L’approche classique du chef de projet autodidacte peut être dangereuse, voire préjudiciable, au succès du projet

Jean-Baptiste Jourdant
Jean-Baptiste Jourdant

Dans un article intitulé « l’organigramme des tâches en management de projet » publié sur ce blog il y a déjà 5 ans, Jean-Baptiste Jourdant, consultant-formateur et Responsable du département Management de projet pour CSP Formation partait d’un constat simple :

L’approche classique du chef de projet autodidacte est de dire « quand on doit planifier, on planifie. Et quand on doit planifier, on le fait de façon détaillée, tant qu’à faire ! »

Hors, attaquer directement par la planification détaillée, c’est prendre le risque de se couper d’une réflexion structurelle sur la dynamique interne de son projet.

WBS 3D - OBSEn effet, le découpage va impliquer tout d’abord un regroupement de tâches a l’intérieur de lots. Ensuite cela va nécessiter pour chacun de ces lots un responsable auquel la réalisation sera déléguée: Objectif spécifique, moyens adaptés, contraintes (qualité, couts, délai)…

WBS 3D - ZBSEnfin, le choix de structuration de ces tâches va structurer le développement et le suivi du projet. Ces groupement par lots de tâches peuvent refléter une organisation du projet par métier (informatique, processus, opérations, commercial, marketing…), ou par région et pays dans ces régions pour le développement et déploiement de nouveaux produits par exemple, ou par cycle du projet : définir la stratégie, configurer, communiquer, implémenter, tester, former, …

Quelle que soit l’option choisie, elle n’est ni bonne ni mauvaise en soi.

CSP est partenaire de DantotsuPM
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Jean-Baptiste préconisait dans ce billet de respecter quelques précautions dans le choix de l’option :

WBS 3D - PBSÊTRE CHOISIE. Rien de pire qu’un découpage par défaut, par habitude, ou héritée par hasard d’un autre projet (qui pourrait être totalement différent).

• ÊTRE ALIGNÉE avec les enjeux du projet et les objectifs de la société.

• ÊTRE  ÉQUILIBRÉE et « COMPENSÉE ». En fonction du choix de découpage, le chef de projet devra probablement ajouter dans le management de son projet les composantes structurellement manquantes. Il doit par exemple mettre en place des processus, outils, réunions… pour garantir la cohérence métier ou technique si le choix de découpage est géographique. Ou, à l’inverse, veiller à impliquer les régions et pays si le découpage du projet est par métier.

Comment bien démarrer?

Jean-Baptiste propose que le chef de projet organise une réunion d’acteurs  ou d’experts et suive la démarche suivante:
  1. BRAINSTORMER : Lister toute tâche, activité, lot, thème nécessaire au projet.
  2. REGROUPER: Envisager au minimum 2 possibilités de regroupement des tâches pour avoir un choix.
  3. POSER LES AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS de chacune de ces possibilités.
  4. CHOISIR UN DÉCOUPAGE et y incorporer les actions permettant d’incorporer les avantages de la solution non retenue.
  5. CRÉER LES LOTS, les sous-lots ou macro-tâches, puis nommer les responsables de ceux-ci.

Ensuite seulement il sera temps de penser à un planning…

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2 réflexions sur “L’approche classique du chef de projet autodidacte peut être dangereuse, voire préjudiciable, au succès du projet

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