsable. Dans la gestion de portefeuille durable, le courage de dire « cela n’a plus de sens » est aussi important que de lancer quelque chose de nouveau.

Le vrai défi ? Nous avons besoin de meilleurs mécanismes pour repérer ces projets à un stade précoce, évaluer leur pertinence continue et savoir quand agir.

Signes que vous pourriez héberger un projet zombie

Utilisez cette liste de contrôle pour entamer la conversation avec votre équipe ou votre organe de gouvernance :

  • Pas de sponsor exécutif ou de propriétaire d’entreprise clair.
  • Le suivi de la réalisation des bénéfices a été discrètement supprimée ou reléguée au second plan.
  • Le projet continue d’absorber des ressources, mais n’a pas apporté de valeur depuis des mois.
  • Il n’est pas aligné avec les derniers objectifs ESG ou stratégiques.
  • L’intérêt des parties prenantes est passif ou purement politique.
  • Personne ne le défendrait s’il était contesté aujourd’hui.

Si vous cochez deux ou plus de ces affirmations, il est temps d’enquêter.

Étapes pratiques pour tuer un zombie (et en prévenir d’autres)

Les projets zombies peuvent être difficiles à tuer, mais c’est plus facile lorsque la gouvernance de votre portefeuille est configurée pour le faire de manière délibérée et transparente.

Voici 4 actions clés.

#1 – Introduisez des revues d’extinction.

Intégrez des revues programmées dans votre modèle de gouvernance pour réexaminer la pertinence et l’impact des projets actifs, en particulier ceux de longue durée ou coûteux.

Conseil : Exigez une nouvelle justification de l’analyse de rentabilité avec des évaluations actualisées de la durabilité et de l’impact sur les parties prenantes.

#2 – Utilisez des critères de durabilité dans les décisions de continuation.

Ne vous contentez pas de surveiller la progression par rapport au planning. Questionnez pour vérifier que le projet s’aligne toujours sur les objectifs actualisés en matière d’impact environnemental et social.

Conseil : Si l’empreinte carbone du cycle de vie de votre projet dépasse maintenant sa valeur, soyez prêt à vous retirer, même s’il est à mi-chemin de la livraison.

#3 – Faites de l’élimination un signe de force, pas d’échec.

Célébrez la clôture responsable du projet. Partagez les leçons apprises et réallouez rapidement les ressources à des initiatives à plus fort impact.

Conseil : Changez le langage de « annulation » à « réorientation stratégique » ou « priorisation régénérative ».

#4 – Suivez la dérive du portefeuille de projets.

Tenez à jour un tableau de bord qui mesure la santé du portefeuille de projets, pas seulement en termes de progrès, mais aussi en termes de contribution à la valeur, d’alignement sur la durabilité et d’énergie organisationnelle.

Astuce : Un projet achevé à 80 % mais qui n’est plus pertinent a plus de traînée que de valeur.

Exemple de cas : Une occasion manquée dans les infrastructures publiques.

En 2023, un grand projet de transport dans un centre régional a finalement été achevé après cinq années, soit deux ans de retard et 60 % de dépassement de budget. Conçu à l’origine pour améliorer la capacité des routes, il s’est avéré plus tard qu’il augmentait les émissions de CO², encourageait l’étalement urbain et endommageait des zones humides protégées.

Le point de départ ? Un projet de train régional proposé mais rejeté à l’époque en raison des limites de financement, aurait permis d’obtenir des résultats plus équitables et moins carbonés pour la même population. Mais le projet routier a continué parce que « nous avions déjà trop dépensé pour nous arrêter ».

Le vrai coût des projets zombies, c’est l’opportunité que nous n’avons jamais pu financer.

Partenaire de DantotsuPM, CERTyou est le spécialiste des formations certifiantes dont PMI PgMP !

Réflexion finale : Faites de la place pour ce qui compte !

La durabilité ne consiste pas seulement à lancer de meilleurs projets, mais aussi à leur faire de la place.

Cela signifie qu’il faut avoir l’audace de demander :

  • Ce projet est-il toujours le bon ?
  • Reflète-t-il ce que nous savons, apprécions et croyons maintenant ?
  • Le financerions-nous aujourd’hui, sachant ce que nous savons maintenant ?

Les projets zombies ne font pas que faire perdre du temps. Ils gaspillent des opportunités. Et dans le monde dans lequel nous vivons, ce n’est pas seulement une opportunité manquée, c’est un échec stratégique et éthique.

L’avenir appartiendra aux portefeuilles qui sont disciplinés, dynamiques et suffisamment honnêtes pour lâcher ce qui ne sert plus.

Il est temps de faire le ménage.

Financez l’avenir, pas les morts-vivants !

The State of the PMO 2025

Comment améliorer l’impact de votre PMO ?

 

Téléchargez gratuitement ce rapport.

The State of the PMO 2025 a été conçu pour vous aider à comprendre les meilleures pratiques actuelles ainsi que les tendances qui permettront d’améliorer l’impact stratégique de votre PMO et le succès de votre entreprise.

En partageant leurs expériences, les répondants aident leurs organisations à comparer leur PMO à celui des autres et à élaborer une analyse de rentabilité pour renforcer leur PMO.

L’enquête couvre aussi la taille, la portée et la complexité du PMO, ses types d’activités et son rôle.

Après un focus sur qui sont les membres du PMO et quels types de formation ils et elles reçoivent, il leur a été demandé :

  • Votre PMO est-il utilisé en tant que service ?
  • Utilisez-vous l’intelligence artificielle dans vos activités de PMO ?

Enfin, les praticiens font un retour sincère sur la performance globale de leur PMO et indiquent quelles activités sont prioritaires pour les 24 prochains mois.

PMI a récemment publié le Guide de transformation de (et par) l’Intelligence Artificielle : « AI transformation Guide ».

La puissance de l’IA ne réside pas dans la technologie elle-même, mais dans sa capacité à transformer les organisations.

Téléchargez ce document.

Les organisations qui réussissent le mieux ne se contentent pas de déployer de nouveaux outils « IA », elles adoptent l’Intelligence Artificielle comme catalyseur de changement.

Les professionnels du projet savent déjà qu’ils doivent maîtriser les outils d’IA. Mais ce n’est que le début car l’IA a le potentiel de révolutionner la façon dont le travail de projet est effectué, d’améliorer les résultats et de viser des niveaux d’efficacité encore plus élevés.

Pour rester pertinentes, les organisations doivent également mener les transformations de l’IA, à l’échelle des équipes, des fonctions et des entreprises entières.

Le document dans son entièreté est totalement gratuit pour les membres du Project Management Institute®.

Ce guide est conçu pour les PMOs (Project Management Office) , les TMO (Transformation Management Office) et les professionnels du management de projet qui sont conducteurs de ce véritable changement.

Pour les PMOs, ils peuvent avec l’IA étendre leur influence, devenant des moteurs stratégiques de l’innovation et des transformations dans l’entreprise. Les informations collectées par le big data et analysées par l’IA permettront aux PMO d’anticiper les risques, d’optimiser l’allocation des ressources et de prendre des décisions basées sur ces données.

Pour les TMOs, il s’agit de mener l’exploration pour promouvoir l’adoption de l’IA par les équipes et s’assurer que les initiatives d’IA s’alignent sur des objectifs de transformation plus larges et permettent de briser les silos.

Vous trouverez dans ce document :

  • Des approches et cadres de travail exploitables.
  • Des idées pour la gouvernance, l’implication de toutes les parties prenantes, le management des risques et la conduite du changement.
  • Des stratégies pour faire évoluer l’IA de manière responsable.

Il ne s’agit pas seulement d’outils.

Il vous faut répondre à des questions essentielles :

  • Comment l’IA s’intégrera-t-elle aux flux de travail existants ?
  • Quelles structures de gouvernance devez-vous mettre en place ?
  • Comment améliorerez-vous les compétences des équipes ?
  • Comment mesurerez-vous le succès de l’IA ?

L’avenir appartient à ceux qui adoptent l’IA et l’utilisent pour mener la transformation. Passez à l’action.

Ce qu’en dit Stéphane Derouin, fondateur du tout premier chapitre PMI en France il y a 30 ans :

J’ai la conviction que le VMO (Value Management Office) peut, au même titre qu’un TMO (Transformation Management Office), être un véhicule privilégié de la diffusion et de l’utilisation de l’IA pour nos métiers du projet.

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Mise en place du Management de Portefeuille de Projets (#PPM) dans une DSI

Bonjour,

J’ai eu l’opportunité de mettre en place la priorisation et le management d’un portefeuille de projets informatiques il y a déjà quelques années. Je souhaite partager dans ce wébinaire les temps forts de cette expérience car je pense qu’ils peuvent être utiles si vous vous engagez dans une aventure PPM.

Avez-vous des objectifs un tant soit peu similaires aux miens ?

  • Maximiser le retour sur investissement de projets extrêmement différents.
  • Aligner ses projets sur la stratégie de l’entreprise en évitant les querelles de chapelles et en assurant la transparence des décisions.
  • Limiter le nombre de projets et tuer rapidement les « loosers » pour dégager des moyens.
  • Garantir une architecture informatique consistante en prenant en compte les dépendances inter-projets.
  • Assurer la cohérence du portefeuille de projets et la balance des investissements (dans le temps et sur la chaîne de la valeur),

Rendez-vous le 29 Avril à 16 :00 pour ce partage et échanges.

Inscription gratuite ici 👉 https://lnkd.in/dQnyvnzT

29 Avril 2025 – Comment optimiser la gestion de votre portefeuille de projets IT ?

Ne manquez pas mon retour d’expérience sur la mise en place d’un PPM (Project Portfolio Management) en DSI.

Trop de projets, un système d’information hétéroclite, pas assez de visibilité, des ressources sous tension, des directions métier non alignées, des risques mal maitrisés sur de nouvelles technos…

Découvrez comment transformer votre management de portefeuille projets en un levier stratégique de performance grâce à ce webinaire !

  • Comment prioriser les projets qui créent le plus de valeur ?
  • Les clés pour optimiser vos ressources et vos budgets, sans compromis.
  • Une approche concrète pour structurer une gouvernance PPM claire et efficace.
  • Un retour d’expérience et des conseils immédiatement actionnables.

Inscrivez-vous dès maintenant et reprenez quelques-unes de ces idées .

Quand ? Mardi 29 avril
A quelle heure ? 16h00 (CEST)
Où ? En ligne, vous recevrez vos accès dès l’inscription faite !

A très vite, Michel.

« Le Project Management Office (PMO), moteur de la durabilité dans les projets » du GPM

 « The Project Management Office: A Driver for Sustainability in Projects » du GPM traite du rôle croissant du Project Management Office (PMO) en tant que moteur de la durabilité dans les projets.

« The Project Management Office: A Driver for Sustainability in Projects »

Téléchargez gratuitement ce document en anglais.

La première partie expose les différents types de PMO et leurs fonctions dans le management de projets.

J’en retiens surtout :

  • Les PMO standardisent les processus de gouvernance liés aux projets et facilitent le partage des ressources.
  • 40 % des PMOs sont principalement impliqués dans la planification et le contrôle des projets.
  • Les PMO peuvent évoluer de PMO de base à PMO avancé en prenant des responsabilités croissantes.
  • Les PMO doivent s’adapter aux besoins et à la culture de l’organisation.
  • Peu de PMOs vieillissent bien : Les PMO sont souvent stoppés après 18 mois d’opération en raison d’une faible perception de leur efficacité.
  • La personnalisation des PMO est essentielle pour répondre aux attentes spécifiques des parties prenantes.

La seconde partie indique comment les principes de durabilité peuvent être adaptés aux PMO pour améliorer son efficacité et sa gouvernance.

6 principes de durabilité pour le PMO visent à enrichir la gouvernance existante sans la remplacer.

#1 – L’importance de l’engagement et de la responsabilité partagée avec la direction.

Le PMO doit promouvoir une relation symbiotique avec la direction. Il doit y avoir une responsabilité partagée à l’égard de la promotion d’environnements sains, sûrs et respectueux des principes de justice et du traitement équitable de toutes les parties prenantes.

#2 – L’éthique et la prise de décision alignées avec la gouvernance organisationnelle.

Le PMO doit aligner ses processus décisionnels sur les principes éthiques universellement acceptés. Il doit s’engager dans l’identification, l’atténuation et la prévention des impacts négatifs potentiels, immédiats et à long terme, sur la société et l’environnement.

#3 – La gestion intégrée et transparente de l’information pour soutenir la durabilité.

Le PMO doit assurer l’intégration et la transparence de l’information pour soutenir la croissance économique, l’intégrité sociale et le management de l’environnement. Ce principe exige un engagement inébranlable à fournir des informations précises et au bon moment qui soutiennent les processus de prise de décision reflétant les objectifs de durabilité.

#4 – Une approche basée sur des valeurs pour générer de la valeur organisationnelle.

Le PMO doit diriger en intégrant une approche fondée sur des principes et des valeurs au cœur des opérations organisationnelles.

Il s’agit de donner la priorité aux pratiques éthiques, à la responsabilité sociale et au management de l’environnement, en plus des objectifs économiques.

#5 – L’équité sociale et écologique.

La capacité d’adaptation du PMO est essentielle pour évaluer et répondre aux vulnérabilités inhérentes aux zones écologiquement sensibles. Ce principe met l’accent sur la nécessité pour les PMOs de fournir des services qui tiennent compte de la dynamique démographique et de l’équilibre écologique. Les PMOs doivent adapter leurs capacités pour servir de catalyseurs de la justice sociale et environnementale.

#6 – La prospérité économique durable.

Le PMO doit montrer l’exemple en adoptant et en promouvant des stratégies financières durables et équitables. Ce principe insiste sur la nécessité pour les PMO d’incarner et de promouvoir des pratiques financières qui tiennent compte à la fois des besoins actuels des parties prenantes et des aspirations des générations futures, assurant ainsi une prospérité économique inclusive et durable.

La troisième partie présente les types de PMO et l’utilisation des outils GPM pour intégrer la durabilité dans la gestion de projet.

  • 3 types de PMO sont discutés : PMO supportant un seul projet ou programme, PMO D’Entreprise supportant tous les projets et programmes de celle-ci et PMO de type Portfolio Management qui priorise et aligne tous les projets et programmes de l’entreprise.
  • Les outils GPM, comme le Standard P5 et PRiSM, aident à intégrer la durabilité dans tous les projets et programmes.
  • Le PMO de projets utilise des outils GPM pour améliorer la performance du projet ou des projets du programme tout en intégrant des considérations de durabilité.
  • Le PMO d’Entreprise développe des guides et des formations pour renforcer les capacités de durabilité à l’échelle de l’organisation.
  • Le PMO Portefeuille de projets aligne la sélection des projets avec les priorités de durabilité, garantissant que les ressources soutiennent les objectifs de durabilité.
  • PSM3 évalue la maturité organisationnelle en matière de durabilité, fournissant des recommandations pour améliorer les pratiques.
  • Les organisations qui adoptent les outils GPM constatent une amélioration immédiate de leurs initiatives de durabilité.
  • L’intégration des outils GPM permet de gérer efficacement les projets tout en contribuant aux objectifs environnementaux et sociaux.

Les PMOs sont essentiels pour intégrer les principes de durabilité dans le management de projet, utilisant des outils comme le P5™ Standard et PRiSM™.

En adoptant des approches comme les PMOs dédiés et basés sur des principes, ils favorisent des pratiques éthiques et responsables.

Leur engagement stratégique peut transformer les organisations vers un avenir durable.

Nouvelle certification du PMI® : PMI-PMO Certified Professional (PMI-PMOCP) ™

Si vous dirigez un bureau de projet ou Project Management Office (PMO) ou si vous aimeriez vous positionner pour prendre de telles responsabilités, préparer cette certification est très certainement une bonne initiative.

Le Project Management Institute® lance le PMI-PMO Certified Professional (PMI-PMOCP), une certification professionnelle conçue pour les professionnel(le)s de projet expérimentés et prêt(e)s à prendre le leadership d’un PMO.

Le métier de PMO est très varié et les demandes sur son/sa leader très importantes.

  • Facilitez la gouvernance de projets : Communication, contrôle et suivi des projets et des bénéfices qu’ils délivrent.
  • Comprenez le business, les besoins de parties prenantes et comment communiquer avec elles.
  • Alignez vos projets sur la stratégie de votre organisation.
  • Développez les règles de management des projets de votre PMO et éduquez des managers de projets.
  • Vendez et faites la promotion de la valeur de votre PMO avec un retour sur investissement clair et évident.
  • Constituez une équipe PMO efficace.

Être bon manager de projet, certifié PMP®, ne suffit pas à faire un bon leader de PMO.

Partenaire de DantotsuPM, CERTyou est le spécialiste des formations certifiantes dont PMI ACP !

PMI Project Management Office Certified Professional (PMI-PMOCP)

Cette certification n’est pas encore disponible en français mais je vous l’aurais de toute manière recommandée en anglais.

Développée à l’origine par PMOGA – PMO Global Alliance (repris par PMI l’an dernier), cette nouvelle certification a été totalement repensée pour en faire une certification professionnelle au standard international du PMI.

Comme les autres certifications du PMI PMI-PMOCP a été développée en se basant sur l’expérience réelle de centaines de leaders de PMO chevronnés dans le monde entier et elle est certifiée ISO.

Le tout premier guide PMI pour les professionnels du PMO a été conçu est maintenant disponible en plusieurs langues (mais pas encore en français) : Project Management Offices: A Practice Guide

La formation est disponible : PMI® Authorized PMI-PMOCP™ Exam Prep Course

Après au minimum 10 heures de formation sur ce sujet et l’expérience requise, vous devrez passer un examen surveillé de 120 questions, d’une durée de 2h45, actuellement disponible en anglais.

Le PMI propose un cours de préparation facultatif et la plateforme en ligne PMI-PMOGA offre de précieuses ressources développées par la communauté.

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TMO (Transformation Management Office) et EPMO (Enterprise Program Management Office) au Project Management Institute® par Lenka Pincot

La définition claire des rôles et attributions de votre 𝗧𝗠𝗢 (𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗠𝗮𝗻𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗢𝗳𝗳𝗶𝗰𝗲) et de votre 𝗘𝗣𝗠𝗢 (𝗘𝗻𝘁𝗲𝗿𝗽𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗣𝗿𝗼𝗴𝗿𝗮𝗺 𝗠𝗮𝗻𝗮𝗴𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗢𝗳𝗳𝗶𝗰𝗲) est cruciale.

https://www.linkedin.com/posts/lenka-pincot_transformation-projectmanagement-agile-activity-7289667180466483202-k_qx

Récemment, on m’a posé des questions sur la façon dont nous avons organisé notre TMO (Transformation Management Office) et EPMO (Enterprise Program Management Office) au Project Management Institute.

La définition de votre TMO, EPMO ou de toute autre variante d’équipes ayant un objectif similaire n’est pas une approche « taille unique » (one-size-fits-all). Vous devez toujours concevoir ces équipes pour répondre aux besoins stratégiques de votre organisation. Je suis heureuse de partager notre approche et n’hésitez pas à décrire les vôtres.

Les deux équipes, TMO et EPMO, ont pour ultime objectif de faire avancer notre stratégie PMI :Next, mais chacune joue un rôle distinct.

Le TMO assure le management de portefeuille d’entreprise et la gestion du changement dans la transformation. Il fait également partie de notre culture collaborative, un groupe interfonctionnel qui favorise nos valeurs culturelles. Sur le plan tactique, le TMO conçoit et met en œuvre des programmes pour nos managers afin de les soutenir tout au long du parcours de transformation de PMI.

Le TMO organise le Transformation FORUM, une plate-forme permettant à nos managers de discuter et de relever les défis de la transformation, conduisant généralement à la création et au partage de bonnes pratiques pour d’autres managers. Et il manage aussi Transformation READY, un programme d’apprentissage spécialement conçu pour relever les défis de la transformation que nous avons identifiés lors de notre réunion de tous les managers lorsque nous avons lancé notre nouvelle stratégie PMI :Next.

Le TMO soutient également les autres équipes et des collaborations inter-équipes en facilitant des rétrospectives et des sessions axées sur la culture.

L’équipe EPMO se compose de 3  centres d’excellence : les analyses commerciales,  le management de programme projet et les pratiques agiles. L’équipe EPMO soutient l’exécution de notre portefeuille de projets d’entreprise, qui se compose de projets ET d’initiatives livrés par nos équipes agiles. L’EPMO joue également un rôle essentiel en dirigeant le processus de planification trimestrielle (PI Planning) qui intègre le travail de multiples équipes de projet et équipes agiles.

Nous gardons les équipes TMO et EPMO très étroitement liées.

Nous organisons nos rendez-vous hebdomadaires our 𝘄𝗲𝗲𝗸𝗹𝘆 𝗧𝗶𝗴𝗲𝗿 𝗧𝗲𝗮𝗺 𝗰𝗮𝗹𝗹𝘀 avec les responsables TMO et EPMO et les experts clés pour discuter toute orientation stratégique que nous devons englober dans notre portefeuille de projets d’entreprise, de projets individuels ou d’équipes agiles, et de toute situation urgente qui s’est produite et qui nécessite une action rapide. La Tiger Team permet à tout le monde d’être sur la même longueur d’onde et favorise une prise de décision rapide.

J’espère que cela vous aidera. Veuillez nous expliquer comment vous ou vos organisations configurez les TMO, les EPMO, les PMO, les VMO ou toute autre variante. Qu’est-ce qui fonctionne et où aimeriez-vous de l’aide ou des conseils ?

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A propos de valeur asymétrique dans vos projets.

Les projets transforment des contributions élaborées et construites par plusieurs personnes et groupe de personnes en un livrable de plus grande valeur.

Vos projets construisent une énorme valeur qui reste souvent indiscernable pour celle ou celui qui ne regarde que les briques qui la compose. C’est l’assemblage de ces briques qui produit une valeur supérieure.

La valeur dépend aussi de quel côté du mur on se trouve.

De plus, cette « valeur » est le plus souvent asymétrique pour vos parties prenantes et pour tous les bénéficiaires du livrable que construit votre projet.

« 1 tiens vaut mieux que 2 tu l’auras »

La valeur de disponibilité : Beaucoup de personnes préfèrent opter pour quelque chose qu’elles peuvent obtenir immédiatement plutôt que pour quelque chose de plus de valeur mais qu’elles ne sont pas certaines d’obtenir plus tard. La valeur actuelle est souvent plus attrayante qu’une valeur future plus importante. La valeur de votre livrable subit donc souvent une décote pour compenser le risque futur de ne pas l’avoir et le fait de ne pouvoir l’utiliser que plus tard et non pas tout de suite. Il y a un coût à attendre, surtout si le nouveau produit revient moins cher à l’usage que la solution actuelle.

 « Quand on n’a pas les moyens, on pic-nic. » Louis De Funès

La valeur relative : 1€ vaut beaucoup moins pour la personne qui a 100€ en poche que pour celle qui n’a que 5€. Même si vos commanditaires ou clients aiment votre proposition de livrable, peuvent-ils se l’offrir ?

L’asymétrie de la valeur peut donc souvent provenir du délai pour obtenir votre livrable mais aussi de la position actuelle des bénéficiaires (et de chaque bénéficiaire).

D’où l’intérêt des approches Agile qui permettent de délivrer rapidement le plus de valeur possible au moindre coût.

Sans oublier, les processus de management de portefeuilles de projets qui vous aident à sélectionner les projets les plus attractifs en fonction des objectifs de votre organisation et de vos clients pour y concentrer vos efforts et ressources.

Alors, si on vous demande « quelle est la valeur de votre projet », que répondez-vous ?

Réalignez-vous pour obtenir des résultats : Que se passe-t-il après la revue de votre portefeuille de projets ?

Après la revue du portefeuille de projets commence le « vrai » travail.

https://www.quayconsulting.com.au/news/realigning-for-results-what-comes-after-the-project-portfolio-review/ par Quay Consulting

Réaligner les priorités, prendre des décisions difficiles et donner au PMO au niveau de l’Entreprise (EPMO) les moyens de s’assurer que chaque projet contribue de manière significative aux objectifs à long terme de l’organisation.

Une revue complète  de votre portefeuille de projets peut donner l’impression d’avoir atteint la ligne d’arrivée, mais en réalité, ce n’est que le point de départ.

La revue offre un aperçu précieux : Quels projets sont à la traîne, lesquels produisent d’excellents résultats et lesquels évoluent d’une manière que vous n’aviez pas prévue.

Une fois ces informations en main, le vrai travail commence : Réaligner le portefeuille pour générer une valeur maximale et intégrer un cycle d’amélioration continue dans votre approche de management de projet.

Réévaluez et réalignez votre portefeuille.

La première étape, et la plus immédiate, le réalignement du portefeuille, exige un leadership décisif à plusieurs niveaux. Idéalement, ces décisions devraient se faire au plus haut niveau de sponsor ou même au comité d’investissement pour s’assurer que chaque changement stratégique est soutenu par une évaluation solide des risques et bénéficie de l’adhésion des principales parties prenantes.

Cette surveillance de haut niveau est essentielle, car des choix difficiles devront être faits. Il n’est jamais facile d’équilibrer des priorités concurrentes et de repenser l’allocation des ressources, mais avec les conseils de la direction, ces décisions ont de meilleures chances de rester alignées sur les objectifs et les ressources plus larges de l’organisation.

À ce stade, les projets se répartissent souvent en catégories claires : Ceux qui sont sous-performants, ceux qui se déroulent comme prévu et ceux qui laissent entrevoir de nouvelles opportunités. C’est ce dernier groupe qui suscite le plus d’enthousiasme, lorsque l’examen met en lumière des projets potentiels ou des zones de croissance inexploitées.

Pour les projets qui n’atteignent pas leurs objectifs, les dirigeants doivent se demander s’il s’agit simplement de défis ponctuels ou du signe de quelque chose de plus systémique. Cela peut signifier réduire les ressources, ajuster les échéances ou même arrêter le projet si les bénéfices ne sont plus là. Il est essentiel ici d’éviter l’erreur des coûts irrécupérables (l’envie de continuer à investir simplement parce que vous y avez déjà consacré du temps et de l’argent), plutôt que de vous concentrer sur ce que le projet peut encore offrir de manière réaliste.

Les organisations courageuses et leurs leaders savent quand tenir et quand plier. Pour prendre du recul par rapport à un projet, même après un investissement important, il faut se concentrer clairement sur la stratégie plutôt que de s’accrocher aux efforts passés. Bien que ces décisions puissent être difficiles, elles permettent finalement à l’organisation de réorienter le temps, le financement et les efforts vers des initiatives qui correspondent mieux à sa vision et qui ont plus de chances d’atteindre les objectifs du portefeuille.

Bien qu’il soit naturel de se concentrer sur les projets aux deux extrémités du spectre de performance, un portefeuille bien équilibré comprendra également des projets offrant des rendements stables et solides. Ce groupe peut sembler à faible risque, mais il est crucial de ne pas le laisser sur pilotage automatique. Des contrôles réguliers de l’état d’avancement au niveau du portefeuille et des projets permettront d’éviter les surprises et de maintenir les projets les plus performants en pleine forme.

Le rôle de l’EPMO : Arbitre et coach.

Tout au long du processus de réalignement, le bureau de management de projet d’entreprise (EPMO) joue un rôle essentiel, intervenant à la fois en tant qu’arbitre et conseiller pour maintenir l’objectivité et l’équité des décisions. Son rôle dans le maintien de la transparence à tous les niveaux est crucial.

Mais l’EPMO a un autre rôle clé à jouer : Celui d’un coach, axé sur l’amélioration des performances futures. L’amélioration continue est au cœur des responsabilités de l’EPMO. Plutôt que de considérer chaque revue de portefeuille comme un exercice ponctuel, l’EPMO devrait rechercher des thèmes récurrents et les suivre au fil du temps.

Par exemple, si des problèmes tels que la dérive de la portée ou les dépassements budgétaires sont courants, cela peut être le signe qu’une gestion plus stricte de la portée ou de meilleures prévisions sont nécessaires. De même, si certains sponsors supervisent constamment des projets peu performants, cela pourrait indiquer des lacunes dans la gouvernance ou la nécessité de former les sponsors.

Et puis il y a les redoutables « projets pastèques », ceux qui semblent verts sur le tableau de bord des rapports mais qui sont rouges à l’intérieur, progressant sur des hypothèses trop optimistes. Si ce schéma continue d’apparaître, cela pourrait être le signe d’une culture de bonnes nouvelles , où les manager de projet hésitent à signaler les problèmes. Pour s’attaquer à ce problème, il faut favoriser une culture qui valorise la transparence et les commentaires constructifs.

Parfois, avoir un point de vue indépendant peut faire toute la différence. Un point de vue impartial, qu’il s’agisse d’un conseiller externe ou intégré à des processus comme votre comité d’investissement, peut mettre en lumière des problèmes qui pourraient autrement passer inaperçus ou ignorés, car « c’est ainsi que nous avons toujours fait ici ».

Allez au-delà de la revue.

En fin de compte, une revue de portefeuille n’a d’importance que si elle déclenche l’action. Le réalignement, les décisions difficiles et le leadership intrépide transforment les idées en progrès. Avec le soutien de l’EPMO, les organisations peuvent cesser de se contenter de gérer des projets et commencer à orienter le portefeuille vers un impact réel et stratégique et, en fin de compte, s’assurer que chaque projet contribue de manière significative à la situation dans son ensemble.

Théorie du portefeuille selon Seth Godin

« Vaut-il mieux mettre tous vos œufs dans le même panier et bien le surveiller ou plutôt répartir vos œufs en plusieurs endroits ? » La question se doit d’être posée si vous êtes l’une ou l’un des décideurs sur la composition de votre portefeuille de projets (PPM).

Portfolio theory par Seth Godin

https://seths.blog/2023/06/portfolio-theory/

Une émission peut faire l’année de Netflix. Une action peut faire les chiffres pour un investisseur. Un joueur peut conduire une équipe à la victoire.

La clé est : « Je ne suis pas sûr duquel ce sera, mais ce sera l’un d’entre eux. »

Le défi de tomber amoureux du potentiel d’un seul œuf est que nous finissons souvent par composer tout le panier de la même manière. Ce n’est plus un portefeuille, c’est un pari encore et encore.

Les meilleurs portfolios ont des éléments dont vous êtes presque sûr qu’ils sont faux. Ils finissent souvent par avoir raison.

 

Neurosciences et formation : Comment maximiser l’impact d’une démarche sur-mesure ? Un livre blanc de notre partenaire Lefebvre Dalloz Compétences.

Même si le manager de projet n’est pas un formateur à plein temps, il est souvent amené à travailler avec des formateurs pour préparer l’introduction des livrables de son projet auprès des futurs utilisateurs.

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Aussi ai-je trouvé ce livre blanc, clair et bref, très utile pour mieux comprendre la mécanique de l’acquisition de nouveau savoirs et pratiques chez chacun d’entre nous.

J’ai particulièrement apprécié la section sur la répétition de la formation combinée à de la pratique pour ancrer les savoir-faire.

Ce livre offre une perspective détaillée qui explore les connexions entre neurosciences et apprentissage. Il révèle comment le cerveau apprend de manière naturelle, et comment vous pouvez utiliser cette connaissance pour augmenter l’efficacité de toute formation personnalisée.

Partie 1 – Neurosciences et apprentissage

Découvrez les bases neuroscientifiques de l’apprentissage – comment nous mémorisons, visualisons, et de quelle manière nos émotions, sens, sommeil et mouvement facilitent le processus d’apprentissage.

Partie 2 – Formations : Conception et animation

Comment appliquer les enseignements tirés des neurosciences dans la conception et l’animation de vos formations ? De la stimulation du désir d’apprendre à la conception de séquences pédagogiques en passant par l’étalement de l’apprentissage dans le temps, vous trouverez ici des informations essentielles pour améliorer la performance de vos formations.

De plus, si vous êtes ou devenez un jour responsable d’un bureau des projets, le célèbre PMO (Project Management Office), l’une de vos responsabilités principales pourrait être la transmission du savoir et la formation des nouveaux managers de projets dans votre organisation.

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Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

PMO vs contrôles de projet

Les contrôles de projet sont-ils simplement une partie supplémentaire de la fonction PMO ou s’agit-il d’une fonction complètement distincte ? Et est-ce vraiment important ?

Ce sont deux questions clés auxquelles ce récent rapport de House of PMO cherche à répondre.

Téléchargez gratuitement ce rapport.

Les similitudes et les différences entre les contrôles de projet et le PMO doivent être clairement comprises afin de tirer parti des domaines de collaboration et d’éviter les chevauchements et les dédoublements de services.

Le huitième rapport Inside PMO a cherché à comprendre l’évolution de la relation entre la fonction de contrôle de projet et le PMO, aujourd’hui et demain !

Voici quelques-unes des idées que vous découvrirez plus en détail dans ce document.

  • Les contrôles de projet visent principalement les niveaux projet et programme, le PMO les étend au portefeuille et à l’entreprise.
  • Les capacités des contrôles de projet, telles que la planification, l’ordonnancement, les coûts et les risques, peuvent être réalisées par le PMO sans nécessairement de fonction ni ressources spécialisées spécifiques au niveau projet (en fonction de sa taille).
  • Le PMO définit les contrôles à utiliser sur les projets et les spécialistes des contrôles de projet suivent ces contrôles. Le projet ne peut pas à la fois définir les contrôles et les assurer.
  • La fonction de contrôle du projet et le PMO seront impactés par l’essor des technologies d’IA (fournisseurs de données dans le contrôle de projet).
  • Le PMO, tout en fournissant des services liés aux données et aux rapports (provenant également de l’IA), permet un meilleur soutien à la décision.
  • Le contrôle de projet est principalement utilisé dans les grands projets d’infrastructure et d’investissement, tandis que le PMO s’est étendu à tous les types d’entreprises et d’industries, soutenant des projets tels que l’informatique et le changement business.
  • L’avenir des deux dépendra d’un parcours professionnel plus formel, de préférence combiné, qui montre toutes les opportunités qui existent pour les professionnels qui choisissent une carrière dans le soutien PPM.