Les billets DantotsuPM qui furent les plus lus au mois de Juin 2024

Bonjour, voici les billets du blog DantotsuPM qui furent les plus appréciés en Juin 2024.

Les lectrices et lecteurs ont apprécié les sujets: Savoir faire des compliments, adopter un état d’esprit Agile et l’hybridation pour une approche sur-mesure de vos projets.

Comment faire un compliment significatif ?

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Adopter un état d’esprit agile

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« L’hybridation, approche sur-mesure des projets: Cascades et tourbillons dans la vraie vie » : Le guide est publié !

5 facteurs clés pour une hiérarchisation efficace de l’arriéré de produit (Product Backlog)

Pensez d’abord à la valeur et aux coûts, puis tenez ensuite compte d’autres facteurs qui affectent la priorité d’un élément du product backlog : L’apprentissage, le risque et les dépendances.

5 Key Factors for Effective Product Backlog Prioritization par Mike Cohn

https://www.mountaingoatsoftware.com/blog/5-key-factors-for-effective-product-backlog-prioritization

Les arriérés de produits (product backlog) contiennent toutes les fonctionnalités connues qui finiront par se retrouver dans le produit. Qu’il s’agisse d’histoires utilisateur (user stories), d’histoires métier (job stories) ou d’une simple phrase ou deux, il est essentiel d’ordonner le backlog afin que les équipes construisent toujours les fonctionnalités les plus prioritaires. En plus de créer les bonnes fonctionnalités, il est important de les construire dans le bon ordre. Voici les 5 éléments clés à prendre en compte lorsque vous réfléchissez à la façon de hiérarchiser le backlog produit.

Facteur #1 : La Valeur

Commençons par le gros problème : la valeur. Et bien qu’il soit évident de considérer la valeur d’une fonctionnalité, « valeur » est un terme nébuleux.

La valeur est une mesure de l’utilité ou de l’impact sur un public particulier. La plupart des travaux qu’une équipe de développement agile entreprendra seront précieux pour les utilisateurs. Mais d’autres travaux peuvent être précieux seulement pour l’équipe elle-même. D’autres travaux seulement pour certains utilisateurs, parties prenantes et membres de l’équipe.

Par exemple, considérez la refactorisation ou réusinage de code ( le refactoring ) : Améliorer la structure mais pas le comportement du code. Parce qu’elle rend le code plus facile à maintenir ou à modifier, la refactorisation est d’une grande valeur pour les développeurs.

Le coût de la refactorisation est généralement justifié, cependant, car il profite également aux utilisateurs. Si le code est plus facile à maintenir, les utilisateurs devraient rencontrer moins de bogues. De même, un code amélioré signifie que les utilisateurs devraient recevoir un peu plus rapidement les nouvelles fonctionnalités dans ce domaine du produit. (Pour plus de façons de justifier la priorisation de la refactorisation, voir « 4 Ways to Persuade a Product Owner to Prioritize Refactoring. »)

Lorsque l’on réfléchit à la valeur d’une fonctionnalité, il peut être important de réfléchir à la façon dont la valeur d’une fonctionnalité se dégrade au fil du temps. Une fonctionnalité peut être très précieuse aujourd’hui, mais beaucoup moins précieuse plus tard.

L’un des exemples les plus forts que j’ai vus de cela est survenu lorsque je travaillais avec une équipe créant des logiciels pour soutenir les ligues de sports. Certaines fonctionnalités devaient être présentes le jour du repêchage, lorsque tous les joueurs sélectionnaient leur équipe. Si la fonctionnalité n’était pas disponible le jour du repêchage, les joueurs formeraient probablement leur ligue sur une autre plateforme. Le coût du retard dans ce cas était énorme.

Facteur #2 : Le Coût

La deuxième chose à considérer lors de l’établissement des priorités est le coût. Le coût le plus important est généralement l’effort de l’équipe produit pour développer une fonctionnalité. La plupart des équipes utilisent des story points pour estimer l’effort des éléments du backlog produit. D’autres estiment cet effort en jours-personnes, en temps idéal ou en d’autres unités similaires.

Dans certains cas, il peut y avoir des coûts supplémentaires qui doivent être pris en compte. Une considération commune actuelle ? Le coût permanent de la fourniture de fonctionnalités qui reposent sur divers produits d’IA. Ces produits incluent souvent de petits frais à l’utilisation, mais ceux-ci peuvent certainement s’additionner à grande échelle.

Quelle que soit l’unité dans laquelle une équipe estime les éléments de son backlog produit, le coût de développement et de support d’une fonctionnalité doit être pris en compte dans la priorité d’un élément. Par exemple, un élément qu’une équipe estime à 5 doit être prioritaire par rapport à une fonctionnalité estimée à 20 si toutes choses sont égales par ailleurs. Cela est vrai quelle que soit l’unité d’estimation utilisée par l’équipe.

Facteur #3 : L’Apprentissage

Un troisième facteur à prendre en compte lors de l’établissement des priorités est le suivant : Qu’est-ce qu’une équipe apprendra en effectuant un élément particulier du backlog de produit ? Si vous apprenez quelque chose en développant un élément du backlog, vous voudrez probablement développer cet élément tôt afin d’avoir le temps d’agir sur ce que vous avez appris.

Si vous apprenez quelque chose trop tard, vous n’aurez pas le temps de profiter des nouvelles connaissances.

L’apprentissage peut prendre deux formes. Il peut s’agir du produit ou du projet.

Apprendre à connaître le produit

L’apprentissage du produit se produit lorsque l’équipe développe une fonctionnalité et reçoit des commentaires à son sujet.

Si les utilisateurs aiment la fonctionnalité, privilégiez l’amélioration de la fonctionnalité ou la création d’autres choses similaires. Si les utilisateurs ne l’aiment pas, envisagez de supprimer la fonctionnalité ou de réduire la priorité des fonctionnalités associées.

En savoir plus sur le projet

L’apprentissage du projet fait référence aux connaissances que les membres de l’équipe acquièrent sur la façon de développer le produit ou la solution. Par exemple, supposons qu’une équipe ait l’intention de construire une partie d’un produit à l’aide d’une technologie que ses membres n’ont jamais utilisée auparavant.

Lorsque les membres de l’équipe développent le premier élément du backlog de produit à l’aide de cette nouvelle technologie, ils apprennent des choses à ce sujet, telles que :

  • La technologie fonctionne-t-elle comme promis ?
  • Les estimations relatives à l’utilisation de la nouvelle technologie devraient-elles être révisées ?
  • La technologie peut-elle être utilisée dans d’autres parties du produit ou du projet ?

N’oubliez pas le fait d’apprendre lorsque vous pensez à la hiérarchisation agile du backlog. Le potentiel d’une fonctionnalité à enseigner à l’équipe et à ses parties prenantes quelque chose sur les besoins des utilisateurs ou les réalités du projet peut être une raison suffisante pour en faire une priorité absolue.

Facteur #4 : Le Risque

Le quatrième facteur à prendre en compte lors de l’établissement des priorités est le risque inhérent à l’élaboration de l’élément du backlog produit. Si quelque chose est risqué et que vous devez le faire, faites-le tôt. Vous voulez savoir si ce risque va se matérialiser.

D’un autre côté, si une fonctionnalité est risquée et que vous n’avez peut-être pas besoin de la développer, retardez le travail dessus jusqu’à ce qu’il devienne clair que vous devez la faire.

Facteur #5 : Les Dépendances

Le dernier facteur que vous devez prendre en compte lors de la hiérarchisation des priorités est les dépendances entre les éléments du backlog produit. Certains items ne sont peut-être pas prioritaires en soi, mais ils sont nécessaires à la livraison d’autres articles. Lorsque c’est le cas, l’élément d’activation mais moins prioritaire doit être déplacé plus haut dans le backlog afin d’être terminé avant que l’élément n’en dépende.

À titre d’exemple, considérez un camp d’été où j’ai aidé à utiliser Scrum. Parmi les éléments de l’arriéré de produits, il y avait « peindre tous les canots ». C’était une priorité élevée, car ils voulaient montrer des photos de canoës brillants et nouvellement peints dans leur marketing.

Mais peindre les canots dépendait d’un autre élément de l’arriéré de produit : Poncer et réparer les canoës qui en avaient besoin.

Techniquement, la réparation des canoës n’avait pas besoin d’être effectuée avant un jour ou deux avant l’ouverture du camp d’été, mais cet élément était prioritaire dans le backlog des produits car les photos marketing des canoës devaient être prises bien avant cela.

Techniques formelles de hiérarchisation de l’arriéré

Il existe de nombreux cadres de travail pour la hiérarchisation afin de vous aider à comparer ces facteurs les uns par rapport aux autres de manière plus granulaire, notamment le modèle de Kano, le modèle de notation RICE et la pondération relative. Même avec ces méthodes formelles, lors de la création d’une feuille de route de produit, les facteurs que j’ai énumérés ici doivent être pris en compte, même s’ils ne font pas explicitement partie de ces modèles.

Cependant, vous pouvez obtenir un classement des éléments du backlog de produit en réfléchissant simplement à ces cinq facteurs. Lorsque vous faites cela, je ne vous recommande pas de les combiner avec une formule sophistiquée.

La valeur d’une fonctionnalité et son coût, c’est-à-dire nos premier et deuxième facteurs, sont les plus importants. Établissez donc d’abord les priorités en fonction du coût et de la valeur, en utilisant les trois autres facteurs (apprentissage, risque et dépendances) pour ajuster les priorités et résoudre les conflits.

Par exemple, supposons qu’un propriétaire ou un chef de produit ait hiérarchisé un élément de sorte qu’il ne soit pas terminé avant trois ou quatre autres itérations en fonction de sa valeur et de son risque. À ce stade, tenez compte de l’apprentissage, des risques et des dépendances. Avancez l’élément d’une itération ou deux si l’un de ces facteurs est significatif.

5 facteurs pour une hiérarchisation efficace des priorités

Dans les équipes agiles et Scrum,  les product owners sont chargés de tenir le backlog produit ordonné par priorité. Une façon simple d’aborder cela, sans utiliser de techniques formelles de hiérarchisation du backlog de produit, est de garder cinq facteurs à l’esprit. Pensez d’abord à la valeur et au coût. Tenez ensuite compte d’autres facteurs qui affectent la priorité d’un élément du backlog produit : L’apprentissage, le risque et les dépendances.

Lorsque vous le faites dans le cadre de vos efforts de planification agile , vos équipes ne se contenteront pas de construire les bonnes choses, elles les construiront dans le bon ordre.

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Valeurs Scrum pour les équipes produit par Sam Adesoga

Scrum constitue une base solide pour construire une culture de confiance et de collaboration.

https://samadesoga.me/posts/scrum-values-for-product-teams/

Les équipes produit sont soumises à une pression croissante pour offrir de la valeur qui satisfasse leurs clients et répondre de manière proactive aux conditions changeantes du marché. Cependant, cela ne sera réalisé que lorsque les équipes travailleront efficacement ensemble vers des objectifs communs dans le cadre d’une culture de confiance et de collaboration. Bien que je ne recommanderais pas le cadre Scrum à toutes les équipes ; Je crois que la valeur Scrum constitue une base solide pour construire la culture de confiance et de collaboration requise.

Pourquoi les valeurs sont importantes pour chaque équipe produit

Les valeurs jouent un rôle fondamental dans la dynamique de tout groupe et, avec l’adoption mondiale du travail à distance et une mobilité mondiale accrue, les équipes produit sont souvent diversifiées et cross-fonctionnelles par nature. Lorsque ces équipes ne disposent pas d’un ensemble explicite de valeurs partagées, chaque membre doit fonctionner en fonction de ses propres valeurs personnelles et de ses hypothèses sur « ce qui est juste ». Cela peut conduire à des malentendus, à des priorités mal alignées et à des conflits.

Par exemple, un membre de l’équipe peut donner la priorité à la production plutôt qu’au maintien de la qualité des produits, tandis qu’un autre peut se concentrer sur l’innovation au détriment de la rapidité. En l’absence d’un cadre convenu, ces valeurs divergentes peuvent causer des frictions et avoir un impact sur l’efficacité de l’équipe. Comme vous l’avez déjà deviné, cela conduit à une mauvaise communication, une confiance réduite et une équipe inefficace.

C’est là que les valeurs Scrum peuvent servir de guide, en veillant à ce que chaque membre de l’équipe, quelles que soient ses inclinations individuelles, s’aligne sur un ensemble commun de principes qui soutiennent une collaboration efficace et la livraison de produits de haute qualité pour leurs clients.

Les valeurs de Scrum

Les valeurs Scrum – engagement, concentration, ouverture, respect et courage – pourraient servir de cadre éthique pour les équipes de produit, favorisant un environnement de collaboration, de transparence et de respect.

Approfondissons ces valeurs et voyons comment elles peuvent améliorer les performances de n’importe quelle équipe produit :

Engagement : L’équipe produit s’engage à atteindre ses objectifs et est responsable de sa contribution aux résultats communs. Lorsque les équipes incarnent l’engagement, elles développent un sentiment de fiabilité et de confiance. Même lorsque les choses se compliquent, les membres de l’équipe s’auto-débrouillent pour surmonter les défis, en s’assurant que les objectifs soient atteints. L’équipe doit éduquer et prendre des engagements transparents envers ses parties prenantes, car cela peut être utilisé comme un levier à l’avenir. L’engagement est crucial pour l’adoption de tout processus itératif qui devrait fournir une valeur cohérente aux clients.

Concentration : La valeur de la concentration complète l’engagement et permet aux équipes de concentrer leurs efforts sur les priorités les plus importantes, c’est-à-dire les objectifs. Les équipes produit sont distraites par la multitude de demandes et de requêtes ad hoc émanant des parties prenantes. Pourtant, en incarnant une valeur de concentration partagée, les équipes peuvent minimiser les perturbations et s’assurer qu’elles canalisent leur énergie et leurs ressources vers l’obtention des résultats les plus percutants pour les clients. Les équipes qui n’ont pas une compréhension commune de l’objectif se dispersent entre plusieurs tâches/projets, ce qui conduit à l’épuisement professionnel et à un travail de moindre qualité.

Ouverture : L’ouverture favorise une culture de transparence et d’honnêteté, où les membres de l’équipe se sentent en sécurité pour exprimer leurs pensées, partager leurs préoccupations et exprimer des idées novatrices. Les équipes qui incarnent l’ouverture sont plus susceptibles de communiquer les défis, les obstacles et de collaborer pour les résoudre de manière proactive avant que cela n’affecte leur capacité à respecter leur engagement. Les équipes qui incarnent l’ouverture participent activement au partage des connaissances et à l’apprentissage continu, qui sont essentiels au succès à long terme des équipes produit. D’autre part, les équipes qui manquent d’ouverture deviendront cloisonnées, les individus gardant pour eux des informations, ce qui entravera la collaboration et réduira l’efficacité de l’équipe à créer de la valeur.

Respect : Le respect garantit que la voix de chaque membre de l’équipe est entendue et valorisée ; Cela crée une culture où les différences d’opinion sont considérées comme une force et où les équipes sont en mesure de s’engager dans des débats sains, de remettre en question les hypothèses et de collaborer pour prendre de meilleures décisions. L’équipe produit doit se respecter mutuellement en tant que professionnels, respecter ses parties prenantes et respecter ses clients. Le respect des parties prenantes garantira que l’équipe est ouverte sur ses résultats, son apprentissage et s’engage à atteindre les objectifs qui ont été convenus avec les parties prenantes. Le respect des clients garantit que l’équipe produit s’engage à fournir un produit utilisable, utile et précieux à ses clients.

Courage : Le courage permet aux équipes de prendre des risques, d’accepter le changement et de se tenir mutuellement responsables. Le courage permet aux équipes de renforcer leurs engagements et de s’attaquer à des problèmes difficiles. Qu’il s’agisse de remettre en question les méthodes de travail qui ont depuis longtemps cessé de servir l’équipe, d’exprimer une opinion dissidente ou d’expérimenter une nouvelle approche, le courage est nécessaire pour stimuler l’innovation et l’amélioration continue. Sans courage, les équipes peuvent éviter les conversations difficiles, se contenter de la médiocrité ou résister aux changements nécessaires, ce qui peut entraver les progrès.

Intégrer les valeurs Scrum dans n’importe quelle équipe produit

Voici quelques moyens pratiques pour toute équipe produit d’adopter les valeurs Scrum :

  1. Créer une Charte des Valeurs : Organisez un atelier pour définir et convenir d’un ensemble de valeurs partagées. Utilisez les valeurs Scrum comme point de départ et discutez de la signification de chaque valeur dans le contexte de la configuration de votre équipe, de la nature du travail, de l’objectif commun et de la dynamique au sein de l’équipe.
  2. Les leaders modélisent les valeurs dans le comportement : Les chefs d’équipe et les managers doivent incarner les valeurs dans leurs propres actions. Lorsque les leaders font preuve d’engagement, d’ouverture, de respect, de courage et de concentration, cela donne un excellent exemple au reste de l’équipe.
  3. Encouragez la réflexion régulière : Prenez l’habitude de réfléchir à la façon dont l’équipe incarne ces valeurs. Utilisez des rétrospectives ou des cérémonies similaires pour discuter des domaines dans lesquels l’équipe excelle et de ceux où elle peut s’améliorer en accord avec ces valeurs. Partagez des histoires qui renforcent la présence ou l’absence des valeurs Scrum.
  4. Célébrez les comportements qui reflètent les valeurs Scrum : Reconnaissez et célébrez lorsque les membres de l’équipe démontrent ces valeurs. Ce renforcement permet d’ancrer les valeurs dans la culture de l’équipe.
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Les valeurs Scrum sont plus qu’une simple liste de mots ; Il s’agit d’une philosophie qui favorise une culture d’équipe collaborative, performante et efficace. Qu’une équipe produit ait adopté ou non le cadre Scrum, l’incarnation de ces valeurs peut être transformatrice. Elles fournissent une base partagée qui réduit les conflits, renforce la confiance et favorise l’efficacité. En adoptant l’engagement, la concentration, l’ouverture, le respect et le courage, une équipe produit libérera son plein potentiel et offrira une plus grande valeur à ses parties prenantes et à ses clients.

Pour en savoir plus sur le cadre Scrum et ses principes associés, rejoignez l’un de nos ateliers Scrum dans les semaines à venir.


Sam Adesoga

Sam Adesoga

Coach Agile Principal et Formateur Principal at Valuehut, un cabinet de conseil en coaching et formation agile, qui aide les organisations à explorer les méthodes de travail agiles. Sam a beaucoup d’expérience dans le soutien aux dirigeants et à leurs équipes en matière d’agilité d’entreprise avec un objectif ambitieux : Aider les organisations à développer un état d’esprit agile nécessaire pour continuer à garder une longueur d’avance sur la concurrence et les marchés.

 

Daily Scrum – Un format simple pour arriver à « Done » par Sam Adesoga

Le Daily Scrum ne doit pas être ni devenir une mise à jour de statut pour le Scrum Master, le Delivery Lead ou le Product Owner !

Daily Scrum – A simple format for getting to “Done” by Sam Adesoga

https://samadesoga.me/posts/daily-scrum-getting-to-done/

Les participants à notre formation Scrum me demandent souvent quel est le format que je préfère pour un Daily Scrum. Je ne sais pas si j’ai un format préféré, mais ce n’est certainement pas : « Ce que j’ai fait hier, ce que je prévois de faire aujourd’hui et discussion sur les bloqueurs ».

Cependant, si je peux vous amener à réfléchir à l’objectif du Guide Scrum,

… pour inspecter la progression vers l’objectif de sprint et adapter le backlog de sprint si nécessaire, en ajustant le travail prévu à venir. Guide Scrum, 2020

Un bon format pourrait être :

  1. Les développeurs se remémorent l’objectif du sprint ; ce simple point de départ permet de ramener les objectifs de sprint au centre de l’attention des développeurs.
  2. Passez en revue les éléments du backlog (l’arriéré de produit) dans le Sprint ; Discutez de l’état d’avancement de ces items et soulignez tout problème concernant chacun. Il est important de toujours penser à la « définition de Done » lorsque vous discutez de l’avancement des éléments du backlog qui contribuent à l’objectif du sprint.
  3. Assurez-vous qu’il existe un plan pour progresser vers les objectifs de sprint, par exemple, en s’assurant que chaque membre de l’équipe est clair sur la voie à suivre pour atteindre l’objectif de sprint.
  4. Dans le cadre de l’élaboration du plan pour les prochaines 24 heures, les développeurs doivent prêter attention aux membres de l’équipe qui pourraient avoir besoin d’aide ; des pratiques telles que le mobbing (une approche collaborative où un groupe de membres de l’équipe, souvent l’ensemble de l’équipe, se concentre simultanément sur une seule tâche ou un seul problème) ou le pairing (la programmation en binôme est une technique de développement logiciel Agile dans laquelle deux développeurs font équipe sur un seul ordinateur. Les deux personnes travaillent ensemble pour concevoir, coder et tester des user stories) peuvent aider à faire passer des éléments spécifiques du backlog de sprint à « Done ».
  5. Passez en revue tous les autres éléments du backlog du Sprint Backlog qui ne contribuent pas nécessairement à l’objectif du produit.

Quel que soit le format que vos équipes choisissent d’adopter, il est important que les développeurs comprennent l’objectif du Daily Scrum et continuent à y trouver de la valeur. En tant que coach agile chez J P Morgan, j’ai encouragé les développeurs à réfléchir régulièrement sur le Daily Scrum, à identifier les pratiques qui ne servaient pas l’équipe et les développeurs ont expérimenté différents formats de Daily Scrum jusqu’à ce qu’ils trouvent un format adapté à leur contexte.

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Nous savons tous que le Daily Scrum ne doit pas être une mise à jour de statut pour le Scrum Master, le Delivery Lead ou le Product Owner, mais une réunion de planification pour les développeurs. Cependant, j’ai observé que lorsque les équipes n’utilisent pas d’objectif de sprint, le Daily Scrum dégénère très rapidement en une mise à jour de statut.

Pour en savoir plus sur le Framework Scrum et ses principes, rejoignez l’un de nos Scrum Workshops dans les semaines à venir.

Sam Adesoga

Sam Adesoga

Coach Agile Principal et Formateur Principal at Valuehut, un cabinet de conseil en coaching et formation agile, qui aide les organisations à explorer les méthodes de travail agiles. Sam a beaucoup d’expérience dans le soutien aux dirigeants et à leurs équipes en matière d’agilité d’entreprise avec un objectif ambitieux : Aider les organisations à développer un état d’esprit agile nécessaire pour continuer à garder une longueur d’avance sur la concurrence et les marchés.

Ne sortez plus de nouvelles fonctionnalités dont personne ne se soucie !

L’opposé d’une usine à fonctionnalités est une équipe responsabilisée qui se concentre sur les résultats et qui est impatiente de montrer ses livrables et de s’adapter en permanence en fonction des retours des utilisateurs.

Releasing new features nobody cares about par David Pereira

https://www.mindtheproduct.com/releasing-new-features-nobody-cares-about/

Lisez un court extrait du livre de David Pereira sur la sortie de fonctionnalités dont personne ne se soucie.

Livre sur Amazon

Quelle est votre expérience lors de la sortie de nouvelles fonctionnalités ? Peut-être est-ce un peu aléatoire. Malheureusement, de nombreuses équipes tombent dans le piège de devenir des usines à fonctionnalités. Dans son livre, David Pereira, coach produit et auteur, aide les équipes à surmonter ces pièges dangereux et à créer des produits que les clients aiment vraiment.

Vous trouverez ci-dessous un court extrait de son livre sur la sortie de fonctionnalités dont personne ne se soucie. Si vous aimez ce que vous lisez, vous pouvez obtenir le livre complet ici.

Comment fonctionnent les entreprises « Feature Factory » (usines à fonctionnalités) ?

Après des mois de travail acharné et une coordination exhaustive, l’équipe produit publie enfin une nouvelle fonctionnalité. Tout le monde dans l’équipe et dans l’entreprise l’adore. La nouvelle fonctionnalité brillante est prête pour les clients, mais quelque chose d’inattendu se produit. Les clients qui interagissent avec la nouvelle fonctionnalité ne comprennent pas son objectif et n’en tirent pas de bénéfices. Confus, les clients rejettent la nouvelle fonctionnalité brillante tant appréciée des parties prenantes de l’entreprise, et inévitablement, tout le monde est frustré.

Construisez-vous des fonctionnalités dont les clients n’ont pas besoin ?

Ce n’est pas la raison d’être des équipes produit que de créer des solutions que leur entreprise adore mais dont les clients se moquent. Pourtant, cela se produit plus souvent qu’il ne le devrait. J’appelle cela un bug, pas une fonctionnalité. Comme pour tous les bogues critiques, il nécessite un correctif.

Le remède : Des équipes responsabilisées grâce à des flux collaboratifs.

Si l’usine à fonctionnalités est un bogue, qu’est-ce qui résoudrait cela ? Vous ne pouvez pas vous attendre à une solution simple, mais la promotion d’équipes autonomes avec des flux collaboratifs transformera la situation.

Marty Cagan, partenaire SVPG, définit les équipes responsabilisées comme suit :

« Les grandes équipes sont composées de gens ordinaires qui sont responsabilisés et inspirés. Ils sont habilités à résoudre des problèmes difficiles d’une manière que leurs clients aiment, tout en travaillant pour leur entreprise. Ils sont inspirés par des idées et des techniques pour évaluer rapidement ces idées afin de découvrir des solutions qui fonctionnent : elles sont précieuses, utilisables, réalisables et viables. »

Comment les méthodes de travail courantes piègent-elles ou libèrent-elles les équipes ?

Les équipes responsabilisées ont beaucoup plus de chances de créer de la valeur que les équipes d’usine à fonctionnalités. Pourtant, il n’est pas facile de responsabiliser les équipes. Pour l’instant, concentrons-nous sur les défis de la collaboration.

Flux de développement de produits coordonnés ou collaboratifs

Au fil des ans, j’ai remarqué 2 flux standard de développement de produits dans les entreprises, quel que soit leur cadre :

  1. Flux de coordination : Les membres de l’équipe passent beaucoup de temps à coordonner les activités entre eux, les parties prenantes et les autres équipes. La majeure partie de leur énergie est consacrée à l’organisation de la façon de faire le travail. Cette approche vise à éviter les erreurs et les échecs, obligeant les équipes à être rigides dans leur flux de développement. Cela devient un contrat « strict » parce que quelqu’un est blâmé lorsque quelque chose ne va pas.
  2. Flux collaboratif : Les membres de l’équipe se concentrent sur la collaboration pour utiliser leurs connaissances actuelles afin de découvrir des opportunités prometteuses. L’objectif ultime est de créer de la valeur pour les clients et l’entreprise. L’équipe est flexible dans la façon dont elle fait le travail tout en se concentrant sur la création de valeur. La confiance est à la base de l’approche collaborative. Lorsque quelque chose déraille, l’équipe prend ses responsabilités et trouve ensemble une solution.

Le flux coordonné : Une façon logique de travailler avec des résultats inattendus

Comment transformer une idée en quelque chose de précieux ? C’est l’une des questions les plus importantes pour les entreprises. Une mauvaise réponse conduit au gaspillage et à la démotivation.

Les étapes d’un flux coordonné

  1. Priorisation : Le flux de coordination commence par la hiérarchisation, visant à trouver l’idée la plus prometteuse. Cependant, c’est plus facile à dire qu’à faire car plusieurs tours de discussion auront lieu. Lorsque vous dites oui à une idée, vous dites non à de nombreuses autres, et presque aucune partie prenante de l’entreprise n’accepte facilement cette réponse
  2. Conception : La phase de conception commence une fois que vous avez défini ce sur quoi l’équipe va travailler. Le résultat est souvent un prototype haute-fidélité que les parties prenantes de l’entreprise approuvent. Cette approche est dangereuse car les ingénieurs logiciels et les clients ont tendance à être laissés à l’écart. Malheureusement, la solution devient l’objectif, et non le résultat.
  3. Test utilisateur : Après beaucoup de coordination, les parties prenantes de l’entreprise approuvent finalement la conception et il est temps de la tester avec des clients potentiels. Les résultats sont probablement biaisés car tout le monde aime déjà la solution. Malheureusement, être la proie du biais de confirmation n’est pas l’exception, mais plutôt le résultat typique. Compte tenu de leur passion pour la solution, les concepteurs de produits recherchent des signes positifs et, sans surprise, ils les trouvent. Ils peuvent accepter des ajustements mineurs de la solution, mais aucun pivot ou abandon de solution ne se produira dans cette phase.
  4. Développement : Une fois que les concepteurs de produits ont confirmé que le prototype haute-fidélité a du sens pour les utilisateurs finaux, il est temps de développer la solution. Les concepteurs de produits jettent les spécifications par-dessus le mur et espèrent que les ingénieurs logiciels font le bon travail. Bien sûr, il est peu probable que les ingénieurs logiciels accueillent la solution à bras ouverts, car ils n’ont pas participé aux étapes précédentes. Malgré cela, c’est à eux de transformer le prototype haute-fidélité en une solution fonctionnelle.
  5. Lancement : Compte tenu de la quantité de coordination nécessaire, il faut des mois pour transformer une idée en solution. Vous ne devriez pas être surpris quand quelque chose prend six mois. Chaque phase est strictement définie et comporte de nombreuses étapes pour assurer une solution parfaite à la fin de celle-ci. Pourtant, quelque chose d’inattendu se produit lorsque vous lancez la solution. Malgré tout l’enthousiasme interne et l’amour pour la nouvelle solution sophistiquée, les clients ne s’y intéressent pas, et vous ne savez pas pourquoi.

Ce qui me choque, ce n’est pas de me retrouver dans cette situation tragique. J’y suis allé plus de fois que je ne peux compter, mais j’ai appris la leçon. La question est de savoir ce que vous faites après avoir été confronté à un résultat indésirable. La réponse la plus courante n’a guère de sens pour moi. Revenez à la hiérarchisation, choisissez une autre idée et recommencez. Lorsque vous suivez la même approche, il y a de fortes chances que vous soyez à nouveau confronté aux mêmes résultats. Le flux de coordination oblige les équipes à se concentrer sur les résultats plutôt que sur les résultats, ce qui les réduit au rang d’usines.

9 idées sur 10 échoueront

Notre taux de réussite est pire que ce que nous pouvons imaginer. Regardez les start-up : 90% d’entre elles ne tiennent pas plus de cinq ans. Les idées subissent à peu près le même sort. Curieusement, cela passe inaperçu car les équipes investissent beaucoup de temps à trouver comment réduire le temps de développement. Je vois de la valeur dans cette affaire, bien que je perçoive une autre question comme plus urgente : « A quelle vitesse pouvez-vous laisser tomber les mauvaises idées ? »

Nous supposons que nos idées sont bonnes, mais la réalité nous montre le contraire. Pourtant, nous insistons pour suivre la même approche à plusieurs reprises. Pas étonnant que nous soyons confrontés à des résultats indésirables.

Un bon management de produit nécessite de s’adapter en apprenant. C’est OK de se tromper. Il n’est pas bon d’ignorer la réalité. La collaboration plutôt que la coordination est le principe qui peut vous sortir de ce piège. Au lieu de rendre votre flux de développement rigide et complexe, vous bénéficierez d’une simplicité et d’une flexibilité accrues. Explorons une autre méthode de travail qui augmente les chances de générer de la valeur plus rapidement.

Flux collaboratif : Une méthode de travail simple qui apporte des résultats exceptionnels.

Personne ne mérite de perdre du temps. Après de nombreuses années d’expérience, j’ai appris que les échecs sont inévitables. Au lieu d’ajouter des étapes pour prévenir les échecs, il est plus logique d’identifier et d’abandonner rapidement les mauvaises idées. Contrairement au flux coordonné, le flux collaboratif se concentre sur des itérations plutôt que sur des phases.

Les étapes d’un flux collaboratif

  1. Évaluez : Le début d’un flux collaboratif est le même que pour un flux coordonné. Vous avez plein d’idées, et tout le monde veut que tout soit terminé d’hier. L’astuce n’est pas d’identifier les idées les plus prometteuses dès le départ, mais plutôt de les évaluer toutes et de laisser tomber celles qui ne conviennent pas. Laisser tomber des idées vous donne de la liberté parce que vous avez moins d’attentes à gérer.
  2. Apprenez : L’itération d’apprentissage commence par des idées adaptées à votre stratégie, mais cela ne signifie pas qu’il faille passer directement à la mise en œuvre. Vous devriez laisser tomber les idées que vos clients ne désirent pas, que l’entreprise ne peut pas soutenir, que vous n’avez pas la technologie pour développer ou qu’il est contraire à l’éthique de poursuivre. Restez simple et posez les questions suivantes sur chaque idée restante :
  • À quel point les clients veulent-ils ceci ? (Désirabilité)
  • Quels sont les bénéfices pour l’entreprise ? (Fiabilité)
  • Dans quelle mesure pouvons-nous le faire ? (Faisabilité)
  • À quel point est-il bien de le faire ? (Éthique)
  1. Expérimentez : Après avoir compris les aspects clés de vos idées, il est temps de mener des expériences plus robustes. Vous voulez tester les solutions qui peuvent donner les résultats potentiels. Il est essentiel d’explorer quelques alternatives et de s’en tenir aux plus prometteuses. Il est trop courant de choisir une solution et de se lancer à fond. Je vous décourage de suivre cette voie, car elle augmente rapidement l’engagement. En tant qu’êtres humains, plus nous sommes investis dans quelque chose, plus nous y investissons volontiers.
  2. Déployez : Les idées qui survivent à l’itération de l’expérience sont les plus importantes. Dans l’itération précédente, vous avez construit pour apprendre. Maintenant, vous créez pour évoluer. Il est fondamental de rembourser la dette technologique avant de mettre la solution à la disposition de l’ensemble de votre public ou de passer à votre prochaine opportunité

Principaux points à retenir

  • La première étape pour libérer votre équipe consiste à examiner votre situation actuelle. Comprendre la dynamique peut révéler des opportunités pour simplifier votre flux de développement.
  • Les symptômes d’une usine à fonctionnalités comprennent l’absence d’objectifs, l’obsession de la production, la fourniture de solutions qui ne résolvent aucun problème, une direction peu claire, une réticence à laisser tomber des idées et un manque d’attention aux résultats. L’opposé d’une usine à fonctionnalités est une équipe responsabilisée qui se concentre sur les résultats et qui est impatiente d’examiner ses livrables et de s’adapter en permanence.
  • Plus vous vous rapprochez d’un flux de développement coordonné, plus il faut de temps pour générer de la valeur et plus vous créez de déchets. Les flux coordonnateurs transforment involontairement les plans en objectifs.
  • Plus vous vous rapprochez d’un flux de développement collaboratif, plus tôt vous créez de la valeur et moins vous produisez de déchets. La collaboration vous aide à adapter vos plans pour atteindre vos objectifs lorsque la réalité rend votre plan obsolète.
  • Lorsque vous comprenez parfaitement le flux de développement d’un produit, vous pouvez favoriser les changements étape par étape. La première étape consiste à collaborer avec les parties prenantes de l’entreprise et les membres de l’équipe pour reconnaître ce qui est inutilement complexe. Équipé de cette compréhension, vous pouvez obtenir du soutien et collaborer pour simplifier votre travail.
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SPIDR : 5 façons simples mais puissantes de découper les histoires utilisateur / user stories

Presque toutes les histoires peuvent être divisées avec l’une des 5 techniques suivantes. Apprenez ces cinq approches simples et vous serez prêts.

SPIDR: Five Simple but Powerful Ways to Split User Stories par Mike Cohn

https://www.mountaingoatsoftware.com/blog/five-simple-but-powerful-ways-to-split-user-stories

L’une des difficultés les plus courantes rencontrées par les équipes agiles est la nécessité de découper des histoires utilisateur. Je suis sûr que vous avez aussi eu du mal avec cela. C’est certainement ce que m’est arrivé au début.

En fait, quand j’ai commencé à utiliser Scrum, dans certains de nos arriérés de produit, les histoires étaient si grosses que nous avons parfois opté pour des sprints de six semaines. Avec un peu plus d’expérience, cependant, cette équipe et moi avons vu suffisamment de façons de décomposer le travail pour que nous puissions faire des sprints d’une journée si nous l’avions voulu.

Mais décomposer les histoires a été difficile au début. Vraiment dur.

J’ai de bonnes nouvelles pour vous. Non seulement j’ai compris comment découper des histoires par moi-même, mais j’ai aussi appris à expliquer comment le faire afin que tout le monde puisse rapidement devenir un expert. (Si vous voulez jeter un coup d’œil dans les coulisses de vraies histoires d’utilisateurs de certains de mes premiers backlogs de produits, avec des commentaires sur ce que je ferais différemment aujourd’hui : Télécharger 200+ exemples de User Story).

Ce que j’ai découvert, c’est que presque toutes les histoires peuvent être divisées avec l’une des cinq techniques suivantes. Apprenez ces cinq techniques simples et vous êtes prêt.

Mieux encore, les cinq techniques forment un acronyme facilement mémorisable : SPIDR.

Je présente chaque technique ci-dessous, et cette vidéo les montre en action.

Technique SPIDR pour diviser les histoires

Il y a quelques années, je créais le cours « Better User Stories ». Parce que ce cours couvrirait tout ce que quelqu’un doit savoir pour travailler efficacement avec des histoires, je savais qu’il fallait d’un module sur le fractionnement.

Pour créer ce module, j’ai imprimé plus d’un millier d’histoires ‘utilisateur que j’avais rassemblées pendant 15 ans. Pour chaque histoire, j’avais l’histoire originale et les sous-histoires dans lesquelles elle avait été divisée. J’ai collé chaque histoire sur le mur, en les regroupant en fonction de la façon dont elles avaient été divisées. Je cherchais les approches communes utilisées pour découper toutes ces histoires. Je suis passé par une variété de regroupements, en essayant de trouver le plus petit ensemble d’approches possible. Je savais qu’il serait plus facile de se souvenir de 5 techniques de fractionnement plutôt que de 20.

Les cinq que j’ai obtenues forment l’acronyme SPIDR : S, P, I, D et R (spider sans E).

Jetons un coup d’œil aux cinq techniques de fractionnement des user stories qui composent l’acronyme SPIDR, avec des exemples de la façon dont votre équipe pourrait les utiliser.

#1 – Diviser les User Stories à l’aide d’un Spike

S comme Spike. C’est un problème que la plupart des équipes agiles connaissent. Un spike est une activité de recherche qu’une équipe entreprend pour en savoir plus sur un élément de l’arriéré. Les spikes peuvent également donner aux équipes les connaissances dont elles ont besoin pour diviser une histoire complexe. Considérez-le comme une activité de recherche, mais il peut inclure du prototypage ou du codage expérimental.

Au cours d’un spike, une équipe n’essaie pas de développer la nouvelle fonctionnalité, mais plutôt de développer de nouvelles connaissances qui l’aideront à développer la fonctionnalité plus tard.

Prenez YouTube par exemple. Remontez dans le temps, à l’époque où YouTube ajoutait le sous-titrage automatique. L’équipe qui s’est chargée de cela aurait peut-être été confrontée à une décision de construction ou d’achat. Utilisent-ils un logiciel disponible dans le commerce pour générer les sous-titres ? Ou leurs besoins sont-ils si uniques qu’ils doivent développer quelque chose à partir de zéro ? La façon de régler cela serait un spike pour tester un ou plusieurs produits de sous-titrage disponibles dans le commerce.

L’extraction d’un spike réduit la taille de l’article d’origine, car une partie ou la totalité des recherches incluses dans l’article d’origine est supprimée. C’est absolument un moyen essentiel de diviser les histoires. L’extraction d’un spike est donc l’une des cinq techniques de fractionnement que vous devriez utiliser. Mais normalement, ce ne sera pas la première technique que vous utiliserez.

#2 – Diviser les User Stories par Path (chemin)

P comme Path. Si un utilisateur peut faire quelque chose de plusieurs façons (par exemple, payer avec une carte ou Apple Pay), c’est un excellent domaine pour diviser.

Pour diviser une histoire en chemins, recherchez d’autres chemins d’accès à travers l’histoire.

Pour rester sur YouTube, utilisons l’histoire : « Je peux partager une vidéo avec mes amis ».

Lorsque je clique sur le bouton « Partager » sur YouTube aujourd’hui, on me montre 14 boutons sur lesquels je peux cliquer pour partager directement sur divers réseaux sociaux. On me montre également un lien que je peux copier. Et j’ai la possibilité de personnaliser ce lien pour démarrer la lecture de la vidéo partagée à un moment précis de la vidéo.

Il s’agit de 16 chemins différents à travers l’histoire « Je peux partager une vidéo ». Je ne sais pas si cette histoire a besoin d’être divisée en autant de sous-histoires plus petites. C’est à l’équipe de décider en fonction de l’effort impliqué. Mais, avec la seule technique du chemin, nous avons identifié 16 chemins à travers l’histoire originale.

#3 – Diviser les User Stories par Interfaces

I est pour Interfaces : Diviser votre histoire par navigateur ou matériel, ou fournir une interface complexe par itérations. Par exemple, vous pouvez proposer une version qui ne fonctionne que dans Chrome dans cette itération et prévoir Safari pour une autre itération.

Dans d’autres cas, le découpage par interface signifie la création d’une version simple de l’interface et d’une version plus complexe en tant qu’histoires distinctes. Cela s’applique généralement à l’interface utilisateur.

En appliquant cela à notre exemple de partage de vidéos YouTube, au lieu de diviser cette histoire par des chemins, nous aurions pu séparer une histoire de partage de base telle que : « En tant que spectateur de vidéos, je peux obtenir une URL que je peux partager ». Cela pourrait être mis en œuvre sans autre interface utilisateur qu’un bouton de partage sur la page vidéo. La fenêtre contextuelle avec les 16 différentes façons de partager ne serait pas nécessaire si la seule façon de partager est avec une URL.

Une histoire ultérieure pourrait être : « En tant que spectateur, je peux partager une vidéo sur divers sites de médias sociaux. » Cela pourrait être fait avec une interface utilisateur très simple au début – pas de fantaisie de faire défiler une liste de logos, peut-être juste une liste déroulante de texte avec les noms des sites sociaux.

L’histoire finale pourrait alors ressembler à quelque chose comme : « En tant que spectateur, je peux choisir le réseau social sur lequel partager en faisant défiler une liste montrant les logos de chacun. »

La division par interface fonctionne parce que la fonctionnalité finalement souhaitée peut être atteinte par des interfaces de plus en plus détaillées et meilleures.

#4 – Diviser les User Stories par Data / Données

Le D de l’acronyme SPIDR signifie Données.  Pour diviser une histoire par données, demandez-vous si vous pouvez apporter de la valeur dans une itération en simplifiant ou en limitant les données prises en charge. Peut-être pouvez-vous faire une version initiale d’une histoire qui ne traite qu’un sous-ensemble des données qui devront finalement être prises en charge. Par exemple, n’autorisez pas les soldes bancaires négatifs dans la première itération. Ajoutez la prise en charge de ceux avec une histoire utilisateur différente dans la prochaine itération.

Pour revenir à l’exemple de YouTube, YouTube vous permet de télécharger une vidéo dans l’un des 16 formats de fichiers différents. Si nous construisons un concurrent de YouTube, oublions les 16 formats de fichiers. Commençons par 1. Nous allons prendre en charge un type de données. Pour l’instant, tous les téléchargements doivent être au format MP4. Nous ajouterons tous les autres plus tard en tant qu’histoires distinctes.

Le fractionnement par données est une approche efficace. Souvent, il y a quelques types de données qui ajoutent beaucoup de complexité. Eh bien, faites une mise en œuvre initiale qui ignore les données les plus complexes. Faites en sorte que cela fonctionne, puis ajoutez la prise en charge des données plus complexes. Vous ne pouvez probablement pas mettre en production la version la plus simple, mais vous pouvez toujours la construire dans cet ordre.

J’ai travaillé sur un système de ressources humaines qui faisait exactement cela. Le système suivait qui était le manager pour chaque employé et faisait des choses comme acheminer les demandes de congé à ce manager. La plupart des employés ont un manager, mais certains employés en ont plusieurs. Nous devions supporter le fait d’avoir plusieurs managers, mais certaines histoires ont été simplifiées au départ en supposant que chaque employé avait uniquement un manager.

#5 – Diviser les User Stories par des Règles / Rules

R comme Règles. Le relâchement temporaire de l’implémentation de règles qu’un article devra au final prendre en charge peut réduire la taille des grandes histoires.

Si l’on s’en tient à YouTube, par exemple, YouTube a des règles strictes concernant l’inclusion de musique protégée par des droits d’auteur dans les vidéos. Si nous construisons un concurrent à YouTube, la première histoire de notre équipe sera : « Je peux télécharger une vidéo pour que d’autres puissent la regarder. » Cette histoire semble probablement simple, mais il y a déjà beaucoup de choses à faire.

Donc, dans la première itération, ignorons la règle selon laquelle les vidéos ne peuvent pas contenir de musique protégée par des droits d’auteur. De toute façon, nous n’annonçons pas notre nouveau concurrent à YouTube au monde après une seule itération. Nous aurons tout le temps après ce premier sprint de nous conformer à notre règle interne interdisant les vidéos contenant de la musique protégée par des droits d’auteur.

Comme cet autre exemple lié à YouTube, supposons que nous voulions empêcher certains textes d’apparaître dans les commentaires. Il peut s’agir de jurons ou de commandes SQL qui peuvent être des tentatives de piratage. Bonne idée : Protégeons nos utilisateurs et notre système de ce type de texte dans les commentaires. Mais une première histoire du type « En tant qu’utilisateur, je peux entrer un commentaire sur une vidéo » peut ignorer cette règle. Cela rend l’histoire plus petite afin qu’elle puisse s’intégrer dans une itération. Et la prise en charge de la règle peut être ajoutée quelques itérations plus tard.

S’améliorer dans le fractionnement des histoires

S’améliorer dans le découpage des histoires d’utilisateurs est une compétence importante. Avec les courtes itérations utilisées en agile, il est utile d’avoir de petites unités de travail. Les cinq techniques que nous avons abordées ici (fractionnement par Spikes, Paths, Interfaces, Données et Règles) devraient vous permettre de fractionner n’importe quelle histoire.

Les techniques SPIDR sont faciles à retenir, mais leur mise en pratique peut nécessiter un peu d’entraînement et beaucoup de pratique. C’est pourquoi j’ai mis en place un cours vidéo « Better User Stories » qui inclut la méthode SPIDR pour diviser les histoires, et bien plus encore.

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Management de projet hybride : Quels changements ?

Vous avez apprécié le précédent billet de Alan Zucker « Qu’est-ce que l’hybride ? », découvrez la suite avec « Quels Changements ? ».

Comment les approches de management de projet Prédictive, Agile, Lean/Kanban et Hybride peuvent-elles être représentées dans les principaux domaines du management de projet.

Hybrid Project Management: Part 2, What Changes? par Alan Zucker

https://www.velociteach.com/2024/06/hybrid-project-management-part-2-what-changes/

Nous devrions considérer les approches de management de projet comme une palette d’options.  Prédictive, Agile et Lean/Kanban forment les limites.  L’hybride est le vaste espace intérieur.

Le premier article de cette série décrivait les limites et le mélange de couleurs des approches :

  • Prédictif.  L’approche traditionnelle, en cascade et très structurée.
  • Agile (Scrum).  Une approche adaptative avec des équipes autonomes et auto-organisées.
  • Lean/Kanban.  Des principes axés sur les valeurs et les flux qui peuvent être intégrés dans toutes les approches.
  • Hybride-prédictif.  Principalement des structures traditionnelles avec des pratiques agiles intégrées.
  • Hybride-Agile.  Une approche adaptative tempérée par les contraintes traditionnelles.

Cet article explique comment ces approches peuvent être reflétées dans les domaines centraux de management de projet.

Phases du projet

L’approche projet devient une caractéristique déterminante dans la description des phases du projet et de la manière dont elles sont exécutées.

Le prédictif suit une approche rigide et séquentielle. Les passages de points de contrôle marquent l’achèvement de chaque phase.

Scrum se caractérise par une série d’itérations de conception-construction-test (sprints), qui durent généralement deux semaines.

Les projets prédictifs-hybrides suivent la structure prédictive. Cependant, les phases peuvent se chevaucher.  Un modèle typique est le chevauchement de la conception avec le développement, et du développement avec les tests.  Les examens de fin de phase peuvent être informels ou ne pas être utilisés.

Les projets hybrides-agiles suivent un modèle de type Scrum mais sont soumis à des contraintes de projet plus traditionnelles. Le développement est itératif, mais les tests peuvent être réalisés en dehors des sprints.  La livraison peut se faire à la fin plutôt que progressivement.

Scrum-fall est un modèle hybride qui suit une approche séquentielle dans la planification, les exigences et la conception, mais utilise ensuite l’approche itérative pendant la phase de construction.

Kanban se concentre principalement sur le flux de travail.  Les équipes Agile utilisent un tableau Kanban pour gérer la progression des fonctionnalités et des histoires utilisateur.  Les équipes prédictives et hybrides peuvent également utiliser des tableaux Kanban.  Ils peuvent être utilisés pour gérer le flux de documentation ou suivre les activités de développement et de test.

Le domaine des problèmes

Prédictif est optimisé pour les problèmes simples et complexes avec des exigences clairement définies.

Scrum est conçu pour résoudre des problèmes complexes dont la solution n’est peut-être pas immédiatement apparente. Des informations supplémentaires, des commentaires et des améliorations sont nécessaires pour comprendre le problème et concevoir la solution.

L’approche Kanban basée sur les flux prend facilement en charge les problèmes simples et compliqués, car les étapes du processus sont définies et bien comprises.  L’objectif est de maximiser la création de valeur avec le délai de livraison le plus court.

Les préférences organisationnelles et d’autres considérations externes guident souvent la décision du choix de l’approche de projet.

Les organisations ont tendance à utiliser l’approche dominante, quel que soit le type de problème.

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Portée, échéancier, coût et modification

Les projets prédictifs se caractérisent par une portée, un échéancier et un coût fixes.  La triple contrainte classique affirme qu’un changement de portée nécessite un changement correspondant de délais ou de coûts.  Par conséquent, le changement est géré au moyen d’un processus formel et structuré.

Les projets agiles renversent la triple contrainte.  La portée est émergente, et le temps et le coût peuvent être fixes.  La limite de temps du projet limite la portée. Le Product Owner et les parties prenantes examinent et redéfinissent régulièrement les priorités des fonctionnalités requises. Un processus léger peut être utilisé pour gérer le changement.

La plupart des organisations qui utilisent des approches hybrides conservent l’état d’esprit prédictif à portée fixe, ce qui crée des tensions avec la portée émergente d’Agile. Pour beaucoup, abandonner la triple contrainte s’apparente à s’ interroger sur la loi de la gravité. L’hybrid-agile a du mal à concilier le principe « embrasser le changement » du Manifeste Agile avec un état d’esprit fixe. 

Engagement des parties prenantes

Les projets prédictifs traditionnels ont un engagement limité des parties prenantes.  L’engagement est élevé lors de la collecte des exigences et pendant les phases de tests utilisateur et de mise en production.  L’engagement est léger et se limite généralement à des mises à jour de statut d’avancement pendant les phases d’exécution.

L’agilité valorise un engagement régulier et cohérent des parties prenantes. Le Manifeste prône la « collaboration client ». Le Product Owner est la voix des clients et fait partie intégrante de l’équipe de développement.

Les projets hybrides-prédictifs impliquent un engagement plus fréquent des parties prenantes, un modèle qui existe depuis l’avènement de l’approche « en cascade ». La conception conjointe d’applications (Joint Application Design / JAD) et d’autres pratiques ont été élaborées pour impliquer les parties prenantes dans la solution et fournir une rétroaction précoce.

Les projets hybrides-agiles adoptent les principes d’un engagement régulier.

Dans la pratique, plusieurs défis se posent souvent :
  • Les documents d’exigences traditionnels sont rédigés et traduits en histoires utilisateur, ce qui réduit la collaboration entre le client et le développeur sur la solution.
  • Le Product Owner n’a pas les compétences ou l’expérience nécessaires pour ce rôle critique.
  • Les clients ne sont pas suffisamment impliqués dans les démonstrations utilisateurs et effectuent des tests d’acceptation seulement à la fin.

Approche de management

L’approche traditionnelle de management descendante est associée aux projets prédictifs. Le/la manager de projet est responsable de la réussite du projet et anime l’équipe. Les managers de projet sont habilités à prendre des décisions, à attribuer des tâches et à gérer l’exécution du travail du projet.

Agile adopte une approche résolument différente de management.  Les équipes agiles s’auto-organisent.  Le/la Scrum Master est un facilitateur et un leader serviteur dont le rôle principal est d’aider l’équipe et l’organisation à mûrir.  Un principe de Scaled Agile consiste à « libérer la motivation intrinsèque des travailleurs du savoir ».

La théorie X et Y de Douglas MacGregor  incarne la dichotomie entre les approches prédictives et agiles.

  • Les managers de la théorie X caractérisent le modèle industriel traditionnel, où l’on ne peut pas faire confiance aux travailleurs. Le rôle de la direction est d’assurer la surveillance et le contrôle.
  • Les managers de la théorie Y sont l’antithèse. Les gens veulent faire du bon travail, et le rôle de la direction est de créer un environnement où les gens peuvent réussir.

L’approche de management des projets hybrides dépend souvent de facteurs externes. La phase de conception d’un projet de construction peut chercher à libérer les énergies créatives, tandis que la phase d’exécution peut se concentrer sur le respect du plan.  La culture, la structure de l’équipe et les personnalités individuelles jouent également un rôle essentiel.  J’ai observé des leaders participatifs dans des projets prédictifs et des leaders autocratiques dans des projets agiles.

Processus et documentation

Les projets prédictifs nécessitent une documentation importante et un respect strict des processus. L’approche a évolué en partant des projets de construction, où le coût du changement est élevé. Des spécifications de conception détaillées sont nécessaires et constituent le principal moyen de transmettre l’information.  Les normes réglementaires ou organisationnelles internes peuvent également être des considérations importantes.

L’agilité a évolué à partir du développement de logiciels, où le coût du changement est faible. De petites équipes pluridisciplinaires peuvent développer efficacement des solutions à des problèmes complexes. Par conséquent, le manifeste Agile a remis en question la nécessité d’une « documentation excessive » et a valorisé « les individus et les interactions plutôt que les processus et les outils ».

Agile ne rejette pas toute documentation ou processus. Il a adopté une norme « minimalement suffisante », c’est-à-dire la sélection du niveau approprié de processus et de documentation requis pour un projet. Une grande équipe géographiquement dispersée qui développe un système critique nécessite plus de contrôle qu’une petite équipe colocalisée qui développe une application non critique.

Les projets hybrides doivent établir processus et documentation pragmatiques et contextuels (empruntant à Disciplined Agile). Les principes du Lean et du Kanban peuvent guider ce processus, en éliminant le gaspillage et en apportant de la valeur dans les délais les plus courts possibles.

Les projets hybrides-agiles sont souvent confrontés à des contraintes externes, telles que des exigences contractuelles, réglementaires ou organisationnelles, par exemple, le développement de logiciels agiles sur un projet gouvernemental.  Les contraintes contractuelles peuvent nécessiter plus de documentation, des tests d’acceptation hors sprint ou un processus de management du changement plus structuré.

© 2024, Alan Zucker ; Project Management Essentials, LLC

Erreurs de débutant commises par le Scrum Master

Plongeons-nous dans les erreurs de débutant souvent commises par les Scrum Masters.

Rookie Mistakes Scrum Master Make par Stefan Wolpers

https://age-of-product.com/rookie-mistakes-scrum-masters-make/

1. Ignorer l’importance de l’objectif de sprint

  • Erreur : Traiter l’objectif de sprint comme facultatif ou comme une simple liste de tâches, ce qui entraîne un manque de concentration et de direction pour l’équipe Scrum.
  • Pourquoi c’est une erreur : L’équipe n’a pas d’objectif unifié sans un objectif de sprint clair, ce qui entraîne des efforts fragmentés, une réduction de la valeur globale et des difficultés à mesurer le succès. L’équipe peut se retrouver sans direction, travaillant sur des tâches qui ne s’alignent pas sur l’objectif du produit ou les objectifs stratégiques du produit en général.
  • Opportunité d’apprentissage : Les débutants légitimes se rendent rapidement compte de l’importance d’un objectif de sprint bien défini comme phare guidant les efforts de l’équipe. Il favorise la collaboration et garantit que l’équipe apporte une valeur significative à chaque sprint. Pour vous y entraîner, essayez un atelier sur les objectifs de sprint avant le prochain sprint, au cours duquel l’équipe collabore pour rédiger un objectif clair et cohérent. Apprenez-en plus à leur sujet avec Le fantastique livre de Maarten Dalmijn sur les objectifs de sprint. [Lien d’affiliation Amazon.]
  1. Microgestion de l’équipe
  • Erreur : Agir en tant que chef de tâche ou de projet, superviser et diriger constamment le travail des développeurs.
  • Pourquoi c’est une erreur : Les Scrum Masters doivent servir l’équipe en supprimant les obstacles et en facilitant les processus, et non en contrôlant le travail car les développeurs ont le pouvoir et la responsabilité de faire leur part. La microgestion étouffe l’autonomie et l’innovation de l’équipe, entraînant une baisse du moral et un manque d’appropriation parmi les membres de l’équipe, ce qui entrave finalement la productivité et la créativité.
  • Opportunité d’apprentissage : Les vrais débutants apprennent à faire confiance aux capacités de leur équipe, en se concentrant plutôt sur la possibilité pour l’équipe de s’auto-organiser et de résoudre les problèmes de manière indépendante, ce qui conduit à un engagement plus élevé et à une meilleure résolution des problèmes. Un exercice pour y remédier consiste à vous abstenir de résoudre les problèmes pendant un sprint, mais d’observer et soutenir la progression de vos coéquipiers.
  1. Négliger de renforcer la confiance et la sécurité psychologique de l’équipe
  • Erreur : Ne pas créer un environnement de confiance et de sécurité psychologique où tous les membres de l’équipe se sentent à l’aise pour partager leurs idées et leurs préoccupations.
  • Pourquoi c’est une erreur : Sans confiance et sécurité, les membres de l’équipe sont moins susceptibles de s’engager pleinement, de collaborer efficacement ou de prendre des risques. Négliger la confiance étouffe l’innovation et l’amélioration continue, ce qui conduit à un environnement de travail avec des problèmes non divulgués, un engagement d’équipe terne et une créativité restreinte. Cela peut également entraîner un taux de rotation élevé et une faible satisfaction au travail.
  • Opportunité d’apprentissage : Les Scrum Masters compétents travaillent activement à créer et à maintenir une culture de confiance et de sécurité psychologique. Ils/elles encouragent une communication ouverte et une rétroaction constructive. Un exercice pratique consiste à organiser régulièrement des activités de renforcement de l’esprit d’équipe et des exercices de confiance, tels que le partage d’histoires personnelles de réussite, de défis et d’échecs, afin de développer l’empathie et la compréhension entre les membres de l’équipe.
  1. Se concentrer uniquement sur les indicateurs et les rapports
  • Erreur : En mettant trop l’accent sur les métriques, les OKR et les KPI, le rôle de Scrum Master se transforme en un commis à la saisie de données accablé de rapports excessifs.
  • Pourquoi c’est une erreur : Bien que les mesures puissent fournir des informations précieuses, une insistance excessive peut détourner l’attention du véritable objectif de Scrum, qui est de fournir de la valeur grâce à des efforts de collaboration et à un retour d’information continu basé sur des publications fréquentes et un processus empirique. Une approche axée sur les indicateurs peut également conduire à jouer avec le système, où les membres de l’équipe se concentrent sur l’atteinte des indicateurs plutôt que sur la création d’une véritable valeur, déformant ainsi les priorités de l’équipe.
  • Opportunité d’apprentissage : Les Scrum Masters efficaces équilibrent les indicateurs avec des informations qualitatives, en les utilisant pour soutenir, et non dicter, les décisions et les progrès de l’équipe. Ils/elles comprennent que les mesures sont des outils, et non des objectifs en soi. Pour mettre en œuvre cet objectif, vous devez examiner périodiquement les indicateurs avec l’équipe, en discutant de leur pertinence et de la manière dont ils s’alignent sur la valeur réelle, afin d’assurer une approche équilibrée.
  1. Ne pas responsabiliser l’équipe
  • Erreur : Ne pas donner à l’équipe les moyens de prendre des décisions et de résoudre des problèmes, intervenant souvent pour prendre des décisions ou résoudre des conflits.
  • Pourquoi c’est une erreur : Cette approche sape la confiance de l’équipe et sa capacité à s’autogérer, ce qui entraîne une dépendance vis-à-vis du Scrum Master et une réduction de l’appropriation du travail par l’équipe. Cela entrave la croissance, la créativité et la capacité d’innovation de l’équipe, car les membres ne sont pas encouragés à penser de manière indépendante ou à prendre des initiatives.
  • Opportunité d’apprentissage : Les bons Scrum Masters apprennent à prendre du recul et à faciliter les processus de prise de décision de l’équipe, encourageant les membres de l’équipe à s’approprier leur travail et à développer leurs compétences en résolution de problèmes. Un exercice utile consiste à utiliser une matrice de décision, par exemple, basée sur le résultat d’une session de Delegation Poker, où l’équipe décide de manière collaborative de solutions aux problèmes sans intervention directe du Scrum Master, favorisant ainsi l’autonomie et la confiance.
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Pratiques utiles pour les débutants afin d’éviter les erreurs de débutant commises par les Scrum Masters

Quelques pistes de réflexion pour l’apprenant en herbe : Il n’est pas nécessaire pour vous de réinventer la roue.

Adoptez l’apprentissage continu : Les Scrum Masters doivent toujours être sur la voie de l’apprentissage continu. Les pratiques Scrum et Agile évoluent, tout comme votre compréhension et leur application. Recherchez des opportunités de formation, de certifications et de réseautage avec d’autres professionnels Scrum. Par exemple, rejoignez la communauté Slack Hands-on Agile ou notre communauté Meetup.

Comprenez le contexte organisationnel : Chaque organisation a sa propre culture et ses propres défis. Comprendre le contexte plus large dans lequel votre équipe fonctionne peut vous aider à mieux soutenir et défendre les pratiques Scrum. Engagez avec les parties prenantes et la direction pour aligner Scrum sur les objectifs de l’organisation. N’oubliez pas que vous ne pouvez pas changer un système au niveau de l’équipe Scrum.

Équilibrez empathie et responsabilité : La constitution d’une équipe performante nécessite un équilibre délicat entre empathie et responsabilité. S’il est essentiel de favoriser un environnement favorable, il est tout aussi important de tenir l’équipe responsable des engagements et des normes de qualité. Les grandes équipes Scrum se tiennent responsables tout le temps ; Ce sont des professionnels.

Soyez un leader serviteur : En tant que Scrum Master, votre rôle principal est de servir l’équipe, par exemple, en supprimant les obstacles, en facilitant la communication et en soutenant l’auto-organisation de l’équipe. Le succès de l’équipe mesure votre succès, alors concentrez-vous sur leur responsabilisation.

L’adaptabilité est essentielle : il n’y a pas deux équipes identiques, et ce qui fonctionne pour l’une peut ne pas fonctionner pour l’autre. Soyez flexible et prêt à adapter votre approche en fonction des besoins et des commentaires de l’équipe. Inspectez et adaptez en permanence non seulement les processus de l’équipe, mais aussi vos propres pratiques et votre état d’esprit.

Favorisez un état d’esprit de croissance : Encouragez une culture où l’échec est considéré comme une opportunité d’apprendre et de grandir. Associé à un état d’esprit de croissance, ceci peut améliorer considérablement la capacité de l’équipe à innover et à s’améliorer continuellement. Célébrez les réussites, mais discutez aussi ouvertement des échecs et des leçons qui en ont été tirées.

Valorisez les boucles de rétroaction: Le retour d’information est la pierre angulaire de l’amélioration continue. Assurez-vous que votre équipe sollicite et donne régulièrement des commentaires, non seulement lors d’événements formels tels que les revues de sprint et les rétrospectives, mais aussi lors des interactions quotidiennes. Un retour pris au sérieux aidera à identifier les problèmes tôt et à promouvoir une culture de transparence et d’amélioration.


La différence essentielle entre les erreurs et les actions d’un débutant et celles de l’imposteur ignorant est la volonté de réfléchir, de s’adapter et de grandir à partir de ses expériences.

Les experts autoproclamés qui comprennent mal et, par conséquent, appliquent mal les principes de Scrum ne parviennent pas à reconnaître et à rectifier leurs erreurs. Dans le même temps, les vrais débutants utilisent ces premiers faux pas comme tremplin pour devenir des Scrum Masters efficaces et respectés.

 

« Bonjour et bienvenue ! » Le premier post de DantotsuPM a déjà 15 ans et reste toujours d’actualité.

Les meilleures pratiques du management de projet, programme et portefeuille de projets, partage d’expériences, questions/réponses sur les thèmes de ce domaine qui vous intéresse.

Ce blog est également ouvert aux discussions sur le leadership, l’innovation, les petites idées qui permettent de se faciliter la vie professionnelle et de progresser.

Ci-dessus, un extrait du contenu du tout premier billet, le 26 Juin 2009 !

Le blog DantotsuPM est né de mon envie de partager (dans la continuité de la création du PMI® France-Sud dans les années 2000).

Pourquoi ce nom « DantotsuPM » ?

Comme beaucoup d’entre vous qui suivez mes publications, je cherche en permanence à améliorer les multiples compétences qui permettent de progresser dans ma vie et mes pratiques.

C’est d’ailleurs de là que vient le nom du blog car le mot Dantotsu que j’ai croisé lors de voyages professionnels au pays du soleil levant signifie en Japonais « rechercher en permanence le meilleur du meilleur ».

J’ai accolé PM à Dantotsu pour Project Management, ma passion : DantotsuPM était né !

Je sélectionne, traduit en français et publie sur ce blog des billets liés au management de projets, programmes, Project Management Office (PMO) et Portfeuilles de projets (PPM), aux soft skills, à l’agilité, à l’analyse des besoins business et au leadership.

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Voilà, je vous souhaite de belles lectures et de riches échanges et contributions à notre communauté de passionné.e.s du management de projets.

Management de projet hybride : Qu’est-ce que l’hybride ?

Le management de projet hybride vient de connaître son heure de gloire !

Hybrid Project Management: Part 1, What is Hybrid? par Alan Zucker

https://www.velociteach.com/2024/05/hybrid-project-management-part1-what-is-hybrid/

Le management de projet hybride vient de connaître son heure de gloire !

Le Project Management Institute Pulse of the Profession® 2024 déclare que l’approche hybride (32 %) est maintenant la deuxième approche la plus couramment utilisée.  L’approche prédictive (44 %) détient toujours une avance considérable.  Et l’utilisation d’Agile (26 %) perd 2 points.

Avant de nous enthousiasmer, le rapport sur l’état de l’agilité (State of Agile Report) identifie différentes tendances.  et ses répondants préfèrent l’agilité (70 %) à l’hybride (47 %) et à l’approche prédictive Waterfall (35 %).

Derrière cette annonce

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ces tendances récentes :

Agile et Waterfall sont les angles du continuum de management de projet, et l’hybride en est le vaste milieu. La plupart des organisations ne pratiquent ni l’agilité pure ni l’approche prédictive ; L’hybride est donc une description plus exacte.

L’intérêt pour les hybrides est nouveau et augmente rapidement. Le format de l’ examen PMP a changé en janvier 2020.  Dans le nouveau test, 27 % des questions étaient hybrides et 23 % agiles. Cela a déclenché une explosion du trafic de recherche Google pour le « management de projet hybride ».

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La formation agile a atteint un point de saturation. Scrum Alliance compte 1,5 million de certificié.e.s, et Scaled Agile (SAFe) plus d’un million de personnes formées. En comparaison, il y a environ 1,5 million de managers de projet certifiés (PMP).

Agile a peut-être « heurté le mur ». L’agilité est fondamentalement un état d’esprit, pas une méthodologie.  Les principaux défis de l’adoption de l’agilité sont organisationnels et culturels.  Le rapport sur l’état de la culture Agile montre que seuls 10 % des leaders font preuve des qualités souhaitées.

La palette d’approches de projet

La profession de manager de projet se décrivait historiquement en termes discrets. Waterfall avait une emprise quasi monopolistique jusqu’à l’avènement de l’agilité. La profession est alors entrée dans un monde bipolaire : agilistes contre traditionalistes.

En réalité, le management de projet est désordonné.  On peut le décrire comme « la cathédrale versus le bazar ».  Les développeurs de cadres de travail parlent dans les termes absolutistes de la cathédrale, tandis que les managers de projet mélangent les pratiques comme on le voit dans un bazar.

Hybride nous permet de donner un nom à ce mélange de la vaste palette de couleurs. Prédictif, agile et Lean/Kanban peuvent être considérés comme les pointes d’un triangle avec un éventail presque infini d’options.

Le spectre des approches peut être étiqueté comme suit :

  • Prédictif.  L’approche traditionnelle, prédictive et très structurée ;
  • Agile (Scrum).  Une approche adaptative avec des équipes autonomes et auto-organisées ;
  • Lean/Kanban.  Des principes axés sur les valeurs et les flux qui peuvent être intégrés dans toutes les approches ;
  • Hybride-prédictif.  Des structures principalement traditionnelles avec des pratiques agiles intégrées ; et
  • Hybride-agile.  Une approche adaptative tempérée par les contraintes traditionnelles.
Relisez ce billet : « Que signifie vraiment ‘en cascade’ (Waterfall) dans le management de projet ? Comment les gens utilisent-ils cette expression ? »

Prédictif

Winston Royce a décrit pour la première fois l’approche waterfall en 1971 comme une méthodologie de développement logiciel basée sur son expérience de la construction de systèmes pour les engins spatiaux.  Il a défini une série d’étapes en cascade allant de la collecte des besoins aux opérations de déploiement.

relisez ce billet sur les bénéfices de l’approche Waterfall (‘en cascade’)

L’établissement précoce des exigences et des spécifications de conception est une caractéristique essentielle des projets prédictifs.  Cette approche est utilisée dans la construction et les efforts similaires où le coût du changement est élevé.  Les projets ont souvent des passages de phase rigides pour confirmer la viabilité et l’exhaustivité avant de passer à l’étape suivante.

Les équipes de projet travaillent sur leurs composants individuels et intègrent et testent périodiquement leur travail. Le rôle principal du manager de projet est de coordonner et de superviser les efforts de ces équipes alignées sur le plan fonctionnel.  Une collaboration inter-équipes limitée est nécessaire.

L’engagement des parties prenantes est plus important au début du projet, lorsque les exigences sont collectées et analysées.  Tout au long du cycle de développement, il y aura des réunions et des revues périodiques de l’état d’avancement.  Il faut souvent des années avant que les parties prenantes ne voient le produit fini.

Agile (Scrum)

L’agilité est un état d’esprit, pas une méthodologie.  De multiples cadres de travail frameworks (Scrum, eXtreme Programming, DSDM, Scaled Agile (SAFe), Disciplined Agile, etc.) permettent aux équipes de fournir de la valeur plus rapidement et de manière plus prévisible.  Les cadres de travail ne sont pas monolithiques et représentent un éventail d’approches et de pratiques.

Scrum est la méthodologie la plus couramment utilisée et ancre cet angle du triangle. Scrum décrivait à l’origine comment développer un nouveau produit et a ensuite été adopté pour des projets logiciels complexes par Jeff Sutherland et Ken Schwaber.

Plusieurs vidéos intéressantes sur Scrum en langue anglaise

Royce s’est rendu compte que les cycles de test tardifs et les délais de livraison prolongés de l’approche prédictive waterfall posaient un risque important.  Scrum atténue ces risques grâce à son approche itérative et incrémentielle.  Les cycles de développement sont généralement limités à 2 semaines, après quoi les parties prenantes fournissent des retours. Le retour d’information est utilisé pour adapter et ajuster le produit et éviter le piège du « je le saurai quand je le verrai ».

Les équipes Scrum sont petites (moins de 10), auto-organisées et exploitent les énergies créatives des travailleurs du savoir. Le manager de projet de type « commande et contrôle » est remplacé par le scrum master serviteur, dont le rôle principal est d’aider l’équipe à mûrir.  Le Product Owner est un membre à part entière de l’équipe et représente la voix du client.

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Lean/Kanban

Le Lean et le Kanban sont un ensemble de principes et de pratiques, datant des années 1950, développés à l’origine par Toyota. Le Lean se concentre sur la création de valeur et l’élimination du gaspillage.  Kanban est une sous-pratique Lean qui se concentre sur la création et la gestion de flux.

Tableau Kanban pour tâches et projets avec Christian Hohmann

Lean/Kanban est la troisième extrémité du triangle.  Bien qu’ils soient souvent associés à l’agilité, leurs pratiques sont universelles.  Ceci est fondamental pour la plupart des frameworks agiles, et les équipes agiles très matures se concentrent souvent sur le flux (Kanban).  Dans Disciplined Agile, le Lean est défini comme un cycle de vie autonome.  SAFe 6.0 sépare l’équipe Kanban de son approche Scrum.

Hybride-Prédictif

L’hybride-prédictif suit principalement la structure linéaire waterfall et intègre des pratiques de type agile.  La structure conception-construction-test-déploiement prend en charge efficacement de nombreux types de projets.  Cependant, les approches purement prédictives peuvent être rigides et reposer sur l’hypothèse forte que la solution peut être définie dès le début du projet.

Avez-vous déjà lu ce billet : Qu’est-ce que Agile Hybride en réalité ?

Les équipes logicielles ont commencé à utiliser des approches en « waterfall modifié » dans les années 1970, bien avant l’avènement de l’agilité.  Ils ont utilisé des approches itératives et progressives pour mobiliser les intervenants.  Des sessions de prototypage et de conception d’applications conjointes (JAD) ont permis aux utilisateurs et aux développeurs de collaborer sur la solution.

Même la construction, qui est le bastion de l’approche en cascade, a adopté l’hybride.  Traditionnellement, la conception et la construction sont des activités spécialisées et séparées.  Les firmes d’architecture et d’ingénierie créent des plans et des devis qui sont ensuite exécutés par les entreprises de construction.  Cependant, la conception-construction combine ces deux activités en un seul contrat exécuté par une seule entreprise.  Cette approche améliore la collaboration, la coordination et la communication.  Les avantages sont des cycles de développement plus courts, des coûts réduits, moins d’erreurs et une responsabilité claire.

L’approche prédictive-hybride peut être décrite comme penchant davantage vers la structure waterfall et intégrant des pratiques agiles.  Il existe plusieurs modes d’utilisation.  L’un est un projet structuré qui utilise des techniques agiles telles que des stand-ups quotidiens, une documentation minimale suffisante et un engagement fréquent des parties prenantes.  Un autre modèle est la conception initiale de haut niveau avec un développement itératif et/ou une livraison incrémentielle.

Hybride-Agile

De nombreuses organisations prétendant être agiles utilisent probablement une approche hybride-agile. Elles suivent un modèle de type Scrum et utilisent de nombreuses pratiques agiles. Cependant, des contraintes empêchent l’adoption de l’état d’esprit agile.  Ces limites sont souvent liées à la culture, à la structure et à la nature du travail de l’organisation.

Les grandes entreprises bureaucratiques, les agences gouvernementales et les organisations à faible maturité agile correspondent à ce modèle.  Elles peuvent suivre de nombreuses pratiques de Scrum ; Cependant, elles font face à de nombreux défis, notamment :

  • Le contenu du projet est fixe et la solution complète est livrée à la fin du projet.
  • Les parties prenantes ne participent pas activement aux démonstrations progressives du produit et des tests d’acceptation approfondis par les utilisateurs sont effectués à la fin.
  • Les équipes ne sont pas habilitées à prendre des décisions.  Les décisions sont prises par la direction ou par un comité.
  • Les équipes ne sont pas établies depuis longtemps et les membres sont affectés à plusieurs projets.
  • Le Product Owner vient de l’équipe technique et ne représente pas pleinement la voix du client.

“PMI”, the PMI logo, “PMP”, “PMBOK”, “PM Network”, “Project Management Institute” and “Pulse of the Profession” are registered marks of Project Management Institute, Inc.

Le savez-vous ? Des initiations en ligne gratuites au management de projets (en langue anglaise) sont offertes par le PMI®

Le PMI propose une série gratuite de formations d’apprentissage en management de projet à distance.

Ces formations vous permettront d’acquérir des compétences, techniques et savoirs qui vous seront utiles pendant toute votre vie professionnelle comme personnelle.

Il n’est pas nécessaire de devenir membre du PMI pour en profiter, même si personnellement je vous le recommande. C’est du 100% gratuit pour toutes et tous.

Vous les trouverez ici !

Cette série comprend des cours tels que PMI Kick-off, pour apprendre les bases du management de projets, une mini-formation sur les bases de l’agilité avec Scrum et Disciplined Agile, ou une découverte d’approches de résolution de problèmes sur les biais cognitifs. Sans oublier bien sûr le cours de présentation de l’IA générative pour les managers de projet. Et plus encore…

Tout est projet dans votre vie pro comme perso. Et ceci s’applique à toutes les personnes et de tous les âges. Faites découvrir ces formations (en anglais) à vos collègues, amis et membres de votre entourage, ils vous en remercieront.

Bien sûr, les membres du PMI ont accès à de nombreuses ressources additionnelles gratuitement dont la plateforme d’IA PMI : Infinity

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Déroulement d’une session d’affinement de l’arriéré de produit (Product Backlog Refinement) par Sam Adesoga

La session d’affinement de l’arriéré de produit n’est pas un événement Scrum obligatoire, mais une pratique complémentaire très utile qui aide l’équipe Scrum et ses parties prenantes à parvenir à une compréhension commune de l’arriéré de produit, de l’objectif produit et des priorités.

What Happens in a Product Refinement Session

https://samadesoga.me/posts/what-happens-in-a-product-backlog-refinement-session/ par Sam Adesoga

La session d’affinement de l’arriéré de produit (Product Backlog Refinement) n’est pas un événement Scrum officiel, mais c’est une activité cruciale qui aide les équipes Scrum à parvenir à une compréhension commune des éléments de l’arriéré de produit en préparation à la planification du sprint. Les équipes qui adoptent l’amélioration de l’arriéré de produit comme pratique complémentaire ont tendance à avoir des événements de planification de sprint plus fluides. Le nombre de sessions de raffinement au sein d’un sprint dépend de divers facteurs tels que l’état de l’arriéré de produit, la maturité du produit, la disponibilité et l’expérience de l’équipe Scrum.

Il y a de nombreuses de façons de faciliter une session d’affinement de l’arriéré de produit, mais je présente ici certaines des activités que j’attendrais d’une équipe Scrum dans l’une de ces sessions. Celles-ci ne sont pas présentées dans un ordre particulier.

Ventiler les éléments de l’arriéré de produit (Product Backlog Items / PBI)

Dans la session d’affinement de l’arriéré de produit, l’équipe Scrum doit chercher à décomposer les PBI jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment petits pour tenir dans le sprint.

La définition de terminé (done) doit être utilisée comme guide pour discuter du travail à accomplir pour chaque PBI du sprint.

Il y a de nombreuses techniques qui peuvent être utilisées pour décomposer les PBI, mais je préfère le découpage vertical des PBI, car l’équipe Scrum a une plus grande probabilité de fournir un incrément utilisable à partir d’un PBI, lorsque le PBI est découpé verticalement.

Estimer les PBI

Les équipes Scrum qui pratiquent l’estimation en tant que pratique complémentaire doivent fournir une prévision de l’effort requis pour fournir des PBI en utilisant la définition de terminé (done) pour le produit comme guide.

Pour ces équipes, l’estimation des PBI aide l’équipe Scrum à sélectionner des éléments de l’arriéré de produit jusqu’à la pleine capacité des développeurs. Si des estimations ont déjà été fournies pour les PBI, l’animateur de la session d’affinement de l’arriéré de produit doit reconfirmer que chaque développeur reste à l’aise avec l’estimation qui a été précédemment enregistrée sur le PBI.

Certaines techniques courantes d’estimation incluent Story Pointing, T-Shirt Sizing and Planning Poker.

Critères d’acceptation de la revue

Les critères d’acceptation devraient être revus pour en vérifier la clarté et l’exhaustivité lors de la séance d’amélioration de l’arriéré de produit. L’animateur doit inviter les participants à la session d’amélioration de l’arriéré de produit à poser des questions et à demander des éclaircissements si nécessaire. Il y a des cas où l’équipe n’arrive pas à s’entendre sur les critères d’acceptation, en particulier pour un PBI complexe ; L’équipe Scrum pourrait alors trouver utile de réexaminer le « pourquoi ? ». Le Product Owner doit être en mesure d’exprimer clairement la valeur du PBI ; D’après mon expérience, une fois que la valeur est transparente pour tous les participants, les développeurs peuvent s’autogérer pour déterminer les détails de ce qui doit être fait et comment le travail serait accompli.

Discutez des dépendances et des blocages

Attention aux dépendances croisées qui s’emmêlent et créent des nœuds inextricables.

Cela n’aurait aucun sens d’intégrer une histoire utilisateur / story avec des dépendances et des blocages dans un sprint, car cette story ne sera probablement pas terminée dans le sprint. L’équipe Scrum doit discuter de toutes les dépendances et de tous les bloqueurs pour s’assurer que tout le monde a une compréhension commune des dépendances et des blocages ; L’équipe Scrum doit mettre en place un plan pour résoudre ces dépendances et ces blocages. Le cas échéant, ces dépendances et blocages doivent être représentés dans l’arriéré de produit et attribuées aux personnes qui travaillent à les supprimer. À titre indicatif, l’équipe Scrum ne doit PAS présenter d’éléments avec des dépendances et des blocages non résolus pour la planification du sprint, sauf s’il existe un plan pour résoudre ces obstacles au sein du sprint.

Priorisez l’arriéré de produit

Le Product Owner est responsable de la priorisation de l’arriéré de produit et il existe un certain nombre de raisons qui peuvent être prises en compte telles que la Valeur, la Priorité, la Cohérence Business, la Cohérence Technique, etc. Le Product Owner doit prendre l’habitude de garder l’arriéré produit ordonné à tout moment et une session telle que la session d’affinement de l’arriéré de produit est un bon moment pour examiner et mettre à jour l’ordre des PBI dans l’arriéré de produit.

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Comme indiqué dans l’introduction, la session d’amélioration de l’arriéré de produit n’est pas un événement Scrum obligatoire, mais une pratique complémentaire très utile qui aide l’équipe Scrum et ses parties prenantes à parvenir à une compréhension commune de l’arriéré de produit, de l’objectif produit qu’il contient et des éléments de l’arriéré de produit qui ont émergé pour atteindre l’objectif produit.


Sam Adesoga

Sam Adesoga

Coach Agile Principal et Formateur Principal at Valuehut, un cabinet de conseil en coaching et formation agile, qui aide les organisations à explorer les méthodes de travail agiles. Sam a beaucoup d’expérience dans le soutien aux dirigeants et à leurs équipes en matière d’agilité d’entreprise avec un objectif ambitieux : Aider les organisations à développer un état d’esprit agile nécessaire pour continuer à garder une longueur d’avance sur la concurrence et les marchés.

Les multiples visages du micromanagement par Sam Adesasoga

Seriez-vous un ou une micro-manager sans vous en rendre compte et quelles peuvent en être les conséquences ?

The Many Faces of Micro Management

https://samadesoga.me/posts/many-faces-of-micro-management/

  1. Vous attribuez des tâches aux membres de votre équipe et leur réclamez des mises à jour dès que vous estimez qu’elles auraient dû être finies.
  2. Peu importe ce que les membres de votre équipe sont en train de faire, vous pensez qu’ils devraient être en train de travailler sur autre chose.
  3. Vous venez d’assigner une tâche à une personne et vous faites immédiatement un suivi avec des instructions sur la façon dont elle doit le faire.
  4. Vous êtes tellement dérangé par la façon dont les membres de votre équipe passent leur temps ; Et vous devez vous assurer qu’ils ont assez de travail pour 40 heures par semaine, c’est ce que dit leur contrat de toute façon.
  5. Vous pensez que ce membre de votre équipe devrait être capable d’effectuer plusieurs tâches à la fois, car c’est inhérent aux humains.
  6. Un membre de votre équipe a partagé une meilleure idée, mais vous ne croyez pas qu’il soit assez brillant ; Vous insistez donc sur le fait que cela doit être fait à votre façon.
  7. Les membres de votre équipe font partie d’une équipe produit, mais vous souhaitez les garder dans une équipe fonctionnelle cloisonnée où ils vous rendent compte.
  8. Vous avez vraiment besoin d’un rapport d’avancement quotidien : Ce sur quoi ils travaillent actuellement et ce qu’ils ont fait la veille.
  9. Vous pensez que vous devez aider ce membre de votre équipe à hiérarchiser son travail, car il doit avoir des difficultés.
  10. Vous devez prendre une décision, même si votre équipe aurait pu prendre ces décisions ; à la fin de la journée, vous êtes le BOSS.
Est-ce que l’une de ces affirmations résonne en vous ?

Les managers ont un rôle crucial à jouer dans les organisations, mais les managers peuvent vouloir trop aider et ainsi entraver un travail efficace.

Souvent, les méthodes de travail sont une tentative d’optimisation de l’efficacité, ce qui affecte finalement négativement la réelle efficacité de l’équipe. Les comportements énumérés ci-dessus pourraient être appropriés dans un domaine complexe tel que l’industrie manufacturière, où les managers ont le besoin de maximiser l’utilisation de « machines ». Dans un domaine complexe comme le développement de produits, ces types de comportements ont tendance à avoir des effets néfastes sur les gens et sont contre-productifs. Les gens sont le produit de leur environnement et les managers micro-managent pour une myriade de raisons, notamment la pression des dates, le manque de confiance, les équipes immatures, entre autres.

Vous trouverez ci-dessous quelques conséquences du micro-management.

  • Épuisement professionnel : Les employés vont s’épuiser à s’assurer continuellement qu’ils travaillent toujours 40 heures par semaine, sans temps pour réfléchir, sans temps pour développer leurs compétences ni temps de respirer, de réfléchir à leurs apprentissages et de décider de la meilleure façon de s’attaquer aux objectifs futurs
  • Manque de créativité : Vous n’arriverez jamais vraiment à faire en sorte que les membres de votre équipe débloquent et exploitent la créativité qui leur est inhérente ; Les travailleurs du savoir évoluent dans un domaine complexe qui nécessite beaucoup de créativité pour réussir vraiment. Les micro-managers n’obtiendront jamais le meilleur de leurs équipes.
  • Taux élevé de départs du personnel : Les personnes qui travaillent pour un leader qui micro-manage sont généralement au plus bas et ont un moral en berne, ne sont pas engagées dans les objectifs qui leur sont fixés et ce n’est qu’une question de temps pour que ces personnes quittent votre organisation pour un meilleur emploi où elles seront appréciées en tant que professionnels qu’elles sont vraiment.
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Il existe une meilleure façon de manager les personnes ! et le Scrum Framework est un cadre de management d’équipe que je recommande pour apprendre à construire des individus efficaces qui travaillent au sein d’équipes efficaces pour une organisation efficace.


Sam Adesoga, Principal Coach and Lead Trainer

  • Praticien agile et agnostique ainsi qu’un formateur professionnel Scrum avec Scrum.org
  • L’expérience professionnelle de Sam comprend Développeur, Développeur de logiciels, Test and Release Manager, Scrum Master et récemment coach Agile d’entreprise
  • Sam utilise des approches agiles comme fondation, et s’intéresse à aider les individus, les équipes et l’ensemble des organisations à développer l’état d’esprit et la culture nécessaires pour réussir dans un monde VUCA.
  • Nombre total d’années d’expérience dans le développement et la livraison de produits à l’aide de cadres de travail agiles – 17 ans.

Nous proposons des ateliers Scrum et Agile Leadership pour commencer à désapprendre le micro-management et apprendre à gérer les personnes par des objectifs sur le lieu de travail.

Mener un spike technique à l’aide du développement axé sur le comportement par Sam Adesoga

Mener un spike technique à l’aide du développement axé sur le comportement

https://samadesoga.me/posts/driving-a-technical-spike-using-bdd/ de Sam Adesoga

Visitez le site SAFe

La plupart des méthodologies agiles prévoient l’application d’un Technical Spike pour explorer une nouvelle technologie ou les zones à risque d’un produit. La méthodologie SAFe (Scaled Agile Framework) définit le Spike comme un type d’histoire d’exploration et de catalyseur.

Il existe un certain nombre d’approches qui ont été recommandées pour les Technical Spike.

Il s’agit notamment de :

  • Estimation et dimensionnement d’une histoire de Technical Spike
  • Limiter dans le temps (Timeboxing) un Technical Spike.

Le Technical Spike est de nature exploratoire et il est contradictoire d’essayer d’estimer la complexité d’un travail qui n’est pas bien compris. D’après mon expérience, la plupart des équipes préféreraient limiter dans le temps les efforts nécessaires pour réaliser un Technical Spike.

Il y a quelques semaines, j’ai eu une conversation avec un développeur qui était à mi-chemin d’un spike et j’ai eu un moment « ah-ha », et cet article est une tentative d’expliquer ce qui pourrait être une approche alternative aux Technical Spikes.

Je suggérerais au Product Owner / Business Analyst en collaboration avec un membre technique de l’équipe, par exemple un architecte, un responsable technique, de définir les exigences de haut niveau à l’aide de la méthodologie de développement axée sur le comportement.

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Les avantages de la spécification des exigences axée sur le comportement dès le départ sont les suivants.

  • L’objectif du Technical Spike est clairement défini à l’avance et, en tant que tel, le développeur est clair sur ce qu’est le livrable.
  • La définition de DONE pour le Technical Spike est dès que toutes les exigences spécifiées sont satisfaites.
  • Le développeur ou un testeur peut automatiser le script de développement axé sur le comportement en exigences exécutables.
  • Le risque de consacrer trop de temps/d’efforts au Technical Spike est minimisé.
  • Une ligne de base d’exigences pour la mise en œuvre réelle évolue à partir du Technical Spike.

Comme pour tout le reste, il n’y a pas de solution miracle, mais il faut veiller à ne pas aller trop loin avec les exigences. Étant donné qu’il s’agit d’un Technical Spike, il est nécessaire de s’assurer que l’exigence est à un niveau très élevé suffisant pour décrire les objectifs du Technical Spike et qu’elle ne soit pas prescriptive.

Cela semble bien fonctionner pour ce projet, alors n’hésitez pas à l’essayer.


Sam Adesoga, Principal Coach and Lead Trainer

  • Praticien agile et agnostique ainsi qu’un formateur professionnel Scrum avec Scrum.org
  • L’expérience professionnelle de Sam comprend Développeur, Développeur de logiciels, Test and Release Manager, Scrum Master et récemment coach Agile d’entreprise
  • Sam utilise des approches agiles comme fondation, et s’intéresse à aider les individus, les équipes et l’ensemble des organisations à développer l’état d’esprit et la culture nécessaires pour réussir dans un monde VUCA.
  • Nombre total d’années d’expérience dans le développement et la livraison de produits à l’aide de cadres de travail agiles – 17 ans.

5 caractéristiques des leaders agiles

L’agilité organisationnelle implique que l’ensemble de l’organisation soit un réseau interdépendant d’équipes autogérées. De telles organisations nécessitent un type de leadership différent aux différents niveaux de l’organisation.

Five Traits of Agile Leaders par Sam Adesoga

https://wu.valhegut.co/blog/5-traits-of-akil-leaders

Scrum et d’autres cadres d’agilité se basent sur des équipes auto-organisées / autogérées.

L’agilité organisationnelle implique que l’ensemble de l’organisation soit un réseau interdépendant d’équipes autogérées. De telles organisations nécessitent un type de leadership différent aux différents niveaux de l’organisation.

« Les individus et les interactions plutôt que les processus et les outils »

Ma phrase préférée dans le Manifeste Agile est « Les individus et les interactions plutôt que les processus et les outils ». Cela implique que les leaders doivent créer un environnement permettant aux équipes de collaborer au sein des équipes et entre les équipes.

Dans cet article, je décris 5 caractéristiques des leaders qui réussissent à créer un environnement propice à l’épanouissement des équipes agiles.

#1 – Des leaders qui responsabilisent les équipes.

Ces leaders démontrent aux équipes qu’elles peuvent et doivent prendre des décisions qui affectent leurs équipes. Ils veillent à ce que leurs équipes possèdent les compétences appropriées et disposent en permanence d’informations qui leur permettent de s’autogérer.

Les équipes autonomes ont le pouvoir de prendre des décisions qui affectent leur façon de travailler et le produit qu’elles créent. Elles ont également la permission d’expérimenter et d’échouer (d’apprendre).

#2 – Des leaders qui font confiance à leurs équipes.

La confiance est une condition fondamentale pour que l’agilité prospère. Les leaders qui ont peu confiance en l’équipe ont tendance à micro-manager leur équipe, ce qui entraîne la frustration des personnes qui travaillent dans ces équipes. Un processus de gouvernance trop restrictif pourrait être le signe d’un manque de confiance dans le fait que l’équipe fera ce qu’il faut. Les contrôles sont une bonne chose, mais dans les situations où ils entravent la création de valeur, les leaders doivent se poser la question de la confiance.

#3 – Les leaders qui capturent, suivent et améliorent les indicateurs de valeur.

Le type de leaders qui soutiennent l’agilité s’intéresse à des indicateurs tels que :

  • Valeur actuelle du produit.
  • Valeur non réalisée du produit
  • La capacité d’innovation des équipes
  • Délai de mise sur le marché

[Source : EBM Metrics]

Contrairement aux leaders qui s’intéresseraient qu’à des indicateurs tels que la quantité de travail effectuée par l’équipe, l’utilisation des ressources et nombreux autres indicateurs qui ne correspondent pas à l’agilité.

Les leaders qui se concentrent sur leur équipe et travaillent avec elle pour améliorer les indicateurs de valeur constituent des équipes et des organisations solides qui sont bien positionnées pour apporter de la valeur à leurs clients.

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#4 – Des leaders qui se concentrent sur les résultats plutôt que sur les livrables.

Faire rêver ces équipes plutôt que les surveiller.

Nous avons souffert de leaders qui se concentraient trop sur les résultats tels que le nombre de lignes de code produites, les articles de communication écrits, les billets publiés sur les médias sociaux, etc. car ceux-ci sont faciles à capturer.

Nous coachons ces leaders pour qu’ils aident leurs équipes à définir des résultats, ce n’est qu’alors que ces leaders auront plus de chances de constituer des équipes autogérées. Ces leaders co-créent des objectifs avec leurs équipes et les aident à atteindre ces objectifs. Il peut s’agir, par exemple, d’améliorer le Net Promoter Score de 20 % ou d’améliorer la fidélisation des clients de 30 % d’une année sur l’autre. Une fois les objectifs fixés, les leaders doivent permettre à leurs équipes de trouver des idées qui pourraient les aider à atteindre ces objectifs et à mesurer leurs progrès.

#5 – Des leaders qui coachent leurs équipes.

Une organisation agile est une organisation dans laquelle chaque leader est un coach, c’est-à-dire qu’il aide les membres de son équipe à être de meilleures versions d’eux-mêmes. Ces leaders sont des cheerleaders pour leur équipe, ils n’entravent pas le travail et ils déploient de l’autonomie, de la maîtrise et de la détermination pour motiver leur équipe. Ces leaders délèguent autant que possible à leur équipe et « révèlent plutôt que résolvent » lorsque leurs équipes sont confrontées à des défis.

Notre travail a vu beaucoup trop d’organisations commencer leur parcours agile en formant leurs équipes alors que les leaders sont généralement trop occupés pour se former. Les leaders ne peuvent pas mener des efforts de changement dont ils ne font pas eux-mêmes partie.


Sam Adesoga, Principal Coach and Lead Trainer

  • Praticien agile et agnostique ainsi qu’un formateur professionnel Scrum avec Scrum.org
  • L’expérience professionnelle de Sam comprend Développeur, Développeur de logiciels, Test and Release Manager, Scrum Master et récemment coach Agile d’entreprise
  • Sam utilise des approches agiles comme fondation, et s’intéresse à aider les individus, les équipes et l’ensemble des organisations à développer l’état d’esprit et la culture nécessaires pour réussir dans un monde VUCA.
  • Nombre total d’années d’expérience dans le développement et la livraison de produits à l’aide de cadres de travail agiles – 17 ans.

« Libérez l’agilité organisationnelle ! Les indicateurs clés que tout leader devrait mesurer. » Sam Adesoga.

Explorez 5 indicateurs clés qui aident les leaders à suivre l’amélioration des équipes et des produits dans l’ensemble de l’organisation.

Unlocking Organisational Agility: Key product metrics every business leader should measure par Sam Adesoga

https://www.valuehut.co/blog/unlocking-organisational-agility-key-product-metrics-every-business-leader

 Le paysage concurrentiel actuel est en évolution rapide, caractérisé par l’arrivée de nouveaux acteurs dans des domaines d’activité établis, l’évolution des besoins des utilisateurs et l’introduction de nouvelles technologies à un rythme très rapide.  La plupart des organisations ne peuvent suivre ce rythme et l’agilité organisationnelle est une capacité essentielle pour votre réussite.

Les leaders sont souvent désireux de comprendre l’impact de l’adoption de méthodes de travail agiles et, dans cet article, nous explorons 5 indicateurs clés qui aident les leaders à suivre l’amélioration des équipes et des produits dans l’ensemble de l’organisation. Ces métriques sont d’excellents indicateurs pour ouvrir la voie à l’innovation, à la résilience et à une croissance soutenue.

#1 – Fréquence de livraison (de sortie)

Une mesure de la fréquence à laquelle une organisation délivre des mises à jour de son ou ses produits est l’un des principaux indicateurs du développement de ses capacités d’agilité business. Les approches agiles telles que Scrum aident les organisations à livrer fréquemment de la valeur aux utilisateurs. Avant même qu’un produit ne soit construit, la valeur qu’il apporte à ses utilisateurs cibles est estimée et les organisations valident les hypothèses lorsque le produit est finalement mis à la disposition du client. Une organisation dont la fréquence de sortie est plus rapide recueille potentiellement plus fréquemment les commentaires de ses utilisateurs.

L’organisation doit s’efforcer d’augmenter la fréquence de mise sur le marché de ses produits au fil du temps. Une fréquence de sortie plus élevée améliore l’agilité de l’entreprise en permettant une innovation plus rapide, une réactivité aux besoins des clients et une adaptabilité aux changements du marché.

Il y a un certain nombre de facteurs que nous pourrions prendre en compte pour augmenter la fréquence de sortie de ses produits :

  • Investissement dans les capacités d’intégration et de déploiement continus.
  • Tests fonctionnels et non fonctionnels automatisés.
  • Amélioration des capacités de management de produits, y compris la capture et l’analyse des commentaires des utilisateurs.
  • Créer des équipes inter-fonctionnelles dans le cadre des efforts de conception de l’organisation.
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#2 – Incidents par période

Les équipes produit sont responsables de la livraison de produits utilisables à leurs clients et les incidents, lorsqu’ils se produisent, nuisent à la convivialité de vos produits. Les incidents font référence aux temps d’arrêt du produit, aux pannes du produit et aux défauts non détectés du produit, entre autres. Les leaders doivent encourager et soutenir l’équipe produit afin de réduire le nombre d’incidents rencontrés par les utilisateurs par période. Les entreprises doivent investir dans des capacités techniques qui permettent de capturer automatiquement ce type de problèmes à partir des relevés d’incidents et, en outre, de fournir aux utilisateurs un moyen de signaler ces problèmes.

Les entreprises gagnent beaucoup de bonne volonté de la part de leurs clients si ces problèmes peuvent être détectés et corrigés avant qu’ils ne soient visibles par les utilisateurs. Pour s’assurer qu’un produit conserve sa valeur pour ses utilisateurs, le nombre d’incidents par période doit avoir tendance à diminuer au fil du temps.

Voici quelques facteurs qui pourraient contribuer à réduire le nombre d’incidents par période :

  • Capturez la dette technique en tant qu’éléments de premier ordre de l’arriéré de produit.
  • Augmentez les tests automatisés autour des fonctionnalités sujettes aux incidents.
  • Obtenez l’engagement de l’équipe produit à réduire la dette technique sur une période donnée.
  • Améliorez les capacités d’analyse des logs des utilisateurs pour repérer les problèmes potentiels.

#3 – Délai d’exécution

Le développement de produit est complexe. Complexe implique qu’il n’y a pas de relation directe entre la cause et l’action [Lire : Modèle Cynéfin]. En termes plus simples, il n’y a aucune garantie que les hypothèses que l’équipe produit fera lors de la construction du produit correspondront à la réalité. Par conséquent, plus tôt une organisation peut mettre en œuvre ses idées et mettre le produit entre les mains d’un utilisateur, plus tôt la valeur supposée du produit peut être validée.

La construction d’un produit est coûteuse et jusqu’à ce qu’un produit soit mis à la disposition de ses utilisateurs, le budget dépensé jusque-là pourrait être assimilé à un « stock d’invendus » comme dans le cas d’une entreprise traditionnelle.

Le délai d’exécution est le temps écoulé entre l’idée et le produit fonctionnel entre les mains du client.

Souvent, l’équipe produit trouve qu’il est plus facile de mesurer le temps de cycle, c’est-à-dire le temps écoulé entre le moment où une tâche est en cours et le produit entre les mains du client. Le temps de cycle peut être mesuré à la place du délai d’exécution, mais en fin de compte, l’équipe produit doit améliorer son système de management du backlog (l’arriéré de produit) pour calculer le délai d’exécution.

Il convient de souligner que l’effort visant à augmenter la fréquence de livraison devrait réduire le délai d’exécution. Cependant, la mesure et la visualisation du délai d’exécution apportent une valeur ajoutée à part entière.

Les facteurs qui améliorent les délais sont les suivants :

  • Réduire et, éventuellement, éliminer les temps d’attente dans le système.
  • Contribuer à limiter les travaux en cours.
  • Automatisation des tests et des déploiements.

#4 – Indice de satisfaction des employés

Dans notre travail avec les clients, nous avons observé que les leaders n’accordent pas suffisamment d’attention à une mesure très importante : Le niveau de satisfaction des personnes qui font réellement le travail. Il semble que les leaders supposent au fil du temps que les employés qui ne montrent pas de signes visibles d’insatisfaction doivent certainement être heureux et notre travail a montré que ce n’est certainement pas le cas

tristeLes employés qui ne sont pas satisfaits au travail et ont des niveaux de moral en baisse ne sont pas en mesure de fournir des produits de valeur que les utilisateurs adorent. Lors d’un récent engagement de transformation de l’organisation où nous avons remarqué que le moral des employés était en baisse, les leaders avaient demandé à l’équipe d’augmenter la fréquence des livraisons et de réduire le temps de cycle, mais les équipes ne pouvaient pas améliorer ces mesures sans l’adhésion des leaders à la prise de certaines décisions qui impliquaient d’investir dans l’automatisation et de restructurer les équipes. Les leaders ont également supposé qu’il était facile pour les équipes de s’améliorer. La seule façon d’obtenir l’engagement des leaders a été de mener une enquête sur la satisfaction des employés, qui a donné des résultats négatifs.

Nous avons pu cocréer un certain nombre d’initiatives avec les équipes produit, notamment :

  • Des méthodes de travail qui ont donné de l’autonomie et du sens aux équipes.
  • Le leader s’est engagé à financer des changements d’infrastructure afin de réduire la durée des cycles et d’augmenter la fréquence des livraisons.
  • Augmentation de la sécurité psychologique au sein de l’équipe.

Les employés engagés et heureux sont plus susceptibles d’accepter le changement, d’apporter des idées innovantes et de collaborer efficacement, alimentant ainsi l’agilité et le succès de votre organisation.

#5 – Satisfaction du client

Il faut beaucoup de travail pour créer des produits qui apportent continuellement de la valeur à leurs utilisateurs et les organisations capables de créer des produits de valeur peuvent s’attendre à ce que la satisfaction des clients s’améliore au fil du temps.

Les 4 indicateurs : Fréquence de livraison, Incidents par période, Délai d’exécution et Satisfaction des employés, contribuent tous à améliorer la satisfaction client.

Il existe un certain nombre de techniques qui ont été utilisées pour mesurer la satisfaction des clients, notamment le Net Promoter Score (NPS) et le taux d’attrition des clients.

L’équipe produit peut également envisager le déploiement de données de télémétrie qui fournissent des informations sur les comportements des utilisateurs au sein du produit.

Les mesures de satisfaction client fournissent des informations précieuses sur la façon dont le produit répond aux attentes des clients et va même plus loin. En écoutant activement vos clients et en adaptant vos produits, services et expériences en conséquence, votre équipe produit favorise la fidélité, établit des relations durables et garde une longueur d’avance sur un marché concurrentiel.


Sam Adesoga

Sam Adesoga

Coach Agile Principal et Formateur Principal at Valuehut, un cabinet de conseil en coaching et formation agile, qui aide les organisations à explorer les méthodes de travail agiles. Sam a beaucoup d’expérience dans le soutien aux dirigeants et à leurs équipes en matière d’agilité d’entreprise avec un objectif ambitieux :Aider les organisations à développer un état d’esprit agile nécessaire pour continuer à garder une longueur d’avance sur la concurrence et les marchés.

Les métriques de flux et leur importance pour les équipes et les managers

Si vous vous retrouvez souvent à devoir repousser des histoires utilisateur d’un sprint au suivant, peut-être n’utilisez-vous pas les bonnes métriques ?

Flow Metrics and Why They Matter to Teams and Managers par Johanna Rothman

https://www.jrothman.com/newsletter/2024/01/flow-metrics-and-why-they-matter-to-teams-and-managers/   

Je continue à travailler avec des gens qui ont du mal avec leur approche agile. Ils me disent que leur estimation relative ne fonctionne pas pour eux. Ils continuent de repousser des items, d’un sprint à l’autre. Ils ont repoussé certains items pendant six mois ou plus. Les gens se sentent démoralisés. Et les Scrum Masters ou les managers de projet agiles n’ont aucune idée de la façon de remédier à la situation.

C’est alors que je leur recommande d’utiliser les métriques de flux au lieu d’une de leurs mesures plus traditionnelles. Parce que leurs mesures actuelles n’aident pas.

Les métriques de flux sont l’unique « secret » qui peut améliorer l’agilité dans n’importe quelle approche. Ces métriques exposent les principes qui sous-tendent l’agilité. Lorsque les équipes mesurent ces 4 métriques, elles peuvent voir leur réalité et décider quoi faire pour créer un meilleur environnement. Et, comme pour la plupart des principes, il y a une petite différence dans la façon dont ils sont importants pour les équipes et les managers.

Tout d’abord, voyons quelles sont les métriques de flux.

4 Métriques de flux

  1. WIP / Work In Progress, Travail en cours : Tout le travail qui est en cours : commencé et pas encore terminé.
  2. Throughput, Débit : Nombre d’items de travail qu’une équipe/responsable peut effectuer par unité de temps.
  3. Cycle Time, Temps de cycle : Le temps nécessaire pour libérer de la valeur, en tant que tendance.
  4. Aging, Vieillissement : Depuis combien de temps un travail est en cours.

Bien que les métriques de flux soient indépendantes, elles créent des interactions et des dynamiques qui affectent le fonctionnement d’une équipe ou d’un manager. Commençons par une équipe.

Interaction entre les métriques de flux

Imaginez une équipe qui termine régulièrement un item de travail chaque semaine. C’est leur débit régulier. Maintenant, quelqu’un pense qu’il a besoin d’en faire « plus ». Peut-être que quelque chose a changé sur le marché ou que la direction n’est pas satisfaite du rendement de l’équipe. Ou peut-être qu’un concurrent gagne du terrain. Quoi qu’il en soit, l’organisation en veut « plus ».

Une personne bien intentionnée demande à l’équipe de commencer un item de plus cette semaine et de le terminer. Cela augmente le WIP de l’équipe. Cependant, à moins que l’équipe ne change quelque chose dans sa façon de travailler, elle n’augmente pas son débit juste parce qu’elle a commencé un item supplémentaire.

En fait, leur débit a diminué parce qu’ils travaillent sur deux éléments en même temps et qu’ils n’ont terminé aucun d’entre eux. Pire, leur temps de cycle augmente. Et maintenant, ils ont deux items de travail plus anciens, ce qui augmente le vieillissement de tous les items.

La demande de travail augmente, tout cela parce que l’équipe n’en a pas terminé « assez ».

C’est une boucle de rétroaction qui se renforce. Au fur et à mesure que l’encours augmente, le temps de cycle augmente. L’équipe a un débit plus faible, ce qui conduit à des items plus anciens. Tout cela augmente leurs travaux en cours.

Nous tournons en rond, créant un environnement de pire en pire pour l’équipe.

Si vous avez déjà vu une équipe « repousser » des histoires utilisateur d’un sprint à l’autre, vous avez vu cette dynamique. C’est pourquoi l’estimation relative et la vitesse ne sont pas utiles, mais la mesure du temps de cycle fonctionne.

La bonne nouvelle, c’est que l’équipe peut intervenir n’importe où dans ce cycle et apporter des améliorations.

Interventions d’équipe

Voici les questions que l’équipe peut poser :

  • Quelle est la seule et unique chose sur laquelle nous devrions travailler et terminer ? (Commencez par les travaux en cours.)
  • Quel âge a notre item le plus ancien ? Est-ce qu’il a encore de la valeur ? (Commencez par considérer le vieillissement.)
  • Que devrions-nous changer dans notre travail pour réduire notre temps de cycle ? (Concentrez-vous sur le temps de cycle.)
  • Comment pouvons-nous augmenter notre débit ? (Concentrez-vous sur le débit.)

J‘ai tendance à commencer par l’une ou l’autre des deux premières questions, car elles se concentrent sur une chose que l’équipe peut terminer. Lorsque l’équipe réduit son travail en cours à un seul élément, elle doit modifier sa façon de travailler.

Ensuite, plus le WIP est faible, plus le débit est élevé, plus le temps de cycle est faible et plus le nombre d’anciens éléments est réduit.

C’est la même boucle de rétroaction, mais d’une manière qui soutient l’équipe.

Est-ce que « un » item est toujours le bon nombre pour les travaux en cours ? Non, je recommande à l’équipe de commencer par diviser par deux le nombre de personnes dans l’équipe (pour déterminer le WIP optimal de l’équipe). Si vous avez un nombre impair de personnes, arrondissez en dessous. Donc, si vous avez cinq personnes, utilisez « deux » comme travail en cours maximal.

Mais votre équipe peut commencer par des changements au sein de l’équipe pour réduire le temps de cycle et augmenter le rendement. Vous pouvez commencer n’importe où car c’est une boucle de rétroaction.

Interventions du management

Les managers travaillent différemment. Les métriques ne changent pas, mais les interventions du management sont différentes.

Les métriques de flux interagissent de la même manière pour les managers que pour les équipes. Cependant, les managers ne produisent pas de fonctionnalités. Au lieu de cela, ils prennent des décisions. C’est pourquoi les idées de « Pourquoi minimiser le temps de décision de la direction/ Why Minimize Management Decision Timesont si importantes.

Plus les managers ont de décisions non finalisées (vieillissement des décisions), plus ils ont de décisions en cours (leur WIP). Plus l’encours WIP d’un responsable est élevé, plus le temps de cycle est long et plus le débit est faible. Cela signifie que les gens ne savent pas quoi faire et décident par eux-mêmes. Les gens ne peuvent plus attendre une décision du management.

Les managers peuvent poser des questions légèrement différentes :
  • Dois-je prendre cette décision ou puis-je la déléguer à quelqu’un ou à une autre équipe ? (Cela réduit le WIP.)
  • Cette décision a-t-elle encore de la valeur ? (Réduire le vieillissement.)
  • Quelles décisions puis-je prendre aujourd’hui pour m’en débarrasser ? (Réduire le temps de cycle.)
  • De qui d’autre ai-je besoin pour prendre cette décision et comment pouvons-nous décider aujourd’hui ? (Augmenter le débit.)

Bien que les questions soient un peu différentes, les managers peuvent utiliser la boucle de rétroaction pour créer une boucle qui fonctionne pour eux, et non contre eux.

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Les métriques de flux peuvent guider de meilleures décisions

Lorsque les équipes et les responsables voient clairement leurs travaux en cours/WIP, leur temps de cycle, leur débit et leur vieillissement, ils peuvent décider de ce qu’ils souhaitent modifier.

  • Est-il temps de renforcer la collaboration ?
  • Commencez peut-être par la question de la valeur, comme dans « Quelle est la chose la plus précieuse que nous puissions terminer aujourd’hui ? »

Les métriques de flux sont importantes car elles permettent aux équipes et aux responsables de voir et de gérer leur façon de travailler.

Utilisez-les pour avoir un aperçu de l’endroit où vous pourriez choisir de modifier votre travail.

Cette lettre d’information aborde les sujets abordés dans les livres :

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Attention à la dynamique des privilèges dans une équipe Scrum ! par Sam Adesoga

Une équipe autonome et autogérée s’épanouit lorsque les liens hiérarchiques sont relégués au second plan.

Dynamique des privilèges dans une équipe Scrum par Sam Adesoga

https://samadesoga.me/posts/privilege-dynamics-scrum-team/

Une équipe autonome et autogérée s’épanouit lorsque les liens hiérarchiques sont relégués au second plan, ce qui permet aux responsabilités Scrum de guider les méthodes de travail. Bien que les hiérarchies organisationnelles persistent, en particulier lors de la formation des équipes Scrum, il est crucial de discuter des privilèges et de leur impact sur la capacité d’une équipe à s’auto-gérer.

Privilège hiérarchique

Cette forme explicite de privilège survient lorsqu’une équipe Scrum est composée d’employés ayant différents niveaux d’ancienneté. Les cadres supérieurs exercent une influence, prenant parfois des décisions unilatérales qui affectent l’ensemble de l’équipe. Par exemple, un responsable hiérarchique, également développeur au sein de l’équipe Scrum, pourrait choisir d’annuler une rétrospective de Sprint sans consulter les autres membres de l’équipe.

Privilège d’expertise

Accordé aux personnes expérimentées dans le domaine ou les compétences requises. Ce privilège peut conduire à une prise de décision rapide par les développeurs seniors et les responsables techniques, ce qui peut étouffer la contribution des membres moins expérimentés de l’équipe. Bien que des décisions rapides puissent être nécessaires dans certaines situations, il est essentiel d’assurer l’inclusivité.

Privilège culturel

Dans les équipes Scrum géographiquement distribuées, les nuances culturelles peuvent créer une dynamique de privilège. Les membres de l’équipe issus de cultures plus expressives peuvent involontairement dominer les discussions, ignorant les autres moins enclins aux confrontations. La reconnaissance et l’atténuation de ce privilège culturel favorisent un environnement véritablement inclusif et collaboratif.

Ces privilèges conduisent souvent quelques membres de l’équipe à prendre des décisions pour l’ensemble de l’équipe Scrum, s’écartant ainsi de l’essence de l’auto-gestion.

Le Scrum Master étant au service de l’équipe Scrum, ses interventions sont essentielles.

  1. Reconnaître les privilèges au sein de l’équipe : Animez une conversation pour discuter de toutes les formes de privilèges au sein de l’équipe. La sensibilisation est la première étape pour faire prendre conscience aux membres de l’équipe de leurs privilèges et leur impact sur la collaboration et l’auto-gestion.
  2. Discuter des techniques de gestion des privilèges : Aidez l’équipe à explorer les techniques permettant de gérer les privilèges. Les membres de l’équipe peuvent suggérer de créer de l’espace pour les autres et d’être plus conscients de ceux qui ne sont pas dans des positions privilégiées. Des techniques telles que la Liberating Structure 1-2-4-All offrent des chances égales à chaque membre de l’équipe de participer.
  3. Tenir chacun mutuellement responsable : Établissez ou mettez à jour un accord de travail qui comprend des techniques pour s’assurer que les décisions sont prises avec un minimum de privilèges. Définissez comment n’importe quel membre de l’équipe peut intervenir si cet accord de travail n’est pas respecté.

Pour illustrer l’impact des privilèges, prenons l’exemple d’une expérience récente.

Lors d’une session de planification de sprint avec un nombre limité de membres de l’équipe, le Product Owner, en raison de son rang supérieur, a proposé d’annuler la réunion sans consulter tous les membres de l’équipe. Reconnaissant ce privilège, le Scrum Master est intervenu, ce qui a déclenché une discussion qui a mené à un processus décisionnel plus inclusif.

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La prise en compte de la dynamique des privilèges garantit que les équipes Scrum incarnent les principes d’autonomie, de collaboration et d’auto-gestion, ce qui conduit au développement d’équipes hautement efficaces capables d’apporter de la valeur à leurs parties prenantes.


Sam Adesoga

Sam Adesoga

Coach Agile Principal et Formateur Principal at Valuehut, un cabinet de conseil en coaching et formation agile, qui aide les organisations à explorer les méthodes de travail agiles. Sam a beaucoup d’expérience dans le soutien aux dirigeants et à leurs équipes en matière d’agilité d’entreprise avec un objectif ambitieux :Aider les organisations à développer un état d’esprit agile nécessaire pour continuer à garder une longueur d’avance sur la concurrence et les marchés.

Impact de la phase de test d’acceptation par les utilisateurs (User Acceptance Testing / UAT) sur l’agilité de l’organisation par Sam Adesoga

L’UAT continuera-t-elle à être une pratique pertinente pour les équipes agiles et leurs parties prenantes qui cherchent à créer de meilleurs produits plus rapidement ?

Impact of User Acceptance Testing (UAT) phase on Organisation Agility par Sam Adesoga

https://www.valuehut.co/blog/impact-of-user-acceptance-testing-phase-on-organisation-agility

Le test d’acceptation par l’utilisateur (User Acceptance Testing / UAT) est une pratique de développement de produits très populaire dans les méthodes traditionnelles de développement de produits. Ces méthodologies traditionnelles sont caractérisées par de longues phases de développement et de déploiement du produit dans un environnement UAT, suivies d’une longue période de test dans l’environnement UAT.

La question est de savoir si l’UAT continuera d’être une pratique pertinente pour les équipes agiles et leurs parties prenantes, en partant du principe que les organisations adoptent des méthodes de travail agiles pour être en mesure de créer de meilleurs produits plus rapidement. La phase d’UAT est une pratique qui est souvent mandatée par les cadres supérieurs au sein de l’organisation et parce que la phase d’UAT ne peut pas s’intégrer dans le Sprint (dans le cas des équipes Scrum), ces équipes contournent l’« obstacle » en modifiant la définition de Done pour leur produit afin d’exclure l’UAT. En d’autres termes, l’équipe Scrum a tendance à modifier son livrable de Sprint pour en faire un produit dont le développement est terminé mais qui n’a pas encore été testé par les utilisateurs et/ou les parties prenantes.

Pour le scénario décrit ci-dessus, quelle que soit la vitesse à laquelle l’équipe Scrum travaille pour amener ses éléments de travail à l’état de développement terminé, l’équipe Scrum crée effectivement un lot de travail qui n’est pas délivré en production avant un certain temps. La phase UAT peut durer de 4 semaines à 3 mois ; et nous pensons que la phase UAT ne rend pas service à tous les efforts visant à renforcer les capacités d’agilité de l’organisation.

Les approches agiles tels que Scrum aident les organisations et les équipes produit à gérer la complexité, et les implémentations de ces approches ne doivent pas introduire de complexité supplémentaire.

Voici quelques exemples de complexité supplémentaire introduite par une pratique distincte de l’UAT et question à se poser :

  • Comment les équipes corrigeront-elles les défauts détectés pendant la phase d’UAT ?
  • Cela affectera-t-il la capacité de l’équipe à se concentrer sur le travail de sprint ?
  • Les défauts seront-ils corrigés par une sous-équipe de développeurs ?
  • Comment les équipes fusionneront-elles l’incrément de la phase UAT et l’incrément des sprints ?

Chez Valuehut, nous aidons nos clients à intégrer toutes les formes de tests au sein du Sprint (y compris les tests d’acceptation par les utilisateurs) ; La promesse de Scrum est d’aider les équipes à fournir des produits utilisables et précieux à leurs utilisateurs le plus rapidement possible et en renforçant les capacités au sein de l’équipe pour effectuer des tests d’acceptation par les utilisateurs dans le cadre du Sprint. L’équipe a alors plus de chances de fournir un produit précieux et disponible à ses utilisateurs / parties prenantes dans chaque sprint.

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Il existe 3 modèles et approches associées que nous avons suivis pour aider les équipes Scrum à éliminer la phase d’UAT de leur méthodologie de livraison de produits.

#1 – Environnements de test qui ne représentent pas l’environnement de production.

Les équipes Scrum qui n’ont pas accès à un environnement de test qui est une représentation de l’environnement de production disposent généralement d’un environnement UAT, qui est partagé par de nombreuses équipes. La non-représentativité peut faire référence à la taille et à la capacité de l’environnement ou à un environnement qui n’est pas configuré correctement avec toutes les applications en amont et en aval.

Pour résoudre ces problèmes, l’équipe doit argumenter en permanence pour avoir un environnement qui représente l’environnement de production. Rendre transparentes pour la direction les implications en termes de coûts qui pourraient être des opportunités perdues en raison de délais de livraison allongés.

#2 – Cas de test et scénarios utilisateurs inconnus.

Souvent, les utilisateurs professionnels qui sont censés exécuter le test d’acceptation utilisateur ont créé un ensemble de scénarios et de cas de test qui n’ont pas été partagés avec les développeurs.

Dans ce cas, l’équipe Scrum devrait plaider pour que ces scénarios utilisateur soient partagés avec l’équipe Scrum en s’associant aux utilisateurs professionnels et en utilisant le coût de la reprise pour répondre à ces scénarios.

#3 – Indisponibilité des données de test dans l’environnement de test.

Dans cette situation, l’entreprise n’est généralement pas confortable avec l’idée de charger des données de test représentatives dans les environnements de test pour un certain nombre de raisons, telles qu’un environnement de test inadapté ou un problème de confidentialité des données.

Les développeurs doivent s’efforcer d’anonymiser les données et de créer des jeux de test qui permettent à l’équipe Scrum d’accéder de manière cohérente à des données de test représentatives.

Élimination de phase d’UAT ?

Il convient de noter que l’élimination de la phase d’UAT prend du temps et nécessite que les équipes Produit s’associent aux leaders de l’entreprise sur une longue période de temps, en effectuant de petites expériences à chaque fois jusqu’à ce que la phase d’UAT soit rendue redondante. La seule façon de rendre la phase d’UAT redondante est de rassembler suffisamment de preuves empiriques qu’aucun défaut n’est trouvé dans cette phase d’UAT ; Cela permet d’établir la confiance avec les parties prenantes au fil du temps, et l’équipe Scrum doit fournir aux parties prenantes la preuve des tests exécutés dans chaque sprint.

La capacité d’agilité organisationnelle aide les organisations à être efficaces (en créant les bons produits, par exemple un produit que les clients aiment utiliser) et efficientes (en construisant les bons produits, par exemple en réduisant les délais de mise sur le marché) ; Par conséquent :

Les organisations qui veulent être compétitives dans un monde complexe doivent repenser des pratiques telles que la phase d’acceptation par les utilisateurs, qui ralentissent le temps total nécessaire pour mettre de nouveaux produits ou fonctionnalités entre les mains de leurs clients.


Sam Adesoga, Principal Coach and Lead Trainer

  • Praticien agile et agnostique ainsi qu’un formateur professionnel Scrum avec Scrum.org
  • L’expérience professionnelle de Sam comprend Développeur, Développeur de logiciels, Test and Release Manager, Scrum Master et récemment coach Agile d’entreprise
  • Sam utilise des approches agiles comme fondation, et s’intéresse à aider les individus, les équipes et l’ensemble des organisations à développer l’état d’esprit et la culture nécessaires pour réussir dans un monde VUCA.
  • Nombre total d’années d’expérience dans le développement et la livraison de produits à l’aide de cadres de travail agiles – 17 ans.

 

Toute augmentation des travaux en cours d’exécution dans votre projet Agile augmente automatiquement les délais !

Connaissez-vous la loi de Little en management de projets Agile et en Management de Portefeuille de projets ?

La loi de Little porte le nom de son inventeur, John Little, qui a établi la théorie des files d’attente dans les années 1950s.

Au départ, la loi avait pour objectif de fournir une formule très simple pour juger de l’efficacité d’un système de gestion de file d’attente.

En 1961, Little a énoncé son théorème :

Le nombre de clients dans une file d’attente est égal au taux d’arrivée moyen des clients multiplié par le temps nécessaire pour les traiter.

Puis, cette loi fut souvent utilisée dans les approches Lean pour réduire les délais. Elle permet de calculer le temps moyen passé dans un système de production entre le début et la fin d’une tâche. L’objectif est bien sûr d’augmenter la capacité de production.

De nos jours, la loi de Little est utilisée dans les approches Agile, en particulier avec Kanban, car elle établit un lien très clair entre le WIP (Work In Progress – Travail en cours), le Lead Time LT (temps moyen pour exécuter une tâche) et le Taux de production T (le débit).

Cette formule est souvent exprimée ainsi :

WIP = T x LT

ou encore

LT = WIP / T

Toute augmentation des travaux en cours WIP augmente automatiquement les délais.

Dans les faits, certaines entreprises ont tendance à faire l’inverse. Elles augmentent les travaux en cours dans l’espoir d’augmenter la production et il en résulte souvent un total désastre en ce qui concerne le respect des délais.

De même, si une entreprise a du mal à exécuter tous les projets en cours, en lancer de nouveau a peu sinon aucune chance d’améliorer la situation. Or, c’est encore trop souvent ce qui se produit.

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La loi de Little dans le cadre du management de projet

Nous pouvons utiliser cette loi pour mieux comprendre pourquoi nous avons de meilleures chances de les mener à bien en manageant plus efficacement les projets en cours plutôt qu’en lançant d’autres projets.

Cela correspond comme je l’ai mentionné précédemment aux objectifs recherchés par le management des flux avec Kanban dans les projets Agiles.

Lancer trop de projets engorge les processus, surcharge les horaires de travail des développeurs et allonge considérablement le temps de réalisation.

Prenez un exemple :

  • Si, à ressources constantes, vous lancez en parallèle 3 projets d’une durée moyenne de 1 an, il vous faudra 3 ans pour compléter chacun d’entre eux.
  • Alors que si vous lancez les projets 1 par 1, vous aurez le premier au bout d’une année, le second au bout de 2 et le troisième de 3.

Avec l’approche « séquentielle », vous pouvez donc commencer à récolter les bénéfices de votre premier projet 2 ans plus tôt qu’avec le lancement de tous les projets en parallèle et les avantages du second une année plus tôt.

Ces bénéfices peuvent être ce qui fera ou défera le succès de votre organisation tant vos capacités d’auto-financement sont de plus en plus importantes.

Bien sûr, tout n’est pas si linéaire…

En fait, si le premier projet est délivré après 12 mois, il vous faudra supporter sa mise en production, corriger les erreurs, écouter les retours des utilisateurs, effectuer quelques ajustements impératifs…

Même avec un plan de mise en production accompagné de ressources additionnelles dédiées au support en sus des développeurs, il y aura probablement des impacts non négligeables sur leur charge de travail.

Donc, en réalité, je ne pense pas que vous terminerez systématiquement le second projet 24 mois après la date de début. Et je suis quasiment certain que le troisième projet ne sera pas fini dans la période cible de 3 ans.

Mais, en revanche, il est certain que vous obtiendrez des bénéfices des projets numéros 1 et 2 beaucoup plus tôt que si vous lancez les 3 en parallèle.

Prenez aussi en compte les dégradations de performance dues au multi-tâches permanent.

Il est clair que plus vos employés ont de projets sur lesquels ils travaillent en parallèle, plus les délais d’exécution de chacun de ces projets seront longs.

Le temps de passage d’un projet à l’autre en cours de journée ou de semaine, le switching time, est à ajouter à vos délais. En effet, cela consomme du temps que de poser votre crayon sur un sujet, vous remettre dans le contexte de votre autre tâche ou projet, puis être à nouveau pleinement productif sur celui-ci. C’est l’une des raisons pour lesquelles le multi-tâches est fortement déconseillé en approche Agile où toute l’équipe doit travailler ensemble.

En limitant le nombre de projets en cours, les ressources nécessaires sont disponibles et davantage focalisées. Le résultat est un achèvement du projet bien plus tôt.

Et pour le management de Portefeuille de Projets (PPM) ?

Project Portfolio Management dimensionsLa loi de Little est un excellent principe à suivre dans le management des portefeuilles de projets (PPM) car elle vous permet de conserver une vue d’ensemble tout en optimisant la mise en œuvre opérationnelle.

Il vous reste cependant (encore et toujours) à bien travailler les business cases pour être certains de choisir le bon ordre de séquencement des projets !

Plus spécifiquement sur les projets Agiles

Que l’approche de développement soit Agile ou prédictive, il est critique dans chaque projet sélectionné de bien travailler sur la liste des fonctionnalités souhaitées et les prioriser en fonction des bénéfices attendus de chacune d’entre elles.

C’est en Agile en grande partie la responsabilité du Product Owner.

Et c’est, selon moi, aussi là qu’un intérêt majeur des approches Agiles va se matérialiser : Savoir quand s’arrêter !

En effet, en plus de livrer au plus tôt les fonctionnalités les plus critiques, en approche Agile vous pouvez et devez décider quand dire stop.

En arrêtant votre projet dès que les bénéfices additionnels ne justifient plus de mobiliser les ressources allouées, vous allez les libérer pour le projet suivant qui apportera davantage de bénéfices à l’entreprise.

Il y a là bien sûr un fort risque de ne jamais terminer un projet à 100% par rapport à son business case originel. Mais ceci est-il réellement un problème ?

J’ai vu dans tous les projets que j’ai suivi des fonctionnalités très prometteuses sur le papier n’être que faiblement voire jamais utilisées alors qu’elles nous avaient coûté un bras. C’était rarement dû à une pauvre qualité du livrable. Il s’agissait plutôt de besoins qui avaient évolués pendant la durée de développement du projet, ou bien dus à des changements dans les processus ou les organisations qui étaient parfois encore plus « Agiles » que nos développeurs.

Quelle est votre expérience de cette Loi de Little ?