Justification du projet : Quelles pourraient être vos options pour trouver un compromis ?

Lorsque l’équipe a du mal à se mettre d’accord sur la justification du projet, voici quelques paramètres à prendre en compte pour trouver le bon compromis.

Project Justification: Trade-off Options

https://www.bonniebiafore.com/project-justification-trade-off-options/ par Bonnie Biafore

La justification d’un projet n’est pas toujours évidente. Cela pourrait nécessiter de longues négociations pour répondre à des besoins commerciaux contradictoires. Et cela peut aller au-delà de la triple contrainte du coût, du contenu et du temps.

Lorsque l’équipe a du mal à se mettre d’accord sur la justification du projet, voici quelques paramètres à prendre en compte pour trouver le bon compromis.

#1 – Ressources par rapport à la date de fin du projet.

Les exigences d’un projet s’accompagnent souvent d’échéances de temps prédéfinies et agressives. L’ajout de ressources, y compris l’embauche de compétences spécialisées, est un moyen de respecter ces délais. Gardez à l’esprit que, même avec plus de ressources, des délais serrés peuvent augmenter les risques car le calendrier est plus sensible aux changements de ressources et aux problèmes d’achèvement des tâches.

#2 – Utilisation d’une configuration ou de personnalisations prêtes à l’emploi lors de la mise en œuvre d’un logiciel.

Les produits logiciels sont souvent accompagnés d’un ensemble standard de processus métier qu’ils prennent en charge. Cette approche « prête à l’emploi » de la mise en œuvre d’un logiciel est la plus simple et la moins coûteuse. La plupart des progiciels fournissent également des fonctionnalités permettant de configurer le produit, ce qui offre la flexibilité nécessaire pour prendre en charge divers processus métier. Bien que la configuration soit plus coûteuse et plus longue que l’utilisation d’un logiciel prêt à l’emploi, la configuration peut améliorer l’efficacité et l’efficience de l’entreprise. Sinon, les entreprises peuvent choisir de personnaliser le logiciel pour répondre à des processus spécifiques ou uniques. La personnalisation est coûteuse et comporte des risques inhérents, tels que la compatibilité avec les futures mises à jour logicielles du fournisseur. Faites le choix conscient de l’utilisation d’une configuration prête à l’emploi ou d’une configuration.

Réservez la personnalisation aux cas où l’entreprise s’appuie sur des processus propriétaires et uniques qui nécessitent un support logiciel sur mesure.

#3 – Livrez par phases plutôt que d’exécuter un seul grand projet.

De nombreuses parties prenantes soumettent un large éventail d’exigences de projet. Bien qu’elles soient toutes utiles, vous n’aurez peut-être pas besoin de certaines pour offrir des avantages business. Le découpage d’un projet en phases signifie que vous pouvez créer de la valeur plus tôt. Cela réduit également les risques, en particulier lorsque les membres de l’équipe de projet ont des responsabilités opérationnelles quotidiennes. Un projet plus long signifie qu’il est plus probable que les membres clés de l’équipe soient retirés à certains moments pour répondre aux besoins opérationnels. Enfin, lorsque l’entreprise est préoccupée par les coûts, opter pour un projet plus petit est utile. La phase initiale du projet coûtera moins cher. De plus, les parties prenantes examineront de près les exigences pour les phases futures du projet, car elles auront besoin d’une analyse de rentabilisation séparée de celles-ci. Enfin, à mesure que les conditions business changent, une exigence apparemment importante peut ne plus être aussi cruciale.

#4 – Qualité versus rapidité.

La qualité par rapport à la vitesse est un compromis puissant mais risqué. Bien sûr, vous pouvez réduire le coût du projet et livrer les produits plus rapidement en utilisant moins de processus d’assurance qualité. Cependant, le coût du projet peut augmenter si les produits livrés comportent des erreurs qui affectent l’entreprise ou, pire encore, les clients de votre entreprise. Ce compromis est souvent fait tard dans un projet, lorsque les délais sont menacés et que les équipes sont désespérées de pouvoir livrer à temps. Discutez de cette possibilité de compromis à l’avance, avant que la pression des délais ne soit présente. Négociez pour maintenir les processus d’assurance qualité nécessaires pour protéger l’entreprise contre les erreurs coûteuses.

#5 – Maintenance à long terme par rapport au développement initial.

Dans les projets de développement de produits, une décision cruciale consiste à identifier les activités de maintenance continues requises une fois le projet terminé et le produit utilisé quotidiennement. Vous pouvez minimiser la maintenance du produit en investissant plus d’efforts, d’argent et de temps pendant le développement. Le développement d’un produit plus simple peut être plus rapide et moins coûteux, mais il peut augmenter l’effort de maintenance et le coût d’utilisation à long terme. Par exemple, vous pouvez construire une machine autolubrifiante, ce qui serait plus coûteux. Si vous n’optez pas pour cette solution, l’entretien consistera à s’assurer qu’il y a suffisamment de lubrifiant pour que la machine fonctionne correctement. La machine la plus simple coûterait moins cher à construire.  Mais alors, cela nécessiterait des efforts, des ressources et des temps d’arrêt pendant que la machine est périodiquement démontée et lubrifiée manuellement. En collaboration avec les concepteurs de produits, les managers de projet peuvent identifier le coût total de possession pour négocier l’approbation du projet.

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Cet article fait partie de Bonnie’s Project Pointers newsletter

Adoptez le développement durable : Vous avez une responsabilité devenue universelle dans toutes les professions.

Aujourd’hui, le développement durable n’est pas seulement un « plus », c’est un élément essentiel de la réussite dans le monde entier.

Embracing Sustainability: A Universal Responsibility Across Professions par le Dr Joel Carboni

https://blog.greenprojectmanagement.org/index.php/2024/02/20/embracing-sustainability-universal-responsibility-across-professions/

Depuis le lancement de GPM il y a 15 ans, le paysage de la durabilité a subi une transformation remarquable. À l’époque, la durabilité était souvent reléguée à un coin de niche lors des conférences, vue à travers le prisme des « tendances » et de « l’avenir », une considération prometteuse mais lointaine. Cette époque, cependant, est maintenant bien derrière nous.

Aujourd’hui, le développement durable n’est pas seulement un « plus », c’est un élément essentiel de la réussite dans le monde entier.

La version 2.0 de « The P5 Standard for Sustainability in Project Management »

Son évolution d’un sujet émergent à un aspect indispensable de notre vie professionnelle et personnelle témoigne de la prise de conscience collective de son importance. L’époque où il était caché comme un sous-courant est révolue. Le développement durable exige désormais une approche globale qui transcende les préoccupations environnementales traditionnelles, en s’intégrant dans le tissu même de chaque profession et de chaque ensemble de compétences.

Qu’il s’agisse d’ingénieurs, d’éducateurs, d’analystes financiers ou de gestionnaires d’installations, l’appel universel à agir de manière durable résonne plus fort que jamais. Il oblige les professionnels de tous les domaines à intégrer des pratiques durables dans la multitude de leurs responsabilités quotidiennes. Ce changement radical de perception souligne une prise de conscience collective : La durabilité ne consiste pas seulement à protéger l’environnement, mais aussi à assurer un avenir viable et prospère pour les générations à venir.

Lorsque je réfléchis au parcours de 15 ans de GPM (je travaille dans ce domaine depuis 1994), il est clair que le chemin vers la durabilité est à la fois un défi et une opportunité partagés. Il nous invite à réinventer notre façon de travailler, de vivre et d’interagir avec notre planète. Le discours est passé d’une tendance d’avenir à une priorité immédiate et réalisable. Aujourd’hui, adopter la durabilité signifie aller au-delà du traitement de l’eau à sa régénération Cela signifie participer activement à l’édification d’un monde plus résilient, plus équitable et plus prospère pour tous.

L’appel universel aux compétences en matière de développement durable

La nature multidimensionnelle de la durabilité signifie qu’il ne s’agit pas seulement de la responsabilité de ceux qui occupent des rôles environnementaux. Chaque professionnel a un rôle à jouer dans la mise en œuvre du programme de développement durable de son organisation. Cet appel universel à l’action souligne l’importance de développer des compétences en matière de durabilité, quel que soit son domaine ou son poste. C’est ce qui nous a permis d’élaborer le premier véritable standard de compétence de leadership en matière de développement durable.

Dans le standard de compétence GPM pour le leadership en matière de développement durable, nous fournissons un cadre pour comprendre les compétences clés nécessaires pour naviguer et contribuer à un avenir durable. Ce standard décrit des domaines essentiels tels que le leadership éthique, la gérance de l’environnement, l’équité sociale et l’inclusion, offrant un modèle aux professionnels de divers secteurs pour développer leurs compétences en matière de durabilité.

Quelques domaines clés pour le développement professionnel (il y en a 8 au total dans notre norme).

  1. Leadership éthique : Comprendre les implications éthiques des décisions d’affaires et diriger avec intégrité pour s’assurer que les actions contribuent positivement à la société et à l’environnement.
  2. Gérance de l’environnement : Mettre l’accent sur l’importance de la conservation des ressources naturelles, de la réduction des déchets et de la minimisation de l’empreinte environnementale dans toutes les activités professionnelles.
  3. Équité sociale et inclusion : Promouvoir l’équité, la diversité et l’inclusion au sein des organisations et veiller à ce que les pratiques contribuent à une société juste et équitable.
  4. Conception et innovation durables : Encourager l’innovation et l’adoption de principes de conception durable dans les produits, les services et les processus afin de répondre aux besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

Stratégies d’intégration de la durabilité dans le perfectionnement professionnel

  • Éducation et formation : Recherchez des ateliers, des cours et des certifications axés sur la durabilité afin d’améliorer la compréhension et les compétences.
  • Application pratique : Cherchez des occasions d’appliquer les principes de durabilité dans votre rôle actuel, quelle que soit votre profession.
  • Collaboration et engagement : Collaborez avec vos collègues, vos pairs de l’industrie et les parties prenantes pour partager les meilleures pratiques et mener une action collective vers l’atteinte des objectifs de durabilité.
  • Apprentissage continu : Tenez-vous au courant des nouvelles tendances, technologies et réglementations en matière de développement durable qui touchent votre domaine.

L’impact d’effectifs axés sur le développement durable

L’intégration des compétences en matière de développement durable dans l’ensemble des compétences professionnelles d’une personne n’est pas seulement bénéfique pour la planète et la société, elle a également de profondes implications pour les carrières individuelles.  Forbes classe les compétences en développement durable comme la compétence #2 la plus recherchée derrière l’IA générative.

Voici un aperçu élargi de l’importance et de l’impact d’effectifs axés sur le développement durable sur la carrière d’une personne.

Importance des compétences en matière de développement durable dans le développement de carrière.

  1. Demande du marché : L’accent mis à l’échelle mondiale sur la durabilité a modifié les demandes du marché, avec un nombre croissant d’entreprises à la recherche de professionnels capables de contribuer à des pratiques durables. L’acquisition de compétences en matière de durabilité vous rend plus attractif pour les employeurs avant-gardistes qui s’engagent en faveur de la responsabilité sociale et environnementale.
  2. Opportunités de carrière : Alors que les entreprises s’efforcent de devenir plus durables, de nouveaux rôles et parcours de carrière émergent qui se concentrent spécifiquement sur les initiatives de durabilité. Cette évolution offre aux professionnels des opportunités passionnantes de s’engager dans un travail qui non seulement s’aligne sur leurs valeurs, mais les positionne également à l’avant-garde de projets innovants et percutants.
  3. Croissance professionnelle : L’apprentissage et la mise en œuvre de pratiques durables encouragent le développement professionnel continu et l’adaptabilité, des qualités très appréciées dans le milieu de travail moderne. Ces compétences favorisent un état d’esprit axé sur l’innovation, la résolution de problèmes et la résilience, permettant aux professionnels de naviguer et d’exceller dans un monde en évolution rapide.
  4. Leadership et influence : Les professionnels compétents en développement durable sont prêts à assumer des rôles de leadership et à guider leur organisation à travers les complexités de l’intégration de pratiques durables dans leurs opérations. Cela permet non seulement d’élever leur position au sein de leur organisation, mais aussi d’amplifier leur impact sur la construction d’un avenir plus durable.

Impact de la durabilité sur la carrière d’une personne.

  1. Amélioration de la réputation : Les professionnels reconnus pour leur expertise en matière de développement durable jouissent souvent d’une meilleure réputation au sein de leur secteur. Cette reconnaissance peut conduire à une confiance accrue de la part des clients et des collègues, à des opportunités de réseautage plus larges et à une marque personnelle plus forte.
  2. Satisfaction au travail : S’engager dans un travail qui contribue à des résultats sociaux et environnementaux positifs peut améliorer considérablement la satisfaction au travail. Savoir que vos efforts ont un impact significatif au-delà des résultats financiers peut vous donner un sentiment d’utilité et d’épanouissement qui transcende les mesures de carrière traditionnelles.
  3. Résilience face aux changements économiques : À mesure que les industries s’adaptent pour intégrer des pratiques durables, les professionnels possédant des compétences pertinentes sont plus susceptibles de bénéficier de la sécurité d’emploi et de la résilience face aux changements économiques. Leurs compétences sont essentielles à la transformation en cours de leurs secteurs, ce qui les rend inestimables pour leurs employeurs.
  4. Perspective mondiale : Les compétences en matière de développement durable nécessitent souvent une perspective mondiale, en comprenant comment les actions locales s’inscrivent dans le contexte plus large des défis et des solutions mondiaux. Cette vision du monde est de plus en plus importante dans notre monde interconnecté, car elle améliore la capacité de chacun à travailler au-delà des frontières culturelles et géographiques.

La durabilité est une responsabilité universelle qui nécessite la participation active de professionnels de tous les secteurs. En s’appuyant sur des cadres tels que le standard de compétence GPM pour le leadership en matière de développement durable, les personnes peuvent identifier les domaines clés de développement et prendre des mesures concrètes pour intégrer le développement durable dans leur vie professionnelle. Le cheminement vers la durabilité est partagé, chaque profession et chaque ensemble de compétences jouant un rôle essentiel dans la construction d’un avenir plus durable, équitable et prospère.

Un appel à l’action.

Téléchargez gratuitement le document (17 pages faciles à lire et comprendre).

Réfléchissez à la façon dont le développement durable se mêle à vos responsabilités professionnelles et réfléchissez aux mesures que vous pouvez prendre pour améliorer vos compétences en matière de développement durable.

Qu’il s’agisse de suivre des formations, de promouvoir des pratiques durables sur votre lieu de travail ou simplement de vous informer davantage sur les enjeux, chaque action compte pour construire un monde plus durable.

Vous êtes curieux de savoir comment vos compétences s’alignent ? Téléchargez le standard GPM sur les compétences de leadership, il est gratuit !

Focalisez votre temps et votre énergie sur ce qui est réellement le plus important pour le succès de votre projet.

Concentrez-vous sur ce qui est important.

Focus on What’s Important  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/focus-on-whats-important/

Livre sur Amazon

L’une des 7 habitudes des personnes qui réussissent très bien de Stephen Covey (7 Habits of Highly-Successful People) est de faire passer les premières choses en premier, c’est-à-dire de consacrer votre temps et votre énergie à ce qui est important et de dire non à ce qui ne l’est pas.

Examinons les habitudes courantes des managers de projet avec lesquelles vous voudrez peut-être rompre afin d’avoir le temps de vous concentrer sur ce qui est vraiment important dans vos projets.

Assister régulièrement à des réunions récurrentes.

Les réunions récurrentes sont souvent programmées à l’avance toutes les semaines ou toutes les deux semaines. C’est un moyen pratique de prendre le temps de tenir les parties prenantes informées. Que se passe-t-il s’il n’y a pas d’actualités ou de risques importants sur le projet à aborder ? Il n’y a pas besoin de réunion !

Nouvelle habitude : Travaillez avec votre équipe pour déterminer si une réunion est nécessaire. Ensuite, sautez-la ou annulez-la s’il n’y a rien de pertinent à couvrir.

Répondre aux e-mails selon leur ordre de réception.

De nombreux managers de projet répondent aux e-mails dans l’ordre dans lequel ils ont été reçus pour répondre rapidement. Une communication en temps opportun est importante, mais tous les e-mails ne nécessitent pas une réponse immédiate.

Nouvelle habitude : Fixez des moments précis dans votre journée pour répondre aux e-mails. Passez en revue tous les nouveaux e-mails et accordez la priorité de réponse en fonction de leur urgence et de leur importance. (Fournissez aux personnes une autre méthode de communication en cas d’urgence.)

Éliminer les tâches administratives.

surcharge de problèmesTout le monde a des tâches administratives à faire et les voir sur nos bureaux peut être pénible. (C’est tellement moi !)  De nombreuses personnes termineront ces tâches peu prioritaires à l’avance, afin de ne pas être harcelées par les piles de paperasse. La plupart du temps, vous pouvez reporter ces activités jusqu’à ce que les activités soient plus calmes.

Nouvelle habitude : Réservez du temps dans votre emploi du temps lorsqu’il est habituellement calme pour gérer vos tâches administratives.

S’inquiéter des tâches qui ne se trouvent pas sur le chemin critique.

Il est important de respecter l’échéancier du projet. Mais vous n’avez pas besoin d’examiner à la loupe toutes les tâches de votre projet. Ne vous laissez pas distraire par des problèmes liés à des tâches qui ne se trouvent pas sur le chemin critique. Au lieu de cela, concentrez-vous sur les tâches critiques, celles qui affectent les échéances de votre projet.

Nouvelle habitude : Concentrez-vous sur les tâches situées sur le chemin critique et les tâches avec très peu de mou. Laissez la gestion des autres tâches aux membres de votre équipe.

Perdre de temps sur des processus de reporting chronophages.

Le reporting est important et demande beaucoup de temps. Vous pouvez rationaliser les rapports, mais cela prend généralement du temps. Et alors ? Prenez le temps d’automatiser ou de déléguer le reporting. Vous en tirerez bénéfices de nombreuses fois au cours de votre carrière de manager de projet.

Nouvelle habitude : Passez du temps en amont pour rationaliser les rapports. Envisagez de restructurer vos rapports de projet pour les rendre plus faciles à créer.

Perdre du temps sur n’importe quel processus.

Tout comme les rapports, il y a beaucoup d’activités de management de projet qui sont importantes, mais qui dévorent votre journée de travail. Réfléchissez à des moyens d’effectuer ces tâches plus efficacement. Hiérarchisez-les en fonction du temps que vous pouvez gagner. Ensuite, passez un peu de temps chaque semaine à rendre vos efforts plus productifs : Créez des modèles, mettez en œuvre de nouveaux outils, exploitez l’IA, etc.

Nouvelle habitude : Réservez un peu de temps chaque semaine pour travailler sur des moyens de rendre votre travail plus productif.

Interrompre votre concentration en répondant au téléphone.

Les appels téléphoniques interrompent votre travail et vous distraient. Mais ils ne sont pas nécessairement importants ou urgents. Ne répondez pas au téléphone à moins que vous ne sachiez que c’est important.

Nouvelle habitude : Ne répondez pas au téléphone à moins que vous n’attendiez l’appel. Mettez en place une méthode de communication (je recommande d’envoyer des SMS) pour une communication immédiate et importante. Engagez-vous à répondre à d’autres formes de communication dans un délai précis, par exemple 24 ou 48 heures.

Avez-vous des habitudes dont vous savez qu’elles ne sont pas efficaces ?

Avez-vous des idées sur la façon de vous concentrer sur ce qui est important ?

Quelle est la seule chose que vous pourriez faire différemment qui vous aiderait à vous concentrer sur ce qui est vraiment important ?

Partagez-les dans la section commentaires.

Pour en savoir plus sur l’efficacité, regardez du côté du cours de Dave Crenshaw Time Management Fundamentals. Ou celui de Chris Croft Five Ways to Control Your Time.

Pour que les soft skills deviennent votre force, parlons affirmation de soi avec Be Soft 7 de Lefebvre Dalloz Compétences.

Dans cette édition 7 du magazine Be Soft, notre partenaire Lefebvre Dalloz Compétences met en lumière l’art de la prise de parole, car la capacité à s’exprimer avec aisance et conviction est un atout précieux et souvent critique dans le monde professionnel.

Téléchargez gratuitement le magazine.

Parmi les compétences à entretenir pour améliorer sa prise de parole, l’éloquence est une compétence essentielle. Maîtriser l’exercice de la prise de parole, c’est assimiler les bases pour libérer votre voix, captiver votre public et instaurer une connexion authentique.

L’intelligence relationnelle, contribue également au succès collectif en milieu professionnel. Elle renforce la cohésion et stimule la productivité, favorisant ainsi un environnement propice à l’éclosion de talents.

La communication est au cœur des défis professionnels. Avec la montée en puissance des IA génératives, ce sont nos compétences intrinsèquement humaines qui nous permettront de faire la différence. Ainsi, être un communicant efficace est désormais indispensable. Transmettre des messages clairs, écouter activement et interagir de manière constructive sont les clés du succès dans le monde du travail.

Explorez ces sujets clés dans ce magazine. Découvrez comment cultiver votre prise de parole et ces compétences essentielles pour briller et vous affirmer avec assurance dans votre environnement professionnel.

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Outil Pratique pour Manager de projet : Le PDCA dans votre plan d’action excel selon Christian Hohmann

Bonjour, je vous ai bien sûr déjà parlé du célèbre Plan-Do-Check-Act* mais comment créer et suivre un indicateur pratique PDCA dans le suivi des actions de votre projet ?

Dans cet épisode de sa série « Tutoriel », Christian Hohmann précise l’utilité et l’utilisation de l’indicateur PDCA de le modèle de plan d’actions, basé sur le tableur Excel, qu’il avait présenté ici.

Après avoir revu cet épisode, voici le nouveau tutoriel sur la mise en place d’un indicateur PDCA dans votre fichier de suivi.

  1. L’affichage automatique des symboles PDCA
  2. L’indicateur PDCA 
  3. Filtrage sur le PDCA

Très simple, visuel et efficace ! Essayez-le et partagez vos retours.


Rappel de ce qu’est le « Plan Do Check Act », Cycle PDCA pour l’amélioration continue.

plan do check act
Relisez aussi l’article de Jean-Baptiste Jourdant : cultivez vos talents – Projet et qualité, de nombreux points communs !

Le Plan Do Check Act – Cycle PDCA est une méthode à 4 étapes fréquemment utilisée dans le processus d’amélioration continue. Chacun des quatre composants joue un rôle spécifique dans ce processus d’amélioration continue.

  • Plan – Préparer, Planifier
  • Do – Développer, réaliser, mettre en œuvre
  • Check – Contrôler, vérifier
  • Act (ou Adjust) – Agir, ajuster, réagir

Les avantages surprenants à bénéficier de ressources dédiées à votre projet

Les collaborateurs opérationnels qui vont et viennent dans leur projet constituent un défi plutôt habituel pour tous les managers de projet.

The Surprising Benefits of Dedicated Resources  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/the-surprising-benefits-of-dedicated-resources/

En raison des responsabilités professionnelles quotidiennes de ces collaborateurs opérationnels, les tâches de projet peuvent devenir des activités « quand le temps le permet », ce qui rend difficile la gestion d’un échéancier de projet.

Non seulement les membres de l’équipe dédiés à 100% au projet évitent cette situation, mais ils présentent également d’autres avantages surprenants.

Amélioration des résultats du projet.

Les ressources dédiées accomplissent souvent leurs tâches plus rapidement, ce qui peut raccourcir la durée de votre projet. Une ressource dédiée peut coûter plus cher par heure, mais nécessiter moins d’heures peut réduire vos coûts de main-d’œuvre. L’achèvement plus rapide d’un projet offre également des avantages business plus rapides, tels qu’une augmentation des revenus ou une réduction des coûts opérationnels.

Réduction des risques pour l’entreprise.

Le personnel opérationnel affecté aux tâches du projet détourne les yeux les plus expérimentés de l’entreprise. Par conséquent, des risques opérationnels pourraient être négligés, ce qui entraînerait des problèmes business. Du côté du projet, les tâches complexes nécessitent de la concentration. Et le fait de passer d’un projet à l’autre fait voler en éclats cette concentration. Ainsi, la qualité des produits du projet pourrait être affectée.

Les sous-traitants dédiés ont les bonnes compétences et réduisent les coûts de main-d’œuvre.

Les employés opérationnels n’ont pas nécessairement les meilleures compétences pour créer des livrables du projet. Envisagez plutôt des sous-traitants. Les professionnels externes ayant les bonnes compétences peuvent améliorer et accélérer la livraison de votre projet. Et comme ils ne rejoignent le projet que pour le temps nécessaire à leurs tâches, les coûts de main-d’œuvre de votre projet sont moindres.

Les connaissances opérationnelles sont toujours disponibles.

Les membres de votre équipe dédiés au projet peuvent interviewer ou observer de près les employés opérationnels. De cette façon, ils peuvent acquérir des connaissances de première main sur les opérations business et appliquer ces connaissances aux livrables de votre projet.

Si vous avez utilisé des ressources dédiées à vos projets, en avez-vous tiré d’autres avantages imprévus ?

Ou peut-être avez-vous des questions sur l’acquisition et l’utilisation de ressources externes. Quoi qu’il en soit, partagez votre expérience dans les commentaires.

Pour en savoir plus sur les ressources de projet, consultez le cours de Bonnie Biafore Project Management Foundations.


Sur le même sujet, découvrez ou relisez : Les bénéfices des personnes dédiées à votre projet

Quelle est la différence entre une réévaluation des risques et une revue des risques ?

Les termes « revue des risques » et « réévaluation des risques » font tous deux partie intégrante des processus de management des risques, mais ils servent des objectifs différents et sont menés à des moments différents ou dans des circonstances différentes.

What’s the Difference Between a Risk Reassessment and a Risk Review? par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/risk-management-and-reviews/

Le management des risques d’un projet n’est jamais fini. Il est continu et nécessite des revues périodiques des risques. De plus, les projets peuvent nécessiter une réévaluation des risques. Les termes « revue des risques » et « réévaluation des risques » font tous deux partie intégrante des processus de management des risques, mais ils servent des objectifs différents et sont menés à des moments différents ou dans des circonstances différentes. Voici un aperçu des différences.

Revue des risques

  • But : Une revue des risques est un examen régulier des processus de management des risques du projet ou de l’organisation et de l’état actuel des risques. Elle se concentre sur la surveillance des risques existants, la vérification de l’état d’avancement des réponses aux risques et l’assurance que le plan de management des risques est toujours aligné sur les objectifs du projet ou de l’organisation.
  • Quand : Les revues des risques sont effectuées à intervalles réguliers tout au long du cycle de vie d’un projet ou d’une période opérationnelle au sein d’une organisation. La fréquence de ces revues est souvent prédéfinie dans le plan de management des risques.
  • Portée : La portée d’une revue des risques est généralement plus restreinte que celle d’une réévaluation. Elle se concentre sur le registre actuel des risques, l’état des réponses aux risques et tout changement mineur dans l’environnement des risques. Il s’agit davantage de maintenir une vigilance sur les risques connus et l’efficacité de la stratégie de management des risques plutôt que de rechercher de nouveaux risques ou d’apporter des changements majeurs à l’approche de management des risques.

Réévaluation des risques

  • But : La réévaluation des risques implique une réévaluation complète du paysage des risques afin d’identifier de nouveaux risques, de réévaluer les risques existants et d’évaluer l’efficacité des stratégies de réponse aux risques. Il s’agit d’une plongée plus profonde dans le processus de management des risques.
  • Quand : Cela se fait généralement en réponse à des changements importants dans le projet, l’organisation ou l’environnement externe qui pourraient avoir une incidence sur le profil de risque. Il peut s’agir de changements dans les conditions du marché, de changements opérationnels, de nouvelles réglementations ou après l’atteinte d’une étape importante du projet.
  • Portée : La portée d’une réévaluation des risques est vaste et approfondie, et peut tenir compte de tous les aspects du plan de management des risques et du contexte du projet ou de l’organisation afin de s’assurer qu’aucun nouveau risque n’est négligé et que toutes les réponses aux risques demeurent appropriées et efficaces.

Ces deux processus sont essentiels à un management efficace des risques, car ils permettent de s’assurer que les risques sont identifiés, analysés, traités et surveillés au fil du temps.

  • La revue des risques est un processus périodique de routine visant à maintenir la surveillance des risques existants et l’efficacité du plan de management des risques, en veillant à ce qu’aucun écart ne se soit manifesté qui nécessiterait des ajustements.
  • La réévaluation des risques est un processus complet et potentiellement transformateur déclenché par des changements importants, visant à garantir que la stratégie de management des risques reste pertinente et efficace dans un environnement mouvant.

Comment résoudre les conflits sans passer par l’arme nucléaire !

Voici un billet qui est hélas d’actualité !

How to Resolve Conflicts Without Going Nuclear par Steve Keating

https://stevekeating.me/2023/11/27/how-to-resolve-conflicts-without-going-nuclear/

Les conflits font partie de la vie. Pour résoudre les conflits sans perdre vos amis, vos collègues ou même des membres de votre famille, vous devez être prêt à trouver des solutions qui profitent à tous. Si votre objectif est simplement de « gagner » une dispute ou de dominer la personne avec laquelle vous êtes en conflit, alors vous avez perdu avant même d’avoir commencé.

Il est plus gratifiant de résoudre un conflit que de détruire une relation. Josh McDowell

Pour bien résoudre les conflits, vous avez besoin de bonnes compétences en communication, d’empathie et d’un désir sincère de vraies solutions.

Voici quelques idées pour vous aider à naviguer et à résoudre les conflits sans avoir recours à l’option nucléaire qui ferait faire disparaitre la personne pour toujours.

  • Restez calme : Avant d’aborder le problème, prenez un moment pour vous calmer. Les réactions émotionnelles peuvent aggraver les conflits. Rien de ce qui a été dit n’a jamais été non-dit, alors assurez-vous de penser exactement ce que vous dites.
  • Définissez le problème : Identifiez le problème ou le mal spécifique à l’origine du conflit. Évitez d’en faire une affaire personnelle et concentrez-vous sur le comportement ou la situation. « Blâmer » n’a jamais résolu un conflit, souvenez-vous-en et vous aurez une chance d’obtenir un résultat positif.
  • Comprenez les différents points de vue : Écoutez activement les préoccupations et les points de vue de toutes les parties concernées. Cherchez à comprendre leur point de vue, même si vous n’êtes pas d’accord. D’autres personnes voient le monde à travers leur « prisme de vie » qui est constitué de leurs propres expériences. Si vos expériences de vie étaient les mêmes que les leurs, vous n’auriez pas ce conflit pour commencer. Valorisez leurs expériences autant que les vôtres et il deviendra plus facile de voir leur point de vue.
  • Communiquez efficacement : Utilisez « je » pour exprimer vos sentiments et vos préoccupations sans blâmer les autres. Par exemple, dites « je ressens » au lieu de « tu as toujours » pour éviter les accusations.
  • Trouvez un terrain d’entente : Identifiez les domaines sur lesquels vous et l’autre partie êtes déjà d’accord. Cela permet de créer une base pour trouver une solution.
  • Explorez des solutions ensemble : Réfléchissez à des solutions possibles en collaboration. Encouragez toutes les personnes impliquées à apporter des idées sans porter de jugement. Mais voici le défi, vous devez faire preuve de discernement. Et, pour ce faire, vous devez d’abord comprendre qu’il y a une différence entre juger et porter des jugements. Lorsque vous vous efforcez de vraiment comprendre le point de vue de l’autre personne, vous portez beaucoup moins de jugement. Cela vous permettra d’être un meilleur juge.
  • Évaluez et sélectionnez des solutions : Évaluez les avantages et les inconvénients de chaque solution. Choisissez une option qui répond au mieux aux préoccupations de toutes les parties prenantes.
  • Mettez en œuvre la solution : Mettez en œuvre la solution choisie. Communiquez clairement les étapes à suivre et assurez-vous que tout le monde adhère au plan.
  • Faites un suivi : Après la mise en œuvre de la solution, effectuez un suivi auprès de toutes les parties concernées pour voir si elle fonctionne bien. Faites des ajustements si nécessaire.
  • Demandez une médiation : Si le conflit persiste, envisagez de faire appel à un tiers neutre pour servir de médiateur. Cette personne peut fournir un point de vue objectif et aider à orienter la conversation vers une résolution.
  • Tirez les leçons du conflit : Réfléchissez au conflit et au processus de résolution. Réfléchissez à ce qui pourrait être fait différemment à l’avenir pour éviter des problèmes similaires.
  • Établissez des relations positives : Concentrez-vous sur la reconstruction ou le renforcement des relations après le conflit. Mettez l’accent sur les objectifs communs et les intérêts partagés.

Les conflits font naturellement partie de l’interaction humaine, et les résoudre efficacement peut conduire à des relations plus solides et à un environnement de travail ou personnel plus positif. Fuir les conflits ou essayer de les éviter complètement ne les résoudra pas. Ils mijoteront simplement sous la surface jusqu’à ébullition. À ce moment-là, ils peuvent être trop brûlants pour que quiconque puisse les gérer.

Pour éviter cela, prenez des mesures pour résoudre les conflits rapidement et vous aurez moins de conflits au final.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

L’ordre de grandeur approximatif du projet est l’une des clés pour un management efficace des risques.

Et si vous aviez une boussole qui non seulement vous indiquait la bonne direction, mais vous préparait également aux tempêtes à venir ?

Rough Order of Magnitude par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/rough-order-of-magnitude/

Imaginez que vous êtes à la tête d’un projet crucial et que vous naviguez dans le brouillard de l’incertitude. Et si vous aviez une boussole qui non seulement vous indiquait la bonne direction, mais vous préparait également aux tempêtes à venir ?

C’est là qu’entre en jeu l’ordre de grandeur approximatif, un outil que tout manager de projet doit maîtriser pour mener ses projets vers le succès à travers des marées de risques et d’incertitudes.

Définition de l’ordre de grandeur approximatif

L’ordre de grandeur approximatif est une technique d’estimation précoce utilisée dans le management de projet pour fournir des estimations approximatives du coût et de la durée du projet. Il donne une évaluation préliminaire de la portée du projet et des ressources nécessaires. Il ne s’agit pas d’une précision extrême, mais de donner une vue d’ensemble réaliste basée sur les informations disponibles.

Estimation approximative de l’ordre de grandeur

L’historique est un regard en arrière…

L’ordre de grandeur approximatif est estimé à l’aide de données historiques, de jugements d’experts et de normes de l’industrie. Il s’agit souvent d’une estimation par analogie ou paramétrique, où des données de projet antérieures ou des modèles standardisés sont utilisés pour prévoir les exigences du projet en cours. La clé est d’exploiter intelligemment les données disponibles tout en reconnaissant les incertitudes inhérentes à ce stade précoce d’avant-projet.

Relisez ce billet sur les estimations à 3 points.

Lors du lancement d’un projet, une estimation approximative de l’ordre de grandeur peut être exprimée sous la forme d’une fourchette (par exemple, -25 % à +75 %) par rapport à la réalité.

Lors de la planification d’un projet, la fourchette peut se réduire jusqu’à une fourchette de -10 à +25 % par rapport à la réalité (c’est l’estimation budgétaire). Et plus tard dans le projet, l’estimation définitive pourrait être dans une fourchette de +/- 10 % par rapport à la réalité.

L’ordre de grandeur approximatif et les réserves pour éventualités

La relation entre l’ordre de grandeur approximatif et les réserves pour éventualités est essentielle. Les réserves pour éventualités sont des fonds ou du temps mis de côté pour faire face aux « risques connus » d’un projet et tenir compte de l’incertitude des coûts, comme les corrections et ajustements. Étant donné que l’ordre de grandeur approximatif fournit une estimation initiale assortie d’une fourchette d’incertitude, il influe directement sur le montant de la réserve pour éventualités à allouer.

Un ordre de grandeur approximatif bien calculé peut garantir que les réserves pour éventualités ne sont ni trop prudentes (ce qui entraîne une sous-utilisation des ressources) ni trop optimistes (ce qui entraîne des pénuries de ressources). N’oubliez pas les réserves de management pour faire face aux risques « inconnus ».

Importance par rapport aux risques du projet

L’ordre de grandeur approximatif joue un rôle crucial dans la gestion des risques. En quantifiant l’incertitude dans les premières étapes d’un projet, il permet d’identifier les risques potentiels en termes de dépassements de coûts et de délais.

Cette identification précoce permet aux managers de projet d’élaborer des stratégies de management des risques plus efficaces, en veillant à ce que les risques soient gérés de manière proactive plutôt que réactive.

La puissance d’une estimation définitive

Au fur et à mesure de l’avancement du projet, l’ordre de grandeur approximatif est affiné en une estimation définitive. Cette estimation définitive est cruciale car elle fournit une projection plus précise et détaillée des coûts et de la durée du projet.

Elle aide dans :

  1. Budgétisation améliorée : Avec une image plus claire, la planification financière devient plus précise, ce qui réduit les risques de dépassements imprévus.
  2. Amélioration de la confiance des parties prenantes : Des estimations précises renforcent la crédibilité auprès des parties prenantes, ce qui favorise la confiance et le soutien.
  3. Meilleure allocation des ressources : Il permet une allocation optimale des ressources, garantissant que le projet dispose de ce dont il a besoin quand il en a besoin.
  4. Amélioration du management des risques : Une estimation définitive identifie des domaines de risque spécifiques, ce qui permet d’élaborer des stratégies de gestion des risques ciblées.

Dans le paysage dynamique du management de projet, l’ordre de grandeur approximatif n’est pas seulement un outil d’estimation préliminaire.

Il s’agit d’une boussole stratégique qui guide les managers de projet à travers les premières étapes de l’incertitude et du risque.

En passant de l’ordre de grandeur approximatif aux estimations définitives, les managers de projet peuvent mener leurs projets avec plus de confiance, de précision et de préparation pour les défis à venir.

N’oubliez pas que la réussite d’un projet dépend souvent de la façon dont vous estimez et managez les risques dès le départ. Alors, adoptez la puissance de l’ordre de grandeur approximatif et transformez les incertitudes en tremplins pour la réussite de votre projet.

Le quoi, le pourquoi et le comment de l’appétit pour le risque.

Une mauvaise compréhension de l’appétit pour le risque des parties prenantes peut entrainer votre projet à sa perte !

The What, Why, & How of Risk Appetite par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/the-what-why-how-of-risk-appetite/

Un manager de projet prend des décisions en fonction de son point de vue sur les risques. C’est-à-dire qu’il perçoit les désirs de l’organisation et des parties prenantes et cherche à les satisfaire. Cependant, le manager de projet peut rater la cible. Pourquoi ? Mauvaise compréhension de l’appétit pour le risque des parties prenantes. Dans cet article, explorez le quoi, le pourquoi et le comment de l’appétit pour le risque d’un projet.

Qu’est-ce que l’appétit pour le risque ?

L’appétit pour le risque est « le degré d’incertitude qu’une organisation ou une personne est prête à accepter en vue d’une récompense » (Guide PMBOK®, septième édition).

Regardons cette définition de plus près.

Premièrement, l’appétit pour le risque est le degré d’incertitude.

Relisez ce billet sur le cône d’incertitude

Nous ne possédons pas certaines connaissances, ou les choses ne sont pas clairement définies.

Et il y a un degré d’incertitude qui peut être exprimé qualitativement (par exemple,  faible, moyen, élevé) ou quantitativement (par exemple,  être prêt à accepter une exposition à un risque de € 100 000).

Deuxièmement, l’appétit pour le risque peut être au niveau d’une organisation ou d’un individu.

Vous pouvez analyser l’appétit pour le risque d’un groupe d’individus ou de parties prenantes.

Ces intervenants peuvent avoir des opinions différentes sur le niveau de risque acceptable, et leurs opinions peuvent changer au cours du projet.

Troisièmement, nous définissons l’appétit pour le risque afin de clarifier le niveau de risque que l’on est prêt à accepter.

Les « sunk costs » sont des dépenses non récupérables quoi que l’on fasse ou décide maintenant. Relisez ce billet.

Il y a la possibilité de perdre l’investissement une fois que nous finançons un projet.

Comment ?

Le projet peut échouer, ou nous pouvons annuler le projet à mi-chemin et assumer les pertes.

Quatrièmement, nous nous attendons à une récompense.

Pourquoi investissons-nous dans des projets ?

Parce qu’il y a un rapport coût/bénéfice favorable, nous attendons un retour sur investissement.

Enfin, l’appétit pour le risque définit les types de risques que nous prenons.

Par exemple, un sponsor de projet peut être prêt à prendre un risque budgétaire plus élevé, mais avoir une tolérance zéro pour le non-respect d’une échéance.

Dans ce cas, le manager de projet peut constituer des réserves de contingence et de management appropriées.

Pourquoi l’appétit est-il important ?

Ma femme et moi sommes mariés depuis plus de 30 ans. Elle me connaît très bien. Imaginez que nous nous tenions tous les deux dans une file d’attente pour un buffet avec elle derrière moi. Avant que je ne choisisse mes aliments, elle pourrait vous dire quels seront mes choix. Comment peut-elle faire cela ? Parce qu’elle connaît mon appétit : Ce que j’aime et ce que je n’aime pas.

Si vous travaillez avec des sponsors de projets et des parties prenantes depuis des années, vous connaissez probablement leurs désirs. Bien sûr, ce n’est pas une excuse pour une mauvaise analyse des parties prenantes. Nous devrions interroger chacune d’entre elles et leur poser des questions sur leurs besoins et sur la quantité et les types de risques qu’elles sont prêtes à accepter.

Un manager de projet repose sur une base solide pour prendre de meilleures décisions une fois que l’appétit pour le risque a été discuté et documenté. C’est alors que le manager de projet peut mieux répondre aux attentes des parties prenantes.

Comment analyser l’appétit pour le risque

Il existe plusieurs façons d’analyser l’appétit pour le risque des parties prenantes. Un manager de projet peut utiliser une liste de catégories de risques (par exemple,  échéancier, budget, contenu, qualité) et demander à chaque intervenant d’évaluer sa volonté de prendre des risques sur celles-ci (par exemple,  faible, moyen, élevé).

Une autre méthode consiste à utiliser des scénarios pour évaluer l’appétit pour le risque. Décrivez les différents scénarios de perte potentielle et demandez-vous quels scénarios seraient acceptables.

Le manager de projet doit utiliser  des stratégies de management des conflits  (par exemple, consensus, résolution de problèmes) pour résoudre ces conflits et parvenir à une entente sur l’appétit pour le risque.

Appétit pour le risque au niveau de l’entreprise, du portefeuille, du programme et du projet

L’appétit pour le risque peut être défini pour chaque domaine de risque, tel que

  • Management des risques d’entreprise
  • Management des risques de portefeuille
  • Management des risques liés aux programmes
  • Management des risques liés aux projets

Les appétits pour le risque doivent être harmonisés afin de s’assurer que chaque domaine soutient les objectifs stratégiques de l’organisation.

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Exemple d’appétit pour le risque d’un projet

Alors, à quoi ressemble une déclaration d’appétit pour le risque ? L’appétit pour le risque peut prendre plusieurs formes et peut être à la fois qualitatif et quantitatif.

Voici un exemple concret :

L’équipe du projet Magic Tech cherche à réduire les menaces et à augmenter les opportunités d’atteindre les objectifs du projet. Il y a un faible appétit pour les manques de fonctionnalités. L’échéancier du projet ne doit pas déraper de plus de deux semaines. Appétit modeste pour les augmentations budgétaires. Les réserves pour éventualités ne devraient pas dépasser €125 000.

Proposez une distinction pour le travail de projet qui a fait une réelle différence chez vous en 2023 !

Les nominations pour les PMI® Professional Awards 2024 et le Prix PMOGA sont maintenant ouvertes.

Les PMI® Professional Awards célèbrent les personnes, les projets et les réalisations qui ouvrent la voie et construisent un monde meilleur pour tous. Proposez vos meilleures nouvelles idées, votre travail d’équipe exceptionnel et vos réussites qui ont fait la différence en 2023.

En postulant, vous serez non seulement éligible à la plus haute distinction pour les professionnels des projets, mais vous rejoindrez également une communauté dynamique de professionnels du métier et partagerez un travail qui pourrait tous nous inspirer !

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Soumettez vos nominations aux PMI® Professional Awards et PMOGA avant le 30 avril 2024.

PMI Project of the Year – Reconnaît le projet complexe qui démontre le mieux une performance supérieure des pratiques de management de projet, des résultats organisationnels exceptionnels et des impacts positifs sur la société.

PMI Fellow  – La plus haute et la plus prestigieuse distinction individuelle décernée par le Project Management Institute pour services rendus à l’Institut et à la profession de manager de projet

PMI Eric Jenett Person of the Year – Met en lumière une personne qui a apporté une contribution exceptionnelle à la profession de manager de projet ou à sa pratique par son leadership, son management de projet technique et son sens aigu de la stratégie et du business.

PMI Rising Leader – Met en vedette un jeune professionnel qui a eu un impact significatif sur l’avancement des normes, des pratiques et de l’éthique en matière de management de projet.

PMOGA – Les PMO of the Year Awards sont conçus pour reconnaître et honorer les PMOs qui ont fait preuve d’une performance supérieure et contribué de manière significative à la valeur de leur organisation.

3 conseils pour manager des projets complexes comme un(e) pro par Monika Muddamshetty

Le respect de la triple contrainte reste de mise mais ne saurait être suffisante pour la pleine réussite du projet, de l’organisation et des clients.

3 Tips To Handle Complex Projects Like A Pro

by Monika Muddamshetty

Aujourd’hui, les organisations doivent s’efforcer d’aller au-delà de l’achèvement d’un projet et de la satisfaction du client. Il ne suffit plus d’exécuter les projets conformément à ce qui a été convenu avec les clients en termes d’exigences, de délais, de coûts et de qualité. Sur un marché en constante évolution, où les besoins des clients évoluent, les projets doivent apporter de la valeur et des résultats, et rien de moins n’est utile.

Voici trois conseils pour vous aider à gérer des projets complexes comme un pro !

1) Adoptez une approche de livraison hybride

De nos jours, de nombreuses organisations adoptent une approche de livraison hybride qui combine les méthodes traditionnelles et agiles. Cette stratégie leur permet de tirer parti des avantages des deux méthodes et de compenser leurs inconvénients, ce qui se traduit par de meilleurs résultats pour le projet tout en minimisant les compromis.

Pour trouver le bon équilibre entre les méthodes traditionnelles et agiles, il est essentiel de comprendre le « pourquoi » de votre projet et le problème que vous essayez de résoudre. Cette compréhension vous aidera à identifier les éléments à adopter dans chaque approche et ceux à écarter. L’objectif ultime de tout projet est d’apporter de la valeur et des résultats. Il est donc essentiel de hiérarchiser les tâches qui offrent le plus de valeur à la fois au client et à l’organisation.

Pour commencer, vous devez identifier les problèmes liés à votre approche actuelle, classer par ordre de priorité les problèmes urgents susceptibles d’améliorer considérablement les flux de travail s’ils sont résolus, déterminer les aspects de votre projet qui nécessitent une approche en cascade (tels que des livrables, des délais, des budgets et des contraintes fixes) et ceux qui requièrent une approche agile (tels que des exigences ou des ressources qui ne sont pas très claires ou qui sont sujettes à des changements). À partir de là, vous pouvez vous efforcer de trouver la bonne combinaison.

Inspectez et adaptez continuellement, sur la base de l’utilisation et du retour d’information, pour créer une approche plus durable.

2) Donnez la priorité aux « Power Skills »

ndlt. Les Power Skills sont des compétences et comportements qui facilitent le travail avec les autres. Ils permettent aux professionnels de projet de réussir. Ils sont également appelés Soft Skills ou « compétences interpersonnelles ».

Il est essentiel de donner la priorité aux Power Skills sur le lieu de travail, parallèlement aux compétences techniques, car ces capacités et comportements peuvent définir le contexte de la « manière dont les gens travaillent ensemble » pour assurer la réussite du projet.

Quelle que soit l’approche utilisée, l’efficacité des résultats du projet dépend fortement des Power Skills telles que la communication, le leadership collaboratif, la résolution de problèmes, la réflexion stratégique, l’intelligence émotionnelle, etc.

Téléchargez ce rapport.

Selon le PMI Pulse of the Profession® 2023, 14e édition, les organisations qui accordent une grande importance à ces compétences clés réalisent plus de projets qui atteignent leurs objectifs commerciaux, moins de projets dont le champ d’application s’élargit et moins de pertes budgétaires en cas d’échec du projet. Ces organisations ont également tendance à avoir une maturité de réalisation des bénéfices (BRM), une maturité de management de projet (PM) et une agilité organisationnelle plus élevées.

3) Investissez dans l’apprentissage continu

Selon le rapport sur l’avenir de l’emploi 2023 du Forum économique mondial, la technologie continuera d’être le moteur de la transformation des entreprises, et 44 % des emplois devraient changer au cours des cinq prochaines années.

En outre, une étude récente de Gartner a montré que plus de 100 millions de personnes s’engageront avec des collègues virtuels synthétiques pour contribuer au travail de l’entreprise d’ici 2026. En outre, les solutions d’IA introduites pour augmenter ou réaliser de manière autonome des tâches, des activités ou des emplois se traduiront par plus d’un demi-milliard de nouveaux emplois humains nets d’ici à 2033.

À mesure que la technologie et le lieu de travail continuent d’évoluer, certaines compétences deviendront obsolètes tandis que de nouvelles compétences seront demandées. Par conséquent, les individus doivent saisir les possibilités qui s’offrent à eux et investir dans le développement et l’entretien des compétences adéquates, qu’il s’agisse de la maîtrise des technologies ou du développement individuel, afin de se préparer à l’avenir du travail.

Pour rester au fait des dernières tendances et évolutions, les individus doivent explorer les différentes options d’apprentissage qui répondent à leurs besoins, tirer parti de la puissance de la communauté professionnelle et du travail en réseau, et rechercher de manière proactive des opportunités d’apprentissage formelles et informelles.

Note : Personnellement, je recommanderais l’adhésion au Project Management Institute (PMI) comme point de départ idéal pour les professionnels des projets, des programmes et des portefeuilles – elle ouvre un monde de connaissances, de réseaux et de ressources qui peuvent aider à suivre l’évolution des besoins de la profession. La certification Project Management Professional (PMP)® permet aux chefs de projet de mieux comprendre les approches prédictives, agiles et hybrides, ce qui peut les aider à travailler plus intelligemment et à être mieux équipés pour obtenir de meilleurs résultats.

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Il est important de reconnaître que, pour obtenir de meilleurs résultats avec un impact maximal, l’ensemble de l’écosystème doit travailler ensemble de manière efficace.

Il s’agit non seulement de travailler au niveau du projet, mais aussi entre les projets, les programmes et même au niveau du portefeuille, y compris au niveau de la direction générale.

Les organisations doivent donc investir dans la mise en place de cet écosystème de création de valeur et aider leur personnel à s’adapter à ce changement. Elles doivent adopter des méthodes de travail plus intelligentes en termes de personnel, de processus, d’outils et de technologie, afin d’obtenir des résultats impactants et durables, même face aux besoins dynamiques des clients et à l’évolution constante de la demande du marché. C’est la clé pour manager avec succès des projets complexes.


Monika Muddamshetty

Monika Muddamshetty

Monika Muddamushetty est une dirigeante expérimentée dans le domaine de la livraison et de l’espace Agile. Elle s’occupe des personnes et des processus afin d’améliorer les résultats des projets, des programmes et des portefeuilles, tout en menant des initiatives de transformation, d’automatisation des processus et de réingénierie. Dans ses fonctions actuelles, elle dirige le Centre d’excellence Agile (CoE) qui conduit le voyage vers les méthodes de travail Agile.

Elle a été directrice du conseil d’administration du PMIPCC (Project Management Institute Pearl City Hyderabad Chapter) pendant cinq ans et fait actuellement du bénévolat dans le cadre du programme PMI South Asia Champions et d’autres activités dans la région afin de rendre service à la communauté de la gestion de projets.

Monika est ingénieur de formation. Elle a obtenu les certifications suivantes : Project Management Professional (PMP®), Agile Certified Practitioner (PMI-ACP®), Disciplined Agile Senior Scrum Master (DASSM®), SAFe® Program Consultant (SPC) et Lean Six Sigma – Green belt, entre autres.

« Équilibrer la valeur : Depuis les mesures de Friedman jusqu’à l’impact axé sur les objectifs. » par le Dr Joel Carboni

On me demande souvent quel est le défi le plus important auquel GPM est confronté lorsqu’il s’agit d’expliquer la valeur d’un management de projet durable. Cette question revient souvent de la part des directeurs financiers qui n’ont pas encore compris les avantages des pratiques durables au-delà de la simple conformité aux exigences réglementaires ou des parties prenantes.

Balancing Value: From Friedman’s Metrics to Purpose-Driven Impact par le Dr Joel Carboni

https://blog.greenprojectmanagement.org/index.php/2024/01/09/balancing-value-friedmans-metrics-purpose-driven-impact/

Dans cet article, je m’adresse à un antagoniste préféré d’une époque révolue, Milton Friedman.

Qui était Milton Friedman ?

Milton Friedman (1912-2006) était un économiste, lauréat du prix Nobel, et l’un des principaux partisans du capitalisme de libre marché. Il a fortement plaidé en faveur d’une intervention minimale de l’État dans l’économie, affirmant que la responsabilité première d’une société est envers ses actionnaires, un principe célèbre énoncé dans sa doctrine sur la primauté de l’actionnaire. Cette perspective, qui privilégiait la maximisation des profits et l’efficacité, a considérablement influencé les politiques économiques mondiales et les pratiques commerciales pendant des décennies.

Remarque : Ces problèmes sont quelques-unes des causes profondes de l’élaboration des Sustainable Development Goals (SDGs) et de la raison pour laquelle ils ont du mal à être atteints, car les entreprises doivent changer leur façon de penser. À l’heure actuelle, nous sommes en voie d’atteindre seulement 15 % des SDGs d’ici 2030.

L’état d’esprit de Milton Friedman : Une valeur quantifiable grâce au rendement pour les actionnaires

La doctrine de Friedman, basée sur l’économie classique, soutient que la responsabilité première d’une entreprise est de maximiser la valeur pour les actionnaires. Ce point de vue met l’accent sur l’efficacité, la rentabilité et la domination du marché. Par exemple, une entreprise comme Phillip Morris, qui s’est concentrée pendant des décennies sur la maximisation des profits et des rendements pour les actionnaires, a donné la priorité aux ventes de tabac sans tenir compte de l’impact social. Le succès ici est mesuré par des mesures tangibles telles que les cours des actions, les bénéfices trimestriels et le retour sur investissement. Bien que cette approche ait entraîné une croissance économique importante, elle néglige souvent des conséquences sociales et environnementales plus larges.

Un état d’esprit axé sur l’objectif : Un éventail plus large de valeurs

À l’inverse, les organisations « à but non lucratif » adoptent une vision plus holistique de la valeur. Tout en valorisant la santé financière, ces entités priorisent leur impact social et environnemental. Patagonia, une entreprise de vêtements de plein air, en est un exemple en utilisant des matériaux durables et en faisant don d’une partie de ses bénéfices à des causes environnementales. Leur succès ne se mesure pas seulement en dollars et en cents, mais aussi dans les changements positifs qu’ils apportent, tels que l’amélioration du bien-être social, la réduction de l’empreinte environnementale et l’engagement des communautés. Cette approche reconnaît que la durabilité et la rentabilité à long terme sont étroitement liées au bien-être de la communauté et de la planète.

L’intersection et la dichotomie

La question cruciale se pose :

Ces deux mentalités peuvent-elles coexister ou sont-elles fondamentalement opposées ?

Certains soutiennent que l’approche axée sur le profit de Friedman, telle qu’on la voit dans de nombreuses industries manufacturières traditionnelles, conduit inévitablement au court-termisme et à la négligence des besoins sociétaux plus larges. À l’inverse, les organisations « à but non lucratif » peuvent mettre en péril leur viabilité financière pour des objectifs altruistes, ce qui peut conduire à l’inefficacité et à l’échec éventuel.

Comment expliquer la valeur quantifiable dans un contexte de durabilité ?

La valeur quantifiable dans un contexte de durabilité fait référence aux avantages mesurables que les pratiques durables apportent à une organisation, à la société et à l’environnement. À l’aide de la norme GPM P5 pour la durabilité dans la gestion de projet, il est possible de tirer une valeur quantifiable de l’intégration de la durabilité dans le management de projet.

Visitez le site GPM

Voici six exemples tirés de la norme P5 :

1. Valeur économique (prospérité)

La norme P5 met l’accent sur l’importance de la prospérité économique, qui comprend des bénéfices financiers directs qui peuvent être quantifiés. Par exemple, les initiatives de développement durable permettent souvent de réaliser des économies grâce à une efficacité accrue et à une réduction de la consommation de ressources. Des indicateurs tels que le retour sur investissement (Return On Investment ROI), le taux de rendement interne (TRI) et le rapport avantages-coûts (Benefit-Cost Ratio BCR) peuvent être utilisés pour quantifier ces bénéfices financiers.

2. Valeur environnementale (planète)

Quelles sont vos idées et pratiques écoresponsables dans vos projets et entreprises ?

La valeur environnementale est quantifiée en mesurant les impacts positifs de la durabilité sur la planète. Cela comprend la réduction des émissions de gaz à effet de serre, des déchets et de la consommation d’eau. Des paramètres tels que l’empreinte carbone, les taux de réacheminement des déchets et l’efficacité de l’utilisation de l’eau peuvent être utilisés pour quantifier ces bénéfices environnementaux. La norme P5 encourage les projets à tenir compte de leurs impacts environnementaux et à s’aligner sur les objectifs de développement durable (SDGs) des Nations Unies, qui fournissent un cadre pour mesurer les progrès accomplis en matière de durabilité environnementale.

3. Valeur sociale (personnes)

La valeur sociale fait référence aux bénéfices que les pratiques durables apportent aux gens, tant au sein de l’organisation que dans la communauté au sens large. Il peut s’agir de l’amélioration des pratiques de travail, de l’engagement communautaire et de la contribution à la santé et à la sécurité publiques. Les mesures quantifiables peuvent inclure le nombre d’emplois créés, les heures de formation fournies et les améliorations de la satisfaction et de la sécurité des employés. La norme P5 comprend des éléments tels que les pratiques de travail et le travail décents, la société et les clients, ainsi que les droits de l’homme, qui guident les managers de projet dans la création de valeur sociale.

4. Valeur du produit

Les produits durables offrent souvent une valeur quantifiable tout au long de leur cycle de vie, de la conception à l’élimination. La norme P5 encourage la prise en compte de la durée de vie et de l’entretien du produit, ce qui peut entraîner des bénéfices quantifiables tels qu’une durée de vie plus longue du produit, une réduction des coûts de maintenance et une valeur de revente plus élevée.

5. Valeur du processus

Les processus durables sont ceux qui sont efficients, efficaces et équitables. La valeur quantifiable des processus peut être mesurée en termes d’augmentation de la productivité, d’amélioration de la qualité et de pratiques commerciales équitables. Les mesures peuvent inclure le gain de temps, la réduction du taux d’erreur et le respect des normes de travail équitables.

6. Rapports et Communications

Téléchargez gratuitement ce document de référence.

La norme P5 traite également de l’utilisation de l’information sur le développement durable comme moyen de communiquer une valeur quantifiable aux parties prenantes. En effectuant une analyse d’impact P5 et en incluant les résultats dans un plan de management de la durabilité, les organisations peuvent communiquer leur performance en matière de durabilité, ce qui peut améliorer leur réputation, la fidélité de la clientèle et, éventuellement, l’investissement.

Trouver un équilibre pour la durabilité future

Trouvez la bonne balance, le bon équilibre !

L’avenir de la valeur commerciale et sociétale pourrait résider dans la recherche d’un équilibre entre ces deux perspectives. L’intégration de l’efficacité et de la perspicacité de l’approche de Friedman, comme l’ont démontré des géants de la technologie comme Apple, avec l’orientation éthique et à long terme des organisations « à but non lucratif », telles que l’engagement de Ben & Jerry en matière de responsabilité sociale et environnementale, pourrait conduire à un modèle économique plus durable et inclusif.

Cet équilibre pourrait être la clé pour relever les défis complexes de notre époque, en alignant la prospérité économique sur le bien-être de la société.

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16 façons de donner des retours constructifs comme un être humain.

Fournir des retours constructifs (feedback) est un cadeau que peu de leaders aiment offrir. Fait négligemment, il éteint l’enthousiasme.

16 Ways to Give Constructive Feedback Like a Human par Dan Rockwell

https://leadershipfreak.blog/2023/11/28/16-ways-to-give-constructive-feedback-like-a-human/

Avant le feedback, les gens sont en difficulté. Après des commentaires constructifs, les gens se sentent en confiance.

Un feedback réussi aiguise les armes de cette personne.

Le retour constructif est un cadeau.

16 façons de donner un feedback constructif

  1. Établissez des relations de confiance. N’arrivez pas pour assommer les gens puis retourner dans votre fauteuil comme si vous aviez réalisé quelque chose de spectaculaire. Quelles personnes croiront que vous vous souciez d’elles ?
  2. Parlez d’objectifs de carrière. Si vous ne connaissez pas leurs objectifs, la première étape consiste à les découvrir.
  3. Cherchez toujours à avantager les autres. Il n’y a pas d’exception à cette règle.
  4. Utilisez le prisme des objectifs de carrière pour expliquer les comportements négatifs. « Interrompre les gens pendant les réunions n’améliore pas vos compétences en communication. »
  5. Encouragez plutôt que corrigez.
  6. Misez sur leurs points forts.
  7. Concentrez-vous sur une seule préoccupation. Les vieilles habitudes sont comme du chewing-gum qui colle sous votre chaussure. Nous changeons lentement.
  8. Exprimez les problèmes en une ou deux phrases. Plus vous parlez, pire c’est. « Je remarque… (continuez avec des comportements spécifiques) »
  9. Donnez des exemples. « Quand vous… »
  10. Détendez-vous. Vous êtes là pour vous aider.
  11. Parlez franchement et avec gentillesse.
  12. Prévoyez suffisamment de temps et d’intimité.
  13. Évitez le « mais ». « Vous faites un excellent travail, MAIS… Ne diluez pas l’affirmation avec la correction.
  14. N’interprétez pas les intentions ou les motivations. Renseignez-vous plutôt à ce sujet : « Qu’est-ce que tu essaies d’accomplir quand tu… ? »
  15. Collaborez pour trouver des solutions et définir la voie à suivre. Passez plus de temps à parler de solutions que des problèmes.
  16. Assurez le suivi des revues d’étapes d’avancement.
Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

4 conseils

#1- L’optimisme est essentiel lorsque vous donnez des retours constructifs.

#2 – Évitez de donner du feedback avant que vous ne pensiez l’amélioration est possible.

#3 – Si l’amélioration n’est pas possible, redéfinissez leur job ou déplacez la personne.

#4 – Asseyez-vous du même côté de la table, si possible.

Qu’avez-vous personnellement appris sur la façon de donner un feedback constructif ?

Qu’est-ce que vos leaders font mal lorsqu’ils vous donnent du feedback ?

 

Y-a-t-il un prochain train ?

S’il y a un autre train après celui-ci, vous n’avez pas à vous inquiéter.

The next train par Seth Godin: https://seths.blog/2022/06/the-next-train/

Ce n’est pas un luxe, c’est un choix.

Nous pouvons laisser un peu d’espace dans nos vies. Nous pouvons créer des cycles afin de ne pas avoir à gérer de crises à propos du temps sur une base régulière.

S’il y a un autre train après celui-ci, vous n’avez pas à vous inquiéter.

Si la date limite pour le projet est demain, pas aujourd’hui, vous n’avez pas à vous en faire autant.

Si les invités n’arrivent pas avant une heure…

Parfois, nous choisissons d’utiliser l’urgence de la crise comme carburant. Nous organisons nos vies autour de la création de ces échéances, en nous rappelant que si nous franchissons cette ligne, nous sommes morts.

Et ensuite, nous permettons à tout le monde de nous le faire. Créer des urgences simplement pour capter notre attention et notre concentration.

La productivité est une mesure de la valeur de ce que nous livrons dans le temps que nous devons y investir. Elle n’est pas mesurée en drame.

Il est possible de faire du bon travail sans tout mettre en péril.

7 façons d’identifier les risques d’un projet

Les managers de projet qui réussissent ont un trait commun : Elles et ils identifient et gèrent les risques. Examinons 7 outils et techniques pour identifier les risques dans les projets et les programmes.

7 ways to identify risks par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/7-ways-to-identify-risks/

Souvent, les managers de projet commencent par un coup d’éclat. Elles et ils réunissent leurs équipes, identifient de nombreux risques et les saisissent dans une feuille Excel. Cependant, ensuite, les risques ne sont plus jamais discutés.

Quel est le résultat ? Les risques ne sont pas identifiés et managés. Les menaces se transforment en problèmes coûteux. Et les équipes ratent des occasions en or. De plus, les équipes de projet ne parviennent pas à atteindre les objectifs du projet.

Quand identifier les risques ?

C’est au début des projets que l’exposition au risque est la plus élevée. L’incertitude est grande car il y a moins d’informations au début des projets.

En tant que managers de projet expérimentés commencez à identifier les risques à un stade précoce dans vos projets. De plus, capturez vos principaux risques dans votre charte de projet.

Vous voulez savoir comment améliorer votre identification des risques ?

Identifiez les risques :
  • Au début du projet
  • De manière itérative
  • Sur une fréquence constante, par exemple une fois par semaine
  • Lors du contrôle des demandes de modifications
  • Quand des étapes/jalons importants sont franchis
Pour les projets agiles, voici quelques moments supplémentaires pour identifier les risques :
  • Planification de sprint
  • Planification de la mise en production
  • Daily Stand Up meetings
  • Avant chaque sprint

7 façons d’identifier les risques d’un projet

Il existe de nombreuses façons d’identifier les risques. Les managers de projet peuvent utiliser une combinaison de ces techniques. Par exemple, l’équipe de projet peut examiner une liste de contrôle lors d’une de ses réunions hebdomadaires et examiner les hypothèses lors d’une réunion subséquente.

Voici 7 de mes techniques préférées d’identification des risques :

  1. Entretiens. Sélectionnez les principales parties prenantes. Planifiez les entretiens. Définissez des questions spécifiques. Documentez les résultats de l’entrevue.
  2. Remue-méninges / Brainstorming. Je ne vais pas passer en revue les règles du brainstorming ici. Cependant, j’aimerais faire cette suggestion. Planifiez vos questions à l’avance. Voici les questions que j’aime utiliser :
    • Objectifs du projet. Quels sont les risques les plus importants liés à l’objectif du projet  où l’objectif peut être l’échéancier, le budget, la qualité ou la portée ?
    • Tâches du projet. Quels sont les risques les plus importants liés aux tâches telles que les exigences, le codage, les tests, la formation, la mise en œuvre ?
  3. Listes. Vérifiez si votre entreprise dispose d’une liste des risques les plus usuels. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez créer une telle liste. Après chaque projet, effectuez une revue a posteriori où vous capturez les risques les plus importants. Cette liste peut être utilisée pour des projets ultérieurs. Attention : les listes de contrôle sont excellentes, mais aucune liste de contrôle ne contient tous les risques.
  4. Analyse des hypothèses. Le Project Management Body of Knowledge (PMBOK) définit une hypothèse comme « des facteurs qui sont considérés comme vrais, réels ou certains sans preuve ni démonstration ». Les hypothèses sont sources de risques. Les managers de projet devraient demander aux parties prenantes : « Quelles hypothèses avez-vous concernant ce projet ? » De plus, documentez ces hypothèses et les risques associés.
  5. Allez à la pêche aux sources du problème.Diagrammes de cause à effet. Les diagrammes de cause à effet sont puissants. Les managers de projet peuvent utiliser cette méthode simple pour aider à identifier les causes, c’est-à-dire les faits qui donnent lieu à des risques. Et si nous nous attaquons aux causes, nous pouvons réduire ou éliminer les risques.
  6. Technique des groupes nominaux (NGT). De nombreux managers de projet ne sont pas familiers avec la technique NGT. C’est un remue-méninges sous stéroïdes. Les commentaires sont recueillis et classés par ordre de priorité. Le résultat de NGT est une liste de risques hiérarchisés.
  7. Diagramme d’affinité. Cette technique est un exercice amusant, créatif et bénéfique. Les participants sont invités à faire un remue-méninges sur les risques. Je demande aux participants d’écrire chaque risque sur un post-it. Ensuite, les participants trient les risques en groupes ou en catégories. Enfin, chaque groupe se voit attribuer un titre.

La diversité est le sel de la vie. Un moyen sûr d’avoir une équipe non engagée est d’utiliser la même technique d’identification des risques à plusieurs reprises. De plus, le fait de rebattre les cartes de temps en temps aidera votre équipe à penser différemment et à améliorer le processus d’identification.

Rédigez des énoncés de risque clairs

Au fur et à mesure que vous identifiez les risques, vous devrez rédiger et consigner les énoncés de risque dans votre registre des risques. Un moyen simple et puissant de le faire est d’utiliser les énoncés de risque Si-Alors. Le métalangage est : Si [Événement], alors [Conséquences]. Par exemple : Si le système électrique n’est pas installé conformément aux spécifications, il peut y avoir des coûts supplémentaires et un impact négatif sur le calendrier.

7 erreurs d’identification des risques

90% de tous les risques peuvent être éliminés ou considérablement réduits grâce à une gestion de base des risques.

Prenez note de ces erreurs d’identification des risques :

  1. L’incapacité à reconnaître les risques à un stade précoce, quand il est encore peu coûteux de les résoudre.
  2. Les risques ne sont pas identifiés de manière itérative.
  3. Les risques ne sont pas identifiés avec les parties prenantes appropriées.
  4. Ne pas utiliser une combinaison de techniques d’identification des risques.
  5. Les risques ne sont pas capturés en un seul endroit.
  6. L’incapacité à rendre les risques visibles et facilement accessibles.
  7. Les risques ne sont pas saisis dans un format cohérent (Cause -> Risque -> Impact).

Relisez en détail cet article et affinez votre stratégie d’identification des risques pour vos projets actuels ou à venir. De plus, consignez l’approche dans votre plan de management des risques. Une fois que vous avez identifié les risques de votre projet, vous êtes prêt à évaluer vos risques.

Si vous souhaitez renforcer vos connaissances et vos compétences en matière de management des risques de projet, consultez le PMI-RMP® pour les managers de projet.

Partenaire de DantotsuPM, CERTyou est le spécialiste des formations certifiantes

 

Faites de votre projet un lieu de travail positif

Vous avez probablement entendu dire que « le leader donne le ton ». Ce ton concerne l’environnement que vous créez pour votre équipe de projet.

Make Your Project a Positive Place to Work par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/make-your-project-a-positive-place-to-work/

Voici ce que vous pouvez faire – AUJOURD’HUI pour faire de votre projet un lieu de travail positif (et attrayant). Et cela vous aide à faire de votre projet un succès.

Recevez les nouvelles, bonnes et mauvaises, avec une attitude constructive.

Manager un projet, c’est comprendre l’actualité : l’achèvement des tâches, les retards, les conversations avec les parties prenantes, les nouvelles idées et les conflits. Pour comprendre la nouvelle, il faut en entendre parler. Et cela ne se produit que si vous soutenez vos équipes. Faites en sorte qu’il soit difficile ou désagréable pour les membres de l’équipe de partager des nouvelles avec vous (pensez à l’expression « tuer le messager ») et vous ne saurez pas ce qui se passe sur votre projet. Remerciez les personnes qui partagent des informations, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. De cette façon, vous pouvez répondre de manière proactive aux problèmes du projet, au lieu de réagir à la bombe (de vérité) qu’une partie prenante clé lâche dans votre bureau parce que votre équipe n’a pas partagé le problème avec vous.

Constituez une équipe.

Oui, même pour un projet de courte durée. Trouvez un nom d’équipe, pas le nom business du projet. (Personne ne veut travailler sur le projet de gestion de la production et de l’efficacité du Velcro fusionné… mais ils apprécieront peut-être de faire partie de l’équipe « Better Rip and Stick » !)

Agissez comme si VOUS faisiez partie de l’équipe (parce que vous en êtes) et encouragez le travail d’équipe pour accomplir les tâches. Partagez la responsabilité. Célébrez les petites victoires. Vous aurez des membres de l’équipe dévoués qui voudront travailler avec vous… aujourd’hui et à l’avenir.

Assurez-vous que les membres de l’équipe comprennent la pertinence business de leurs tâches.

Les membres de l’équipe seront plus engagés lorsqu’ils sauront comment leurs livrables s’intègrent dans la vue d’ensemble. Le travail devient plus significatif et plus satisfaisant pour eux ! Parler de l’objectif des tâches peut également réduire les erreurs. Les membres de l’équipe soulèveront plus facilement les problèmes potentiels lorsqu’ils comprendront le contexte de leur travail. Vous obtiendrez de meilleurs livrables et plus de dévouement de la part de votre équipe.

Aidez les membres de l’équipe à se sentir à leur place.

Une équipe diversifiée, c’est bien, mais ce n’est que la première étape. Impliquez tous les membres de votre équipe dans la prise de décision et la planification de votre projet. Dépassez cela, prenez le temps de comprendre qui ils sont, quels sont leurs objectifs et quelles expériences de projet seront les plus significatives pour eux. Aidez-les à atteindre ces objectifs dans la mesure du possible.

Quels conseils avez-vous pour créer un environnement de projet positif ? Quels bénéfices avez-vous obtenus en offrant aux membres de l’équipe un environnement de travail positif ?

Pour en savoir plus sur le travail en équipe, considérez la formation Daniel Stanton’s Project Management Foundations: Teams.

Voici 5 questions pour réduire le stress que vous vous infligez à vous-même.

Le stress est sain et il vous rend malade, c’est une question de degré.

5 Questions Lower Self-Inflicted Stress par Dan Rockwell

https://leadershipfreak.blog/2023/10/18/5-questions-lower-self-inflicted-stress/

Le stress vous tue et vous donne vie.

Le stress vous rend stupide et il vous rend intelligent. Il affûte votre concentration avant une réunion du conseil d’administration et met fin à votre bon raisonnement lorsque le patron est en face de vous.

Le stress est sain et il vous rend malade, c’est une question de degré.

« Le stress nous aide à rester motivés, à atteindre nos objectifs et à nous sentir bien dans la vie. » Dr. Michael Genovese

Le stress dit que vous vous souciez de quelque chose. Les mains moites avant votre évaluation des performances indiquent que vous vous souciez des performances, des promotions et de l’augmentation de salaire.

La pression que vous vous mettez sur vous-même provoque un stress auto-infligé. Parfois, ce n’est pas nécessaire.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

5 questions pour réduire le stress auto-infligé

Un employé déverse un problème sur votre bureau et vous vous mettez la pression pour le résoudre. Posez des questions avant de vous précipiter pour le résoudre.

#1. Depuis combien de temps cela dure-t-il ?

Détendez-vous si cela dure depuis des années.

N’ajoutez pas de pression de temps imaginaire aux conversations de résolution de problèmes.

Réduisez le stress auto-infligé en disant : « Eh bien, cela dure depuis longtemps. Nous n’allons probablement pas régler ce problème rapidement. »

#2. Comment avez-vous essayé de résoudre ce problème ?

Apprenez aux gens à trouver des solutions. Vous n’êtes pas la fée de la résolution de problèmes.

S’ils n’ont rien fait pour résoudre leur problème, ils doivent reconnaître qu’ils veulent que vous le résolviez pour eux.

#3. Comment puis-je vous aider à résoudre ce problème ?

Soyez un supporter, pas un sauveur sur un cheval blanc.

Le stress auto-infligé écrase les « leaders-sauveurs ».

#4. Si les choses se passaient parfaitement, à quoi cela ressemblerait-il ?

Mettez-vous d’accord sur une image de ce qui serait mieux avant de vous mettre la pression pour résoudre les problèmes.

#5. Que pourrions-nous faire aujourd’hui pour améliorer cette situation ?

Surveillez vos pronoms. Si vous avez l’intention de vous impliquer, utilisez « nous ». Si c’est votre problème, utilisez « je ». S’il s’agit de leur problème, utilisez « vous ».

Déplacez les conversations de résolution de problèmes depuis les paroles vers les comportements.

Laquelle des questions ci-dessus pourriez-vous utiliser dès aujourd’hui ?

Quelles autres questions pourraient réduire le stress auto-infligé lorsque vous êtes confronté à des plaintes ou à des problèmes ?

Notre partenaire Lefebvre Dalloz publie le 4ème baromètre annuel des #SoftSkills : les soft skills à l’heure de la « nouvelle normalité »

Dans notre monde où les crises se succèdent et même se cumulent, les soft skills prennent de plus en plus de place dans cette nouvelle « normalité ».

Au cours de la crise sanitaire, ces compétences relationnelles avaient subi des tensions contradictoires comme l’avaient montré les précédentes éditions du baromètre des Soft Skills.

Le retour à une conjoncture « normale », faite de crises répétées, de contraintes et de risques multiples, change la donne et pose de nombreuses questions :

  • Le 4ème Baromètre des soft skills 2024

    Comment se comportent les entreprises vis-à-vis des soft skills dans ce nouvel environnement ?

  • Comment les pratiques et les conceptions évoluent-elles ?
  • Comment les promesses, les espoirs et les discours théoriques nés de circonstances exceptionnelles évoluent-ils ?

Réponses dans le #baromètre #RH dès maintenant : Le 4ème Baromètre des soft skills 2024 : les soft skills à l’heure de la « nouvelle normalité »

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Comment pouvez-vous devenir un auditeur qui écoute réellement ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, vous n’écoutez tout simplement pas. Vous pensez en savoir déjà assez. Votre décision est déjà prise. Vous n’avez aucune envie de vous encombrer de nouvelles idées ou avis contradictoires.

Becoming a listener who actually listens par Steve Keating

https://stevekeating.me/2023/10/15/becoming-a-listener-who-actually-listens/

Pendant de nombreuses années, j’ai vendu le cours de Dale Carnegie sur communiquer efficacement et les relations humaines. Bon nombre des personnes qui se sont inscrites à ce cours voulaient être de meilleurs orateurs et présentateurs. Je leur ai rappelé qu’il ne suffit pas de bien parler pour être un meilleur présentateur. J’avais souvent l’impression qu’ils ne m’écoutaient pas.

Et cela allait créer d’énormes défis pour eux dans leur ambition de devenir un présentateur ou une présentatrice efficace. Cela entraverait également considérablement leurs chances d’être un communicateur efficace. Voici la réalité dans le monde actuel… La plupart des gens n’écoutent tout simplement pas. Ils en savent déjà assez. Leur décision est déjà prise. Ils n’ont aucune envie que leur pensée soit embrouillée avec des faits.

Donc, au lieu de communiquer réellement avec quelqu’un, ils essaient de le convaincre. La communication réelle nécessite beaucoup d’écoute. C’est un défi pour les gens, car l’écoute nécessite souvent un silence dans la conversation. Les gens pensent que le fait de mettre la conversation en pause pendant quelques secondes pour s’attarder sur les paroles de l’orateur les font paraître stupides.

Cela amène les gens à réfléchir à leur réponse avant que l’autre personne n’ait fini de parler.

VOUS NE POUVEZ PAS ÉCOUTER PLEINEMENT QUELQU’UN PENDANT QUE VOUS RÉFLÉCHISSEZ À CE QUE SERA VOTRE RÉPONSE.

Les communicateurs vraiment efficaces sont prêts à risquer d’avoir l’air stupide pour pouvoir être intelligents.

L’écoute représente littéralement les deux tiers d’une communication efficace. Parlons donc de l’écoute.

Être un meilleur auditeur est une compétence précieuse qui peut améliorer vos relations, votre communication et votre compréhension des autres. Voici quelques idées sur la façon de devenir un meilleur auditeur.

  • Lorsque quelqu’un vous parle, faites un effort conscient pour vous concentrer sur ce qu’il dit.
  • Éliminez les distractions, rangez votre téléphone et créez un environnement calme et propice à la conversation.
  • Le contact visuel indique que vous êtes engagé et intéressé par la conversation. Cela vous aide également à lire les signaux non verbaux et les émotions de l’orateur.
  • Permettez à l’orateur de terminer ses réflexions avant de répondre.
  • Interrompre peut être perçu comme un manque de respect et perturber le déroulement de la conversation.
  • Essayez de comprendre le point de vue et les émotions de l’orateur.
  • Utilisez des indices verbaux et non verbaux, tels que des hochements de tête et des expressions faciales, pour montrer que vous êtes empathique.
  • Positionnez votre corps de manière ouverte et accueillante, signalant votre réceptivité à l’orateur. Évitez les bras croisés, qui peuvent sembler défensifs.
  • Rephrasez ce que dit l’orateur pour confirmer votre compréhension. Utilisez des phrases comme : « Alors, ce que j’entends, c’est… » ou « Si je comprends bien… »
  • Si quelque chose n’est pas clair ou si vous avez besoin de plus d’informations, posez des questions ouvertes pour encourager l’orateur à élaborer.
  • Suspendez vos jugements et idées préconçues sur l’orateur ou son sujet.
  • Soyez ouvert à différentes perspectives et expériences.
  • Laissez l’orateur prendre son temps pour s’exprimer pleinement. Évitez de précipiter la conversation ou de terminer ses phrases.
  • Restez dans le moment présent et évitez de penser à votre réponse pendant que l’autre personne parle. Cela peut vous aider à absorber pleinement l’information et à réagir de manière plus réfléchie.
  • Contrôlez vos émotions et restez calme pendant la conversation.
  • Si vous devenez émotif, il peut être difficile d’écouter efficacement.
  • Après la conversation, faites le suivi de tous les engagements ou promesses que vous avez faits au cours de la discussion. Cela montre que vous prenez la conversation au sérieux et que vous êtes fiable.
  • Demandez à l’orateur de lui faire part de ses commentaires sur la façon dont vous l’avez écouté.
  • Utilisez ce retour d’information pour améliorer encore vos capacités d’écoute.
Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Ce n’est pas une coïncidence si les personnes qui réussissent le mieux sont souvent aussi les auditeurs les plus efficaces. Ce succès transcende les affaires pour avoir un impact positif dans tous les domaines de leur vie. Devenir un meilleur auditeur est un processus continu qui nécessite de la pratique et de la conscience de soi. En appliquant constamment ces idées, vous pouvez améliorer vos capacités d’écoute et établir des relations plus solides et plus significatives avec les autres… dans les affaires et dans la vie.