La hiérarchisation des priorités n’est plus ce qu’elle était.

Comment le concept historique de hiérarchisation se décompose-t-il dans des systèmes complexes et à grande vélocité, et à quoi ressemble une vision moderne et systémique de la « hiérarchisation » ?

Prioritization isn’t what it used to be par Michael Küsters

https ://failfastmoveon.blogspot.com/2025/10/prioritization-isn’t-what-it-used-to-be.html

Autrefois, la « hiérarchisation » signifiait trouver la chose la plus importante. Dans la racine latine, prior était un absolu singulier. Il ne pouvait y en avoir qu’un. Mais le monde s’est accéléré. En conséquence, le concept s’est fragmenté : Nous avons commencé à jongler avec « des priorités ».

D’où vient la « priorisation ».

Pendant des siècles, le terme « priorité » avait tout son sens : Chaque monastère avait un prieur – celui qui dirigeait le monastère, coordonnait sa logistique et donnait un sens au travail des moines. Les leaders traitaient les événements en séquence, car les informations changeaient lentement : Lors d’une audience publique, il pouvait y avoir des interruptions, mais à part cela, tout était coordonné et disposé dans un ordre clair. Le « Kölner Dom », la cathédrale de Cologne, a été construite au fil des siècles, et la décision de la quantité de main-d’œuvre et de financement à allouer à la construction a été prise à de nombreuses reprises, sur de nombreuses générations. Le monde lui-même se déplaçait à un rythme humain.

L’ère industrielle a changé la donne, et Internet nous a complètement perdus.

La communication est devenue instantanée ; L’exécution, cependant, ne s’est pas accélérée au même rythme. Soudain, plusieurs « premières choses » se sont disputées un temps et une attention limités.

Le dilemme POTUS

Imaginez une minute que vous êtes le président des États-Unis. Vous regardez votre téléphone. Il y a 3 messages :

  • La Chine a déclaré la guerre.
  • Une foule en émeute prend d’assaut le Capitole.
  • Quelqu’un menace de kidnapper votre fille.

Vous ne pouvez ignorer aucun de ces problèmes, mais vous ne pouvez passer qu’un seul appel à la fois. Quel numéro appelez-vous en premier ?

Ceci est la priorisation !

L’effondrement du temps

En 1875, si la Chine avait déclaré la guerre, le message aurait mis des semaines à vous arriver. Aujourd’hui, il frapperait tous les appareils sur terre en quelques secondes; Mais la machinerie de réponse se déplace toujours à la vitesse humaine.

Résultat : L’information voyage plus vite que l’action. Les décisions sont toujours à la recherche de pertinence. La « priorisation » devient moins une question de choix que d’ adaptation.

La boucle de décision

Lorsque les personnes au niveau opérationnel prétendent qu’il y a « échec de  priorisation », elles veulent généralement dire que « la direction n’a pas réussi à décider ce qu‘il ne fallait pas faire ». Mais ce n’est qu’un transfert de responsabilité. Cela ne reconnaît pas qu’il existe un problème de conception systémique beaucoup plus profond : Ce n’est pas si facile.

Aujourd’hui, toutes les organisations passent par le même entonnoir cyclique :

  • Information : Que remarquons-nous ?
  • Décision : Quels compromis acceptons-nous ?
  • Action : Qui agit, quand et avec quels moyens ?
  • Résultat : Quels sont les résultats qui compteront comme significatifs ?

La hiérarchisation ne se produit pas une fois à l’intérieur de cette boucle. Elle se produit continuellement, à chaque étape. Et alors que dans le passé, il était assez facile d’exécuter ce cycle peut-être une fois par trimestre au niveau du conseil d’administration, aujourd’hui, même une journée est trop longue.

Où réside vraiment la hiérarchisation des priorités ?

Nous devons aller au-delà du concept selon lequel la « hiérarchisation » est l’activité de management qui consiste à décider quel travail sera fait et ce qui ne le sera pas. Bien que ce concept ne soit pas totalement faux, il rate la cible. En pratique, la « hiérarchisation » n’est pas un acte réservé à la direction. Tous les filtres cognitifs que nous appliquons à notre environnement sont des actes de hiérarchisation : Prêtons-nous d’abord attention à notre propre domaine ou au système en entier ? Prêtons-nous attention au court terme, quelle attention accordons-nous au long terme ?

Lorsque les organisations ont du mal à établir des priorités, c’est rarement parce que « la direction ne décide pas correctement ». C’est parce que le système n’est pas pensé de manière à ce que la hiérarchisation s’écoule naturellement et efficacement dans la boucle.

La tâche du leadership n’est donc pas de choisir des projets, des tâches ou des activités individuels à partir d’une liste prédéfinie d’options, mais de concevoir comment se produit la hiérarchisation des priorités.

Conclusion

La « hiérarchisation » est un concept d’un temps passé, où la vitesse de l’information se mesurait en jours et où l’information du monde pouvait être mesurée en livres. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à des informations qui arrivent en quelques secondes, et chaque jour Internet est inondé de plus de nouvelles informations que la plus grande bibliothèque du monde ne pourrait en contenir. Le contexte n’est plus celui où nous pouvons facilement séquencer nos activités, sans perte de qualité des résultats.

Le problème central est l’incapacité à détecter, interpréter et s’adapter assez rapidement pour rester concentré sur ce qui compte vraiment.

À mesure que l’information s’accélère et que l’IA commence à la traiter à une vitesse proche de celle de la lumière, le sens de la « hiérarchisation » passera du choix d’actions à la définition de systèmes de valeurs qui permettent une automatisation complète non seulement de la décision de l’information importante, mais aussi de la détermination de l’impact : Ce qui doit changer et qui doit être informé.

La vraie question à laquelle nous devons répondre en matière de hiérarchisation n’est pas celle des lots de travaux. Il s’agit des informations que nous devons envoyer et traiter.

Le défi n’est pas de dresser une liste de tâches ordonnée. C’est comment nous la gardons pertinente en temps réel.

« Le Recovery d’un Projet : Comment Redresser un Projet en Dérive » par Ophélie GOMES

« Le projet a deux ans de retard et accumule une perte de 2 M€. Peux-tu voir ce que tu peux faire? »

Voici comment on m’a demandé pour la première fois de reprendre un projet. J’avais 2 ans d’expérience, autant dire que la pression était immense.

8 mois plus tard, l’équipe livrait le projet en production avec les remerciements du client.

Depuis, j’ai enchaîné les reprises de projets en difficulté. Et j’ai compris une chose : le PMI ne propose pas de « procédure officielle » de recovery. Il donne des bonnes pratiques pour mesurer la dérive et mener un plan d’action, mais quand tout devient trop complexe, un changement de manager de projet devient inévitable et la nécessité d’une approche spécifique.

Dans cet article, je partage les 3 conseils essentiels qui m’ont permis de réussir ces missions impossibles.

Conseil n°1 : Soyez une « Plante Verte » – Observer Sans Intervenir

La première erreur à ne pas commettre est de vouloir agir immédiatement. Certes, la situation est urgente, mais il faut prendre le temps de la compréhension et de l’observation. De plus, arriver avec « ses gros sabots » peut rendre l’équipe réticente à votre arrivée.

La phase « plante verte » consiste à observer avant d’agir tout en mesurant l’ampleur de la dérive.

Comment procéder ?

Restez en retrait : Assistez aux réunions, aux daily meetings, aux ateliers, mais ne prenez pas immédiatement les commandes.

Regardez l’équipe travailler : Observez les interactions, les dynamiques de groupe, les processus en place.

Avec le client, optez pour des réponses en deux temps : « Je prends note, je reviens vers vous » ou « Je vais creuser ce point ». Ces réponses vous protègent car votre interlocuteur tentera certainement de vous faire aller dans son sens.

Taisez-vous et ne jugez pas : Ce n’est pas le moment de critiquer ce qui a été fait. Vous n’étiez pas là, vous ne connaissez pas le contexte complet.

En parallèle, récupérez les informations sur la dérive : Budget, planning, périmètre, qualité. Construisez vos KPI de suivi dès maintenant.

Pourquoi cette phase est cruciale ?

Parce que ce sont ceux qui font qui savent. L’équipe qui a vécu le projet depuis le début possède une connaissance terrain que vous n’aurez jamais en lisant des rapports de suivi.

Cette phase d’observation vous permettra de :

  • Identifier les vrais problèmes (qui sont souvent différents de ceux qu’on vous a présentés)
  • Comprendre la dynamique de l’équipe
  • Gagner la confiance de l’équipe en montrant que vous ne débarquez pas en « redresseur de tort »

Combien de temps ? Entre 2 et 4 semaines selon la taille du projet. Ne vous précipitez pas, cette phase conditionne toute la suite.

Conseil n°2 : Crever l’Abcès – Rétrospective et Transparence

Il m’est arrivé d’intervenir sur un projet en difficulté sans que l’équipe ne le sache vraiment. L’équipe observait les tensions mais sans vraiment en mesurer l’ampleur.

La rétrospective est le bon moment pour crever l’abcès.

Vous avez observé, donc vous avez pu constater les dysfonctionnements. Vous avez peut-être même des idées de résolution (à ce stade, gardez-les pour vous). Vous avez également des mesures concrètes sur la dérive du projet. C’est le moment de la rétrospective.

Déroulement de la rétrospective en 3 étapes

 Étape 1 : Partagez les KPI

C’est une excellente introduction. Présentez factuellement où en est le projet : budget consommé, retard accumulé, dette technique, satisfaction client. Pas de jugement, juste des faits.

Étape 2 : Faites la rétrospective

De la plus classique (« Ce que l’on fait bien », « Ce que l’on veut arrêter », « Ce que l’on veut essayer », « Ce que l’on veut changer ») à la plus ciblée (diagramme d’Ishikawa pour identifier les causes racines).

Étape 3 : Debrief et confrontation douce

C’est le moment d’ajouter vos observations : « J’ai remarqué cela, je ne le vois pas sur le tableau, qu’en pensez-vous ? ». Cette approche non accusatrice permet de faire émerger les non-dits.

En sortie de rétrospective, vous aurez :

  • Une équipe consciente du problème et de son ampleur
  • Une vision complète du projet et de ce qu’il faut faire

Une fois cela fait, vous pouvez enchaîner sur le classique : « Plan, Do, Check, Act ».

Conseil n°3 : N’hésitez pas à Bousculer les Codes

Pendant mes recovery projets, j’ai pris des décisions radicales :

Supprimer tout un pan de l’application pour la reconstruire : 1,5 an de travail jeté à la poubelle. Pourquoi ? La dette technique était telle qu’il était plus rapide de reconstruire sur des bases saines que de corriger l’existant.

Supprimer toutes les spécifications pour repartir en mode agile : L’équipe perdait plus de temps à comprendre des documentations de 200 pages plutôt que de poser la question au client en direct.

Diminuer mon équipe alors qu’on me conseillait de l’augmenter pour aller plus vite : Trop de personnes = trop de coordination = perte d’efficacité. J’avais besoin d’une équipe restreinte.

Le paradoxe du recovery

C’est le plus gros avantage en recovery projet : Vous avez souvent les mains libres. Les clients et les directions veulent du changement, ils ont conscience que la situation ne peut pas empirer. Profitez-en pour proposer des approches audacieuses.

En Résumé : Les 3 Clés du Recovery

🌱 1. La phase « Plante Verte »

Observer sans intervenir pendant 2-4 semaines. Mesurer la dérive. Gagner la confiance.

🔍 2. Rétrospective et transparence

Crever l’abcès. Partager les KPI. Identifier collectivement les causes et les actions.

⚡ 3. Innover

Oser les décisions radicales. Profiter de la liberté du recovery.

Et vous, avez-vous déjà repris un projet en dérive ? Quelle a été votre première action ? Quelles leçons en avez-vous tirées ?

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Ophélie GOMES

Ophélie GOMES

Je suis issue d’une filière technologique : Diplômée MIAGe à Lyon en 2002. J’ai commencé ma carrière dans une Entreprise de Services du Numérique (ESN) en tant que développeuse Java en mars 2003 tout en continuant en parallèle une thèse en Business Intelligence que j’ai soutenue en 2010.

J’ai occupé différentes fonctions dans l’IT pendant 15 ans chez Capgemini à Grenoble: Business Analyst, Chef de projet run, chef de projet build dans différentes technologies (java, SAP, Documentum, .Net) et différents secteurs (Services privés, Énergies, secteur public, industrie), directrice d’entité puis directrice régionale infrastructure. Depuis deux ans, je suis directrice des études et du digital chez Europ Assistance. En plus de mon rôle de manager, je suis coach agile certifiée SPC – Implementing SAFE et je donne des cours de gestion de projet.

« Retour d’expérience sur un projet éducatif communautaire » par Devane Kuete

En 2025, j’ai collaboré avec l’équipe d’AfrikaManager sur un projet communautaire d’alphabétisation et de soutien scolaire pour des enfants issus de familles en situation de vulnérabilité éducative à Babete (ouest Cameroun).

Objectif

Renforcer leurs bases en lecture, calcul, culture générale et raviver leur confiance et leur envie d’apprendre.

Une équipe engagée

Le projet repose sur une équipe motivée de bénévoles, chacun avec un rôle clair :

  • Assistant de projet (moi-même) : Coordination, gestion des inscriptions, planification des cours, rapports et recherche de partenaires.
  • Responsables pédagogiques (3) : Conception et animation des cours, adaptation selon les niveaux.
  • Responsables communautaires : Identification des enfants, sensibilisation de leurs familles et suivi de la présence.
  • Responsable administratif : Tenue des registres, suivi des dépenses et bilans financiers.

Outil clé

Pour assurer la coordination entre terrain et distance, nous avons utilisé Trello.

Notre méthode :

  • Chaque objectif = Une liste (Préparation, Mobilisation, Suivi)
  • Chaque tâche = Une carte avec responsable, date limite, pièces jointes
  • Suivi via des étiquettes : 🔵À faire /🟢En cours /🟣Terminé
  • Réunions hebdomadaires via WhatsApp
Résultats : Meilleure clarté, moins d’erreurs, communication fluide et autonomie renforcée.

Les grandes étapes

1️⃣ Diagnostic (avril–juin) : Entretiens et questionnaires ont révélés un manque de moyens, support adapté et d’accès au numérique. 20 enfants inscrits (dont 12 filles, moyenne d’âge 12 ans).

2️⃣ Planification (juin–août) : Création du planning, budget prévisionnel et répartition des cours selon les disponibilités.

3️⃣ Mise en œuvre (août–septembre) : Cours 3 fois par semaine, adaptés au quotidien des enfants (travaux, marché, plantations).

➡️ Un test initial a permis d’ajuster les contenus et le suivi régulier des progrès.

4️⃣ Évaluation (30/09/25) : 40% des enfants ont amélioré leurs compétences en lecture, écriture et calcul.

Nous avons décidé de poursuivre avec une approche agile et participative, où

  • Les bénévoles planifient collectivement.
  • Les familles participent aux décisions.
  • Les enfants donnent leur avis sur les cours.

Une expérience sans frontières

Aujourd’hui, même depuis la France où je poursuis mon Master en management de projet à EDC Business School, je continue à coordonner le projet à distance ce qui montre comment les outils numériques facilitent la gestion des projets a distance.

La gestion de projet, ce n’est pas seulement une méthode c’est avant tout une aventure humaine où la coopération crée l’impact.

Soft skills développées

  • Leadership collaboratif : Guider sans imposer.
  • Communication interculturelle : Adapter son langage aux profils variés.
  • Adaptabilité : Gérer les imprévus (réseau, météo,etc).
  • Organisation et priorisation : Planifier selon les urgences.
  • Résolution de problèmes : Trouver des solutions rapides et concrètes.

Devane Kuete

Devane Kuete

Devane Kuete est un jeune professionnel en formation dans le domaine du management de projet à EDC Paris Business School, il est titulaire d’une Licence en Analyse Médicale, d’un Master 1 en Management et Développement des Projet en Afrique à Université Catholique d’Afrique Central. Il s’est progressivement orienté vers la gestion et le développement de projets, avec une forte sensibilité pour les initiatives communautaires et éducatives et Bénévoles.

Fort de plusieurs expériences dans le secteur social et de la santé, il a notamment participé à la mise en place d’un espace numérique communautaire à Babete avec AfrikaManager, ainsi qu’à des projets d’alphabétisation et de soutien scolaire destinés aux enfants en situation de vulnérabilité. Son parcours est marqué par une capacité à planifier, coordonner et piloter des activités, tout en mobilisant des ressources locales et des partenaires pour renforcer l’impact des projets.

Rigoureux, autonome et doté d’un bon sens de la communication, Devane s’intéresse particulièrement aux dynamiques de développement local et à l’intégration du numérique dans les initiatives sociales. Il poursuit aujourd’hui son ambition de contribuer activement à la gestion de projets à fort impact social et éducatif.

7 considérations clés pour la planification stratégique en période de changement.

Comment faire la planification stratégique quand tout change constamment ?

Strategic Planning in Times of Change par Melanie Franklin

https://capabilityforchange.com/strategic-planning-in-times-of-change/

Intelligence Artificielle et planification stratégique pour votre organisation.

Il y a tellement de gens dans les organisations qui se tournent vers différents outils d’IA générative pour les aider à créer des livrables pour leur travail. À l’heure actuelle, des modèles comme ChatGPT aident avec les documents écrits, mais il ne faudra pas longtemps avant que d’autres processus sur le lieu de travail puissent être remplacés. L’IA change notre façon de travailler, mais ce n’est qu’un élément du changement qui se produit dans nos organisations.

  • Comment pouvons-nous tricoter tout cela ensemble ?
  • Comment adopter l’IA et planifier en fonction de ses capacités ?
  • Comment créer un plan qui nous permet de livrer et de faire une différence, mais pas d’essayer de tout planifier en même temps ?

Parce qu’en fait, tout ne cesse de changer, et le rythme de ce changement est plus rapide que jamais – grâce à l’IA.

7 considérations clés pour la planification stratégique en période de changement

Bien sûr, l’IA n’est pas le seul changement qui affectera votre organisation. Il y a toujours plusieurs facteurs autour desquels vous travaillez ou que vous adoptez pour booster votre entreprise.

Lorsque vous intégrez un changement au sein de votre organisation, qu’il soit initié par vous ou par le monde qui vous entoure, il existe plusieurs façons de faciliter la transition pour vous et votre équipe.

  1. Gagnez en clarté sur le changement.

Prenez le temps de bien comprendre ce que le changement implique. Réfléchissez à la manière dont cela affectera l’organisation dans son ensemble, y compris les processus, les personnes et les résultats.

  1. Évaluez l’état de préparation au changement.

Évaluez dans quelle mesure votre organisation est bien positionnée pour adopter le changement. Examinez à la fois la préparation culturelle et opérationnelle et réfléchissez à la façon dont les différentes équipes ou départements peuvent être affectés.

  1. Intégrez la flexibilité.

Élaborez un plan de changement qui permet l’adaptabilité. Des techniques telles que la planification de scénarios et la collecte d’informations en temps réel peuvent vous aider à réagir rapidement et intelligemment à mesure que les conditions évoluent.

  1. Communiquez un objectif à votre équipe.

Expliquez clairement la stratégie, son objectif et ce qu’elle signifie pour les personnes impliquées. Une communication ouverte et cohérente renforce la confiance, encourage l’adhésion et permet à tout le monde de s’engager dans la même direction.

  1. Faites la promotion de la curiosité et de la créativité au sein de votre équipe.

Le changement s’accompagne d’apprentissage et d’exploration : Favorisez un environnement où la curiosité est encouragée. Créer un espace pour l’exploration et les nouvelles idées.

  1. Gardez la stratégie sous contrôle.

Planifiez des revues régulières de votre plan stratégique pour vous assurer qu’il reste pertinent dans un environnement changeant. Cela l’empêche de devenir obsolète ou déconnecté des défis du monde réel.

  1. Impliquez vos parties prenantes.

Vous ne pouvez pas réussir le changement si vous faites cavalier seul. Impliquez les principales parties prenantes dans le processus dès le départ. Leurs points de vue et leurs soutiens peuvent s’avérer inestimables.

Agent de changement agile et planification stratégique en période de changement

La formation Agile Change Agent a été conçue pour préparer et soutenir les candidats dans des environnements en évolution rapide. Vous avez besoin d’être organisé, mais dans un monde qui ne cesse de changer, c’est difficile. Pour réussir, nous nous attaquons à des choses comme la planification itérative, nous examinons comment nous décomposons un changement en morceaux de plus en plus petits pour tout rendre plus gérable, nous examinons les méthodes de hiérarchisation des priorités et l’identification des bénéfices et nous les rassemblons afin que nous puissions toujours décider quel est le travail le plus précieux et le plus pertinent en ce moment présent.

L’ Agent de changement Agile est votre cours itératif de planification du changement. Si vous souhaitez obtenir de l’aide pour la planification stratégique dans un monde en constante évolution, c’est celui qu’il vous faut.

Votre plan de projet est un mensonge. Voici le gribouillis que vous devriez manager à la place.

Soyons directs : Votre plan de projet est un mensonge.

https://blog.greenprojectmanagement.org/index.php/2025/08/28/project-plan-lie-heres-squiggle-managing-instead/ par le Dr Joel Carboni

Ce diagramme de Gantt sur papier glacé, les dépendances méticuleusement empilées, les jalons soignés qui défilent sur un diaporama ? Cela relève de l’art de la performance. Cela donne aux dirigeants un sentiment d’ordre et à votre équipe l’illusion de la certitude. Mais quiconque a réellement livré un projet d’importance sait à quel point cette illusion est fragile.

Parce que dans le monde réel, les projets n’avancent pas en lignes droites.

Ils ziguent. Ils zaguent. Ils zigzaghent. Ils calent. Ils font une brusque avancée quand personne n’est prêt. Ils s’effondrent sur eux-mêmes parce qu’un haut dirigeant a froid aux yeux, ou qu’une communauté soulève des objections légitimes, ou qu’un budget est réduit lors d’une réunion du conseil d’administration à laquelle vous n’avez pas été invité. Et puis, parfois, contre toute attente, ils ressuscitent.

Ce n’est pas un échec de planification. C’est la réalité de systèmes humains qui entrent en collision avec l’ambition.

Bienvenue dans ce que le Dr Leith Sharp, chercheur à Harvard, appelle le gribouillis, le voyage désordonné et non linéaire des idées en mouvement. Une fois que vous l’aurez vu, vous le reconnaîtrez dans tous les projets que vous avez jamais touchés. Et les leaders qui ne cessent de prétendre que ce type de gribouillis n’existe pas sont ceux qui se préparent eux-mêmes, leurs équipes et leurs organisations à l’échec.

Le mythe du contrôle linéaire.

Pourquoi continuons-nous à nous mentir à nous-mêmes avec des plans qui ne tiennent jamais ? Parce que la planification linéaire paraît belle.

On s’y sent en sécurité. Elle nourrit notre soif de prévisibilité. Et la plupart d’entre nous ont été formés de cette façon : Décomposez, fixez la portée, verrouillez le budget, faites respecter les jalons. Contrôlez le chaos.

Mais l’innovation ne se plie à aucun graphique. La transformation ne marche pas docilement de gauche à droite.

Leith Sharp a étudié plus d’un millier de cycles de vie d’idées et a trouvé un modèle universel : Les idées ne vont pas du concept à l’exécution en ligne droite. Elles se tordent. Elles calent. Elles se replient. Elles sautent de côté. Ce n’est pas seulement technique, c’est émotionnel, politique et profondément humain.

Prétendre le contraire n’est pas seulement naïf. C’est une mauvaise pratique.

Le vrai projet que vous managez.

Le gribouillis est le bras de fer entre deux systèmes d’exploitation au sein de chaque organisation :

  • Le système d’exploitation Command & Control (CCOS) : Rigide, axé sur la conformité, conçu pour éviter les erreurs.
  • L’Adaptive Operating System (AOS) : Fluide, collaboratif, conçu pour susciter de nouvelles possibilités.

La plupart des projets échouent parce que nous essayons de forcer l’énergie adaptative par des chemins de contrôle ou de libérer la créativité sans l’ancrer dans une gouvernance. Quoi qu’il en soit, l’idée suffoque.

Les dirigeants qui cherchent désespérément à sauter par-dessus le milieu désordonné forcent souvent des obligations ou précipitent l’alignement. Ce n’est pas de la stratégie, c’est une camisole de force. Et cela tue les bonnes idées avant qu’elles n’aient la chance de respirer.

Le gribouillis, c’est l’entre-deux : Les négociations, les pivots, les moments « nous pensions savoir, mais nous ne le savions pas ». C’est le vrai projet que vous managez, pas la fiction bien ordonnée sur le papier.

Manager le gribouillis = Adaptabilité stratégique.

Les leaders qui réussissent ne combattent pas le gribouillis, ils apprennent à danser avec. Cela signifie :

  1. Itérez entre les systèmes. Obtenez l’approbation du quoi, puis laissez l’AOS expérimenter le comment. Revenez avec des preuves, pas des hypothèses.
  2. Cartographiez les frictions. Des outils tels que le Forward Idea Flow Mapping révèlent où stagne l’énergie. Le gribouillis a des principes répétitifs – si vous pouvez les voir, vous pouvez vous déplacer à travers eux.
  3. Engagez-vous, ne vous contentez pas d’exécuter. Les mandats peuvent obtenir des signatures. Ils ne font pas l’objet d’un suivi. Les gens suivent un objectif. Construisez la co-création, les boucles de rétroaction et la propriété partagée.
  4. Redéfinissez le succès. Le tableau indicateur n’est pas « dans les délais, dans les limites du budget ». Il s’agit de savoir si vous avez livré quelque chose de résilient, de significatif et d’aligné sur la stratégie.

Ce que les chefs de projet doivent faire différemment.

Voici la vérité inconfortable pour les professionnels de projet : Vous n’êtes pas dans le domaine de la gestion des tâches. Vous êtes dans le domaine du management des humains qui naviguent dans l’incertitude.

Cela exige un nouveau manuel :

  • Normalisez le gribouillis. Appelez les choses par leur nom. Arrêtez de vous cacher derrière la fiction de la certitude linéaire.
  • Réduisez les risques grâce à l’itération. Laissez les idées évoluer avant de les verrouiller. Petit pilote, grande échelle.
  • Changez de langue. Parlez au CCOS lorsque vous avez besoin d’approbations et de gouvernance. Passez à AOS lorsque vous avez besoin d’engagement et de confiance.
  • Concentrez-vous sur le flux, pas sur le contrôle. Le travail n’est pas d’étrangler l’incertitude, c’est de faire passer l’énergie à travers elle.

Les enjeux sont plus élevés que jamais.

Ce n’est pas seulement de la théorie. Regardez ce qui se passe à l’échelle mondiale : Les dérèglements climatiques, l’instabilité géopolitique, les changements technologiques rapides. Les projets que l’on nous demande de diriger, qu’il s’agisse d’infrastructures, d’énergie, de finance ou de transformation numérique, ne sont plus « compliqués ». Ce sont des systèmes complexes avec des interdépendances en cascade.

La fiction du plan parfait n’est pas seulement trompeuse, elle est dangereuse. Elle aveugle les leaders aux signaux qu’ils ont besoin de voir. Elle encourage la rigidité alors qu’il s’agit d’adaptabilité.

Nous n’avons pas besoin de plus de managers de projet obsédés par les rapports de variance. Nous avons besoin de managers de projet qui savent danser avec le gribouillis, qui savent quand pousser la structure, quand libérer la créativité et comment guider leurs équipes à travers le désordre sans perdre de vue l’objectif.

N’ayez pas peur du désordre, maîtrisez-le.

Les projets sont le moteur du changement stratégique. Mais la stratégie ne se déroule jamais dans un ordre net. Elle émerge de la tension, de l’itération, du conflit et de la découverte. C’est le gribouillis.

Les leaders qui prospèrent dans cette nouvelle réalité ne seront pas celles et ceux qui s’accrochent à des plans parfaits. Ce sont celles et ceux qui accepteront le désordre, navigueront courageusement dans l’incertitude et entraîneront leurs troupes avec eux.

Alors oui, votre plan de projet est un mensonge.

Mais le gribouillis ? C’est là que vit le vrai travail. Et si vous voulez mener vers l’avenir, c’est le territoire que vous devez apprendre à maîtriser.

« Un projet comme système adaptatif complexe : Vers une stratégie de régulation intelligente » par Alain Chautard

Dans le contexte actuel, un projet ne peut plus être considéré comme une suite linéaire de tâches à exécuter selon un plan figé.

Le projet évolue dans un environnement mouvant, souvent incertain, où les variables économiques, sociales, techniques et humaines interagissent en permanence. C’est pourquoi un projet doit aujourd’hui être compris comme un système adaptatif complexe.

Un tel système est constitué d’un ensemble d’acteurs autonomes — qu’il s’agisse d’équipes, de métiers, de prestataires ou de parties prenantes — qui interagissent selon des règles souvent locales, propres à leurs compétences, à leur culture de travail ou à leurs objectifs.

Ces interactions ne sont pas uniquement coordonnées par le haut.

Elles génèrent des effets globaux émergents, qui ne sont pas nécessairement prévisibles à partir des seules règles de départ.

Dans ce type de projet, l’environnement extérieur joue un rôle crucial.

Il n’est pas simplement un cadre passif, mais un élément dynamique qui évolue en fonction des actions du projet et en retour, influence ses trajectoires. Ainsi, le projet ne se contente pas de « suivre un plan » : Il s’ajuste en permanence à l’évolution de son contexte, à la manière d’un organisme vivant qui s’adapte à son milieu pour survivre et évoluer.

Ce pilotage adaptatif repose sur un principe fondamental : L’apprentissage en boucle.

Pour fonctionner efficacement, le système projet doit être capable d’observer son propre fonctionnement en temps réel. Pour cela, il s’appuie sur une base d’indicateurs de performance, construite autour de deux dimensions complémentaires :

  • D’une part, des indicateurs techniques, qui renseignent sur l’avancement, les coûts, la qualité, la charge ;
  • D’autre part, des indicateurs humains, qui donnent des signaux sur la motivation des équipes, les tensions organisationnelles, la clarté des rôles ou encore le climat de collaboration.

Ces indicateurs ne prennent tout leur sens que lorsqu’ils sont mis en rapport avec des consignes réalistes, c’est-à-dire des objectifs adaptatifs, définis non pas comme des normes rigides mais comme des seuils d’alerte intelligents, ajustés aux spécificités du projet et de son environnement.

Lorsqu’un écart apparaît entre la mesure et la consigne, cela ne signifie pas forcément un échec, mais signale un besoin d’ajustement.

Ce signal déclenche alors un processus structuré de résolution de problème.

Des méthodes éprouvées comme l’AMDEC (analyse des modes de défaillance et de leurs effets), les arbres des causes ou les 5 pourquoi permettent d’identifier les origines profondes des écarts constatés. À partir de là, des plans d’action ciblés sont construits. Ces actions ne sont pas imposées de façon descendante mais redistribuées intelligemment aux acteurs du projet : Elles sont affectées à des services, à des équipes, à des personnes, selon leurs compétences, leur responsabilité ou leur place dans la dynamique de travail.

Chaque action corrective devient alors une nouvelle donnée d’entrée pour le système, et contribue à le faire évoluer. Cette dynamique produit de l’apprentissage collectif. Les bonnes pratiques identifiées, les erreurs comprises, les seuils ajustés ou les innovations de terrain sont capitalisés. Ils alimentent la mémoire du projet, mais aussi plus largement celle de l’organisation. Ainsi, à chaque cycle de régulation, le système augmente sa résilience.

Progressivement, à force de réajustements, de diagnostics, de réinjections d’expérience, l’entreprise devient plus apte à résister aux aléas, à intégrer le changement, à transformer ses pratiques en continu. Elle devient ce que l’on appelle une organisation apprenante, c’est-à-dire une entité capable de se transformer par l’usage intelligent de ses propres retours d’expérience.

Ce que l’on observe ici, c’est une commande adaptative intégrée.

Elle ne repose pas sur un pilotage centralisé rigide, mais sur une régulation distribuée, fondée sur la circulation de l’information, l’analyse des signaux faibles, la réactivité locale et la diffusion d’une vision commune. L’enjeu n’est plus simplement de « tenir un cap », mais de coordonner des trajectoires multiples vers une direction stratégique partagée, en conservant la capacité d’adaptation à chaque instant.

Ainsi, le projet cesse d’être une construction mécanique, pour devenir une forme vivante, auto-régulée, intelligente, guidée par ses boucles d’observation, d’action et d’apprentissage.

Cette approche change en profondeur la posture du chef de projet, du manager et des équipes :

On passe d’un modèle de contrôle à un modèle de résonance, d’un plan à une dynamique, d’un programme à une forme d’intelligence collective.

C’est un Contrôle statistique de processus qui en entreprise peut s’appliquer à divers processus (gestion de projets, marketing, veille technologique). Une entreprise est caractérisée par un produit ou service. Une organisation et des processus sont établis afin de concevoir, développer, produire et vendre un produit ou un service. Cela a un coût : Le prix de revient (PR). Le prix de vente (PV) est lié à l’équilibre économique de la concurrence. Le bénéfice (B = PV − PR) est à optimiser, ce qui exige de réfléchir à la commande des processus afin de limiter les coûts de non-qualité (entropie de l’entreprise, désordre organisationnel, gaspillage [qu’il s’agisse d’activités, de ressources ou de matière]). Un contrôle statistique met en œuvre la commande du processus et permet de garantir une efficacité du processus en minimisant les coûts de non-qualité générés par celui-ci.

Dans ces 3 cas d’applications, la modélisation conduit à une estimation de paramètres pertinents. Leur estimation en temps réel (apprentissage) conduit à un pilotage adaptatif et optimal de ces systèmes en vue de finalités opérationnelles. L’application opérationnelle de ces méthodes est une commande adaptative de ces systèmes.

Nous pourrions la modéliser par le schéma suivant :

La complexité des systèmes temps réel et processus d’entreprise conduit à élargir les techniques traditionnelles d’analyse et de pilotage afin d’ optimiser l’efficacité du système (estimation, prédiction interprétation) , cela par le biais de la commande adaptative. C’est un mode particulier de commande optimale

Bibliographie

W Edwards DEMING – Out of the crisis

Michael MACCOBY – Strategic Intelligence (conceptual tools for leading change)

Général Vincent DESPORTES – Décider dans l’incertitude

Jean Claude CORBEL – Management de projet : Fondamentaux – Méthodes – Outils

Alain CHAUTARD – La Data Science pour modéliser les systèmes complexes: Optimiser la prédiction, l’estimation et l’interprétation – Dunod – 2020


Alain Chautard

Alain Chautard est ingénieur en data science dans le groupe Thalès. Il a travaillé pendant 20 ans dans les services d’Études Avancées où il a été acteur dans la modélisation et la simulation de systèmes complexes. Depuis 15 ans, il participe au développement et la mise en œuvre des systèmes d’information, notamment dans le domaine de la Gestion de projet. Dans ce cadre, il est en charge d’études concernant l’utilisation des données capitalisées et leur modélisation à des fins de prédictions pour la conduite du changement et l’amélioration continue.

Les 5 lois de la gestion de projet pour un junior (Best of #12)

En tant que débutant, il existe des principes simples qui peuvent vous guider et vous aider à garder le cap. Dieudonné Fortune les appelle les 5 lois de la gestion de projet pour un junior.

« Les 5 lois de la gestion de projet pour un junior » par Dieudonné Fortune GNANGUENON

Agile ou l’agilité n’est jamais l’objectif ultime de votre projet !

Cela me gêne toujours quand je vois des gens traiter Agile comme LA solution miracle. Quelque chose à rechercher, quel qu’en soit le prix.

Inspiré de https://mdalmijn.com/p/agile-or-agility-is-never-the-goal de Maarten Dalmijn

L’agilité devrait découler naturellement du type de projet que vous réalisez comme une approche plus efficace qui produit de meilleurs livrables et davantage de valeur, le plus tôt possible à vos commanditaires.

Si les besoins auxquels votre projet doit répondre sont stables et matures et que vous attendez peu ou pas de surprises, vous n’avez pas besoin d’Agile, une approche et méthode prédictives seront très efficaces.

Si vous anticipez de nombreuses surprises mais que vous n’êtes pas en mesure de les manager, vous avez besoin de plus d’agilité.

Rien de réellement nouveau ici.

Si vous êtes un expert dans votre domaine, par exemple dans le management de projet, le développement logiciel, le marketing de produit… vous devez comprendre Agile et être imprégné de ses principes pour savoir quand en tirer bénéfice.

Agile n’est pas un objectif isolé à atteindre, c’est une partie nécessaire et fondamentale pour être bon dans votre job de manager de projet.

L’objectif reste de produire la valeur attendue de votre projet.

Agile peut faire naturellement partie de l’équation de réussite de votre projet, ou pas. Une approche Agile ou hybride fait partie des moyens pour réussir votre projet.

Comment vous assurer de l’adhésion des parties prenantes de votre projet ?

Pour qu’un projet réussisse, les parties prenantes doivent adopter les produits et/ou les processus qu’il délivre.

How to Ensure Stakeholder Buy-In  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/how-to-ensure-stakeholder-buy-in/

Voici 4 conseils pour vous assurer que les parties prenantes adhèrent et adoptent les résultats du projet.

#1 – Partagez la vision du projet et demandez aux parties prenantes de fixer les objectifs du projet.

Les parties prenantes ne verront le projet comme pertinent que lorsque 1) elles comprennent ses bénéfices et 2) qu’il atteint leurs objectifs par rapport à ces bénéfices. Certains chefs de projet hésitent à laisser les parties prenantes fixer les objectifs du projet, craignant qu’ils ne soient pas réalistes. Des conversations approfondies sur les objectifs, menées avec les parties prenantes, sont le meilleur moyen d’élaborer des objectifs de projet communément compris et convenus. Si vous ne parvenez pas à vous aligner sur les objectifs du projet, réessayez. Si les parties prenantes ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord, ne lancez pas le projet.

#2 – Intégrez les commentaires des parties prenantes.

Les parties prenantes croiront toujours qu’elles ont « raison » et que le projet a besoin de changements, à moins qu’elles ne voient leurs commentaires intégrés dans les plans de projet ou que les faits les convainquent du contraire. Faire l’effort de le faire demande du temps et de la patience et c’est crucial pour la réussite du projet.

#3 – Donnez aux parties prenantes le pouvoir de décision dans le projet.

Les parties prenantes ayant un pouvoir de décision au-delà de la simple approbation des exigences sont plus susceptibles d’adhérer aux solutions apportées par le projet. À l’instar des objectifs d’un projet, il y a des aspects d’un projet que les parties prenantes n’accepteront pas à moins que leurs attentes ne soient satisfaites. Alors, quel type de prise de décision pouvez-vous déléguer aux parties prenantes ? Envisagez de déléguer les décisions concernant les procédures de test, les résultats acceptables des tests et les échéanciers de mise en œuvre.

#4 – Avant de commencer un projet, demandez aux parties prenantes de décrire les bénéfices du projet avec leurs propres mots.

Les parties prenantes doivent confirmer les documents de définition du projet, tels qu’un énoncé de la portée ou une charte de projet. La meilleure façon d’obtenir ces documents est de demander aux parties prenantes de décrire, dans leurs propres mots, ce qu’elles pensent de l’intention et des résultats du projet, ainsi que leur vision du processus que le projet suivra pour réussir. Ce processus peut inclure l’agilité ou la cascade, les ressources spécialisées spécifiques nécessaires et la façon dont la charge de travail habituelle sera gérée pendant que les membres de l’équipe travaillent sur le projet. Tenez des conversations et ajustez les documents lorsque les descriptions des parties prenantes diffèrent de la documentation du projet. Si les parties prenantes proposent des descriptions précises mais utilisent un vocabulaire différent, intégrez leur langage dans la documentation du projet pour éviter les erreurs d’interprétation au fur et à mesure de l’avancement du projet.

Ces tactiques vous rendent-elles nerveux ? (Elles le font pour moi.)

Prenez le temps de réfléchir au temps dont vous aurez besoin pour effectuer ces activités, à la façon dont vous parlerez aux parties prenantes et à la façon dont vous gérerez les risques que vous envisagez. Ensuite, pensez à ce que seraient vos journées en tant que manager de projet si vous n’avez pas l’adhésion des parties prenantes. Il est préférable d’aborder ces obstacles potentiels dès le début et de les résoudre.

Pour en savoir plus sur la collaboration avec les parties prenantes, consultez le cours de Natasha Kasimtseva sur la gestion des parties prenantes du projet (Managing Project Stakeholders).

L’art de l’estimation

Quel que soit votre métier, il y a de fortes chances pour que vous essayez systématiquement de donner votre estimation la plus faible en coûts et délais si on vous demande d’estimer un travail à faire. Et c’est rarement la bonne réponse !

The art of estimation par Seth Godin

https://seths.blog/2023/11/the-art-of-estimation/

Si vous êtes un freelance ou un entrepreneur de quelque nature que ce soit, il est courant qu’on vous demande une estimation ou un devis.

Et si vous êtes dans le business depuis un certain temps, il est probable que vous ayez entendu parler du prix plus que de tout autre facteur de risque de manquer une opportunité.

La pression est donc forte pour tailler votre crayon, trouver le prix le plus bas et faire le meilleur travail possible dans ces circonstances.

Cela conduit à un engrenage et à une course sans fin vers le bas.

Le problème réside dans la façon dont nous interprétons l’objection sur le prix. Ce que le client dit en réalité, c’est : « Toutes choses étant égales par ailleurs, l’autre alternative est moins chère, alors nous avons opté pour celle-là. »

Mais toutes les choses ne doivent pas être égales.

Il y a beaucoup de clients qui ne veulent pas vraiment le choix le moins cher. Ils veulent le meilleur, et une excellente estimation est l’indice qu’ils utilisent pour choisir.

Si votre estimation :

  • est claire et facile à comprendre par le genre de personnes que vous aimeriez avoir comme clients ;
  • si elle démontre une compréhension complète du travail à accomplir
  • si elle met en évidence des alternatives
  • si elle comprend des exemples de satisfaction avérée lorsque vous avez fait ce travail pour d’autres
  • et si elle est livrée plus tôt que prévu

… alors vous avez reformulé le problème.

Vous avez embarqué le client avec vous et établi qu’il ne dépense pas plus pour avoir la même chose, mais qu’il dépense plus pour une chose meilleure, plus sûre, plus qualitative, plus fiable.

Quelle est la meilleure proposition/estimation que vous ayez jamais vue ? Dans votre secteur d’activité ou dans un autre ? Avez-vous un standard pour cela qui est aussi élevé que celui que vous appliquez dans le métier que vous pratiquez ?

Bien sûr, vous n’avez pas le temps de faire ce genre d’estimation pour chaque prospect. Ce qui est la deuxième moitié de l’art. Refusez poliment de faire des estimations pour des personnes qui recherchent simplement le prix le plus bas. Envoyez-les avec empressement et joie aux personnes qui seraient vos concurrents.

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L’analyse des risques dans un pays étranger ne peut être faite de manière adéquate qu’avec quelqu’un qui vit dans ce pays ! par Kripansh Mishra

Un retour d’expérience concret sur l’analyse de risques dans les projets internationaux.

J’ai été impliqué dans un projet de fabrication de machines, d’expédition, d’installation et de mise en service de dix énormes moulins à riz pour le gouvernement fédéral d’un pays africain. Le contrat a été mis en place de telle sorte que nous fabriquions les machines en Inde et que nous créions une société sœur dans ce pays pour gérer les formalités locales, dédouaner tous les conteneurs et gérer le génie civil et la construction de toutes les installations.

Impact de la corruption dans certains pays.

Au total, 250 conteneurs ont été expédiés et la chose la plus surprenante à propos des autorités portuaires sur place est qu’il y a toujours un certain niveau de corruption dans le processus de dédouanement des conteneurs alors que sur le papier, il n’y a aucun coût. Dans les faits, il s’agit d’un pays importateur important et ses ports sont toujours occupés et surchargés, ce qui entraîne un pouvoir de négociation accru des agents de dédouanement et des autorités portuaires alors qu’il ne devrait même pas exister. Certaines parties prenantes de ce projet ont insisté pour payer tout ce qui est nécessaire pour garder les conteneurs sous notre contrôle, mais l’une d’elles a refusé de payer quoi que ce soit et, malheureusement, les conteneurs (pas tous, mais certains critiques) se sont retrouvés coincés au port et ont commencé à accumuler des frais de surestaries*. Dans cette situation, les coûts de récupération, dont les surestaries, sont devenus insoutenables et nous avons dû attendre la fin d’une période de 90 jours avant de pouvoir les racheter lors d’une vente aux enchères publiques, ce qui a considérablement retardé nos projets.

Planification et qualité.

Une seconde erreur, cette fois-ci de planification, s’est produite lorsque sur certains des dix sites du projet, la construction réalisée était insuffisante pour stocker les conteneurs qui ont été dédouanés du port. De plus, dans certains cas, en raison du stockage des conteneurs sur des sites moins bien protégés, il y a eu des dommages causés par la pluie à certaines machines. Dans d’autres situations, il y a eu des vols de petits équipements.

Nous avons maintenant établi une politique stricte selon laquelle un entrepôt verrouillable sera construit dès le tout début afin que les matériaux et les machines placés dans les conteneurs puissent être stockés avant que d’autres constructions puissent être réalisées.

Leçon apprise : Rien ne remplace l’expérience locale.

Ainsi, un élément sous-jacent majeur que nous avons constaté est que lorsque nous travaillons dans un pays étranger, nous devons toujours être prêts à faire face à des risques inattendus de retards et des ruptures de processus. Cette analyse de risques ne peut être faite de manière adéquate qu’avec quelqu’un qui vit ou qui a travaillé dans ce pays. Elle ne peut pas être réalisée avec une garantie de 100 %, mais peut être faite suffisamment bien pour prévenir des risques majeurs.

* Les frais de surestaries sont les coûts associés à la conservation des conteneurs au port au-delà de la période gratuite autorisée pour le chargement ou le déchargement. Cela se produit généralement lorsqu’il y a des retards dans le dédouanement ou lorsque le fret n’est pas récupéré rapidement au terminal.


Kripansh Mishra

Kripansh Mishra

Je m’appelle Kripansh, j’ai 27 ans et j’ai la nationalité indienne. J’ai toujours été intéressé par le dessin, la géographie et la lecture de livres depuis mon plus jeune âge et l’obtention de mon diplôme en génie mécanique.

Après cela, j’ai travaillé dans l’industrie de la transformation des aliments et j’ai été en poste en Afrique en tant que manager de projet pour le gouvernement fédéral de l’un des pays. Ce projet était multiforme avec un large éventail de configurations industrielles en interne sur chaque site et il m’a beaucoup appris sur le génie industriel car j’y gérais les domaines du génie mécanique, électrique et civil.

À l’heure actuelle, je termine mes études de MBA en France et j’ai récemment obtenu ma certification PMP®. J’apprends le français en ce moment et je suis enthousiaste à l’idée d’obtenir un poste de manager de projet en Europe dans les mois à venir !

« 3 façons de manager le travail inachevé qui sera parfois laissé de côté même par une formidable équipe agile » par Mike Cohn

Parfois, un travail inachevé n’est qu’une malchance ou un mauvais timing, mais certaines fois vous pourriez découvrir une chose qui est en train de tourner en mauvaise habitude.

#1 – Si vous voulez une garantie, achetez un grille-pain.

Mon premier conseil sur la façon de manager le travail inachevé est : Rappelez-vous  que même les meilleures équipes agiles ratent parfois leurs objectifs. C’est OK et même souhaitable dans une certaine mesure.

Les objectifs de sprint ne sont pas garantis. (Comme le dit le personnage de Clint Eastwood, Nick Pulovski, dans The Rookie, « Si vous voulez une garantie, achetez un grille-pain ! »). Les dirigeants, les parties prenantes et même l’équipe elle-même peuvent avoir besoin d’un rappel occasionnel à ce sujet.

L’engagement d’une équipe envers un objectif de sprint est une promesse de faire de son mieux pour atteindre cet objectif. Si les membres de l’équipe sont perpétuellement contraints de donner une garantie, ils garantiront moins pour être en sécurité.

Parfois, une équipe a besoin de donner une garantie. Il peut arriver qu’un client ait besoin d’une fonctionnalité à une certaine date. Le groupe financier peut avoir besoin d’exécuter des rapports de fin d’année au début du mois de janvier, par exemple.

En général, cependant, nous ne voulons pas forcer une équipe à donner une garantie. Nous demandons à une équipe de s’engager dans quelque chose de raisonnable, puis nous comprenons si elle n’y parvient pas. Ne pas réussir occasionnellement n’est pas un échec, c’est généralement un signe de malchance ou d’une équipe qui s’efforce d’en faire trop.

#2 – Ne reportez pas le travail au prochain sprint automatiquement.

Mon deuxième conseil est : Résistez à l’envie de reporter automatiquement le travail inachevé au prochain sprint. Mettez-le plutôt dans le backlog du produit.

L’item peut être de retour dans le backlog du produit pendant une milliseconde, mais le product owner doit décider consciemment de continuer à travailler dessus.

(D’un point de vue logistique, je me fiche qu’il soit plus facile dans l’outil de votre choix de déplacer l’élément vers le sprint suivant plutôt que vers le backlog du produit en premier. L’essentiel est qu’il y ait une vraie décision de poursuivre le travail.)

Si le Product Owner décide que l’équipe doit travailler sur l’élément partiellement fini immédiatement lors du prochain sprint, importez l’élément du backlog de produit tel quel. Ne le réestimez pas. Ne le renommez pas. Ne prenez pas de crédit de vélocité partielle. Il suffit de mettre l’élément dans le sprint suivant et de prendre le crédit complet lorsqu’il est terminé.

Mais si l’article est reporté à plus tard, allez-y et divisez l’histoire en ce qui a du sens. Prenez un crédit partiel de vélocité pour le travail que vous avez effectué lors du dernier sprint, puis rédigez une nouvelle histoire qui décrit uniquement les fonctionnalités manquantes et estimez cette histoire.

#3 – Documentez la cause.

Mon dernier conseil pour manager le travail inachevé est le suivant : A chaque fois qu’un travail est inachevé à la fin d’un sprint, l’équipe doit prendre le temps de la rétrospective pour déterminer si ceci était évitable.

Parfois, un travail inachevé n’est qu’une malchance ou un mauvais timing, comme un membre de l’équipe malade ou un problème découvert tard dans le sprint qui n’aurait pas pu être détecté plus tôt. Parfois, c’est juste le résultat d’une cible trop élevée pour un sprint.

Mais vous pourriez découvrir quelque chose qui devient une mauvaise habitude.

Quelle qu’en soit la cause, il est toujours utile de se demander si quelque chose peut être fait pour éviter que cela n’affecte les sprints futurs afin que votre équipe puisse réussir avec l’agilité.

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Managez le chemin critique de votre projet à un niveau supérieur.

Le chemin critique est la séquence de tâches la plus longue d’un projet. Et il ne faut pas oublier les chemins ‘quasi critiques‘.

Next Level Critical Path Management  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/next-level-critical-path-management/

Le chemin critique est la séquence de tâches la plus longue d’un projet. Les retards sur le chemin critique retarderont également l’achèvement du projet. Pour maintenir l’échéancier de votre projet sur la bonne voie, il est important de garder un œil sur les chemins quasi critiques et les autres changements de chemin (et de les communiquer aux parties prenantes).

Des chemins quasi critiques.

Disons que le chemin critique d’un projet est de 42 jours. Mais la durée d’un autre chemin est de 44 jours. Avec seulement 2 jours de marge de manœuvre (c’est-à-dire de mou) sur ce deuxième chemin, même un court délai pourrait changer le chemin critique. C’est pourquoi le deuxième chemin est considéré comme un chemin quasi critique. La gestion des chemins quasi critiques est importante, car ils peuvent devenir le chemin critique avec un léger retard. Informez la direction de tout chemin quasi critique, car la portée, la priorité ou d’autres changements qu’ils pourraient vouloir apporter pourraient avoir un impact sur le projet plus qu’ils ne le pensent.

Changements de trajectoire en raison des réponses aux risques.

Les plans de management des risques identifient les risques et les mesures à prendre pour y répondre si un risque se concrétise. Ces actions peuvent affecter les chemins pour traverser le planning, modifier la durée du chemin critique, basculer sur un nouveau chemin critique ou créer un nouveau chemin quasi critique. En communiquant ces changements potentiels à la direction, vous démontrez votre contrôle du projet et votre attention à l’égard des échéances du projet. Par exemple, si un produit acheté auprès d’un fournisseur pourrait avoir du retard, les actions d’atténuation des risques peuvent consister à négocier et à acheter un produit auprès d’un autre fournisseur. La négociation, l’approvisionnement, la réception et le test du produit alternatif peuvent ajouter à votre plan des tâches susceptibles de créer un nouveau chemin critique ou des chemins quasi critiques. Ces tâches pourraient également consommer les contingences de l’échéancier, qui devraient également être communiquées à la direction.

Modifications de chemin critique dues à des modifications inattendues de ressources.

La perte de ressources du projet est un risque courant. Des changements importants se produiront si le projet doit absorber des changements de ressources au-delà de ce qui est prévu dans le plan de management des risques. Les modifications de ressources peuvent affecter l’échéancier de plusieurs façons. Vous devez analyser suffisamment en détail les modifications potentielles apportées aux chemins critiques et quasi-critiques afin que la direction puisse prendre des décisions éclairées sur les modifications des ressources et leur impact. L’échéancier doit être détaillé, y compris les personnes affectées à chaque tâche, les estimations de travail et de durée, ainsi que les changements de tâches et de durée qui se produiraient si une personne moins qualifiée prenait en charge une tâche.

Changements de chemin critique dues à des modifications de portée, d’orientation business ou de stratégie.

Les modifications apportées à la portée, à l’orientation business ou aux stratégies du projet peuvent sembler simples, mais elles peuvent compliquer le management de projet. Un collègue gérait un projet qui devait s’adapter à deux nouveaux processus d’affaires considérés comme cruciaux pour la croissance de l’entreprise commanditaire. À première vue, la validation des nouveaux processus dans les livrables du nouveau système informatique du projet semblait simple. En réalité, l’effort de validation a nécessité des compétences techniques et business supplémentaires, ce qui a ajouté 3 semaines au chemin critique et créé deux nouveaux chemins quasi-critiques. Ces changements ont forcé le management de projet à s’étendre à l’examen de trois fois plus de tâches (en comptant les tâches critiques et quasi critiques) qu’auparavant.

Prenez un moment dès maintenant pour vérifier si votre échéancier de projet actuel comporte des chemins quasi-critiques.

Si oui, quelles tâches supplémentaires devez-vous surveiller et quelles étapes devez-vous entreprendre ?

Pour en savoir plus sur les échéanciers de projet, consultez le cours de Bonnie Project Management Foundations: Schedules.

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Réaliser des projets dans un monde VUCA

Le monde est compliqué. Presque tous les projets sont confrontés à la variabilité, à l’incertitude, à la complexité et à l’ambiguïté (VUCA), ce qui rend difficile la réalisation des projets les plus simples.

Delivering Projects in a VUCA World  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/delivering-projects-in-a-vuca-world/

Voici 5 façons d’augmenter le succès d’un projet dans un monde VUCA.

#1 – Engagez une communication régulière et transparente.

Le sponsor, les principales parties prenantes et l’équipe sont tous investis dans la réussite du projet. Ils apporteront des contributions importantes tant qu’ils comprendront comment le faire. Pour aider tout le monde à contribuer, à communiquer l’état, les besoins du projet et les risques de manière véridique et fréquente, une communication régulière favorise la confiance dans le chef de projet et les processus de projet. Elle encourage également les gens à partager des informations avec le manager de projet, ce qui permet d’éviter les problèmes. Lorsque tout le monde est sur la même longueur d’onde, l’incertitude, la variabilité et l’ambiguïté seront moins difficiles.

#2 – Adoptez les plans, mais pas trop rigidement.

Jeff Bezos, directeur général d’Amazon, a déclaré : « Tout planning business ne survivra pas à sa première rencontre avec la réalité. » Les plans de projet ne sont pas différents. Les plans sont cruciaux, mais la réalité exigera des changements : Remaniements de personnel, hiérarchisation des activités, estimations inexactes, etc. Lorsque vous devez faire face à la réalité et à sa variabilité, changez votre plan de manière pragmatique pour vous ajuster en conséquence.

#3 – Utilisez des approches agiles lorsque les conditions sont favorables.

Agile résout l’ambiguïté, l’incertitude et la variabilité en soutenant l’apprentissage et le changement business. Un principe de l’agilité est d’apprendre au fur et à mesure. Les parties prenantes utilisent les premiers livrables pour mieux comprendre ce que l’équipe de projet peut produire. L’agilité fonctionne lorsque les produits du projet peuvent être créés et modifiés rapidement, et que des membres de l’équipe correctement informés sont disponibles.

#4 – Organisez des réunions pré-mortem !

Organisez des réunions pour envisager les résultats négatifs et positifs du projet et discuter de la façon d’y remédier pendant toute la durée du projet. Par exemple, si les demandes de personnel créent généralement des problèmes pour les projets, discutez de la façon de résoudre ce problème à long terme. Une façon de résoudre les problèmes de personnel est d’utiliser des compétences externes ponctuelles dès le début, avec le personnel interne en tant que superviseur pour la majeure partie du projet, tout en exigeant qu’il s’approprie et accomplisse des tâches spécifiques. Imaginez comment cela fonctionnerait et les impacts positifs et négatifs que cela aurait sur les membres de l’équipe et les résultats du projet.

#5 – Suivez ce que les données vous indiquent.

Faites tout ce que vous pouvez pour obtenir l’historique du projet. La collecte de données et le respect de ce qu’elles disent contribuent à réduire les VUCA en alignant les attentes sur la réalité. Si un ensemble de tâches prend constamment deux mois à accomplir, ne cédez pas à la pression de terminer ces tâches en un mois. Ces tâches prendront deux mois, à moins que vous ne changiez de personnel ou que vous n’utilisiez de nouveaux processus ou outils. Ne dites rien de différent à la direction. (Une autre façon de le dire est « l’espoir n’est pas une stratégie ».)

Relisez ce billet sur VUCA

Pensez à votre projet actuel ou récent.

Identifiez toutes les caractéristiques VUCA qu’il présente.

Les méthodes ci-dessus vous aideraient-elles à rendre le projet plus gérable ?

Que pourriez-vous essayer d’autre ?

Ce que les hauts dirigeants veulent vraiment…

En tant que manager de projet, que pouvez-vous faire pour soutenir vos leaders dans le parcours vers la valeur ?

What Senior Leader’s Really Want  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/what-senior-leaders-really-want/

Le management de projet a un objectif clair : Apporter de la valeur business.

En tant que manager de projet, que pouvez-vous faire pour soutenir les hauts dirigeants dans ce parcours vers la valeur ?

  • Soyez prévisible. Les méthodologies de projet créent un chemin de l’idée à la réalisation des bénéfices. La prévisibilité est un élément puissant d’une méthodologie, pour les leaders et l’équipe. Tous les participants à un projet doivent savoir quelles étapes ils franchissent et ce que l’on attend d’eux. Surprendre les hauts dirigeants n’est pas bon pour votre projet ou votre carrière. Alors, établissez la méthodologie de livraison de chaque projet et suivez-la. Ce n’est pas grave si vous devez la modifier. Mais assurez-vous de collaborer pour effectuer ce changement et de communiquer le résultat à toutes les parties prenantes concernées afin qu’il n’y ait pas de surprises.
  • Fournissez les informations de manière proactive. Les managers de projet doivent être avant-gardistes. Les rapports d’avancement qui détaillent ce qui vient de se passer ne suffisent pas. Les rapports proactifs aident les leaders à garder une longueur d’avance au lieu de se démener lorsque les choses tournent mal. Utilisez des déclencheurs de risque pour des alertes précoces lorsque les risques pourraient se concrétiser. Utilisez les concepts de valeur acquise pour prévoir les résultats du projet. Plongez dans l’historique des projets de votre organisation pour comparer les performances des projets passés aux situations actuelles.
  • Rassurez les dirigeants avec des données tangibles. Les cadres supérieurs dépendent beaucoup des résultats d’un projet, et un projet, de par sa nature unique, peut les rendre anxieux. Pour rassurer les dirigeants, fournissez-leur des informations fréquentes, précises et opportunes sur l’état, adaptées à leurs préoccupations.
  • Discutez des options avec les avantages et les inconvénients. Pour déterminer comment obtenir les résultats d’un projet, vous devez explorer différentes approches. La plupart du temps, il y aura plus d’une façon d’atteindre les buts et les objectifs du projet. Cela signifie qu’il faut faire des recherches sur les options, identifier leurs avantages et leurs inconvénients et faire une recommandation aux dirigeants. De cette façon, la direction aura l’assurance de prendre des décisions solides et réfléchies, ce qui renforcera la confiance dans le projet.
  • Représentez le sponsor si nécessaire. Les managers de projet doivent représenter leur sponsor dans de nombreuses situations (avec confiance et capacité). Faire cela (avec l’approbation du sponsor) renforce la confiance de la direction dans le fait que le projet est entre de bonnes mains.
  • Soutenez la stratégie organisationnelle. Les projets font souvent partie d’un vaste portefeuille d’initiatives destinées à mettre en œuvre une stratégie organisationnelle. C’est une bonne pratique pour les managers de projet de s’assurer que les résultats du projet et le processus de livraison font avancer l’organisation vers des objectifs stratégiques. Par exemple, un projet peut adopter une approche qui semble non optimale en fournissant une formation technique approfondie aux membres de l’équipe. Cette formation n’est peut-être pas vitale pour ce projet, mais elle est essentielle aux objectifs stratégiques à long terme de l’organisation. Ainsi, dans la réalisation du projet, le PM satisfait aux objectifs du projet et aide à mettre en place la livraison réussie des futurs projets du portefeuille stratégique.

Pas de surprises, des informations pertinentes, des crises évitées et des objectifs organisationnels soutenus. Toutes ces choses qui font le bonheur des leaders !

Consultez les dernières formations de Bonnie sur LinkedIn Learning ! Project Management: Choosing the Right Online Too. Dans cette nouvelle version, Elle passe en revue 11 outils logiciels de management de projet en ligne.

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Cet article fait partie de la série de bulletins d’information Bonnie’s Project Pointers qui compte plus de 78 000 abonnés. Cette newsletter est rédigée à 100% par un humain (pas d’extraterrestres ou d’IA impliqués).

Choisir les pratiques de management de projet hybride par Alan Zucker

Les projets hybrides ne sont pas limités par une méthodologie unique ou un cadre bien défini.  Par définition, il s’agit d’un mélange de pratiques.

http://www.planningplanet.com/blog/hybrid-project-management-part-4-picking-practices

Relisez ou découvrez les articles précédents :

  1. Management de projet hybride : Qu’est-ce que l’hybride ?
  2. Management de projet hybride : Quels changements ?
  3. Choisir l’approche de management de projet hybride

Les projets hybrides ne sont pas limités par une méthodologie unique ou un cadre bien défini.  Par définition, il s’agit d’un mélange de pratiques.  Une énorme responsabilité accompagne cette liberté de choix illimitée.  Les managers de projet doivent décrire clairement comment le projet sera exécuté pour réussir.

Se dérober à cette responsabilité est fort préjudiciable. La recherche (PMI® A New Way Forward) démontre que la maturité et la cohérence améliorent les résultats des projets.  Sans aucun processus, nous suscitons le chaos.

Des centaines d’options et de points de décision doivent être pris en compte lors de la description du plan de management ou d’exécution du projet.  Le Boîte à outils Disciplined Agile Toolkit  décrit plus de 150 décisions (options) pour l’organisation et l’exécution d’un projet. Capterra répertorie plus de 1500 outils logiciels de management de projet.

Les managers de projet hybrides doivent planifier intentionnellement. Cet article identifie certaines pratiques fondamentales qui devraient être utilisées dans chaque projet.  L’instanciation de ces pratiques sera adaptée au contexte du projet.

Établissez la charte de projet (Project Charter).

La Charte de projet définit l’approche de travail.  Elle établit les attentes et les compréhensions initiales entre les parties prenantes et l’équipe de projet. Elle documente les objectifs, les exigences et les contraintes de haut niveau, le rôle du manager de projet et de nombreux autres éléments. Le niveau de formalisme et les composantes seront basés sur les exigences de l’organisation et du projet.

Il peut être difficile de créer un alignement et trouver un accord entre les parties prenantes du projet. Le processus de définition de la charte du projet crée un forum pour faire apparaître et résoudre les conflits d’intérêt et les objectifs mal alignés, en minimisant les retards et en évitant la nécessité d’avoir à refaire certains éléments plus tard.

Créez un plan de management.

Le Plan de management de projet documente la façon dont le projet sera exécuté. Il doit être adapté au contexte du projet. Un plan de management de projet bien défini est crucial pour les projets hybrides puisqu’il n’existe pas de standard opérationnel.

Le plan établit les attentes et renforce la compréhension au sein de l’équipe de projet. Il définit et décrit les rôles, les responsabilités et les processus. Le format et le niveau de détail doivent être adaptés au contexte du projet.  Un bon plan augmente les chances de réussite du projet et réduit les inefficacités et les conflits.

Définissez le périmètre et construisez l’échéancier.

Les deux éléments de planification les plus critiques sont la définition de ce qui sera livré (portée/contenu) et du moment (échéancier/délais). Sans cela, les projets pataugent comme un navire sans gouvernail.  Le type de projet et l’environnement opérationnel influencent les pratiques et les outils utilisés.

Les projets traditionnels ont des spécifications détaillées, utilisent généralement un échéancier basé sur un diagramme de Gantt, et un processus rigoureux de management du changement.

Les projets Agile ont une portée émergente. Les fonctionnalités et les user stories sont documentées et hiérarchisées dans le backlog du produit.  Les fonctionnalités sont fournies en courtes itérations, souvent de 2 semaines. Les équipes utilisent un Tableau Kanban pour gérer le flux de travail.

Les projets hybrides sont libres de définir leurs propres pratiques de planification. Ils peuvent suivre les contours généraux de l’approche traditionnelle ou agile, combiner les meilleures pratiques, telles que la Technique des jalons Kanban (Milestone-Kanban Schedule), ou suivre un processus sur mesure.

Les projets simples n’ont besoin que d’une feuille de route de haut niveau et d’une liste de contrôle pour maintenir la coordination de l’équipe et le projet sur la bonne voie.

Visualisez le travail.

Les projets sont des entreprises complexes qui génèrent une pléthore de données. Il peut être difficile de corréler, de comprendre et de prendre des décisions éclairées. Malgré nos meilleures intentions, nous négligeons ou ne remarquons souvent pas les signes avant-coureurs de problèmes.

Les gens sont visuels. Nous reconnaissons rapidement les modèles graphiques. L’utilisation d’outils visuels de management de projet améliore considérablement la capacité du manager de projet et de l’équipe à comprendre le projet, son avancement et ses challenges.  Ces outils peuvent être sophistiqués, mais souvent plus c’est simple, mieux c’est.

Les feuilles de route, les tableaux Kanban et les tableaux de bord sont faciles à utiliser et transmettent rapidement des informations précieuses. Les versions physiques de ces outils fabriquées avec du ruban adhésif et des notes autocollantes sur le mur sont faciles à construire et à ajuster. Des outils collaboratifs peuvent être utilisés pour les équipes virtuelles et promouvoir la transparence, la responsabilité et la collaboration.

Managez les risques, les actions et les problèmes.

Le management proactif des risques, des actions et des problèmes est une activité fondamentale. Le manager de projet doit régulièrement inspecter l’environnement, consigner, suivre et traiter les éléments en cours. Il doit y avoir une cadence et un processus réguliers au niveau de l’équipe et de la direction, avec une appropriation et une responsabilité claires. Cela permet à l’équipe de projet de ne pas négliger ou oublier des éléments critiques qui pourraient faire dérailler le projet.

Le détail et la profondeur de ces pratiques doivent être adaptés aux besoins du projet.  L’outil le plus basique peut être une simple feuille de calcul.  Les applications plus sophistiquées peuvent intégrer et hiérarchiser des éléments dans plusieurs flux de travail, créer des rapports de tableau de bord et fournir des alertes.

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Adoptez l’amélioration continue.

Il n’y a pas une seule et unique « bonne façon » de manager tous les projets.  Les projets sont des organismes vivants.  Les processus et les pratiques doivent s’adapter et s’améliorer continuellement à mesure que l’équipe et leurs organisations mûrissent et s’adaptent aux événements business externes.

Tous les projets doivent adopter une version de la rétrospective de l’équipe Agile.  Régulièrement, l’équipe examine ses performances, identifie les améliorations et les met en œuvre.  Ensuite, l’équipe confirme que les changements ont été bénéfiques.

Évaluez le processus.

Toutes les grandes organisations ont des gaspillages.  Il y a des retards excessifs, des transferts de tâches et du travail inutile.  Si nous voulons nous améliorer, nous devons faire en sorte qu’il soit plus facile pour nos équipes de fournir plus rapidement de la valeur et des solutions.

Nos processus d’entreprise et nos normes formelles sont souvent conçus pour résoudre des problèmes du passé.  Des correctifs et des pansements ont été appliqués au hasard pour répondre à des préoccupations immédiates plutôt que d’utiliser la pensée systémique et d’envisager une meilleure façon de faire les choses.

Changez les processus !  Examinez d’un œil critique ce que vous faites.  Vos processus apportent-ils une valeur ajoutée ?  Si ce n’est pas le cas, éliminez-les.  S’ils sont nécessaires, rendez-les moins lourds.

Responsabilisez l’équipe.

Les équipes autonomes excellent dans la résolution de problèmes complexes.  Les équipes produisent de meilleurs résultats que les individus seuls.  De multiples perspectives sont prises en compte et intégrées dans la solution.  Libérer le pouvoir créatif d’équipes motivées et engagées est fantastique.

Nous créons des équipes responsabilisées en poussant la prise de décision au niveau responsable le plus bas.  Les personnes les plus proches du travail connaissent le mieux le processus et sont les plus proches de l’information.  Lorsqu’elles prennent leurs propres décisions, elles sont responsables et se sentent redevables.

L’autonomisation est plus facile à dire qu’à faire.  Cela nécessite souvent de réinitialiser la culture, les normes et les standards de l’équipe et de l’entreprise.  La micro management doit être remplacé par un état d’esprit de donner son meilleur et de coaching.  Lorsque nous punissons les erreurs, elles ne s’arrêtent pas.  Elles deviennent cachées, et l’impact s’aggrave.

Ayez des processus cohérents et reproductibles.

Ne recherchez pas la standardisation.  Les projets sont uniques.  Nous ne produisons pas des gadgets.  Efforcez-vous d’assurer cohérence et répétabilité.  Développez et affinez en permanence des pratiques de management de projet contextuelles qui permettent la personnalisation.  Élaborez des modèles de livraison qui favorisent l’efficacité, la durabilité et la répétabilité.

© 2024, Alan Zucker ; Project Management Essentials, LLC

Pouvez-vous tirer parti du timeboxing si votre projet utilise une approche prédictive dites « en cascade » ?

Voici les principes que vous pouvez suivre pour tirer parti du timeboxing dans les projets en cascade (ou toute autre approche projet).

What About Timeboxing a Waterfall Project?  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/what-about-timeboxing-a-waterfall-project/

Le timeboxing est une approche puissante d’Agile. Plutôt que de rendre le périmètre de contenu (la portée) statique, vous fixez le temps et les ressources et vous modifiez la portée pour obtenir la valeur maximale en un minimum de temps et de coûts. Au lieu d’estimer la durée de la tâche, vous utilisez des blocs de temps fixes et ajustez la portée en conséquence.

Voici les principes que vous pouvez suivre pour tirer parti du timeboxing dans les projets en cascade.

Principe 1 : Décomposez les phases en petits morceaux.

Au lieu de traiter chaque phase de cascade comme un grand bloc monolithique, divisez-la en morceaux plus petits et gérables. Par exemple, collectez les exigences pour un secteur de l’entreprise dans un bloc de temps de deux semaines, un deuxième domaine dans le bloc de temps des deux semaines suivantes, etc. Dans chaque bloc de temps, hiérarchisez les zones de collecte des exigences à l’aide de paramètres tels que l’importance et la complexité.

Principe 2 : Ajouter un tampon entre les blocs de temps (timebox).

Incluez de petits blocs de temps tampon dans l’échéancier du projet. Cela donne le temps de réfléchir, d’apprendre et de planifier la portée à aborder dans les prochains blocs de temps. De plus, en vous concentrant sur des zones de tâches plus petites et en prenant le temps d’apprendre et de hiérarchiser les deux, vous vous assurez de travailler sur les éléments les plus importants de la phase. (Dans cet exemple, les exigences les plus importantes.)

Principe 3 : Ajustez la portée, pas la durée.

Si une tâche ou un ensemble de tâches n’est pas terminé dans son bloc de temps, ajustez la portée ou déplacez les éléments moins prioritaires vers un bloc de temps ultérieur au lieu de prolonger les délais. Par exemple, lors de la planification détaillée, concentrez-vous d’abord sur les domaines jugés les plus importants par les parties prenantes du projet et reportez la planification détaillée pour les éléments moins importants à des blocs de temps ultérieurs. Si l’échéancier de la phase de planification devient trop long, cessez de planifier et avancez avec le projet avec une portée réduite (les tâches les plus importantes).

Principe 4 : Plusieurs sous-équipes travaillent en parallèle, chacune pour une durée prédéterminée.

Une fois que les membres de l’équipe se sont habitués à travailler dans des blocs de temps, plusieurs équipes peuvent travailler en parallèle sur leurs propres tâches jusqu’à ce que la phase en cascade soit considérée comme terminée. C’est en ceci que les blocs de temps diffèrent des sprints en agile. Les blocs de temps n’ont pas besoin de livrer un produit utilisable, comme les sprints. Étant donné que les projets en cascade impliquent souvent une portée plus grande que les projets agiles, de nombreuses sous-équipes de projet peuvent travailler en parallèle. La nécessité d’une validation fréquente de la part du management, vitale pour l’agilité, n’est peut-être pas nécessaire. Dans un environnement en cascade, plusieurs équipes peuvent progresser sans cette contrainte, car elles ne prennent pas fréquemment de décisions vitales pour l’entreprise. Pourtant, elles tirent toujours parti de la portée ciblée et de courts et périodiques temps de réflexion et d’apprentissage.

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Profitez de l’approche par bloc de temps à chaque phase de la cascade. Les exigences et la planification peuvent être décomposées et attribuées à des sous-équipes travaillant dans des blocs de temps. L’étape de construction est également idéale pour ce concept : Le travail sur les processus métiers, les différents outils et la documentation peuvent être attribués à des équipes travaillant en parallèle. Les tests peuvent fonctionner de la même manière, avec des sous-équipes testant divers domaines ou sous-produits avant une session de test finale pour valider l’ensemble des livrables du projet.

Regardez l’un de vos projets passés ou votre projet actuel et réfléchissez à la façon dont vous pourriez le mener avec des blocs de temps. Réfléchissez à la manière dont vous pourriez avoir besoin de modifier d’autres processus tels que la communication et le reporting lorsque vous avez des sous-équipes travaillant simultanément.

Pour en savoir plus sur le timeboxing, consultez la formation Agile Foundations de Doug Rose.

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Cet article fait partie de la série de bulletins d’information Bonnie’s Project Pointers, qui compte plus de 78 000 abonnés. Cette newsletter est rédigée en anglais à 100% par un humain (pas d’extraterrestres ou d’IA impliqués). Si vous aimez cet article, vous pouvez  vous abonner pour recevoir des notifications lorsqu’un nouvel article est publié.

 

Les billets DantotsuPM qui furent les plus lus au mois d’Octobre 2024

Bonjour, voici les billets du blog DantotsuPM qui furent les plus appréciés en Octobre 2024.

Les lectrices et lecteurs ont apprécié les sujets: Fast Track, 9 meilleures certifications en management de projets et 10 Soft Skills essentielles pour les PMs.

FAST TRACK : Mythe ou révolution en gestion de projets ? par Stéphane Moureu

Les 9 meilleures certifications en gestion de projet en 2024 par Michael J. Shick

Partenaire de DantotsuPM, CERTyou est le spécialiste des formations certifiantes dont PMI PMP !

Découvrez les 10 soft skills essentielles pour réussir en tant que chef de projet par Thibault Baheux

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Collaboration agile : Qu’est-ce que c’est, comment cela se ressent et pourquoi est-ce si important ?

La collaboration agile est difficile, mais réalisable !

Agile Collaboration: What It Is, How It Feels, and Why It Matters par Mike Cohn

https://www.mountaingoatsoftware.com/blog/agile-collaboration-what-it-is-how-it-feels-and-why-it-matters

Le travail d’équipe et la collaboration sont des pratiques essentielles à cultiver dans les projets agiles.

Qu’est-ce que la collaboration agile ?

La collaboration agile est la pratique de travailler ensemble efficacement au sein d’un cadre agile, comme Scrum, pour atteindre des objectifs communs. La collaboration agile consiste à favoriser une culture d’équipe performante où les membres de l’équipe travaillent ensemble, se responsabilisent mutuellement et s’améliorent continuellement grâce à des objectifs communs et à un soutien mutuel.

Comment se ressent la collaboration dans les équipes agiles ?

Une métaphore courante de la collaboration d’équipe agile est celle d’un équipage d’aviron : 8 personnes tirant chacune une rame dans une coquille de noix.

À moins que vous n’ayez fait partie d’un équipage d’aviron, vous ne savez peut-être pas à quel point cela capture parfaitement le sens et l’esprit de la collaboration agile.

Les rameurs utilisent le terme swing pour désigner un équipage dont les membres sont tous parfaitement synchronisés. Et je veux dire parfaitement synchronisé. Cela signifie que chaque rameur :

  • Met une rame dans l’eau exactement au même moment,
  • tire sur le même temps et la même distance à la même vitesse,
  • soulève la rame hors de l’eau en même temps, et
  • glisse vers l’avant au même rythme.

Le swing n’arrive pas très souvent. Quelqu’un est généralement décalé d’une fraction de seconde à un moment donné à chaque coup de rame, et c’est suffisant pour que tout le monde dans l’embarcation le ressente. Quand je ramais, notre bateau aurait pu faire une course entière sans avoir une seule fois vraiment atteint son swing.

(Oui, c’était généralement de ma faute. Merci d’avoir posé la question.)

Avantages de la collaboration agile

Il y a beaucoup de bons résultats lorsqu’une équipe interfonctionnelle permet d’obtenir la sensation de swing qui découle de la collaboration en travail d’équipe agile.

Passages de relais petits et fréquents. Les transferts de travail entre les membres de l’équipe sont fréquents, petits et sans tambour ni trompette, car les tâches sont conçues pour se chevaucher. Les membres de l’équipe deviennent comme des couples qui sont ensemble depuis assez longtemps pour qu’ils terminent la … (Avez-vous terminé ma phrase pour moi ?). Mais, au lieu de finir les phrases de l’autre, ils finissent le travail de l’autre.

Des meetings courts et précieux. Quand les équipes réussissent le swing de collaboration interfonctionnelle, les réunions sont courtes et précieuses car les boucles de rétroaction sont courtes et se déroulent en temps réel. Les membres de l’équipe travaillent ensemble et communiquent souvent, de sorte que la plupart des gens sont déjà à niveau, ainsi les réunions peuvent se concentrer sur ce qui compte.

Planification collaborative. Les équipes travaillent vers un objectif, et elles atteignent généralement cet objectif. Lorsqu’elles n’atteignent pas un objectif, tout le monde (y compris les leaders) le comprend, les objectifs ne sont pas des garanties.

État d’esprit essayer-et-voir. Dans les cultures agiles et collaboratives, c’est l’état d’esprit d’essayer et voir qui prévaut. Au lieu de se disputer sur des pratiques (telles que les témoignages d’utilisateurs par rapport aux histoires utilisateurs ou points d’histoire par rapport au temps nécessaire) ou des cadres de travail (Scrum vs. SAFe vs. Kanban), les équipes expérimentent et décident elles-mêmes de ce qui fonctionne le mieux.

Environnement de travail amusant et engageant. Dans une équipe agile en plein essor, les membres de l’équipe s’amusent. Je décrie parfois le fait que le travail s’appelle travail. Je veux sincèrement que le travail soit amusant. Je ne suis pas naïf : Je sais que ce ne sera pas toujours le cas. Mais quand une équipe travaille bien ensemble, c’est amusant.

Un succès inévitable. Enfin, avec le swing, il y a un sentiment que le succès est inévitable. Au fur et à mesure qu’une équipe Scrum apporte de plus en plus de valeur, obtenant résultat après résultat, l’équipe commence presque à se considérer comme inarrêtable.

La collaboration agile est difficile, mais réalisable

Réaliser tout cela n’est pas facile, tout comme il n’est pas facile pour une équipe d’aviron de se synchroniser parfaitement. Mais lorsqu’une équipe collabore bien, c’est un signe que vous avez construit une équipe agile réussie.

En tant qu’entreprise, Mountain Goat Software a la chance de travailler avec de nombreuses équipes agiles différentes, en les formant pour améliorer la collaboration et trouver leur équilibre.

Mountain Goat Software a appris qu’il n’y a pas de voie unique pour y parvenir. Certaines équipes ont besoin d’affiner leur compréhension de l’agilité, d’autres doivent écrire ensemble de meilleures histoires d’utilisateurs ou collaborer sur des plans agiles.

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Outil Pratique pour Manager de projet : Le PDCA dans votre plan d’action excel selon Christian Hohmann