quand ne pas leur dire ce que vous allez leur dire

When Not to Tell ‘Em What You’re Gonna Tell ‘Em

http://blogs.hbr.org/cs/2012/04/when_not_to_tell_em_what_youre.html Jerry Weissman

Une des phrases les plus fréquemment répétées comme conseil pour des présentateurs est : « Dites-leur ce que vous allez leur dire, dites-le leur, puis dites-leur ce que vous venez de leur dire ». En fait, j’offre le même conseil dans ma propre pratique de formation et d’écriture. L’intention est d’imposer et entretenir un flux narratif clair dans des présentations et des discours; et la raison pour laquelle c’est répété si souvent est que la plupart des présentateurs et orateurs, qui se lancent régulièrement dans de longs patchworks de propos décousus, injustifiés, ont désespérément besoin de ce rappel. Le Triple  » Dites-leur » est une solution.

Cependant, trop d’une bonne chose peut être une mauvaise chose; une épée peut couper de ces deux tranchants. L’extrémisme dans n’importe quelle entreprise peut dépasser la cible et aboutir à l’opposé de ce dont vous aviez intention. Le Sénateur Barry Goldwater, le candidat Républicain à la présidence des États-Unis en 1964 a appris cette leçon difficile quand sa déclaration tristement célèbre, « l’Extrémisme dans la défense de la liberté n’est pas un vice » qui a aidé à lui coûter l’élection.

progressive agendaNous sommes tous péniblement familiers avec les présentateurs qui essayent d‘imposer de l’ordre dans leurs propos en utilisant des diapositives pour suivre le flux. Comme dans cette image, les présentateurs insèrent les copies d’une diapositive d’ordre du jour entre chaque section, changeant progressivement la ligne surlignée pour « Dites-leur ce que vous allez leur dire » dans la prochaine section. Cette technique peut être utile dans de longues présentations didactiques, mais s’il y a seulement une ou deux diapositives entre les items de l’ordre du jour dans des présentations courtes (et des présentations courtes sont obligatoires en ces temps de messages de 140 caractères), l’auditoire, se sentant materné, réagira avec un grand Bah!

Mais des diapositives répétitives exaspérantes ne les énerveront pas moins que les présentateurs qui imposent « une liste à puces narrative de course »s en disant « D’abord, je voudrais parler de … » puis se déplacent sur à la deuxième puce, « Ensuite, je voudrais parler de … » et passerais ensuite sur chaque puce de la même façon jusqu’à la fin, quand ils disent (attendez…) « Pour conclure… »

allez-yLes présentateurs ne sont pas les seuls coupables de tels dispositifs délibérés de continuité. Geoff Dyer, qui écrit la colonne « Reading Life » dans le New York Times Book Review, considère le suivi excessif « une méthode essentiellement laborieuse ». Dans une de ses colonnes, il a critiqué l’historien d’art Michael Fried, dont livre, Why Photography Matters as Art as Never Before, « porte à l’extrême le style d’annonce perpétuelle de ce qui est sur le point d’arriver ». M. Dyer a dit qu’il est « comme regarder un programme d’informations sur CNN: à venir ensuite sur CNN… Un aperçu de ce qui va venir sur CNN ». En conclusion de sa critique, M. Dyer a écrit, « Je continue à me demander pourquoi un éditeur n’a pas griffonné ‘allez-y maintenant!’ en énormes lettres rouges sur chaque page du manuscrit. »

Pour empêcher votre auditoire de penser « vas-y! », appliquez la règle du Moins =Davantage, pas seulement dans votre conception de diapositive mais dans votre contenu (ceci est un sujet auquel je me suis attaqué dans les billets « In Presentations, Kill Your Darlings, » et « How Long Should a Presentation Last?« ).

Éditez la quantité de matière que vous présentez : Soyez court ET concis

storyboardPuis, avec une histoire plus courte et plus succincte, regardez votre présentation d’une vue de 10,000 mètres – comme un storyboard – dans la vue de Trieuse de Diapositive de Microsoft PowerPoint (Microsoft PowerPoint Slide Sorter), ou utilisez le Storyboard de Power Presentations (comme ci-contre et téléchargeable ici).

De même que la télévision et les réalisateurs de films utilise la technique du storyboard pour voir la pleine portée de leurs histoires, regardez votre slide-show dans cette vue panoramique pour voir votre flux. Répétez alors votre présentation à haute voix, en vous déplaçant de boite en boite. Faites-ceci plusieurs fois.

En chemin, vous constaterez que vous pourriez vouloir ajouter, supprimer, ou réordonnancer des diapositives. Comme vous continuez vos itérations, vous développerez des liens connectifs verbaux pour votre récit.

En fin de compte, vous aurez une présentation dans laquelle le Triple « Dites-leur » est implicite de manière transparente.

Vous aurez une histoire qu’il sera facile à délivrer et, ce qui est plus important, facile à suivre pour votre auditoire – sans une liste de commissions, sans énigme du style CNN et encore mieux, sans ces transparents exaspérant de diapositives répétant sans cesse d’ordre du jour.

Allez-y maintenant!

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