lors de votre prochaine présentation, tirez le max de votre session de questions-réponses

Quand vous donnez une présentation, une session de questions-et-réponses est une manière puissante d’adresser les préoccupations de votre auditoire et de faire passer votre message.

Voici trois astuces pour le faire encore mieux :

1. Planifiez à l’avance quand vous prendrez des questions.

poser des questionsÉtablissez au départ si vous voulez prendre des questions au fil de votre intervention ou les garder pour la fin. Si vous devez dérouler un argumentaire minutieux, dès le début, demandez aux gens de noter leurs questions pour y répondre à la fin de l’exposé.

2. Anticipez les questions.

WRéfléchissez bien à toutes les questions que l’auditoire pourrait soulever, de la plus banale à la plus hostile. Préparez des réponses à l’avance pour ne pas être pris de court quand tous les yeux seront braqués sur vous. Apprenez-les, mais restez toujours mentalement préparé aux questions tordues.

3. Admettez quand vous ne savez pas quelque chose.

N’inventez jamais une réponse. Votre auditoire s’en apercevra. Si vous ne connaissez pas la réponse à une question, dites-le et offrez de faire un peu de recherche après la présentation pour revenir vers le groupe.

Adapté de HBR Guide to Persuasive Presentations.

comment donner une superbe présentation en 22 étapes…

How To Give A Great Presentation

http://www.twistimage.com/blog/archives/how-to-give-a-great-presentation-seriously/

extrait d’un billet de Mitch Joel

Voici comment réellement se préparer pour une présentation en public:

  1. Quelqu’un vous demande de parler sur un sujet spécifique.
  2. Clock mechanismN’acceptez pas si vous n’avez pas le temps de préparer et de tester le contenu en face d’un vrai public (ce peut être une simple session « Lunch & Learn » à votre bureau, rejoindre votre groupe Toastmasters local ou demander à quelques amis de vous supporter pour quelques bières et pizzas).
  3. Ne donnez pas immédiatement votre accord sur le sujet demandé. Faites savoir aux personnes qui vous demandent d’intervenir que vous reviendrez vers elles sous 48 heures avec des propositions sur ce que devrait être le sujet.
  4. Passez la journée suivante à réfléchir à ce dont vous aimeriez parler et comment cela se présenterait. Notes quelques lignes et idées directrices sur le sujet.
  5. Obtenez confirmation de l’accord des organisateurs sur votre intervention avec votre sujet.
  6. Construisez un planning. Travaillez en rétro planning depuis la date de la manifestation et créez un échéancier avec quand vous préparerez le contenu,  quand vous le répéterez, le présenterez à vos collègues et enfin le jour J .
  7. Préparez un plan d’ensemble de votre présentation. Si vous ne l’avez jamais fait (pour un grand public), regardez les conseils de Nancy Duarte, Nick Morgan et Garr Reynolds. Les 3 offrent des contenus et idées sur comment structurer une présentation robuste.
  8. Développez votre présentation. Tenez-vous en à 3 points principaux.
  9. Demandez de l’aide. Si vous pensez que vos compétences en matière de présentation ne sont pas au top, faites-vous aider. Encre une fois, Toastmaters, un coach en présentations ou même un comédien local peuvent vous aider à améliorer le contenu et votre façon de présenter. Vous serez étonnés de voir tout ce que vous pourrez apprendre en seulement une ou deux heures.
  10. 42-16223431Répétez tout seul.
  11. Répétez face à un petit public.
  12. Demandez-leur un feedback honnête.
  13. Intégrez tout ce qui a du sens.
  14. Répétez face à un autre public réduit.
  15. Demandez-leur un feedback honnête.
  16. Intégrez tout ce qui a du sens.
  17. Demandez un retour de votre coach en présentation une fois que vous avez intégré les remarques précédentes.
  18. Intégrez les commentaires de votre coach.
  19. Pratiquez encore un peu tout seul et observez quelques orateurs que vous trouvez excellents (YouTube est excelelnt pour cela). Pensez à ce qu’ils font qui leur permet de vous embarquer. Essayez d’intégrer ces leçons dans votre présentation.
  20. Laissez reposer le tout quelques jours.
  21. Reprenez-le et pratiquez à nouveau.
  22. Présentez à la manifestation et épatez-les !

Ça semble demander beaucoup de travail, non ?

intervenant, orateurC’est le cas. Les grands orateurs le font paraître facile. Il semble qu’ils présentent ce contenu pour la toute première fois. La vérité est que la plupart ont répété et testé leurs matériels depuis un bon moment. Ils l’enrichissent, le peaufinent et l’optimisent tout le temps. Ils paraissent à l’aise parce qu’ils le sont et grâce à leur familiarité avec le contenu. Il peut y avoir quelques parties nouvelles, mais c’est habituellement un processus itératif. Malheureusement, la majorité des orateurs son si peu préparés que leur unique objectif est d’atteindre la fin de de leurs transparents dans le temps alloué, ou de lire leur discours pré-écrit sans mouiller leur pantalon. Ce que la plupart ne réalisent pas est que tout le monde se fiche que vous passiez à travers toutes vos diapositives ou surviviez la lecture d’un document en public.

Les gens sont dans le public pour 2 raisons principales :

  1. Apprendre
  2. Se divertir en apprenant

sweatPeu importe combien l’événement est sérieux, les gens ne veulent pas rester assis toute la journée à s’ennuyer à écouter des gens lire des diapositives ou des discours. Alors, la prochaine fois que l’on vous demande de présenter, ne répondez pas simplement « oui » sans être engagé à fournir le temps, l’effort et l’énergie de bien le faire. Pourquoi ? Parce que si vous ne le prenez pas au sérieux, vous perpétuez un monde où nous avons tous à supporter une autre pénible présentation et réunion.

Et qui voudrait cela ?

It’s Christmas before Christmas with Nancy Duarte: a present to her followers and all those who will join in to become better presenters

I love the book « Resonate » by Nancy Duarte and I’m delighted to also have now this electronic HTML 5 version for FREE.

And, it’s now FREE for all in a multimedia version.

Resonate is available in English and in French (sous le titre Vibrations)

by Nancy Duarte
if you prefer paper books
de Nancy Duarte
Si vous préférez la version papier
Articles à lire ou relire sur le travail de Nancy Duarte:

7 avantages secrets de l’orateur qui utilise le « story-telling »

7 secret advantages of the story-telling speaker

http://eloquentwoman.blogspot.co.uk/2012/10/7-secret-advantages-of-story-telling.html

Vous avez entendu dire qu’il est bon de raconter des histoires et que le storytelling est une compétence recherchée parmi ceux qui souhaitent se former à la prise de parole en public, mais pourquoi ?

Voici 7 excellentes raisons, toutes des avantages que vous pourriez avoir manqués en considérant ce que des histoires ajouteraient à vos discours et présentations :

1. Les histoires prolongent votre message.

relisez ce billet sur comment créer une culture de Storytellin avec Steve Denning
relisez ce billet sur comment créer une culture de Storytelling avec Steve Denning

Les histoires sont l’exemple suprême, une partie clé de toute présentation. Essayez de faire passer votre message en ajoutant un ou deux faits pertinents et en utilisant ensuite une histoire pour le prolonger. Vous pouvez commencer par une vérité universelle, soutenue par des données nationales et aller plus loin avec un conte personnel, ramenant ce grand message à un niveau humain.

2. Les histoires construisent la connexion en ajoutant la couleur, l’émotion et le détail personnel sur vous-même.

Les facteurs qui déplacent des spectateurs sont souvent les petits détails émotionnels trouvés dans les histoires. Les histoires sont un endroit où il est facile et naturel pour vous de parler de vous, vous rendant plus accessible et sympathique en tant que présentateur. Quand vous établissez un rapport avec l’auditoire, les histoires accélèrent ce processus.

3. Les histoires ajoutent l’élément dramatique.

dramaVous pouvez décrire la recherche d’un héros dans votre profession ou l’histoire pathétique de quelqu’un qui a ignoré les faits et en a payé le prix, ou l’histoire d’une tragédie épouvantable. Dans tous les cas, les histoires peuvent ajouter l’élément dramatique et aider votre présentation à progresser vers une fin réussie.

4. Vous pouvez raconter des histoires sans utiliser de notes… et sembler plus détendu et spontané.

Ne gaspillez jamais de temps à écrire une histoire personnelle ou une anecdote. La version écrite ne passera jamais aussi bien que vous regardant simplement votre auditoire et racontant l’histoire. Si c’est une expérience que vous connaissez bien, vous n’aurez pas besoin de notes et vous semblerez plus confiant. Si vous êtes un speaker qui travaille à partir d’un texte, mais voudrait sembler plus spontané, travaillez une histoire ou deux que vous pouvez énoncer sans les lire. Assurez-vous alors que vos notes portent une mention « Raconter [le nom de l’histoire] ici ».

5. Les histoires vous permettent d’éduquer ou de négocier sans enseignement magistral.

Teacher Explaining Map of EuropeVous pouvez pousser vos arguments directement vers un auditoire que vous essayez d’instruire, ou avec les parties impliquées dans une négociation mais seulement jusqu’à un certain point. S’ils gardent des souvenirs « pas si bons » de leurs jours d’écoliers, ils peuvent commencer à se tortiller plutôt qu’absorber votre sagesse. Si la négociation est tendue, des faits conflictuels n’aident pas toujours votre cause, même s’ils vous donnent raison. Mais une histoire qui parle à tout le monde peut vous faire gagner des points et même rassembler des parties en guerre, de façon non-menaçante, et non-conflictuelle.

6. Nous sommes habitués à apprendre avec des histoires.

Que ce soient les contes de votre mère sur ses leçons apprises pendant son enfance ou des paraboles et allégories, raconter est une méthode antique pour partager des informations avec un large public et elle survit aujourd’hui pour une bonne raison: Votre public répondra toujours positivement à une bonne histoire.

7. Les histoires ont été faites pour être rappelées et racontées de nouveau.

Avant que nous n’ayons écrit les choses, nos cultures ont toutes utilisé les histoires pour transmettre les nouvelles et les informations, parce qu’on pouvait facilement se rappeler les histoires et les faire passer à la personne suivante. Si vous voulez que votre public fasse de même avec votre message, trouvez une histoire qui illustre très brièvement vos points principaux, pour qu’il soit facile de se les rappeler et se les répéter.

désarmez votre public quand vous donnez une présentation

Disarm Your Audience When You Present

http://blogs.hbr.org/cs/2012/11/disarm_your_audience_when_you.html par Nancy Duarte

intervenant, orateurQuand vous entrez dans une pièce en tant que présentateur, il est facile de se sentir comme si vous étiez la cible centrale : Vous êtes sur scène et les gens sont venus pour vous entendre. En réalité, cependant vous n’êtes pas la star du spectacle. Le public l’est. Il est en leur pouvoir d’embrasser, ou de rejeter, vos idées. Vous faites cette présentation parce que vous avez besoin qu’ils changent leurs idées ou modifient leur comportement d’une certaine façon et les personnes trouvent qu’il est difficile de changer. Aussi, attendez-vous à ce qu’ils résistent.

La résistance n’a pas à être une mauvaise chose. En fait, si vous vous préparez pour cela, vous affûterez votre présentation et aurez une bien meilleure chance de convaincre votre public. En considérant des points de vue différents et vous attaquant aux doutes et craintes avant qu’ils ne deviennent des points de blocage, vous démontrerez un esprit ouvert et inviterez votre auditoire à répondre de la même manière.

Voici les types les plus communs de résistance et quelques astuces pour vous y préparer :

Résistance logique

chess playersComme vous planifiez votre présentation, essayez d’inventer des arguments contre votre perspective. Familiarisez-vous avec des différentes lignes de raisonnement en déterrant des articles, des billets de blog et rapports qui défient votre position. Cette sorte de recherche vous préparera aux questions et commentaires sceptiques et elle vous aidera à développer une compréhension plus profonde du sujet et un point de vue plus nuancé.

Résistance émotionnelle

emotionsVotre public a-t-il vite à un biais, dogme, ou code moral que vos idées violent d’une certaine façon ? Toucher le nerf sensible fera réagir certaines personnes. Regardez les choses de leur perspective et progressez avec précaution. Si, par exemple, vous êtes à une conférence médicale lançant une nouvelle vaccination contre le virus du papillome humain pour des enfants, soulignez l’importance de l’abstinence pour la jeunesse.

Résistance pratique

sharing experienceEst-il physiquement ou géographiquement difficile pour le public de faire ce que vous demandez ? Reconnaissez les sacrifices qu’ils font et montrez que vous endossez vous-même un peu de ce fardeau. Supposons que vous demandiez à votre équipe de travailler des nuits et des week-ends pour respecter un délai serré. Expliquez que vous serez aussi en mode 24/7, jusqu’à ce que le grand projet soit fini et que chacun recevra du temps compensatoire après.

S’attendre à de la résistance vous force à vraiment penser aux personnes auxquelles vous présentez rend plus facile de les influencer.

observez, regardezSi vous avez fait un effort sincère pour regarder le monde à travers leurs yeux, cela se verra quand vous parlerez. Vous vous sentirez plus proches d’eux, donc vous prendrez un ton plus conversationnel. Vous sonnerez, et serez, authentiques quand vous adresserez leurs préoccupations. En conséquence, vous les désarmerez et ils pourront plus probablement accepter votre message.

Si vous avez du mal à comprendre à quels genres de la résistance vous ferez face, partagez vos idées avec d’autres avant que vous ne présentiez et demandez-leur de challenger le contenu. Vous pouvez être si profondément connectés sur votre propre perspective que vous avez des difficultés à anticiper d’autres points de vue. Par exemple, utilisez votre patron comme une caisse de résonance quand vous vous préparez à parler au comité exécutif. Ou demandez à un collègue un test de vérité avant que de présenter à d’autres managers de son groupe.

Rappelez-vous toujours que les personnes dans votre public arrivent pour déterminer si votre idée va se disséminer ou mourir. Vous avez besoin d’eux plus qu’ils n’ont besoin de vous. Aussi, soyez humble dans votre approche. Leurs désirs et buts, et leurs frustrations et ennuis, devraient fortement influencer tout ce que vous présentez.

5 excellentes façons de démarrer une présentation

5 Powerful Ways to Open a Presentation

http://blog.slideshare.net/2013/07/22/5-powerful-ways-to-open-a-presentation par Scott Schwertly

Nous sommes tous passé par là : regard fixé notre écran vide sans la moindre idée sur la façon d’ouvrir ou commencer notre intervention. Pour commencer, vous ne devriez jamais ouvrir PowerPoint sans objectif clair (gardons cette conversation pour un autre jour), mais soyons honnête, nous avons eu des difficultés quand à la meilleure façon d’ouvrir une présentation.

Il est temps de démarrer.

Voici 5 façons puissantes d’ouvrir une présentation :

1. Utilisez le silence

silenceLa plupart des personnes ne pourront pas réaliser ceci très facilement, mais si vous avez envie de vous sentir comme une Rock-star lors de votre prochaine présentation, optez pour le silence. Dites quelques mots puis restez silencieux. Dites quelques mots de plus puis restez silencieux. C’est une façon rapide et facile de prendre possession de l’auditoire. Assurez-vous seulement que vous pouvez vous maîtriser.

2. Pointez l’auditoire vers le futur ou vers le passé

Signpost of TimeJ’ai deux instructions simples pour vous :

– prospective (regardez vers l’avenir) :« Dans 30 ans, votre travail n’existera plus. »

– rétrospective (regardez le passé) :« En 1970, le Japon possédait 9% du marché. Aujourd’hui, il en possède 37%. »

La réalité est que regarder le futur ou le passé suscite toujours de l’engagement puisque c’est là que nos cœurs battent.

3. Citez quelqu’un

La façon la plus facile d’ouvrir une conversation est simplement de citer quelqu’un. Pensez à ce dernier présentateur que vous avez entendu ouvrir son propos avec une citation d’Albert Einstein ou de Napoléon. Une citation donne une crédibilité instantanée.

4. Partagez quelque chose d’extraordinaire

intérêtJe ne sais pas pour vous, mais j’adore Snapple. Même plus, j’aime leurs bouchons de bouteille car ils partagent toujours des faits amusants ou extraordinaires sur des choses ordinaires. Ma vie va-t-elle être améliorée parce que je sais combien de fois les ailes d’une abeille s’agitent par seconde ? Non. Est-ce follement intéressant ? Oui.

5. Racontez une histoire

Voici la chose étonnante à propos des histoires : si votre présentation est basée seulement sur des faits et des statistiques alors votre public va réagir de deux façons: 1) d’accord ou 2) pas d’accord. Cependant, si vous racontez une histoire, votre public participera avec vous. Toujours pas convaincu ? On sait que les histoires augmentent la rétention d’audience de 26%.

Alors, qu’attendez-vous ? Faites-en l’expérience. Essayez quelque chose de nouveau. Sortez de votre zone de confort. Vous constaterez des résultats étonnants en essayant n’importe laquelle de ces techniques.

Au cas où, une sixième technique utilisée dans la vidéo ci-dessous par Hans Rossling: « parlez de sexe ! » (avec humour)

tirer le meilleur des Webinaires

Making the Most of Webinaires

http://blogs.hbr.org/cs/2013/03/making_the_most_of_webinaires.html par Rachel Burstein

typingSi vous me ressemblez un peu, vous écoutez les webinaires d’une oreille, vérifiant de temps en temps sur votre écran si un graphique ou une image sont référencés, rattrapant peut-être du retard sur votre courrier électronique ou lisant des billets de blogs pendant que le webinaire tourne en arrière-plan. Malgré les défis pour les spectateurs, tout le monde, des sociétés commerciales aux organismes à but non lucratif aux associations professionnelles aux éditeurs comme HBR donnent des webinaires. Ces sessions sont conçues pour tout faire, depuis enseigner des compétences ou des outils spécifiques à discuter des tendances dans différents secteurs. Et ils visent toutes sortes de spectateurs, des clients aux collègues.

Mais alors qu’ils sont omniprésents, les webinaires ne sont généralement pas des formateurs particulièrement efficaces. Pourquoi ?

Businessman Using ComputerLe contenu n’est pas adapté au spectateur, l’expérience virtuelle offre peu d’occasions d’interagir avec les orateurs, il n’y a aucune conséquence si vous n’êtes pas présent et aucune récompense si vous y êtes. Bien sûr, il y a des exceptions. Mais voici le résultat final : il y a peu de surveillance ou de contrôle de qualité même avec des webinaires qui comptent dans des prérequis de développement professionnels, ou pour lesquels le participant ou son organisation ont payé des honoraires.

  • Comment les développeurs de webinaires peuvent-ils engager les spectateurs ?
  • Et comment les spectateurs peuvent-ils apprendre davantage des webinaires ?

La recherche sur quelles méthodes sont les plus efficaces pour partager la connaissance liée à l’innovation fournit quelques indices.

Dans l’enquête récente du California Civic Innovation Project (CCIP) d’administrateurs de communes et de comtés en Californie, nous avons constaté que les  webinaires essayant de fournir des informations sur l’innovation dans l’administration locale ne sont pas aussi efficaces que beaucoup d’autres techniques. Quand nous avons demandé aux fonctionnaires d’évaluer la valeur des sources d’informations utilisées dans les recherches et l’implémentation de nouvelles approches importantes, les webinaires étaient classés très bas dans la liste. Les sources de plus de valeur : celles qui ont permis un contact direct, informel avec des personnes : des contacts personnels, d’autres personnels de villes/comtés en Californie et des groupes communautaires. Les webinaires sont classés entre les mailing d’associations professionnelles et les magazines et lettres d’information d’associations professionnelles.

Les webinaires ont plus de valeur quand ils sont offerts et consommés dans les bonnes circonstances, ou quand ils adressent des domaines sans rapport avec l’innovation : formation pour utiliser une technologie, ou des informations sur les détails d’un nouveau prérequis législatif, par exemple. En effet, dans certains cas, les webinaires ont des avantages sur d’autres types de formation. Les webinaires n’exigent pas le temps ou la dépense du déplacement. Et la participation dans les webinaires n’exige généralement pas de vaste réseau.

Mais pour faire fonctionner les webinaires, tant ceux offrant des webinaires que ceux qui y participent ont besoin d’en faire plus pour rendre l’expérience digne d’intérêt.

Des entretiens de suivi avec des personnes interrogées pendant l’enquête et les découvertes de l’enquête liées à l’importance de relations personnelles et d’engagement du collaborateur suggèrent quelques approches pratiques de comment webinaires peuvent être rendus plus efficaces. Les associations professionnelles et autres faisant la promotion de webinaires devraient garder ces règles générales à l’esprit en développant le contenu du webinaire:

  • Choisissez soigneusement les sujets. Consultez les membres dans le processus de choix des sujets. Beaucoup d’organisations font voter leurs communautés sur les sujets de webinaires possible. En développant cette liste de possibilités, concentrez-vous sur les sujets qui peuvent être enseignés par des présentations courtes, pas les sujets qui exigent de longues explications ou des échanges substantiels.
  • training roomFocalisez-vous sur la formation, pas l’analyse. Comme en témoigne la recherche du CCIP, les webinaires semblent marcher moins bien quand ils traitent de sujets autour lesquels il n’y a aucun consensus, ou qui exigent une énorme personnalisation pour être pertinents pour tous les participants. D’autre part, les webinaires peuvent être de valeur quand ils se concentrent sur la formation ou diffuser des informations objectives sur un sujet précis de préoccupation partagée.
  • Créez des opportunités de dialogue. La technologie permet maintenant aux participants au webinaire de soumettre des questions en temps réel et des animateurs habiles peuvent intégrer ces questions ou thèmes dans la discussion. De plus, les associations professionnelles peuvent organiser des groupes de discussion régionaux ou à base d’intérêt plus réduite pour continuer la discussion après que les présentateurs du webinaire se déconnectent.
  • Permettez aux participants de cultiver leurs réseaux. Si les présentateurs et participants échangent leurs coordonnées à l’avance ou pendant le webinaire, tout le monde peut tirer plus de valeur du webinaire. Ils peuvent poursuivre la discussion après et présentateurs et participants peuvent créer des connexions qui seront utiles dans l’avenir, particulièrement sur les sujets qui ne se prêtent pas à des webinaires.
  • Fournissez des motivations aux participants pour démontrer leur compétence. Pour les cas dans lesquels un webinaire compte en tant que prérequis de développement professionnels, il peut y avoir une certaine mesure de la maîtrise acquise à la fin : un court quiz, par exemple. Mais ce système peut être utile dans d’autres cas, aussi. Si les participants peuvent accumuler des points de développement professionnels ou des dollars ou obtenir une reconnaissance basée sur leur performance, ils écouteront de plus près.

Et ceux assistant à des webinaires doivent tenir leur part du marché, aussi.

Voici quelques choses que les participants peuvent faire pour maximiser leurs expériences en webinaire :

  • selection
    soyez sélectif sur le choix du wébinaire
    Choisissez soigneusement vos webinaires. Le temps est limité et tous les webinaires ne pas créés égaux. En choisissant à quels webinaires être présent, considérez combien de valeur chacun apportera aux projets spécifiques sur lesquels vous êtes impliqués. Pensez à vos autres engagements pendant la période. Considérez aussi quelles associations professionnelles et autres groupes offrent le contenu le plus fascinant. Consultez des collègues sur les expériences qui ont été de plus de valeur pour eux.
  • Participez au webinaire avec un groupe. Une manager interviewée par CCIP a décrit comment elle convoque les groupes de collaborateurs pour participer aux webinaires. Non seulement cette pratique rend la présence et l’attention des collaborateurs plus probable, mais cela envoie aussi des signaux sur l’importance du sujet et la valeur que la direction de l’organisation donne au développement professionnel. De plus, cela permet d’une discussion plus complète sur la façon de personnaliser le contenu pour l’organisation.
  • Prenez et diffusez vos notes. Les prises de notes aident des participants à prêter attention. Leur distribution aux collègues pertinents est non seulement utile pour ceux qui n’ont pu assister à la session, mais il donne aussi une reconnaissance au preneur de note comme quelqu’un qui a appris et synthétisé le matériel présenté pendant le webinaire.
  • Utilisez le webinaire pour réseauter. Quand les présentateurs et autres personnes participant diffusent leurs coordonnées, ne soyez pas timide et faites leur suivre vos questions ou idées. Il est aussi parfaitement acceptable d’utiliser l’expérience partagée du webinaire pour présenter des requêtes sur d’autres sujets. Les réseaux personnels sont incroyablement importants pour faire des recherches et développer des approches novatrices aux problèmes. Les webinaires peuvent être le moyen d’étendre le vôtre.
  • Posez des questions. Profitez des techniques qui vous permettent de poser des questions aux présentateurs, donnez suite avec un courrier électronique si votre question n’arrive pas à être adressée. De plus, parler avec vos collègues de questions ou thèmes qui sont apparus lors du webinaire peut être une partie importante de bien comprendre les informations et les faire fonctionner pour votre organisation.

Bien sûr il n’y a aucune façon d’éviter totalement le piège occasionnel. Même le participant le plus consciencieux manquera un wébinaire de temps en temps, et oubliera sa promesse de regarder la session à une date ultérieure. Même les associations professionnelles qui dépensent beaucoup de temps et de réflexion à choisir des sujets et concevoir des programmes de formations choisiront parfois un mauvais speaker. De temps en temps, la technologie ne marchera pas. Mais les webinaires peuvent être de beaucoup plus de valeur si tant les sponsors que les participants en font un peu plus pour en faire des expériences dignes d’intérêt.

communiquer sans paroles

Communicating Without Words

http://www.twistimage.com/blog/archives/communicating-without-words/ par Mitch Joel

« Les Mots représentent seulement 7 % de toute la communication. »

C’est un fait connu depuis toujours !

presenterLa traduction est simple : votre « image/marque personnelle » crie si fort que les gens peuvent à peine entendre un mot que vous dites. En tant qu’intervenant qui doit présenter à des spectateurs de tous ages dans le monde entier, je note un truc ou deux en m’observant présenter, en observant comment d’autres parlent et en lisant et étudiant le métier de présentateur public et de « storyteller ». Les différences entre ce qui fait un bon speaker et un super speaker sont, le plus souvent, de légères nuances. Un exemple: certains orateurs pensent qu’en mettant leurs mains dans leurs poches ou en se penchant sur un lutrin, il dégage l’impression d’être détendus et calmes. En fait, ces positions non-verbales dégagent l’impression d’être paresseux, peu sûr de soi et même de cacher quelque chose à un auditoire.

Difficile à croire ?

C’est pourtant vrai, pensez à comment ce que vous pensez du langage corporel de quelqu’un la prochaine fois qu’il présente. Il est étonnant de constater combien de signaux les gens capturent (et à quel point sont les mots en réalité insignifiants). Dans cette vidéo sur TED, Amy Cuddy, Professeure d’Administration des Entreprises à Harvard Business School, dissèque le pouvoir de la posture et du langage du corps. C’est une chose à laquelle j’ai beaucoup pensé récemment. Je passe beaucoup de temps courbé sur un ordinateur portable ou assis dans un avion ou dans un hall d’aéroport. Aucune de ces postures ne favorise une bonne position et, j’en suis convaincu, cela affecte ma santé.

Il s’avère que votre langage du corps révèle aussi qui vous êtes (pas seulement ce que les autres pensent de vous, mais comment vous vous percevez vous-même)…

PRIMORDIAL pour des chefs de projets !!!

quand ne pas leur dire ce que vous allez leur dire

When Not to Tell ‘Em What You’re Gonna Tell ‘Em

http://blogs.hbr.org/cs/2012/04/when_not_to_tell_em_what_youre.html Jerry Weissman

Une des phrases les plus fréquemment répétées comme conseil pour des présentateurs est : « Dites-leur ce que vous allez leur dire, dites-le leur, puis dites-leur ce que vous venez de leur dire ». En fait, j’offre le même conseil dans ma propre pratique de formation et d’écriture. L’intention est d’imposer et entretenir un flux narratif clair dans des présentations et des discours; et la raison pour laquelle c’est répété si souvent est que la plupart des présentateurs et orateurs, qui se lancent régulièrement dans de longs patchworks de propos décousus, injustifiés, ont désespérément besoin de ce rappel. Le Triple  » Dites-leur » est une solution.

Cependant, trop d’une bonne chose peut être une mauvaise chose; une épée peut couper de ces deux tranchants. L’extrémisme dans n’importe quelle entreprise peut dépasser la cible et aboutir à l’opposé de ce dont vous aviez intention. Le Sénateur Barry Goldwater, le candidat Républicain à la présidence des États-Unis en 1964 a appris cette leçon difficile quand sa déclaration tristement célèbre, « l’Extrémisme dans la défense de la liberté n’est pas un vice » qui a aidé à lui coûter l’élection.

progressive agendaNous sommes tous péniblement familiers avec les présentateurs qui essayent d‘imposer de l’ordre dans leurs propos en utilisant des diapositives pour suivre le flux. Comme dans cette image, les présentateurs insèrent les copies d’une diapositive d’ordre du jour entre chaque section, changeant progressivement la ligne surlignée pour « Dites-leur ce que vous allez leur dire » dans la prochaine section. Cette technique peut être utile dans de longues présentations didactiques, mais s’il y a seulement une ou deux diapositives entre les items de l’ordre du jour dans des présentations courtes (et des présentations courtes sont obligatoires en ces temps de messages de 140 caractères), l’auditoire, se sentant materné, réagira avec un grand Bah!

Mais des diapositives répétitives exaspérantes ne les énerveront pas moins que les présentateurs qui imposent « une liste à puces narrative de course »s en disant « D’abord, je voudrais parler de … » puis se déplacent sur à la deuxième puce, « Ensuite, je voudrais parler de … » et passerais ensuite sur chaque puce de la même façon jusqu’à la fin, quand ils disent (attendez…) « Pour conclure… »

allez-yLes présentateurs ne sont pas les seuls coupables de tels dispositifs délibérés de continuité. Geoff Dyer, qui écrit la colonne « Reading Life » dans le New York Times Book Review, considère le suivi excessif « une méthode essentiellement laborieuse ». Dans une de ses colonnes, il a critiqué l’historien d’art Michael Fried, dont livre, Why Photography Matters as Art as Never Before, « porte à l’extrême le style d’annonce perpétuelle de ce qui est sur le point d’arriver ». M. Dyer a dit qu’il est « comme regarder un programme d’informations sur CNN: à venir ensuite sur CNN… Un aperçu de ce qui va venir sur CNN ». En conclusion de sa critique, M. Dyer a écrit, « Je continue à me demander pourquoi un éditeur n’a pas griffonné ‘allez-y maintenant!’ en énormes lettres rouges sur chaque page du manuscrit. »

Pour empêcher votre auditoire de penser « vas-y! », appliquez la règle du Moins =Davantage, pas seulement dans votre conception de diapositive mais dans votre contenu (ceci est un sujet auquel je me suis attaqué dans les billets « In Presentations, Kill Your Darlings, » et « How Long Should a Presentation Last?« ).

Éditez la quantité de matière que vous présentez : Soyez court ET concis

storyboardPuis, avec une histoire plus courte et plus succincte, regardez votre présentation d’une vue de 10,000 mètres – comme un storyboard – dans la vue de Trieuse de Diapositive de Microsoft PowerPoint (Microsoft PowerPoint Slide Sorter), ou utilisez le Storyboard de Power Presentations (comme ci-contre et téléchargeable ici).

De même que la télévision et les réalisateurs de films utilise la technique du storyboard pour voir la pleine portée de leurs histoires, regardez votre slide-show dans cette vue panoramique pour voir votre flux. Répétez alors votre présentation à haute voix, en vous déplaçant de boite en boite. Faites-ceci plusieurs fois.

En chemin, vous constaterez que vous pourriez vouloir ajouter, supprimer, ou réordonnancer des diapositives. Comme vous continuez vos itérations, vous développerez des liens connectifs verbaux pour votre récit.

En fin de compte, vous aurez une présentation dans laquelle le Triple « Dites-leur » est implicite de manière transparente.

Vous aurez une histoire qu’il sera facile à délivrer et, ce qui est plus important, facile à suivre pour votre auditoire – sans une liste de commissions, sans énigme du style CNN et encore mieux, sans ces transparents exaspérant de diapositives répétant sans cesse d’ordre du jour.

Allez-y maintenant!

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  1. Ouvrez une session avec votre nom d’utilisateur et mot de passe PMI.ORG
  2. Choisissez la communauté qui vous intéresse
  3. Cliquez sur l’onglet du haut « About this community »
  4. Contactez par courrier électronique un des leaders de la communauté pour leur faire connaître votre souhait de donner une présentation lors d’un webinar

Les Webinars peuvent être donnés en Français comme nous l’a récemment prouvé Yves Cavarec !!!

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éliminez tout jargon de votre prochaine présentation

Les expressions à la mode, les concepts d’initié et le jargon de chaque industrie n’ont aucune place dans votre présentation.

Chaque domaine a son propre vocabulaire qui est familier aux experts, mais totalement étranger à tous les autres.

À moins que vous ne parliez à un groupe de personnes qui baignent dans ce sujet, il vaut mieux que vous évitiez tout langage fortement technique ou spécifique à une industrie.

grand-mèreVotre présentation passerait-elle « le test grand-mère » : si votre grand-mère ne comprendrait pas ce que vous dites, retravaillez votre message. Utilisez des mots d’utilisation qui résonneront avec les personnes que vous voulez supporter et influencer. S’ils ne peuvent pas suivre vos idées, ils ne risquent pas de les adopter.

Adapté de “Five Presentation Mistakes Everyone Makes” by Nancy Duarte.

au lieu de trembler voici 10 choses à rechercher sur la vidéo de votre dernière prestation

Instead of wincing, 10 things to look for on that video of your speech

http://eloquentwoman.blogspot.fr/2012/04/instead-of-wincing-10-things-to-look.html

intervenant, orateurUn ami de longue date et collègue venait de terminer un discours majeur et spécial, délivrant un sermon dans sa paroisse. Mais, quand je lui ai dit combien il était bon sur la vidéo, il a reconnu qu’il ne l’avait pas regardé et ne voulait pas le faire, à un tel point qu’il n’avait même pas écouté la version audio.

Il a ceci en commun avec les meilleurs du business : Tout présentateur professionnel, acteur ou interprète vous dira qu’il déteste son apparence et voix quand il est enregistré, donc ce n’est pas une surprise si le commun des mortels le fait aussi. Mais si vous avez assez de chance pour être filmé quand vous parlez (que vous fassiez l’enregistrement ou que quelqu’un d’autre le réalise), vous avez une magnifique opportunité d’apprendre des choses que vous ne pourriez jamais savoir autrement sur comment vous parlez. Vous n’avez pas à enregistrer tous vos discours, mais si un enregistrement est disponible, saisissez l’occasion. Ou bien, sortez votre propre caméscope ultraléger ou demandez à un ami avec un téléphone évolué et chargez-vous de votre propre enregistrement.

Plutôt que de vous torturer vous-même sur votre look, focalisez-vous plutôt sur ces quelques trucs et indices qui seraient difficiles à discerner sans l’aide d’une caméra. Cette liste est ce que j’apprends à mes clients à chercher en visionnant la vidéo de leur discours, que ce soit un test de pratique ou la réelle prestation :

  1. Les « hum » visuels

MAu lieu de prononcer « hum » quand vous faites une pause pour réfléchir, vous pouvez regarder de côté ou en haut ou en bas; faire un geste répétitif à plusieurs reprises; ou vous déplacer selon un modèle répétitif si vous êtes debout et loin du pupitre. Ce pourrait mettre une main sur votre visage, cligner de l’œil, une grimace. Surveillez ces schémas, avec arrêt sur image si vous le deviez pour les capturer, et travaillez sur l’acquisition de nouvelles phrases pour gagner du temps de réflexion, ou bossez davantage votre message et pratiquez.  Astuce : Cela aide d’observer la vidéo au plus tôt après votre discours pour capturer cette erreur, puisque vous pourrez mieux vous rappeler ce à quoi vous pensiez au moment de votre « hum » visuel et cela peut vous aider à éviter de le répéter la prochaine fois. Souvent, « hum » visuel se produit quand vous n’avez pas tout à fait déroulé votre message, ou avez oublié quelque chose que vous vouliez inclure, tout comme pour un « hum » verbal.

  1. Gestes invisibles

Vous pouvez faire des gestes comme un moulin à vent, mais si c’est au-dessous de la hauteur du pupitre ou hors du champ de la caméra, tout ce que l’auditoire verra est un léger déplacement de votre corps. C’est très bien de faire des gestes pour garder la fluidité de votre discours car les gestes vous aident à éviter les « hums » et les trébuchements. Mais si vous vouliez que vos gestes aident à faire passer votre message et maintiennent l’intérêt de l’auditoire, assurez-vous que nous pouvons les voir. Typiquement cela veut dire faire des gestes à hauteur de poitrine ou d’épaule. Avec de la pratique, vous serez plus à l’aise avec cela.

  1. Un corps avec son propre esprit

moulin à ventQuelques orateurs plantés en un endroit se balanceront de gauche à droite et certains qui aiment se déplacer creuseront un sillon dans le plancher à force de marcher à pas mesurés en avant et en arrière en avant et en arrière, sur une ligne insupportable. L’un et l’autre appellent au changement : Vous pouvez devoir vous concentrer sur conserver votre posture principale stable, ou vous déplacer dans des directions différentes si vous aimez promener l’auditoire. Si vous allez déplacer votre corps, c’est comme pour la gestuelle : donnez-lui du sens. Essayez de planifier des endroits où vous ferez une pause verbale et un arrêt physique, pour interrompre les mouvements répétitifs.

  1. Comment vous réagissez aux interruptions

Écoutez ces bruits inattendus pendant votre propos : des claquements de porte, cris de bébés, éternuements. Comment réagissez-vous ? C’est une bonne chose de capturer votre réaction immédiate et de bien réfléchir à comment vous pourriez traiter cela une prochaine fois. Pendant que vous y êtes, prêtez attention à comment vous réagissez quand on vous pose une question. Votre visage peut donner une réponse différente de votre langue, montrer de l’appréhension par exemple quand vous ne devriez pas le faire.

  1. Des expressions qui correspondent à vos paroles

expression facialeVotre visage fait partie de votre connexion avec l’auditoire, mais cela devient au mieux embrouillant, si vous semblez grimacer en faisant un éloge ou triste en parlant de quelque chose d’excitant. Comme ce n’est pas du tout inhabituel pour des orateurs de se sentir déconnectés de leurs expressions faciales, la vidéo vous aide à vous concentrer et à réparer cela.  Astuce : la plupart des bouches des gens, quand elles sont au repos, sont droites ou légèrement tournées vers le bas, vous faisant paraître ennuyé ou triste. Le sourire, même petit, corrige cette courbure naturelle vers le bas. Vous déciderez de combien sourire, mais souriez au moins un peu.

  1. Les gestes qui correspondent à vos paroles

Si vous avez une gestuelle aléatoire, ou de façon qui ne souligne pas ce que vous dites, vous rendez accidentellement plus difficile de saisir ce que vous voulez dire. De même, si vous faites un geste par mot, vous manquez la chance de souligner certains d’entre eux. Essayez de compter vos gestes et de les répartir en deux groupes : significatifs et inutiles. Travaillez alors à réduire les gestes inutiles.

  1. Votre position et le langage du corps

Vos épaules remontent-elles jusqu’à vos oreilles, ou sont-elles effondrées ? Penchez-vous dans une direction ? Vos bras sont-ils croisés en position défensive ?  Avez-vous la tête en bas quand vous devriez lever les yeux sur l’auditoire ? Coupez le son pour cette revue et observez ce que dit votre langage corporel.

  1. Semblez-vous vraiment nerveux ?

anxiétéSemblez-vous à l’aise ? Vous pourriez être étonnés : la plupart des speakers constatent qui se sentent mal à l’aise, ne semblent pas l’être. Si vous n’êtes pas certain, demandez à une amie d’observer et de vous dire ce qu’elle en pense, mais dans 99.9% des cas, l’auditoire ne peut pas dire que vous êtes nerveux.

  1. Pouvez-vous entendre clairement votre message tout le temps ?

Pour le découvrir, vous pourriez devoir écouter l’audio une fois, puis visionner la vidéo. Avez-vous beaucoup de mal à suivre votre progression ? Avez-vous oublié d’inclure un point clé ? Vos gestes, mouvements, expressions de visage aident-ils à faire passer le message ? Que pouvez-vous remarquer qui vous aidera la prochaine fois en termes de clarté et de focus ?

  1. Qu’avez-vous fait qui était merveilleux ?

Vous pouvez avoir besoin d’un peu de perspective extérieure pour cela, mais essayez de chercher vos réussites dans la vidéo. Avez-vous réussi à faire rire, à réaliser pause qui fasse son effet, une gestuelle avec aplomb ? À quoi l’auditoire a-t-il réagi positivement ? Avez-vous tenu les délais ? Prenez le temps de noter ce qui est bien allé, pour être certain de ne pas manquer de le faire à nouveau.

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la rhétorique n’est pas une mauvaise chose ou les 16 dispositifs rhétoriques régulièrement utilisés par Steve Jobs

Rhetoric isn’t a bad thing—16 Rhetorical Devices Regularly Used by Steve Jobs

http://blog.duarte.com/2011/03/rhetoric-isn%E2%80%99t-a-bad-thing%E2%80%9416-rhetorical-devices-regularly-used-by-steve-jobs/ par Nancy Duarte

CBR001356Le mot « rhétorique » obtient une mauvaise presse comme une forme de manipulation par l’éloquence; je le vois comme un outil de communication. Quand bien utilisé, il peut déplacer des montagnes. Très répandu en politique mais peu dans le business, jetons un coup d’œil à certains outils rhétoriques que Mr. Jobs a utilisé dans sa présentation de lancement de l’iPhone en 2007. Tout simplement brillant.

Anaphore (signifie porter en haut ou en arrière) : la répétition d’un mot, d’une expression au début de chaque clause.

“As you know, we’ve got the iPod, best music player in the world. We’ve got the iPod Nanos, brand new models, colors are back. We’ve got the amazing new iPod Shuffle.”
—Steve Jobs

Epiphora: La répétition d’un mot ou d’une expression à la fin de chaque clause.

“Well, these are their home screens. And again, as you recall, this is the iPhone’s home screen. This is what their contacts look like. This is what iPhone’s contacts look like.”

Symploke: La combinaison d’un ou plusieurs anaphore(s) avec un ou plusieurs Epiphora(s).

In 1984, we introduced the Macintosh, it didn’t just changeApple, it changed thewhole computer industry. In 2001, we introduced the first iPods, and…it didn’t just change the way we all listen to music, It changed the entire music industry.”*

*With parallelism and germinatio

Germinatio: La répétition d’un mot ou d’un groupe de mot dans une phrase.

“That’s 58 songs everysecond of every minute of every hour of every day.”

“And so I’ve got voice mail how I wanna listen to it, when I wanna listen to it, in any order I wanna listen to it with visual voice mail.”

Anadiplosis: La répétition du dernier mot d’une phrase qui est aussi le premier mot de la phrase suivante.

“And they garnered two percent market share. Two percent market share. iPod had 62 percent market share, and the rest had 36.”

 Asyndeton: Séquence de mots ou d’expressions semblables sans l’utilisation de conjonctions.

“We’ve got movies, TV shows, music, podcasts, photos.”

 Polysyndeton: Répétition de conjonctions dans une série coordonnée de mots, phrases, ou expressions.

“It’s got everything from Cocoa and the graphics and it’s got core animation built in and it’s got the audio and video that OSX is famous for.”

 Interrogatio: Une question rhétorique dans laquelle la réponse est évidente en soi.

 » N’est-ce pas incroyable ? »
« Voulez-vous le voir à nouveau ? »
« Assez cool, non ? »

Exclamatio: Une exclamation qui exprime l’affection émotionnelle de l’orateur.

“I just take my unit here, and I turn it landscape mode, oh, look what happens! I’m in cover flow.”

“Wha, whoa, what is this?”

Aporia: Une feinte déclaration de doute par l’orateur et une question à l’auditoire sur comment il devrait agir.

« Maintenant, comment sont allons-nous communiquer ceci ? Nous ne voulons pas trimballer une souris, n’est-ce pas ? Qu’allons-nous faire ? « 

Hyperbole: Une exagération des caractéristiques d’un objet ou d’une circonstance.

“Best version of Google Maps on the planet, widgets, and all with Edge and Wi-Fi networking.”

Comparaison: Une comparaison explicite entre deux choses, utilisant « comme ».

« Cela fonctionne comme par magie. »

Antitheton: L’opposition de deux faits de contenus contrastés.

“The kind of things you would find on a typical phone, but in a very untypical way now.”

 Métaphore: Une comparaison faite en se référant à une chose en en mentionnant une autre.

“A huge heart transplant to Intel microprocessors.”

 Apogée: L’augmentation d’une expression faible à une expression plus forte. Ainsi, une séquence de mots est arrangée dans l’ordre croissant.

“First was the mouse. The second was the click wheel. And now, we’re gonna bring multi-touch to the market.”

 Personnification: L’attribution de propriétés humaines aux choses ou animaux.

It already knows how to power manage….and if there’s a new message it will tell me.”

Slogans

Mr. Jobs avait aussi des expressions spécifiques qu’il voulait répéter à plusieurs reprises. Selon Carmine Gallo, c’était tout à fait intentionnel puisque « réinventer le téléphone » était dans le communiqué de presse qu’Apple a envoyé avant la présentation publique.

« Aujourd’hui, Apple va Réinventer le téléphoneEt voici cela. « 

« Ainsi, nous allons Réinventer le téléphone. « 

« Nous voulons Réinventer le téléphone. « 

« …vous serez d’accord, Nous avons Réinventé le téléphone. « 

« Aujourd’hui Apple Réinvente le téléphone. « 

7 avantages secrets de l’orateur qui sourit

7 secret advantages of the speaker who smiles

http://eloquentwoman.blogspot.co.uk/ Denise Graveline

Cet orateur là-bas qui sourit … connaîtrait-il un secret ? Oui, sept secrets : les avantages secrets du speaker qui sourit. Ron Gutman a récapitulé de nombreuses recherches sur les bénéfices de sourire dans cette présentation TED :

 Et je l’ai passée en revue pour partager avec vous les points les plus pertinents pour des orateurs, avec quelques astuces souriantes que je partage avec mes étudiants. Le speaker qui sourit :

  1. smile, sourireSe sent mieux. Quand vous étirez vos muscles dans un sourire, votre visage envoie un retour d’information au cerveau qui modifie comment votre cerveau traite le contenu émotionnel. Le résultat final : Vous vous sentez mieux quand vous souriez. Certaines recherches suggèrent même que sourire génère un sentiment de bien-être dans votre cerveau que le chocolat (vous pourriez vouloir tester ceci à la maison).
  2. Ne semble pas sinistre ou ennuyé : Quand votre visage est au repos, votre physiologie œuvre contre vous, puisque la plupart des bouches des personnes forment soit une ligne plate ou légèrement courbée vers le bas. Même un petit sourire neutralisera cette apparence. (Pour vous en convaincre, observez les personnes à la télévision qui ne pensent pas que la caméra est posée sur elles et vous verrez ces lignes de la bouche plates ou courbées vers le bas).
  3. Peut cacher ce qu’elle pense : un sourire bénin est un excellent et sûr masque à porter, particulièrement quand vous parlez d’une négociation délicate. Que pense-t-il ? Se demanderont-ils. Faites comme Mona Lisa pour empêcher votre visage de trahir vos sentiments si vous êtes fâchés, nerveux ou ne vous sentez pas si confiant. Le sourire est le meilleur truc que je connaisse pour « faire comme si ».
  4. Plus intéressant et impressionnant à observer : Comment l’auditoire vous perçoit forme une grande partie de votre succès quand vous parlez en public. Quelques études montrent une augmentation avantageuse de la perception du speaker qui sourit – spécifiquement, le sourire vous fait paraître courtois, sympathique et compétent.
  5. sourireSera mieux sur des photos ou sur la vidéo : si vous avez jamais tressailli quand vous avez vu une vidéo ou des photos de vous pendant une intervention parce que vous semblez sinistre ou fâché, embarrassé ou triste, souriez tout simplement. Il est particulièrement bon de garder le sourire quand vous écoutez (pendant la partie questions-réponses de votre présentation). Faites-en votre expression par défaut quand vous êtes « au repos ».
  6. Obtiendra le retour d’information plus positif de l’auditoire, parce que la recherche montre « il est difficile pour nous de froncer les sourcils quand on regarde quelqu’un qui sourit. » Le sourire est « incroyablement contagieux » dit Gutman.
  7. Se sent moins stressé en parlant : le sourire réduit votre tension, augmente l’endorphine qui améliore l’humeur et réduit les hormones qui augmentent votre stress, comme le cortisol, l’adrénaline et la dopamine. J’entraîne des orateurs à commencer à sourire 10 minutes avant leur speech juste pour cette raison.

Vous pouvez aussi commander son livre Smile: The Astonishing Powers of a Simple Act.

Ne souriez-vous pas déjà ?

7 avantages secrets de l’orateur qui prévoit de garder un peu de temps en extra

7 secret advantages of the speaker who allows extra time

http://eloquentwoman.blogspot.fr/2012/08/7-secret-advantages-of-speaker-who_15.html posté par Denise Graveline

surveiller l'horlogeCombien de fois vous êtes-vous dit : « Ils veulent que je parle pendant une heure » ?

Voici un secret : Il peut y avoir une heure sur l’agenda pour votre présentation, mais si vous êtes un orateur malin, vous ne vous remplirez pas tout le temps imparti.

L’orateur qui conserve un peu de temps en extra obtient 7 avantages secrets, comme :

1. Un auditoire plus heureux

Personne ne veut vraiment que l’orateur parle pendant toute la durée. Personne. Un intervenant qui démontre non seulement un sain respect pour la durée, mais se range du côté du « moins égal plus », gagnera et recevra plus d’éloges, d’applaudissements et d’appréciation des auditeurs. Laissez-lez en demander encore.

2. Un auditoire plus engagé

poser des questionsLa plupart des spectateurs viennent aux sessions en voulant participer d’une certaine façon et pas seulement pour applaudir. Les gens viennent avec des questions, des choses à ajouter à la discussion ou des points dont ils veulent discuter. Garder du temps en supplément les laisse contribuer et ressentir de la satisfaction à le faire.

3. Moins de stress dans la salle

Quand les speakers approchent de près l’heure de clôture, vous pouvez sentir le stress dans la pièce, de la personne sur le devant qui fait signe « Cinq minutes! » Aux personnes dans le fond qui vérifient leurs montres et téléphones portables. Un partie de ce stress vient des personnes qui réalisent que leurs questions ne recevront pas de réponse, ou bien de personnes qui doivent ensuite se rendre ailleurs . Tous espèrent que vous conclurez avant que l’horloge sonne ou que l’animateur ne vous le demande.

4. Plus de temps pour mettre en avant votre connaissance

introduire de l'innatenduSi vous avez beaucoup à dire, je recommande d’en garder un peu pour la session Q&A. Au lieu de surcharger en amont votre propos avec toutes vos données et connaissances, ouvrez la séance de questions et montrez votre intelligence dans les réponses. Ceci est une excellente tactique pour vérifier que vous n’écrasez pas l’auditoire de données et pour paraître confiants en Q&A.

5. Introduisez délicatement l’inattendu

L’orateur qui planifie une approche avec des espaces est gagnant quand quoi que ce soit d’inattendu survient, que ce soit un animateur en retard ou une crise exigeant de raccourcir ses propos en temps réel. À une conférence majeure cette année où j’entraînais des speakers, une sirène d’incendie et une évacuation ont nécessité que plusieurs orateurs réduisent drastiquement leurs temps de présentation pour rester dans les délais impartis. Si vous avez déjà prévu un peu d’espace dans vos remarques, vous aurez moins d’angoisse de dernière minute dans une telle situation.

6. Une chance de créer un meilleur tempo, plus dramatique

tempoSi vous ne bousculez pas chaque fait et histoire que vous connaissez, vous pouvez allonger vos histoires et utiliser des pauses dramatiques et varier l’allure. Les intervenants qui se concentrent sur caser trop de contenu en peu de temps ont seulement un choix : Parler vite et continuer à avancer.

7. Meilleure compréhension de votre auditoire

Le speaker rapide est perdant d’une autre façon, parce que les spectateurs ont besoin que vous ralentissiez quand vous parlez ou présentez par rapport à la façon dont vous parlez dans la conversation. Si vous êtes trop absorbé par remplir votre temps de parole, vous pouvez avoir parlé de toutes les choses que vous vouliez dire, mais votre auditoire pourrait en avoir compris moins sur votre message global : est si que vraiment une victoire ? Je ne pense pas.

remplacez les mots vides de sens par des mots significatifs

Replace Meaningless Words with Meaningful Ones

http://blogs.hbr.org/cs/2011/12/replace_meaningless_words_with.html par Jerry Weissman

En réponse à un billet antérieur sur les mots vides de sens, le commentaire déposé par Brett était: « Il serait intéressant de voir les mots et expressions qui inspirent vraiment confiance. » Ce que voici. Ce billet sur les mots significatifs est centré principalement sur le remplacement de mots faibles, vides de sens, alors que la discussion antérieure était sur la complète élimination des mots condescendants, insultants ou d’auto-dénigrement.

intervenantLes avocats ont depuis longtemps averti les cadres exécutifs et collaborateurs des sociétés d’éviter de faire des déclarations prévisionnelles. Les scandales financiers de la décennie passée ont rendu ces avocats encore plus diligents sur le langage. En conséquence, les communicants d’entreprise remplissent maintenant leurs déclarations orales de phrases à la forme conditionnelle. Les expressions « nous croyons, » « nous pensons, » et « nous sentons » envahissent les commentaires des présentations à un tel degré qu’elles débordent dans les phrases où la prudence est inutile.

Plus précisément, ces débordements affaiblissent ce qui devrait autrement être un langage affirmatif, comme dans la phrase suivante :

Avec cette grande opportunité et notre technologie supérieure, je pense que vous verrez que notre société est bien positionnée pour la croissance.

Les mots « je pense » introduisent le doute, même seulement de manière subliminale, dans les esprits de votre auditoire. En tant que présentateur qui essaie de persuader son auditoire, votre travail est de leur fournir autant de certitude que vous le pouvez. La façon de passer du doute à la certitude est de commuter du conditionnel à la forme déclarative en éliminant les mots qui l’empêchent :

Avec cette grande opportunité et notre technologie supérieure, vous verrez que notre société est bien positionnée pour la croissance.

Ce simple petit changement renforce l’impact de la phrase toute entière.

SourireCela ne veut pas dire que, quand le résultat est incertain, vous devriez faire des déclarations prévisionnelles ou des projections. C’est une activité risquée. Dans de tels cas, vous devez utiliser le conditionnel mais au lieu des mots faibles « pensent », « croient » et  » sentent », essayez ces options plus fortes :

· Nous sommes confiants…
· Nous sommes convaincus…
· Nous sommes optimistes…
· Nous nous attendons à ce que…

Avec cette grande opportunité et notre technologie supérieure, vous verrez que notre société est bien positionnée pour la croissance et nous sommes confiants que cette croissance se traduira par des revenus significatifs.

Des paroles subliment et persuadent davantage que de banals laïus comme dans le transport aériens, repensez à l’annonce que vous entendez typiquement sur le système audio quand votre vol atterrit à votre destination :

Je voudrais être le premier à vous accueillir à San Francisco.

Cela vous semble familier ? C’est un texte standard, pas seulement pour les voyages et compagnies aériennes, mais aussi dans les discours politiques, les cours d’université, les sermons d’église, les cérémonies de remise des prix, les discours de bienvenue, les toasts de mariage… la liste est sans fin. Dans des présentations business la phrase paraît vague et indéfinie. De plus, si vous voudriez vraiment le faire, pourquoi ne pas y aller et le dire plus simplement ?

Bienvenue à San Francisco!

Et ensuite il y a cette expression souvent utilisée :

Ce que nous ne sommes pas est…

Euh ? Et bien alors, qui êtes-vous ? Les déclarations négatives échouent à fournir des informations. Dites à vos interlocuteurs ce que vous êtes, pas ce que vous n’êtes pas. De plus, les déclarations négatives semblent défensives. Faites toujours des déclarations positives.

Une des déclarations négatives les plus célèbres de l’histoire était celle du Président Nixon pour se défendre dans le tristement célèbre scandale du Watergate, « je ne suis pas un escroc ». S’il avait tourné sa déclaration positivement en disant « je suis un homme honnête », l’histoire pourrait s’en rappeler avec plus d’indulgence.

Des mots significatifs exposés de façon déclarative, affirmative et positive vont plus probablement engendrer des actions significatives.

Pour plus sur la signification des mots que vous choisissez, lisez « Your Use of Pronouns Reveals Your Personality » dans la publication de Décembre de HBR.

7 avantages secrets du speaker/intervenant qui pratique

7 secret advantages of the speaker who practices

http://eloquentwoman.blogspot.co.uk/2012/07/7-secret-advantages-of-speaker-who.html by Denise Graveline

En tant que coach et formatrice de speakers, je peux vous dire qu’une chose que je recommande toujours est la chose même que mes stagiaires font rarement : Pratiquer et le faire énormément.

Je ne recommande pas de seulement pratiquer votre discours ou présentation parce que cela sonne bien. Je sais qu’il y a sept avantages secrets, certains des meilleurs avantages pour des présentations en public, qui sont réservés aux orateurs qui pratiquent. Et par pratique, je ne veux pas dire parcourir vos diapositives une heure avant la présentation. Je veux dire faire des essais, du début à la fin, jusqu’à ce que vous puissiez délivrer cette intervention comme vous le prévoyez. Amis observateurs et caméras sont facultatifs, bien que tous deux puissent aider le processus de répétition.

Que vous le fassiez en solo ou avec une équipe, la pratique vous aidera à :

1. Paraître comme si vous n’aviez pas eu besoin de la pratique

intervenantAppelez-le la Grande Ironie des Interventions en Public : le speaker qui pratique finit par paraître détendu, serein, à l’aise et improvisant. L’orateur qui se lève pour parler sans préparation ressemble, eh bien, à une personne non préparée. Le speaker non préparé va plus probablement déborder son temps de parole, trébucher, oublier et sembler emprunté. Vous pouvez seulement atteindre cette apparence sereine, informelle par la pratique – et ceci est le plus grand avantage donné par pratiquer.

2. Mieux vous souvenir de ce que vous voulez dire

Aucune question là dessus, la répétition par la pratique signifie que votre cerveau retiendra davantage de ce que vous avez voulu dire. Chaque orateur connaît des moments de vide. La pratique signifie que les mots ont une meilleure chance de sortir de votre bouche, de toute façon.

3. Avancer malgré les aléas

aléa, difficultéSi vos diapositives ne passent plus, vous pouvez toujours parler. Si la salle change, le micro ne marche pas, ou vous terminez avec tas d’autres problèmes de dernière minute, vous pouvez toujours parler. Sachant que vous avez pratiqué votre discours – y compris ce qui pourrait aller mal – vous garde relax dans des circonstances difficiles et mouvantes.

4. Travailler sur vos faiblesses à l’avance

Vous buttez sur ce mot ou expression problématique ? Vous hésitez à faire cette déclaration forte et aiguisée ? Vous vous améliorerez avec la pratique. Et qui ne préfère pas faire des erreurs en privé, plutôt que dans un micro ? Si vous travaillez avec une personne qui écrit des discours, laissez-la écouter votre pratique pour que certaines phrases puissent être récrites sur place pour les rendre plus faciles à dire.

5. Tenter une nouvelle compétence de présentateur avec un moindre risque

relisez ce billet sur comment créer une culture de Storytelling avec Steve Denning

Si vous essayez quelque chose de neuf pour vous, du « storytelling » à la simple conversation de sujets techniques, la pratique rend cette première incursion moins risquée… parce que,en réalité ; ce ne sera pas votre première incursion après que vous l’ayez pratiqué plusieurs fois.

6. Construire une structure plus forte pour votre propos ou présentation

Vous voulez rapidement et de manière forte capter et retenir l’attention de votre auditoire ? Finir fort ? Avoir une section de votre idée directrice qui engage et fasse participer l’auditoire ? La pratique peut vous assurer d’avoir le temps de planifier, essayer et perfectionner ces sections clés de la présentation.

moment de réussite7. Trouver ces moments de grâce

Si vous voulez fignoler la mention de cette citation spéciale pour bien placer votre voix, vous déplacer sur la scène sans à-coups, ou devenir créatifs dans vos remerciements spéciaux, ces moments méritent de la pratique. Les choses qui peuvent faire passer votre intervention de bonne à mémorable s’améliorent avec le temps de pratique.

comment s’en sortir sans transparents : 4 tactiques pour les speakers

How to fly without slides: 4 tactics for speakers

http://eloquentwoman.blogspot.co.uk/2012/07/how-to-fly-without-slides-4-tactics-for.html par Denise Graveline

vol périlleuxDans une présentation récente que j’ai donné à une agence gouvernementale sur les nouvelles règles de présentation de public, j’ai encouragé mon auditoire à chercher des opportunités de « s’en sortir sans transparents » quand c’est possible, en utilisant le « storytelling » et autres tactiques pour faire passer leurs messages. Mais pour beaucoup d’orateurs, intervenir sans diapositives est comme marcher sur les ailes d’un avion en vol, trop risqué pour essayer pour la plupart des gens. Comment réussir ce qui ressemble à une cascade ?

Je ne suggère pas de présenter sans diapositives comme une cascade, par n’importe quels moyens, et les diapositives ont vraiment leur place dans certaines présentations. Mais si vous êtes un présentateur attaché à votre pile de transparents et qui les utilise sans réfléchir sur pourquoi il le fait, présenter sans diapositives mérite d’être essayé.

Voici quatre tactiques pour rendre le vol plus facile :

1. Sautez les diapositives d’annonce qui donne le plan : Vous pouvez laisser tomber les en-têtes de section tout de suite, ainsi que les mercis, la page sur vous-même et les transparents d’intro. La plupart sont là seulement pour vous mettre en avant plutôt que votre auditoire. Nous pouvons simplement vous écouter remercier les organisateurs et nous parler de vous – nous n’avons pas besoin d’un support visuel pour nous y aider. Et vous devriez connaître vos transitions sans aide des diapositives.

relisez ce billet sur comment créer une culture de storytelling avec Steve Denning

2. Prévoyez un message dont vous pouvez vous rappeler sans diapositives : trop de présentateurs utilisent des transparents comme des antisèches électroniques. Planifiez un message en trois parties qui vous donne un plan facile à se rappeler. Le bonus : si vous pouvez vous le rappeler, votre auditoire le pourra aussi. Si vous racontez une histoire, assurez-vous qu’il a un fait que vous pouvez vous rappeler. Un orateur efficace que j’ai rencontré récemment a connecté son histoire à sa propre vie : « quelque chose que je savais que je pourrais me rappeler », m’a-t-il dit Commencez par le rendre mémorable et vous pourriez constater que vous n’avez pas besoin des diapositives.

prêt à voler3. Planifiez des sections de votre intervention pour lesquelles aucune diapositive n’est nécessaire : si vous deviez atténuer votre passage vers le « sans diapo », les prévoyez des sections de votre présentation qui dépendent davantage de l’interaction d’auditoire et évitez les diapositives pour ces passages. Dans mes propres ateliers sur le discours et la présentation, nous utilisons davantage de diapos le matin, quand j’enseigne les principes, suivis par presque aucun l’après-midi, qui est consacré à la pratique. Ceci est une étape vers la réflexion sur pourquoi et quand vous utilisez des transparents et leur donner une raison, plutôt qu’une supposition.

4. Utilisez un support visuel invisible, ma terminologie pour les mots et les images que les membres de votre auditoire peuvent « voir » dans leurs esprits. Cela signifie utiliser des mots précis, vifs et « dessiner » une image en parlant, esquisser verbalement quelque chose qu’ils peuvent aisément imaginer. Un tel visuel va toujours être plus mémorable pour votre auditoire que n’importe quelle diapositive ne pourrait l’être.