En visionnant cette brève vidéo, je me suis demandé si un parallèle serait possible entre l’effet placebo de certains médicaments et l’impact du chef de projet.
En effet, les placebos peuvent avoir un effet bien réel, factuel et fort bénéfique sur la santé quoique sans impact d’aucune sorte sur notre organisme physiologique. Il se pourrait bien qu’il en soit de même du PM sur le projet :
- La nomination d’un PM sur le projet pourrait-elle avoir un réel effet sur le résultat du projet quelque soient ses mérites ?
- L’effet d’un DIRECTEUR de projet pourrait-il s’avérer plus puissant que celui d’un MANAGER de projet simplement par le ronflant du titre et ce qu’il invoque à l’équipe et au management ?
- A compétences égales, avoir un PM issu d’une grande société prestataire de services pourrait-il avoir un effet plus puissant que celui d’un PM d’une société moins connue ? D’une grande école par rapport à une autre moins renommée ?
- Le label PMP aurait-il un effet placebo sur le recruteur, faisant instantanément paraître le candidat plus désirable ?
Dans une certaine mesure, je pense que les réponses à ces questions sont positives, en sus bien sûr de la valeur intrinsèque et bien réelle du chef de projet. Qu’en pensez-vous ?
Nommer un Chef ou un Directeur de projet, c’est montrer l’importance du sujet, qui prend le statut de projet et devient par la même occasion un objet qui doit être managé.
C’est donc valorisant, pour les organisations qui comprennent les organisations projet, et ont confiance en ces organisations.
Il y a un effet Heisenberg aussi … en observant le sujet (qui devient projet et managé), il change.
Dans d’autres cas l’effet est moins immédiat. Je suis confronté actuellement à des organisations verticales qui comprennent mal ce qu’est un projet transverse, l’effet est plus difficile à mettre en place.
J’aimeJ’aime