DantotsuPM – Meilleur billet de 2022 : « Quelle est la différence entre un plan de test et une stratégie de test ? Quand utiliser l’un ou l’autre ? » par Fidaa Berrjeb

En ce qui concerne les tests de logiciels, deux termes importants entrent en jeu. Ce sont « Plan de test » et « Stratégie de test ».

Bien que les deux soient des éléments essentiels du processus de QA, ces termes risquent souvent être mal interprétés et utilisés de manière interchangeable.

Alors, quelle est la différence entre un plan de test et une stratégie de test ? Quand devez-vous utiliser un plan et quand est-il préférable d’utiliser une stratégie ?

Pointeur vers le billet original

Et pouquoi ne pas relire également ces 3 billets Fidaa Berrjeb :
Fidaa Berrjeb est Agile QA analyst certifiée ISTQB et Scrum Master.
  1. « La bonne compréhension et l’utilisation des valeurs du manifeste agile et du manifeste du test vous garantit être un bon testeur agile »
  2. Si on vous demandait d’écrire un scénario de test, sauriez-vous quoi faire ?
  3. Le rôle et les compétences d’un testeur dans une équipe agile

DantotsuPM – Meilleur billet de 2020 : « Plan Do Check Act », le cycle PDCA pour l’amélioration continue.

Rappel de ce qu’est le « Plan Do Check Act », Cycle PDCA pour l’amélioration continue. (billet original)

plan do check act

Il existe une approche structurée pour essayer des améliorations possibles, obtenir des retours rapidement et le faire d’une façon qui vous permette d’apprendre dans un environnement contrôlé et de construire sur vos succès !

Le Cycle PDCA ne saurait être une réparation rapide, mais sa structure est facile à comprendre et à communiquer. Il peut être utilisé dans beaucoup de situations différentes et vous permettre de créer une véritable culture d’amélioration continue.

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Découvrez le « Risk Management in Portfolios, Programs, and Projects: A Practice Guide – First Edition » du PMI®

Risk Management in Portfolios, Programs, and Projects: A Practice Guide – First Edition

https://www.pmi.org/pmbok-guide-standards/practice-guides/risk-management

Téléchargez le guide

Risk Management in Portfolios, Programs, and Projects: A Practice Guide – First Edition (2024).

Le guide de pratique Risk Management in Portfolios, Programs, and Projects (disponible à ce stade uniquement en langue anglaise) fournit des connaissances pratiques et des exemples en mettant l’accent sur le « quoi » et le « comment » du management du risque.

Il est essentiel pour la préparation à l’examen PMI-RMP® (et fort utile dans le management des risques de votre projet, programme ou portefeuille de projets).

  • Identifiez et développez les principes fondamentaux du management des risques ;
  • Décrivez les principes fondamentaux du management des risques dans les environnements de portefeuille, de programme et de projet ;
  • Définissez le cycle de vie du management des risques ;
  • Appliquez les principes de management des risques aux domaines de la performance du management de portefeuille, de programme et de projet dans le contexte d’une approche de management des risques d’entreprise (Enterprise Risk Management  / ERM), à l’aide d’exemples et d’une étude de cas pratique ; et
  • Découvrez des informations à l’intention des praticiens qui appliquent des techniques, des outils, des processus et des bonnes pratiques de management des risques lors de l’exécution d’un plan de management de portefeuille, de programme ou de projet.

“PMI”, “PMI-RMP”, “PMP” and “Project Management Institute” are registered marks of Project Management Institute, Inc.

DantotsuPM – Meilleur billet de 2017 : « Reinventing Organizations de Fédéric Laloux », une synthèse de Synertal

Réinventer les organisations, les 5 Paradigmes Rouge, Ambre, Orange, Vert, Opale. (Billet Original détaillé).

Le livre sur Amazon

Cette synthèse a été réalisée à partir de l’analyse de Analyse de Anne-Claire Chêne « L’essentiel des pratiques organisationnelles innovantes » http://www.reinventingorganizations.com/uploads/2/1/9/8/21988088/chene_synthese_laloux2014.pdf

Frédéric Laloux a ouvert des perspectives sur le management des organisations avec son ouvrage Reinventing Organizations, basé sur une recherche rigoureuse d’organisations pionnières qui fonctionnent déjà sur des schémas novateurs.

DantotsuPM – Meilleur billet de 2014 : « 6 éléments à inclure dans votre Charte Projet »

La Charte Projet est le début officiel du projet. Elle vous autorise formellement vous et votre équipe à commencer le travail sur les tâches requises. Sans charte, vous n’avez pas le mandat de faire faire des choses !

Billet Original d’après « 6 Things to Include in Your Project Charter » de Jennifer Whitt

Voici 6 choses critiques à inclure dans votre charte.

  1. Déclaration des besoins fonctionnels
  2. Besoins du Projet
  3. Chef de projet assigné
  4. Jalons de Projet
  5. Assomptions de projet
  6. Parties prenantes du projet

Rappelez-vous d’inclure le développement de la charte projet dans le planning de projet.

La charte projet est un début essentiel à un projet. Vous pouvez la réviser plus tard, particulièrement si votre projet va avoir des phases multiples, ne considérez pas  qu’elle soit gravée dans le marbre.

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Vous voulez élargir vos compétences ? Utilisez votre réseau !

Découvrez des façons d’accroitre vos compétences et votre attractivité en utilisant votre réseau.

Want to Expand Your Skills? Use Your Network!  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/want-to-expand-your-skills-use-your-network/

Les conférences et les formations peuvent vous aider à élargir vos compétences et à améliorer votre carrière en management de projet.

Il existe d’autres moyens d’augmenter vos capacités dans le cadre de votre travail quotidien.

Découvrez ces façons d’accroitre vos compétences en utilisant votre réseau.

  • Échangez vos revues de projet (avec vos pairs). Un regard neuf peut repérer les faiblesses, les défauts ou les risques que vous auriez pu négliger. Tirer parti de l’expérience des autres peut améliorer la vision de votre projet. Dans votre réseau de managers de projet, proposez de revoir l’un des projets de votre collègue en échange de l’examen de l’un des vôtres. Vous aurez l’occasion de découvrir un projet que vous ne connaissez peut-être pas, et vous et votre collègue en management de projet bénéficierez des informations que vous partagerez.
  • Engagez un contact en tant que mentor ou coach. Profitez des compétences et des expériences des autres en leur demandant qu’ils vous encadrent ou vous coachent. Il peut s’agir d’une personne à l’intérieur ou à l’extérieur de votre organisation. Les mentors internes peuvent vous aider à comprendre l’historique des projets au sein de votre groupe et à naviguer dans la politique de bureau. Les coachs externes proposent différentes perspectives, défis et solutions que vous pouvez appliquer à vos projets.
  • Planifiez des discussions d’études de cas avec des collègues. Les sessions d’études de cas vous permettent, à vous et à vos collègues, d’analyser et de discuter de scénarios de projets réels. Cela peut améliorer vos compétences analytiques et décisionnelles et vous offrir des informations plus approfondies sur la gestion des défis des projets dans votre secteur et dans d’autres.
  • Élargissez votre réseau et lancez une discussion. Une recherche rapide sur LinkedIn répertorie plus de 17 millions de personnes sur la plateforme qui se désignent comme des managers de projet. C’est une incroyable base de compétences ! Recherchez par secteur d’activité ou par ville et contactez-les. Vous trouverez probablement d’autres managers de projet désireux d’élargir leurs compétences. Lancez une discussion, posez une question sur un problème urgent et profitez de l’expérience que votre réseau peut offrir.
  • Utilisez les ressources de LinkedIn. Vous avez découvert la newsletter de Bonnie Project Pointers. Elle anime également des discussions en direct sur LinkedIn. Vous pouvez poser des questions lors de ces événements en direct ou écouter les vidéos enregistrées à votre convenance. D’autres instructeurs LinkedIn Learning proposent des newsletters et organisent des événements en direct. Consultez les bulletins d’information de Bob McGannon, Doug Rose et Chris Croft,  entre autres !

Vous ne savez pas comment contacter les autres ? Une chose à garder à l’esprit est que beaucoup d’autres personnes ressentent la même chose.

N’ayez pas peur d’être celui ou celle qui donne le coup d’envoi. Pour en savoir plus sur le réseautage, consultez le cours de réseautage professionnel de Dorie Clark.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Soyez généreux et égoïste.

Les personnes généreuses sont plus susceptibles d’être heureuses !

Generous and selfish par Seth Godin

https://seths.blog/2023/01/the-odd-generous-selfish-cycle/

On nous rappelle souvent que la meilleure façon d’obtenir ce que nous voulons est d’aider les autres à obtenir ce qu’ils veulent.

Que l’ouverture de la porte aux autres augmente la probabilité que les autres nous ouvrent la porte.

Ce qui rend ceci étrange, est l’implication que si nous ne recevons pas, cela ne vaut guère la peine de donner.

Mais que se passerait-il si nous séparions les deux et choisissions simplement la générosité parce que nous le pouvons ?

Il s’avère que les personnes heureuses sont plus susceptibles d’être généreuses. (Ce qui implique que les personnes généreuses sont plus susceptibles d’être heureuses). Non pas parce qu’elles obtiennent quelque chose de mesurable en retour, mais simplement parce que l’abondance est un choix. Et faire des choix célèbre notre capacité d’action et notre potentiel.

Quelle formidable opportunité d’apporter justice, attention et dignité aux personnes qui nous entourent.

DantotsuPM – Meilleur billet de 2012 : « 10 astuces pour rédiger de bons comptes-rendus de réunion » par Elizabeth Harrin

Voici 10 astuces pratiques qui amélioreront à coup sûr vos compétences à produire et diffuser des comptes-rendus de réunion percutants et utiles.

Les comptes-rendus aident dans la communication de projet. Ils s’assurent que les personnes ont une compréhension commune de ce qu’était la réunion et servent d’enregistrement permanent. Ils peuvent être particulièrement utiles pour les personnes qui n’ont pu suivre la réunion en personne. Aussi, voici 10 astuces pour écrire de bonnes minutes de réunion.

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  1. Écrivez le compte-rendu tant que vous vous en souvenez encore
  2. Commencez par une revue des actions
  3. Documentez les actions et leurs propriétaires
  4. Notez qui était là
  5. Incorporez des images
  6. Utilisez un modèle standard
  7. Documentez les décisions
  8. Utilisez des tableaux
  9. Envoyez le compte-rendu rapidement
  10. Faites des comptes-rendus !

Quelles autres astuces avez-vous en matière de compte-rendu ?

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DantotsuPM – Meilleur billet de 2011 (et de tous les temps) : « 7 astuces simples pour interagir avec des personnes négatives »

Avez-vous jamais interagi avec des personnes négatives ? Si vous l’avez fait, vous savez que l’expérience peut être vraiment déprimante.

Et pourtant, les gens qui sont les plus durs à aimer sont ceux qui en ont le plus besoin.

Billet Original – « 7 astuces simples pour interagir avec des personnes négatives » par Celestine Chua

S’il y a quelqu’un négatif dans votre vie à l’heure actuelle, ne vous laissez pas affecter par lui ou elle. Vous n’êtes pas seuls face à votre problème – je fais aussi face à des gens négatifs et interagir avec eux est toujours une expérience pédagogique. Même si les gens peuvent essayer de vous tirer vers le bas, vous avez le choix sur comment vous leur réagissez.

Je voudrais partager mes 7 astuces sur comment vous pouvez interagir avec les personnes négatives.

  1. Ne vous engagez pas dans la négativité
  2. Restez en groupe
  3. Donnez de l’objectivité aux commentaires qui sont faits
  4. Allez vers des sujets plus légers
  5. Soyez attentif au temps que vous passez avec les personnes négatives
  6. Identifiez les domaines où vous pouvez réaliser un changement positif
  7. Sortez-les de votre vie (si rien d’autre ne fonctionne)

Rappelez-vous que votre vie est la vôtre et c’est à vous de décider comment vous voulez qu’elle soit. S’il y a des gens négatifs qui vous font vous sentir mal, travaillez sur ces problèmes avec les 7 étapes ci-dessus. Avec les bonnes actions, vous pouvez créer une différence spectaculaire dans ce que vous tirez de vos relations.

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10 erreurs fréquentes en gestion du changement par Christelle Picault

Voici une liste de dangers qui reflète toute une expérience avec des exemples et leurs conséquences que vous pourrez mieux éviter en prenant conscience et en manageant proactivement ces risques.

Erreur n°1 : Ne pas impliquer les équipes !

Les collaborateurs ne sont pas consultés en amont ni impliqués dans le processus de changement.

Exemple : Lors de la mise en place d’un nouveau logiciel CRM/ERP, ne pas consulter les équipes de vente et administratives qui l’utiliseront quotidiennement.

Ces équipes, étant en première ligne, peuvent offrir des insights précieux sur les fonctionnalités nécessaires et les améliorations à apporter.

Conséquence : Une forte résistance au changement et un manque d’engagement, impactant la réussite du projet.

Erreur n°2 : Absence d’un planning clair et complet

Le manque de planification détaillée pour chaque étape du changement entraîne des imprécisions et des retards.

Exemple : Lancer une restructuration organisationnelle sans étapes définies ni jalons précis peut entraîner des chevauchements de tâches et des délais manqués.

Conséquence : Des objectifs flous et une mise en œuvre incohérente des initiatives de changement.

Erreur n°3 : Manque de communication et de suivi !

Les objectifs et les raisons du changement ne sont pas clairement communiqués à tous les niveaux de l’organisation, et il n’y a pas de suivi régulier.

Exemple : Lors de l’implémentation d’un nouvel outil de gestion de projet, ne pas expliquer ses bénéfices, et ne pas organiser de feedback réguliers empêche son adoption.

Conséquence : Des malentendus, des résistances au changement et une mauvaise exécution des initiatives de changement.

Erreur n°4 : Sous-estimer la résistance au changement !

Ne pas anticiper la résistance au changement peut faire échouer les initiatives.

Exemple : Imposer une nouvelle méthode de travail agile sans préparer les équipes à ce changement.

Conséquence : Un manque de soutien et de participation des équipes.

Erreur n°5 : Ne pas prévoir de formation !

Les collaborateurs ne sont pas formés pour s’adapter aux nouveaux outils ou processus.

Exemple : Mettre en place un nouveau système de gestion de projet sans offrir de formation approfondie.

Conséquence : Une utilisation inefficace des fonctionnalités et une frustration.

Erreur n°6 : Ne pas évaluer les risques et les suivre !

Ignorer les risques potentiels peut avoir des impacts importants.

Exemple : Introduire une nouvelle technologie ou un nouvel outil sans évaluer les risques de compatibilité avec les systèmes existants.

Conséquence : Des développements non anticipés et des coûts supplémentaires.

Erreur n°7 : Ne pas mobiliser les champions du changement !

Ne pas avoir de sponsor ou d’ambassadeurs du changement peut ralentir le processus.

Exemple : Ne pas avoir de sponsor fort pour allouer des ressources, communiquer et encourager les équipes durant la transition.

Conséquence : Une diffusion et une adoption plus lentes des initiatives de changement.

Erreur n°8 : Ne pas monitorer les progrès !

Ne pas suivre régulièrement les progrès peut faire dérailler le projet.

Exemple : Lancer une nouvelle stratégie de marketing sans suivre les indicateurs de performance clés (KPI).

Conséquence : Des ajustements tardifs et une perte de direction.

Erreur n°9 : Ne pas considérer le feedback post-changement !

Ignorer les retours après la mise en œuvre peut entraîner des problèmes non résolus.

Exemple : Ne pas recueillir les avis des utilisateurs après le déploiement d’un nouvel outil de travail collaboratif pour améliorer son adoption.

Conséquence : Des inefficacités persistantes et une frustration.

Erreur n°10 : Ne pas fêter les succès !

Ne pas reconnaître et célébrer les réussites peut démotiver les équipes.

Exemple : Ne pas organiser de réunion de célébration après avoir atteint un objectif majeur.

Conséquence : Une baisse de moral et un engagement réduit.


Christelle Picault

J’ai plus de 20 ans d’expérience en gestion de projets.

J’accompagne des entreprises dans l’optimisation de leurs processus et leur digitalisation.

J’accompagne les entreprises dans la gestion de projets, la gestion du changement, l’amélioration continue et la digitalisation.

Je suis passionnée par l’optimisation des processus, les démarches agiles et d’amélioration continue.

Dans ma boite à outils j’ai Notion qui peut être un outil de structuration très puissant.

Je suis certifiée PMP® (Project Management Professional) depuis 2011 et certifiée Lean Six Sigma Green Belt depuis 2017.

« Bonjour et bienvenue ! » Le premier post de DantotsuPM a déjà 15 ans et reste toujours d’actualité.

Les meilleures pratiques du management de projet, programme et portefeuille de projets, partage d’expériences, questions/réponses sur les thèmes de ce domaine qui vous intéresse.

Ce blog est également ouvert aux discussions sur le leadership, l’innovation, les petites idées qui permettent de se faciliter la vie professionnelle et de progresser.

Ci-dessus, un extrait du contenu du tout premier billet, le 26 Juin 2009 !

Le blog DantotsuPM est né de mon envie de partager (dans la continuité de la création du PMI® France-Sud dans les années 2000).

Pourquoi ce nom « DantotsuPM » ?

Comme beaucoup d’entre vous qui suivez mes publications, je cherche en permanence à améliorer les multiples compétences qui permettent de progresser dans ma vie et mes pratiques.

C’est d’ailleurs de là que vient le nom du blog car le mot Dantotsu que j’ai croisé lors de voyages professionnels au pays du soleil levant signifie en Japonais « rechercher en permanence le meilleur du meilleur ».

J’ai accolé PM à Dantotsu pour Project Management, ma passion : DantotsuPM était né !

Je sélectionne, traduit en français et publie sur ce blog des billets liés au management de projets, programmes, Project Management Office (PMO) et Portfeuilles de projets (PPM), aux soft skills, à l’agilité, à l’analyse des besoins business et au leadership.

Je m’efforce d’illustrer ces articles avec des images, vidéos, pointeurs utiles, partages d’expérience, bonnes pratiques, méthodes, outils, astuces, annonces de rencontres et wébinaires….

Vous pouvez suivre tous ces contenus directement sur ce blog https://dantotsuPM.com/ , ou sur vos médias sociaux favoris : Twitter, LinkedIn ou même Pinterest !

Si vous souhaitez à votre tour contribuer:

  1. N’hésitez pas à réagir aux billets avec vos commentaires.
  2. Contactez-moi sur LinkedIn pour publier vos propres articles.

Si votre société souhaite accroitre sa visibilité auprès des managers de projets et de leurs organisations, devenez sponsor-partenaire du blog DantotsuPM.

Découvrez ou relisez les billets les plus appréciés de la dernière année pour vous faire une meilleure idée de ce que ce blog peut éventuellement vous apporter.

Il y a déjà plus de 4000 billets en ligne et j’en publie un nouveau chaque jour…

Je vous invite donc à venir y piocher à votre rythme et selon vos besoins.

Visitez également l’espace ressources gratuites qui contient de nombreux pointeurs vers des documents utiles aux managers de projets.

J’espère que vous apprécierez d’utiliser les catégories qui regroupent les billets autour de grands thèmes ainsi que les mots clés qui rendront vos recherches plus faciles (dans la colonne de droite).

Voilà, je vous souhaite de belles lectures et de riches échanges et contributions à notre communauté de passionné.e.s du management de projets.

Avantages moins connus de la gestion des contrats

La gestion des contrats garantit que vous et vos fournisseurs de projet vous mettez d’accord sur les coûts, les termes, les livrables et les conditions.

Lesser-Known Benefits of Contract Management  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/lesser-known-benefits-of-contract-management/

Creusez davantage et la gestion des contrats peut aider vos projets d’autres manières.

#1 – Amélioration des relations avec les fournisseurs.

Le temps passé à négocier les contrats avec vos fournisseurs les aide à comprendre les objectifs du projet et la culture de votre organisation. Cet effort permet également de définir des attentes qui facilitent le processus lorsque les ressources du fournisseur seront nécessaires dans de futurs projets. Dans les relations à plus long terme, le fournisseur sera en mesure d’anticiper les besoins à venir et de former son personnel pour soutenir les futures initiatives de votre organisation.

Partenaire de DantotsuPM, visitez le site pour toutes les formations certifiantes proposées. En particuliers celles sur Prince2.

#2 – Atténuation élargie des risques.

La gestion des contrats permet d’identifier et d’atténuer les risques potentiels en définissant les termes, les obligations et les responsabilités de toutes les personnes impliquées. En identifiant et en planifiant ces risques, vous réduisez la probabilité que des problèmes surviennent lorsque les ressources du fournisseur travaillent sur des tâches de votre projet. Dans les relations à plus long terme, les fournisseurs peuvent développer des compétences qui les positionnent pour travailler sur des tâches plus nombreuses et plus vastes. Les ressources qualifiées des fournisseurs aident de plusieurs façons. Si les ressources qualifiées au sein de votre organisation ne sont pas disponibles, vous pouvez vous tourner vers ce fournisseur, réduisant ainsi le risque d’utiliser des personnes moins qualifiées au sein de votre organisation. Les ressources qualifiées des fournisseurs allègent également la charge de travail de vos employés internes afin qu’ils aient le temps de suivre des formations. De cette façon, vous réduisez les risques futurs liés aux pénuries de compétences.

#3 – Soutien à la conformité.

Les ressources des fournisseurs peuvent vous aider à vous assurer que votre organisation se conforme aux réglementations gouvernementales ou aux normes du secteur. Lorsque vous incluez la conformité dans les conditions générales d’un contrat fournisseur, la charge de la création d’outils et de processus conformes est transférée au fournisseur. Cela réduit le risque de conformité de votre propre organisation. Remarque : Même si cette responsabilité est transférée au fournisseur, l’organisation contractante (c’est-à-dire votre organisation) reste responsable de la conformité. Assurez-vous d’examiner tous les livrables pour vous assurer que le fournisseur a maintenu la conformité.

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#4 – Économies de coûts à long terme.

La gestion des contrats aide les projets actuels et futurs. Les contrats documentés simplifient la renégociation de conditions favorables lors des renouvellements et peuvent identifier les opportunités qui profitent à la fois à l’organisation contractante et au fournisseur. Cela peut permettre de conclure des accords à plus long terme à moindre coût, de raccourcir les temps de montée en puissance pour le personnel des fournisseurs qui revient chez le même client et d’accroître l’efficacité.

Parce que la gestion des contrats offre de nombreux bénéfices, c’est une bonne idée pour les managers de projet de s’y impliquer même si un autre service fait la majeure partie du travail. Si vous ne connaissez pas déjà les personnes chargées des contrats dans votre organisation, assurez-vous d’aller  les rencontrer !

Pour en savoir plus sur la gestion des contrats et sur l’approvisionnement, consultez la formation Steven Brown’s Purchasing Foundations.

4 problèmes de réunion de projet : Lesquels voulez-vous surmonter ?

Chers amis, avez-vous vécu des réunions de projet inutiles ces derniers temps ?

Bien que les réunions soient un outil de communication fondamental, de nombreuses réunions ne permettent pas d’obtenir de résultats réels.

Four Project Meeting Problems – Which Ones Do You Want to Overcome? Par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/project-meeting-problems/

Examinons quatre problèmes courants liés aux réunions de projet : objectif peu clair, changement de sujet, indécision et direction peu claire.

4 problèmes liés aux réunions de projet

#1 – Objectif peu clair

Bien trop souvent, les gens assistent aux réunions sans savoir pourquoi ils ont été invités. Vous pouvez parier alors que la réunion se déroulera sans but sans objectifs clairs.

L’animateur de la réunion doit spécifier l’objectif dans l’ordre du jour, par exemple :

Sélectionner les histoires utilisateur de l’arriéré de produit pour le prochain sprint.

Ensuite, commencez vos réunions en indiquant l’objectif de la réunion, par exemple :

Le but de cette réunion est de sélectionner les histoires utilisateur de l’arriéré de produit pour le prochain sprint.

De plus, passez en revue les sujets à l’ordre du jour et les règles de base. Demandez s’il y a des questions ou des points supplémentaires à mettre à l’ordre du jour.

Ces étapes permettent de s’assurer que tout le monde est sur la même longueur d’onde et comprend l’objectif, les sujets et la conduite souhaitée.

#2 – Changement de sujet

Beaucoup de gens sont des libres penseurs, sautant d’un sujet à l’autre. Cependant, cette digression diminue l’efficacité et l’efficience de vos réunions.

L’examen de votre objectif et des points de l’ordre du jour définit les limites de vos réunions. Qu’est-ce qui est dans le périmètre de cette rencontre ? Qu’est-ce qui est hors périmètre ?

De plus, utilisez un Parking-lot. Les réunions stimulent les idées. Les gens ne veulent pas les oublier. Capturez l’idée ou les sujets de discussion pour les traiter plus tard.

De plus, envisagez d’utiliser un gardien (du temps et de l’agenda). Ce membre de l’équipe maintient l’équipe sur la bonne voie. Si les membres de l’équipe errent sans but, le gardien redirige l’équipe vers le sujet actuel.

#3 – Indécision

Nous quittons souvent les réunions de projet sans aucune décision. Pourquoi ?

Premièrement, il y a un manque de clarté sur qui prendra les décisions. Deuxièmement, personne ne sait comment les décisions seront prises (par exemple, par consensus). Enfin, il y a un manque d’information ou d’analyse. Déterminez ces facteurs avant la réunion.

De plus, le nombre de participants à la réunion est important. Il existe une relation inverse entre le nombre de participants et la rapidité avec laquelle les décisions sont prises. Assurez-vous d’avoir une représentation adéquate des parties prenantes, mais limitez les participants à 8 personnes lorsque cela est possible.

#4 – Direction peu claire

Les managers de projet peuvent ne pas assurer le suivi de l’agenda de la réunion. De plus, il peut ne pas avoir de méthode pour capturer les actions et les décisions importantes.

Une réunion bien menée doit aboutir à une direction claire et faire progresser votre projet. Le facilitateur doit s’assurer que les éléments suivants sont saisis pendant la réunion et examinés à la fin de la réunion :

Le RAID

  • Risques. Capturez les menaces et les opportunités dans votre Registre des risques.
  • Actions : Les actions doivent inclure : la date de la mesure, les mesures à prendre, la personne responsable, la date d’échéance, le statut (ouvert ou fermé).
  • Issues / Problèmes. Les problèmes sont des menaces qui se sont matérialisées et qui nécessitent une gestion. Les questions doivent inclure : la date de début, la description, la personne responsable, la date d’échéance, le statut.
  • Décisions. Quelles décisions ont été prises ? Qui a pris la décision ? Quelle était la date de la décision ? Quels facteurs ont contribué à la décision ?

Comment faire un compliment significatif ?

Vous pouvez facilement améliorer l’état d’esprit des personnes qui vous entourent en les complimentant pour leur travail, attitude, style ou quoi que ce soit d’autre que vous trouvez remarquable.

How to Give a Meaningful Compliment par Steve Keating

https://stevekeating.me/2024/05/27/how-to-give-a-meaningful-compliment/

Donnez souvent de sincères compliments. Vous pouvez facilement améliorer l’état d’esprit des personnes qui vous entourent en les complimentant pour leur travail, attitude, style ou quoi que ce soit d’autre que vous trouvez remarquable.

Je demande souvent lors des présentations sur le leadership combien de participants complimentent les personnes qu’ils dirigent. La plupart des mains dans la pièce se lèvent. Ensuite, je demande quelques exemples concrets de compliments qu’ils ont faits aux membres de leurs équipes.

Mon préféré est « bon travail » suivi de « c’est bien » et « continuez votre bon travail ».

Je ne sais pas ce que sont ces phrases, mais ce ne sont certainement PAS des compliments. Ce sont ce que j’appelle des commentaires « jetables ». Ils nécessitent peu ou pas de réflexion et n’ont presque aucun poids. Ce ne sont pas des déclarations significatives.

Ce qui est triste parce que nous avons tous besoin de reconnaissance et du sentiment d’accomplissement qui accompagnent un compliment sincère et significatif. La plupart des leaders émettent ces commentaires jetables parce qu’ils ne comprennent pas le pouvoir d’un compliment sincère. Beaucoup de ceux que l’on appelle les « leaders » sont également trop paresseux pour investir l’effort de développer un compliment à la fois significatif et mémorable.

Mais ce n’est vraiment pas si difficile, et le « retour » sur cet effort peut littéralement changer la vie. Donc, si vous êtes un leader, ou simplement une personne bienveillante qui veut faire une différence dans la vie d’une autre personne, voici comment vous pouvez le faire.

Faire un compliment significatif implique d’être authentique, spécifique et réfléchi.

Voici un guide étape par étape pour vous assurer que votre compliment résonne et a un impact positif.

  • Soyez authentique : L’authenticité est la clé. Les compliments doivent venir d’une profonde sincérité. Évitez l’exagération ou toute flatterie qui ne vous semble pas vraie.
  • Soyez précis : Les compliments généraux comme « Tu es génial » peuvent sembler creux. Au lieu de cela, concentrez-vous sur des qualités ou des actions particulières. Par exemple, « Vous avez fait un excellent travail d’organisation de l’événement. Votre souci du détail a vraiment prouvé votre efficacité tant tout s’est bien passé. »
  • Concentrez-vous sur l’effort et les qualités : Mettez en évidence l’effort que quelqu’un a mis dans quelque chose ou une qualité spécifique qu’il possède. Cela montre que vous reconnaissez et appréciez leur travail acharné ou leurs traits de caractère. Par exemple, « J’admire vraiment votre dévouement à votre travail. Votre persévérance est inspirante. »
  • Se rapporter à l’impact : Expliquez comment leurs actions ou leurs qualités ont eu un impact positif sur vous ou sur les autres. Cela ajoute de la profondeur à votre compliment. Par exemple, « Votre gentillesse en m’aidant avec ce projet la semaine dernière a vraiment fait une différence. Cela m’a soulagé une grande partie de mon stress. »
  • Soyez opportun : Livrez votre compliment à proximité de l’événement ou du comportement que vous félicitez. La promptitude garantit que le compliment soit pertinent et semble plus authentique.
  • Utilisez un langage approprié : Adaptez vos mots aux préférences de la personne et au contexte de votre relation. Pour un collègue, vous pourriez dire : « Votre présentation était très perspicace », tandis que pour un ami proche, vous pourriez dire : « J’aime la façon dont tu sais toujours comment faire en sorte que tout le monde se sente bienvenu ».
  • Langage corporel et ton : Assurez-vous que vos indices non verbaux correspondent à vos mots. Maintenez un contact visuel, souriez et utilisez un ton chaleureux pour transmettre la sincérité.
  • Évitez les comparaisons : Complimenter quelqu’un en le comparant à d’autres personnes peut diminuer la valeur de votre compliment. Concentrez-vous sur les qualités ou les réalisations uniques de cette personne.

Voici quelques exemples de compliments significatifs :

  • À un collègue : « Votre créativité dans cette campagne de marketing était impressionnante. Cela s’est vraiment démarqué et a fait briller notre produit. »
  • À un ami : « Je me sens toujours entendu et compris quand je te parle. Ton empathie signifie beaucoup pour moi. »
  • À un membre de la famille : « Ton dévouement envers notre famille est incroyable. La façon dont tu trouves toujours le temps de soutenir tout le monde est vraiment admirable. »

Vous avez la possibilité de rendre vos compliments beaucoup plus significatifs. Vous pouvez faire en sorte que le destinataire se sente vraiment apprécié et valorisé. Vous pouvez leur faire un compliment qu’ils garderont très longtemps en mémoire. Vous pouvez leur donner la motivation nécessaire pour atteindre les étoiles et atteindre leur plein potentiel. VOUS, oui VOUS, pouvez faire tout cela.

Vous n’avez qu’à décider que c’est assez important pour faire cet effort.

L’art de communiquer vos estimations et de les défendre.

L’un des plus gros challenges pour le/la manager de projet est l’estimation des efforts et de la durée du projet et cela demande en particulier de bien gérer le (ou les) demandeur(s) !

Comment traiter avec les personnes qui demandent des estimations ?

How to Deal with People Who Ask for Estimates  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/how-to-deal-with-people-who-ask-for-estimates/

Un grand challenge dans l’estimation de projet est de traiter avec le demandeur ! Les leaders ont souvent déjà un chiffre en tête. Ils peuvent vouloir que vous atteigniez un objectif irréalisable ou s’attendre à un niveau de précision déraisonnable.

Voici quelques techniques pour gérer un difficile demandeur d’estimation.

Soulignez les inconnues.

Parce que les projets sont uniques, ils incluent des choses qui n’ont jamais été faites auparavant. C’est là que le risque et l’incertitude rendent l’estimation si difficile. Lorsque vous discutez de l’élaboration d’une estimation avec le demandeur, parlez des inconnues. Soulignez ce qui est différent ou unique. Cela peut aider le demandeur à comprendre à quel point l’estimation peut être difficile. Ensuite, posez des questions au demandeur sur les informations qu’il a sur ces inconnues du projet. Cela peut susciter un dialogue significatif et produire une attente plus raisonnable pour l’estimation.

Découvrez et discutez des hypothèses.

Les demandeurs font souvent des hypothèses tacites sur le concept du projet, qui peuvent être liées à leurs croyances quant à la complexité technique. Ou ils peuvent se souvenir d’un projet qu’ils pensent être similaire à celui qu’ils veulent estimer. Demandez au demandeur quelles sont ses hypothèses pour le projet, puis demandez-lui si ces hypothèses ont du sens. Cela peut changer la compréhension du demandeur de l’effort d’estimation et aboutir à une meilleure estimation initiale qui sera acceptée plus facilement.

Présentez les possibilités de recherche.

Faire de la recherche fait partie de l’élaboration de bonnes estimations. Mais partager cela avec un demandeur soulage rarement la pression.  Vous avez plus de chances de les convaincre de soutenir la recherche en expliquant ce que vous voulez rechercher et les ressources que vous utiliserez pour la mener. Le demandeur peut réduire sa pression pour obtenir des estimations rapides lorsqu’il voit les détails de recherche nécessaire. La recherche aide à intégrer des faits et des tendances historiques dans votre estimation.

Utilisez une fourchette à votre estimation et des moyens de la réduire.

Il est recommandé d’associer une fourchette à une estimation. Par exemple, une estimation d’ordre de grandeur apparaît généralement comme €300000 plus ou moins 25 %. Cette fourchette tient compte des inconnues et des risques qui peuvent affecter votre estimation. Lorsque vous parlez au demandeur, vous devez partager davantage d’informations. Une fourchette ne suffit pas. Parlez des données complémentaires et des événements qui pourraient réduire l’incertitude de l’stimation. Supposons que l’une des principales inconnues soit le devis d’un fournisseur. Une fois que vous avez reçu le devis et que le coût est connu, vous pouvez l’intégrer dans l’estimation et réduire la fourchette (de 25% à 20% par exemple). Expliquer ce processus aide le demandeur d’estimation à accepter la variabilité de l’estimation.

Présentez des données historiques sur les projets passés et les inexactitudes d’une estimation hâtive.

Discutez de projets similaires qui peuvent confirmer une estimation. Et montrez comment les estimations initiales étaient souvent erronées. Cela peut tempérer les attentes du demandeur. Assurez-vous que les projets référencés soient vraiment similaires. Lorsque vous regardez une estimation antérieure qui n’était pas exacte, identifiez pourquoi elle différait des valeurs réelles. De cette façon, vous pouvez établir des parallèles avec le processus d’estimation actuel pour avoir une meilleure idée de l’estimation et de la façon dont elle pourrait ne pas être exacte.

Essayez de comprendre le point de vue et les défis du demandeur.

challengerLe demandeur pourrait avoir une raison business valable de vous mettre la pression pour obtenir un devis. Comprendre ses défis peut être utile et cela pourrait ouvrir des alternatives.  Par exemple, diviser un projet en phases plus petites pour atteindre plus rapidement les objectifs clés du demandeur. Ou étendre l’utilisation d’un outil ou d’un processus déjà présent dans l’entreprise pour répondre à un besoin business urgent.

Qu’avez-vous fait d’autre pour gérer les attentes et les demandes d’estimations de vos demandeurs ?

Quels sont les défis non résolus que vous rencontrez liés aux personnes qui vous demandent des estimations de projet ?

Partagez-les dans la section des commentaires.

Pour en savoir plus sur les méthodes d’estimation, consultez la formation de Bonnie Project Management Foundations: Scheduling course.

12 bonnes raisons pour lesquelles vous avez du mal avec les petits projets !

Pourquoi ai-je encore des problèmes avec les petits projets ?

12 Good Reasons You Are Struggling With Small Projects par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/12-good-reasons-you-are-struggling-with-small-projects/

Pourquoi est-ce que j’ai encore des problèmes avec les petits projets ?

C’est une question plaintive que l’on me pose de temps en temps. J’aimerais donner quelques brèves raisons pour lesquelles les managers de projet ont du mal avec les projets de petite échelle.

Les pièges des petits projets

#1 – Vous pensez que ces projets sont simples.

Dans les situations complexes et environnement mouvant, même sur de petits projets, la personne avec des réponses simples est souvent idiote.

En général, ces projets comportent moins de risques. Cependant, les petits projets peuvent porter un ensemble complexe de variables.

Comment pouvez-vous être sûr de bien analyser la complexité du projet ?

Par exemple, vous pouvez demander à votre équipe de dessiner un diagramme de contexte et/ou des diagrammes de flux de données au début du projet.

Cet exercice permet à l’équipe de comprendre le contexte du projet.

#2 – Vous n’avez pas de charte de projet.

Les managers de projet se voient attribuer des projets à la dernière minute avec des délais serrés. Plutôt que de discuter du projet avec les parties prenantes et de documenter l’analyse de rentabilité, les problèmes, les objectifs et les livrables, le manager de projet se met au travail.

Par la suite, les parties prenantes exigent des changements coûteux.

Faites un effort concerté au départ pour impliquer vos principales parties prenantes et élaborer une charte de projet. Cet exercice collaboratif permet non seulement d’établir des bases solides, mais aussi de réduire les risques de changements coûteux plus tard dans le projet.

Pour les petits projets, le manager de projet doit être en mesure de créer une charte dans les plus brefs délais, ce qui lui permet de se sentir valorisé pour son travail efficace.

#3 – Vous n’appliquez pas le bon niveau de rigueur.

Je vois deux extrêmes :

  1. Les managers de projet ne suivent aucune méthodologie.
  2. Les managers de projet entreprennent généralement de nombreuses tâches comme pour des projets complexes et de grande envergure.

Faites simple. Concentrez-vous sur la détermination des étapes nécessaires et l’élaboration de documents de planification qui apporteront une réelle valeur. En exécutant et en respectant ce plan simple, vous pouvez insuffler un sentiment de confiance et de concentration à votre équipe.

#4 – Le commanditaire de votre projet est invisible.

De nombreux petits projets n’ont aucun sponsor. L’organisation peut assigner un sponsor, mais celui-ci a abdiqué son rôle au profit du manager de projet ou d’un membre de l’équipe.

Si vous n’avez pas de sponsor, sollicitez-en un. Discutez avec cette personne de son rôle et demandez-lui son engagement.

#5 – Votre équipe manque de personnel.

Ces projets héritent souvent des ressources restantes. N’importe quel corps encore chaud fera l’affaire, n’est-ce pas ?

Pour tous les projets, définissez les connaissances et compétences requises. Cherchez à doter l’équipe de projet des bonnes personnes.

#6 – Vous n’effectuez pas de gestion des risques liés au projet.

Oui, les petits projets comportent généralement moins de risques. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de risques.

Le management des risques ne devrait pas prendre beaucoup de temps, mais il est essentiel de l’intégrer dans les activités de votre projet.

Cela vous permet d’être toujours prêt à faire face aux risques potentiels, ce qui instille un sentiment de prudence et de préparation au sein de votre équipe.

#7 – Vous n’effectuez pas de gestion des demandes de changement.

Une partie prenante demande une modification du périmètre. Ce n’est pas un grand changement, alors vous dites oui.

Les utilisateurs demandent des modifications supplémentaires au fil du temps. L’effet cumulatif devient significatif.

Il est essentiel de décider dès le départ de la manière dont vous allez gérer, suivre et signaler les demandes de changements. Cela vous permet de contrôler l’orientation du projet et tout changement potentiel, ce qui vous permet de vous sentir organisé et en contrôle.

 Je peux faire les petites choses d’une manière géniale. James Freeman Clarke

#8 – Vous managez un projet dont personne ne se soucie.

Les projets peuvent être sélectionnés arbitrairement. Dans certains cas, le projet ne s’aligne pas avec la stratégie de l’entreprise. L’équipe sait que le projet n’est pas prioritaire et n’y accorde que peu d’attention.

Il s’agit d’une question de management. La direction devrait créer un comité de projet qui examine les demandes de projet pour s’assurer de l’alignement stratégique.

#9 – Votre équipe de projet est trop grande.

Votre projet est peut-être petit, mais il impacte plusieurs domaines de l’entreprise. Tout le monde sent qu’il a besoin d’avoir quelqu’un dans l’équipe. Vous avez quinze personnes dans l’équipe alors qu’une poignée suffirait.

Créez une petite équipe de base (core team). Assurez-vous que cette équipe représente les principaux groupes de parties prenantes. Vous voudrez peut-être créer une équipe élargie de personnes qui pourraient être engagées au besoin.

#10 – Vous utilisez les mauvais outils.

Certains managers de projet passent plus de temps à mettre en place et manager leurs outils qu’à manager le projet.

Gardez les choses simples. Par exemple, plutôt que d’utiliser des outils de planification complexes, vous pouvez utiliser Excel.

#11 – Vous managez trop de projets.

Les managers de projet peuvent se voir confier de nombreux projets. Les managers de projet peuvent avoir de la difficulté à hiérarchiser et à jongler avec les activités de gestion, ce qui entraîne une perte de temps.

La ou les personnes responsables de l’affectation des managers de projet doivent prendre soin d’évaluer chaque projet, d’estimer le temps requis par le manager de projet et de maximiser les ressources de management de projet. Surveillez les taux de réussite des petits projets et apportez les ajustements nécessaires.

#12 – Vous n’avez pas identifié les parties prenantes importantes.

Bien sûr que vous savez qui sont les intervenants, n’est-ce pas ? Vous êtes tenté de faire l’impasse sur l’identification des parties prenantes.

Ne commettez pas les erreurs courantes à propos des parties prenantes. Les petits projets peuvent toucher un ensemble complexe de variables. La négligence dans l’identification et la gestion des parties prenantes peut être coûteuse plus tard dans le projet.

Et vous ?

Prenez quelques minutes pour passer en revue vos petits projets.

Avez-vous besoin d’abandonner certaines idées erronées et apporter des changements ?

Créez-vous de nouvelles habitudes.

Ne vous autorisez pas à retomber dans des comportements improductifs.

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Précédents billets sur ce sujet de la difficulté à réussir les « petits » projets.

  1. Utiliser PRINCE2 sur de petits projets
  2. Il ne peut y en avoir qu’un (et ce n’est pas VOTRE projet) !
  3. Un manifeste pour de petites équipes réalisant travail important.
  4. La méthodologie #PRINCE2 peut-elle être bénéfique dans de petites structures ?
  5. Le management de projet pour les petites ou moyennes organisations selon Philip Diab.

Le Management de projet durable en 2024 : Le rapport GPM « Insights into Sustainable Project Management 2024 » est arrivé.

Cette 3ème étude exhaustive fournit des informations sur la durabilité et le management de projet.

Depuis la première étude de 2022, le paysage mondial a radicalement changé. Au sein de la profession, GPM a constaté une prise de conscience accrue de ce que sont les impacts liés au développement durable et de leur pertinence pour les projets et le management de projets.

Téléchargez la version en anglais de ce rapport

Qu’y a-t-il à l’intérieur de ce nouveau rapport ?

  • L’impact du changement climatique sur les projets et le management de projet
  • Impact du changement climatique et de la durabilité sur la stratégie organisationnelle
  • ESG et rapports sur le développement durable
  • Les professionnels de projet accordent une grande importance à la durabilité
  • La profession en fait-elle assez pour lutter contre les changements climatiques ?
  • La croissance de l’adoption des pratiques régénératrices
  • Les défis mondiaux en matière de développement durable affectent les échéanciers et les budgets des projets
  • Stratégie de développement durable
  • Attentes des parties prenantes en matière de durabilité+
  • Les organisations ont-elles des objectifs de durabilité à long terme qui s’alignent sur leurs pratiques de gestion de projet ?
  • Comment les organisations évaluent-elles le niveau de maturité des pratiques de gestion de projet durable
  • La gestion de projet durable offre un avantage concurrentiel
  • Comment les organisations évaluent les pratiques de durabilité des fournisseurs et des vendeurs
  • Comment les organisations définissent et mesurent le succès des initiatives de développement durable dans le cadre de la gestion de projet
  • La norme p5 en pratique et avantages

Comment faire face à des priorités de projet concurrentes ?

Lorsque votre projet est confronté à la concurrence d’autres projets hautement prioritaires, suivez ces étapes pour optimiser les résultats pour votre organisation.

Dealing with competing project priorities  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/dealing-with-competing-project-priorities/

Les membres de l’équipe jonglent généralement avec leur travail sur plusieurs projets, de sorte que les priorités concurrentes et le temps limité du personnel ne manqueront pas de perturber les échéanciers des projets.

Vérifiez les priorités du projet auprès de la direction.

Le manque de gouvernance de la part des hauts dirigeants peut entraîner des priorités conflictuelles. La direction peut ne pas être au courant des conflits potentiels à moins que les managers de projet ne les portent à son attention. Présentez les conflits de projets à votre direction et demandez des priorités de projet sans ambiguïté afin que les managers de projet impliqués puissent ajuster leurs échéanciers en conséquence. Si votre projet n’est pas prioritaire, passez aux étapes suivantes de cet article.

Identifiez le champ d’application du produit minimum viable (MVP).

Pour prendre en charge les priorités actuelles de l’organisation, concentrez-vous sur la portée MVP de votre projet. Cela minimisera la pression sur les ressources organisationnelles tout en apportant de la valeur à l’entreprise. Travaillez avec votre équipe de projet pour réévaluer et redéfinir les priorités des tâches qui se concentrent sur le MVP. Vous pouvez différer ou dé-prioriser les tâches non essentielles afin de réduire la portée et la charge de travail. Ensuite, envisagez de reporter ces éléments de portée dé-priorisés sur un projet distinct lorsque les priorités organisationnelles le permettront.

Identifiez les compétences requises pour produire le MVP.

Ajustez la dotation en personnel de votre projet pour fournir les compétences nécessaires pour le MVP. Cet ajustement pourrait réduire la demande de membres seniors de l’équipe de projet et atténuer les conflits de priorité.

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Travaillez avec d’autres managers de projet et/ou chefs de service pour optimiser les échéanciers.

Comparez les besoins en personnel de vos collègues sur l’ensemble des projets. Vous pouvez trouver des moyens d’optimiser les plannings en redistribuant les tâches ou en partageant les ressources sans sur-allocation.

Ajustez la chronologie de votre projet.

Réévaluez la chronologie de votre projet en fonction de la portée du MVP, des ressources disponibles et du moment où les ressources seront disponibles pour votre projet. Communiquez clairement les changements d’échéances aux parties prenantes afin de manager leurs attentes.

Surveillez de près votre plan révisé.

Faites preuve de flexibilité au fur et à mesure de l’avancement de votre projet et des projets concurrents. Vous devrez peut-être ajuster à nouveau votre plan pour optimiser les résultats globaux de l’organisation. Surveillez et adaptez régulièrement votre plan de projet au besoin.

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Tout manager de projet a dû un jour ou l’autre faire face à des priorités concurrentes.

Comment abordez-vous ce dilemme ?

Quels changements avez-vous apportés aux projets précédents ?

Partagez votre expérience.

Pour en savoir plus sur les priorités des projets, consultez le cours d’Andy Jordan Project Portfolio Management Foundations course.

Le management de projet dans un monde durable par Yves Cavarec

Le management de projet est au cœur d’une transformation économique, environnementale et sociale sans précédent et qui est en train de naître.

En tant que manager de projet, vous avez peut-être déjà intégré à votre système de pilotage des indicateurs de performance tels que les émissions de gaz à effet de serre, un indice de biodiversité ou encore un indicateur d’agisme (inclusion ou discrimination sur le critère de l’âge). Ceux d’entre vous que le pilotage RSE (Responsabilité Sociale Entreprise) n’a pas concernés jusqu’à présent seront peut-être surpris par l’ampleur et l’importance que prend le phénomène. Cet article en explique les raisons.

Le management de projet est au cœur d’une transformation économique, environnementale et sociale sans précédent et qui est en train de naître. Depuis le 1er janvier 2024, 50 000 entreprises de l’Union Européenne (plus de 6 000 en France) sont à pied d’œuvre. Certaines avaient pris les devants de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Cette directive, transposée dans le droit français en décembre 2023, concerne en effet les entreprises privées de plus de 250 salariés et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Je vous explique ici les ambitions de la CSRD, les projets que cette directive va faire émerger et l’inéluctable évolution à venir du pilotage des projets, programmes et portefeuilles de projets.

1. Le Green Deal européen et la CSRD

Le Green Deal (Pacte Vert européen) constitue la mise en œuvre par l’Union Européenne (UE) des accords de Paris décidés au moment de la COP21, en 2015. Ces accords incluent l’ambition de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. La méthode de l’UE pour atteindre ce but consiste à flécher les investissements vers les actifs les plus durables et, à terme, à sevrer de moyens les affaires les moins durables. Aussi les établissements financiers (banques, assurances, gestionnaires de fonds, fournisseurs de produits financiers…) vont rendre compte de ce qu’ils financent, sous quelque forme que ce soit. Or, pour que ces gestionnaires puissent rendre compte des impacts de leur portefeuille financier, ils doivent disposer d’une information fiable de la part des entreprises qui bénéficient de leurs financements. C’est ici qu’intervient la CSRD.

Cette directive, composante du Green Deal, impose aux entreprises concernées de produire un rapport de durabilité qui fait l’objet d’un audit, exactement comme le rapport financier. Ce rapport de durabilité annuel est destiné à devenir l’information de référence de l’entreprise en matière de RSE. Il doit se conformer à une série de normes qui dictent son contenu et son processus de production. Le rapport est soumis à l’avis d’un un auditeur, exactement comme le rapport financier. Il engage la responsabilité pénale du dirigeant d’entreprise et de l’auditeur qui le certifie. Son contenu est accessible à tout public.

2. Le « projet CSRD » dans votre entreprise

La création du premier rapport de durabilité constitue un projet en tant que tel. Ceux d’entre vous qui portent la responsabilité du projet CSRD de leur entreprise connaissent l’ampleur de la tâche. Il s’agit d’élaborer une information fiable et normée en matière de durabilité (on utilise aussi l’acronyme ESG pour Environnement, Social et Gouvernance). En effet, à l’inverse du rapport financier, qui contient des données historiques de l’année N-1, le rapport de durabilité contient des engagements de l’entreprise vers des cibles qu’elle se donne les moyens d’atteindre, c’est-à-dire des informations prospectives. D’ailleurs, le plan de décarbonation fait partie des cibles imposées aux entreprise. L’objectif est le Net Zéro en 2050. C’est-à-dire que l’entreprise ne pourra plus émettre de gaz à effet de serre sans compenser ces émissions.

Le plan de décarbonation inclut les investissements chiffrés que l’entreprise anticipe à cette fin. Pour être valable, ce plan de décarbonation est soumis à la validation du SBTi (Science Based Target initiative), un organisme international habilité et référent sur cette question.

3. La portée du projet CSRD

Vous l’aurez noté : La CSRD introduit un changement considérable dans le pilotage de l’entreprise, notamment en reconsidérant la notion de long terme. Aujourd’hui, trois ans, c’est du long terme pour de nombreuses entreprises. Or le rapport de durabilité impose non seulement des données historiques mais aussi des plans d’action jusqu’à un horizon de 25 ans !

Et nous, managers de projet, connaissons plus que les autres professions la difficulté de faire des prévisions et de les tenir, même à terme assez court… Peu d’entre nous ont l’expérience d’avoir anticipé des réalisations à une échéance de 25 ans, sans doute…

Autre complication, le rapport CSRD ne s’arrête pas à la frontière de l’entreprise. Il couvre l’intégralité de la chaine de valeur, incluant (pour ce qui est du CO2) les émissions en amont chez les fournisseurs, en remontant jusqu’à l’extraction de matière première, et en aval, jusqu’à la fin de vie des produits.

Le rapport de durabilité ne se limite pas non plus au changement climatique. Les émissions de gaz à effet de serre ne sont qu’une des douze normes European Sustainability Reporting Standards ESRS sur lesquelles se base le rapport de durabilité.

Son périmètre couvre potentiellement l’intégralité de la RSE :

  • Cinq normes environnementales : Le climat, la pollution, l’eau, la biodiversité et l’économie circulaire
  • Quatre normes sociales : Les salariés de l’entreprise, les travailleurs de la chaîne de valeur, les communautés touchées et les consommateurs / utilisateurs finals.
  • Une norme de gouvernance.

Les premiers rapports sont prévus pour 2025 sur l’exercice 2024 pour les grandes entreprises cotées. Ils seront actualisés chaque année. En 2026 ce sera le tour des entreprises non cotées. Un rapport de durabilité sous un format allégé est actuellement en test sur la base du volontariat auprès de quelques PME non cotées, avec le concours de la CPME et du MEDEF.

4. Le pilotage RSE est l’avenir

Mais ne vous trompez pas : Le rapport de durabilité n’est pas l’objectif de la CSRD. S’il inclut la mise en place d’un système de pilotage RSE standardisé, c’est afin de fait l’état des lieux et de mesurer les progrès futurs.

La finalité de la CSRD est de réduire les impacts de l’entreprise sur l’environnement et les populations, d’une part, et, d’autre part, les risques financiers qui menacent l’entreprise et aussi les opportunités qui se présenteront.

Sur la question de la RSE, l’Union Européenne montre la voie. Et elle est désormais suivie par la plupart des grandes puissances. Des initiatives de normes extra financières sont en train de se mettre en place aux États-Unis, au Royaume Uni, au Japon, en Chine, en Inde et il y a même une initiative portée par l’IFRS Foundation, qui édite le standard international de reporting financier. Si chaque série de normes défend ses particularités, un travail est en cours entre organismes normalisateurs pour assurer la convergence et la reconnaissance mutuelle. Il s’agit d’éviter aux entreprises internationales d’avoir à émettre plusieurs rapports si elles opèrent dans plusieurs régions.

5. Le pilotage RSE des projets

Certains projets, programmes et portefeuilles de projets intègrent déjà des critères de durabilité dans le pilotage. C’est une tendance qui est amenée à se généraliser notamment dans les domaines de la production d’énergie, de l’exploitation minière, du transport, de la construction et des travaux publics, de l’agriculture et de l’alimentation, etc. A terme on s’avance vers une prise en compte systématique des critères de durabilité dans la priorisation et le pilotage des projets. Les projets d’intelligence artificielle, par exemple, seront évalués à l’aune de leurs impacts sur l’eau, la biodiversité et en prenant en compte la circularité des ressources rares.

6. Une avalanche de projets RSE à venir

Si le système de pilotage est un prérequis, ce n’est pas la finalité, je le répète. L’objectif est la maîtrise des impacts, risques et opportunités des questions liées à l’environnement. Nous, managers de projet, serons appelés à conduire des projets de transformation d’une ampleur sans précédent. D’ici 2050, les enjeux sont la décarbonation, la dépollution, la préservation de la biodiversité, la préservation des ressources aquatiques, les droits humains, etc.

Cela se concrétisera par l’adaptation massive des infrastructures existantes, la fin d’un certain nombre de filières qui reposent sur les énergies fossiles au bénéfice de nouvelles qui restent à concevoir, le questionnement d’un grand nombre d’usages auxquels nous sommes habitués, notamment en entreprise.

Pour cette grande transformation, il en faudra des managers de projets !

Notre profession a clairement un rôle à jouer. D’autant plus que nous sommes outillés pour faire émerger le monde de demain. N’est-ce pas là notre quotidien ? Notre atout est notre capacité à gérer des projets, programmes et portefeuille dans un contexte qui demeure incertain, complexe, volatile, ambigu.

Nous disposons des outils et techniques pour aider à fixer des objectifs, décomposer les travaux importants, mettre autour de la table les parties prenantes, développer les compétences, maintenir le cap, anticiper les risques et opportunités, repenser et sécuriser les approvisionnements, adapter notre communication, rendre compte de l’avancement, donner du sens et préparer les changements.

Tout cela nous est familier ! ça tombe bien ! C’est justement ce qu’attendent les entreprises concernées par la CSRD.


Yves Cavarec

Yves Cavarec

Yves Cavarec a démarré sa carrière dans la banque avant de fonder PM Skills, un cabinet de conseil en management de projet pour clients grands comptes. En 2018, il rejoint Deloitte où il transforme et optimise les processus de pilotage de ses clients pendant cinq ans. En 2023, il fonde Ycompris, qui conseille les entreprises sur le pilotage et la transformation RSE. Pionnier de la CSRD, il figure parmi les premiers à se former à l’Afnor pour être habilité à auditer les rapports de durabilité.

Yves a été volontaire du PMI en France et à l’international de 2006 à 2017. Il a suivi le PMI Leadership Masterclass (2011) et passé la certification PMP. Il a donné plus de 10 conférences aux congrès mondiaux du PMI sur le thème du changement et de la gouvernance partagée (Entreprise libérée). Auteur et co-auteur, il a notamment contribué à « How Successful Organizations Implement Change », un ouvrage collectif publié par le PMI en 2016.

Yves est diplômé de Dauphine et de l’ESCP Business School.

Comment accepter la critique avec grâce ?

Voici une question qui m’a interpelé car je reste assez mauvais je le reconnais dans cet exercice pourtant crucial car je souhaite encore et toujours m’améliorer.

How to Accept Criticism Gracefully par Steve Keating

https://stevekeating.me/2024/02/05/how-to-accept-criticism-gracefully/

Au début de ma carrière, je n’étais pas un adepte de la critique. À vrai dire, je n’en suis toujours pas un grand fan. Comme la plupart des gens, je préférerais entendre des éloges, mais avouons-le, la critique fait partie de la vie.

Cela étant, la façon dont nous la recevons et ce que nous en faisons déterminera si cela nous fait du mal ou nous aide. J’ai décidé il y a longtemps que la meilleure façon de faire face à la critique était de devenir mon propre pire critique. De cette façon, quand quelqu’un me critique pour quelque chose, il y a de fortes chances que je me sois moi-même déjà critiqué pour cela.

Cela me permet d’écouter l’opinion de la personne sans me mettre sur la défensive. Si je ne me suis pas déjà critiqué pour la même chose, je peux évaluer s’ils ont ou non un point de vue valable et décider ce que je dois en faire.

Parfois, je dis merci et la plupart du temps je l’ignore. Mais si c’est un point valable, j’essaie de l’utiliser pour m’améliorer. Peu importe qu’il s’agisse d’une critique constructive ou d’une critique destructive, si elle est valable, je peux l’utiliser à mon avantage.

Mais, et je pense que c’est énorme, je ne suis presque jamais prêt à accepter les critiques de quelqu’un que je ne respecte pas assez pour recevoir des conseils. S’ils ne réussissent pas, s’ils n’ont jamais fait ce qu’ils me disent de faire, ou s’ils ne sont qu’un banal « je sait tout », je rejette rapidement leurs critiques… J’espère avec un peu de grâce tout de même.

Accepter la critique avec élégance est une compétence précieuse. Cela peut conduire à votre propre croissance et amélioration personnelles. Cela peut vous mener à une meilleure communication et à de meilleures relations. Cela peut même vous permettre d’obtenir des critiques/commentaires plus constructifs à l’avenir.

Si vous souhaitez accepter les critiques d’une manière professionnelle et même gracieuse, voici quelques idées.

  • Écoutez attentivement : Lorsque vous recevez des critiques, accordez toute votre attention à la personne. Écoutez ce qu’elle dit sans les interrompre. Concentrez-vous sur son point de vue, écoutez pour comprendre, pas seulement pour répondre.
  • Restez calme : Il est naturel de se sentir sur la défensive ou contrarié lorsqu’on vous critique, mais essayez de rester calme. Nous n’entendons pas très bien quand nous sommes en colère. Respirez profondément si vous en avez besoin. Évitez de réagir impulsivement ou émotionnellement.
  • Ne prenez pas la critique personnellement : Rappelez-vous que la critique concerne vos actions ou vos comportements, et non votre valeur en tant que personne. Séparez votre identité des commentaires que vous recevez.
  • Demandez des éclaircissements : Si la critique n’est pas claire ou trop vague, n’hésitez pas à demander des exemples ou des détails spécifiques. Cela peut vous aider à mieux comprendre le problème et à savoir comment le résoudre. I la personne ne peut pas clarifier ses commentaires, ou si elle parle de grandes généralités, la critique pourrait être à rejeter rapidement.
  • Dites merci : Quelle que soit la façon dont la critique est formulée, remerciez la personne pour ses commentaires. Reconnaissez ses efforts pour la fournir, même si vous n’êtes pas d’accord avec tout ce qu’elle a dit.
  • Réfléchissez aux commentaires : Prenez le temps d’examiner les critiques de manière objective. Demandez-vous s’il y a une part de vérité là-dedans et comment vous pouvez l’utiliser pour vous améliorer. Envisagez également de demander l’avis d’autres personnes pour obtenir des points de vue différents. Cela peut nécessiter quelques minutes ou quelques jours, ne vous précipitez pas, vous ne voulez pas manquer le diamant dans une boîte d’éclats de roche.
  • Identifiez vos domaines de croissance : Utilisez la critique comme une opportunité d’auto-réflexion et de croissance. Recherchez des mesures spécifiques que vous pouvez prendre pour répondre aux commentaires et apporter des changements positifs.
  • Agissez : Une fois que vous avez réfléchi aux critiques, élaborez un plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires. Fixez-vous des objectifs et des échéanciers réalistes pour votre amélioration.
  • Faites un suivi : Vérifiez auprès de la personne qui a formulé la critique et faites-lui savoir comment vous progressez. Cela montre que vous appréciez ses commentaires et que vous vous engagez à apporter des changements. Cela peut nécessiter de faire preuve d’un peu d’humilité, mais c’est bien mieux que de subir les mêmes critiques encore et encore.
  • Répétez le processus : Accepter la critique est un cheminement continu. Recherchez continuellement les commentaires des autres et utilisez-les pour alimenter votre développement personnel et professionnel. Si vous êtes comme moi et que vous essayez toujours de vous améliorer, il ne manquera pas de personnes qui vous proposeront des « suggestions » en cours de route.
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N’oubliez pas que vous avez le contrôle total de la façon dont vous répondez aux critiques et de la façon dont vous les utilisez.

  1. Ne laissez pas les critiques de quelqu’un d’autre vous ralentir.
  2. S’il s’agit d’une critique constructive, utilisez-la comme un tremplin vers un plus grand succès.
  3. S’il s’agit d’une critique destructive, utilisez-la comme carburant pour vous propulser si loin au-delà de leurs critiques que vous n’en entendrez plus jamais parler.