sortez du lot dans votre entretien d’embauche

Stand Out in Your Interview

http://blogs.hbr.org/cs/2012/09/stand_out_in_your_interview.html par Amy Gallo

Vous venez d’obtenir un entretien d’embauche pour un poste que vous voulez vraiment. Félicitations. Maintenant, vous savez que vous aurez seulement une occasion de faire impression, mais comment exactement le faites-vous ? Étant donné tous les conseils contradictoires et les règles qui changent sans cesse pour obtenir un travail, il est pas étonnant que les demandeurs d’emploi soient empruntés sur comment se préparer au mieux et se comporter en entretien.

Ce que disent les experts

the interview expertUn conseil usuel est de « prendre en charge » l’entretien. John Lees, un stratège de carrière et un auteur de The Interview Expert: How to Get the Job You Want et Job Interviews: Top Answers to Tough Questions, dit que ce conseil induit les candidats en erreur. « La réalité consiste en ce que l’interviewer soit en contrôle. Votre travail est de l’aider autant que vous le pouvez ». Claudio Fernández-Aráoz, un conseiller senior à Egon Zehnder International et l’auteur de Great People Decisions est d’accord : « Vous devez aider les intervieweurs à faire les bonnes choses car la plupart d’entre eux ne suivent pas de bonnes pratiques ». Selon Fernández-Aráoz, qui a interviewé plus de 20,000 candidats en 26 ans de consultant en recrutement, la plupart des interviewers sont la proie de biais inconscients et se focalisent trop lourdement sur l’expérience plutôt que la compétence. Il est de votre responsabilité de vous assurer que ceci n’arrive pas. Voici comment.

Préparez-vous, préparez-vous, préparez-vous

La plupart des personnes savent qu’elles doivent se présenter à l’entretien en ayant fait leurs devoirs, mais tous les deux, Fernández-Aráoz et John, reconnaissent que les gens se préparent rarement suffisamment. « Vous ne pouvez jamais assez investir en termes de préparation. Vous devriez en découvrir autant que vous le pouvez sur la société, comment elle est organisée, sa culture, les tendances pertinentes de l’industrie et quelques informations sur l’intervieweur » dit Fernández-Aráoz. Il conseille aussi de faire des recherches sur les challenges spécifiques du job. Ceci vous permettra de montrer que vous avez ce qu’il faut pour remplir le rôle.

Formulez une stratégie

great people decisionsAvant que vous n’entriez la pièce, décidez quels trois ou quatre messages vous voulez transmettre à l’intervieweur. Ceux-ci devraient « établir la connexion entre ce que vous avez déjà réalisé et ce qui est vraiment nécessaire pour réussir dans le travail et le contexte spécifique » dit Fernández-Aráoz. John Lees dit que la meilleure façon de faire ceci est de prévoir ses histoires à l’avance. « Les gens achètent beaucoup plus sur des histoires qu’ils ne le font sur les preuves ou les données » dit-il. Vos histoires devraient être concises et intéressantes. Assurez-vous qu’elles ont une bonne entame, comme, « je vais vous parler d’une fois où j’ai sauvé l’organisation ». Puis, apprenez-les sur le bout des doigts. Sachez comment elles commencent et finissent, ainsi vous pouvez les retransmettre sans trébucher ni ressembler à un robot. Chaque fois que possible, utilisez une de vos histoires pour répondre à une question d’entretien.

Soulignez votre potentiel

« Aucun candidat ne sera jamais parfait et vous ne ferez pas exception » dit Fernández-Aráoz. Au lieu de vous bloquer sur l’endroit où votre CV pourrait échouer,  ou laisser l’interviewer faire de même,  concentrez-vous sur votre potentiel. Ceci est souvent un bien meilleur indicateur de performance future dans le travail. « Si vos accomplissements passés ne sont pas directement liés au travail visé, mais vous avez démontré une grande capacité à apprendre et vous adapter à de nouvelles situations, vous devriez articuler cela très clairement » dit Fernández-Aráoz. Par exemple, si vous êtes interviewé pour un rôle à l’international, mais n’avez aucune expérience globale, vous pourriez expliquer comment votre capacité à influencer d’autres personnes dans un rôle transverse, comme entre la production et les ventes, prouve votre capacité à collaborer avec des personnes de cultures différentes.

Faites fort dans les 30 premières secondes

4 TracksLa première impression à de l’importance. John Lees indique que la recherche psychologique montre que les gens forment des avis sur votre personnalité et intelligence dans les 30 premières secondes de l’entretien. « Comment vous parlez, comment vous entrez la pièce et combien vous semblez à l’aise sont vraiment important » dit-il. Les gens qui réussissent le mieux en entretien commencent par parler clairement, mais lentement, se déplacent avec confiance et réfléchissent bien à ce qu’ils porteront afin de ne pas paraître surencombrés. John Lee suggère de répéter plusieurs fois votre entrée. Vous pouvez même vous enregistrer en vidéo et le rejouer sans le son pour voir précisément comment vous vous présentez et ensuite vous adaptez. Il en va de même pour les entretiens téléphoniques. Vous devez utiliser les 30 premières secondes de la conversation pour vous établir comme une voix confiante et calme.

Ne soyez pas vous-même

John Lee dit que le conseil « soyez vous-même » est « évidemment faux ». Il dit « c’est une performance improvisée répétée où vous essayez de présenter la meilleure version de vous ». Amenez autant d’énergie et d’enthousiasme à l’entretien que vous le pouvez. Mais ne vous vendez pas de façon excessive. Parce qu’il y a une offre excédentaire sur le marché aux talents et les employeurs sont circonspects sur les candidats qui exagèrent leurs expériences et compétences. « Si vous allez faire une déclaration sur ce que vous pouvez réaliser, vous devez en fournir la preuve ferme et explicite » dit John Lees.

Soyez prêt pour les questions difficiles

job interviewsBeaucoup de personnes s’inquiètent de la façon de répondre aux questions sur un trou dans leur historique de travail, une courte durée dans un job récent, ou autres défauts de leur CV. De nouveau, la meilleure approche est de se préparer à l’avance. N’ayez pas une seule réponse pour ces questions difficiles. John Lees suggère trois lignes de défense. D’abord, ayez une réponse simple, directe qui n’entre pas dans trop de détail. Puis, ayez deux réponses supplémentaires prêtes si l’interviewer donne suite, vous avez quelque chose de plus à dire. Par exemple, si vous n’avez pas fini votre diplôme qui aurait été utile dans ce travail, soyez prêt à répondre à une question initiale avec quelque chose comme « j’ai estimé qu’il valait mieux entrer directement dans le monde de travail ». Si l’interviewer pousse plus loin, soyez prêt avec un autre niveau de détail, comme, « j’y ai soigneusement réfléchi. Je savais que cela apporterait des connotations négatives mais j’ai pensé que j’apprendrais beaucoup plus en travaillant ». Lees dit, « la clé est de ne jamais être poussé si loin que vous restiez en plan sans réponse intelligente ».

Soyez flexible 

Même avec la meilleure préparation, vous ne pouvez jamais prévoir exactement comment ira l’entretien. « Vous avez besoin que votre radar fonctionne. Un bon candidat sait comment ajuster sa performance pour jouer avec des situations différentes », dit Lees. Demandez-vous : Dois-je fournir de meilleures réponses ? Dois-je travailler sur la tonalité de ma voix ? Dois-je juste me taire ? « Beaucoup d’intervieweurs aime s’entendre parler et vous devriez être enclins à les laisser faire » dit Lees. Adaptez-vous aux circonstances.

Quand ça va mal

Il y a des fois où il est clair que l’interview ne se passe pas bien. Peut-être l’interviewer n’est pas pleinement engagé ou vous avez trébuché sur des réponses à quelques questions importantes. Résistez à la tentation de vous inquiéter ce qui s’est déjà produit. « C’est une façon certaine de se perdre » dit Lees. Au lieu de cela, concentrez-vous sur l’instant présent. « Concentrez-vous sur la réponse à la question actuelle comme si c’était la première, » dit-il. Vous pouvez aussi rediriger la conversation en reconnaissant la situation. Vous pourriez dire quelque chose comme « je ne suis pas sûr de vous donner ce dont vous avez besoin » et voyez comment l’interviewer réagit. « Vous devez juste être sûrs que vous ne creusez pas encore plus profondément votre tombe » dit Lees.

principes job huntingÉtude de cas #1 : Créez une connexion avec vos interviewers

Il y a trois ans, Pei-Cen Lin a postulé à un travail d’étude et de développement dans une agence gouvernementale. Comme le travail était à Washington et qu’elle vivait à New York, le manager recrutant a prévu un entretien téléphonique. Pour se préparer, Pei-Cen Lin a fait des recherches sur l’organisation et a étudié la description de poste. « J’ai regardé les mots clés et réfléchi à ma propre expérience et comment elle s’y rapportait, » dit-elle. « J’ai essayé de réfléchir à pourquoi ils se sont intéressés à moi et ce que je pourrais apporter à la table. »

Quand l’interview a commencé, Pei-Cen Lin a appris qu’il y avait trois personnes en ligne et qu’ils poseraient chacun des questions comportementales. Elle savait qu’elle a eu besoin d’engager tous les interviewers aussi rapidement que possible. « J’ai essayé de les imaginer assis dans leurs bureaux pour obtenir une image mentale de gens réels » dit-elle. Quand une question était posée, elle utilisait le nom de l’interviewer dans sa réponse. Puis elle a demandé aux autres, utilisant aussi leurs noms, s’il y avait quoi que ce soit sur lequel ils aimeraient qu’elle donne des détails. Cependant, il était dur de mesurer si elle créait cette connexion. « Je ne pouvais pas voir leurs visages ou si, par exemple, ils se passaient des notes l’un à l’autre dans la pièce » dit-elle. Mais ses tentatives pour les engager ont marché. Quelques semaines après l’entretien, elle a reçu une offre.

Étude de cas *2 : Inversez-les rôles quand cela progresse mal

Rutger Von Post avait récemment été promu et interviewait des candidats pour remplir son rôle précédent au marketing. La position exigé de fortes compétences de ventes et d’influence car la tâche principale était d’appeler et de convaincre des cadres de se rencontrer pour discuter des services de conseil de la société.

Dans un entretien, le candidat, Thomas*, échouait et Rutger désirait clore la conversation. « Il était incapable de me convaincre qu’il avait ce qu’il fallait pour influencer quelqu’un à accepter une rencontre » dit-il. Comme il bouclait la session, Rutger a demandé s’il avait des questions. Thomas a dit que oui et a ensuite demandé, « avez-vous des préoccupations sur ma capacité à réussir dans ce job ? ». Rutger dit, « j’ai été pris par surprise par cette question directe mais j’ai répondu que oui, j’avais vraiment en fait des préoccupations ». Il a alors dit à Thomas pourquoi il pensait que Thomas ne pourrait pas faire le travail. Thomas a demandé la permission d’adresser chacun des points de Rutger. Il l’a fait, à la grande surprise et satisfaction de Rutger. « Essentiellement, en résistant à mes objections il ‘ s’est vendu ‘ à moi et a démontré les compétences précises que je cherchais ». Rutger a fait passer Thomas au tour suivant d’entretiens et Thomas a finalement obtenu le travail.

*pas son nom réel

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