Ce que vous ne voyez pas semble facile. Vous supposez que les autres ont la vie facile. Les personnes qui ne sont pas vues se sentent souvent sous-évaluées.
Le travail à distance facilite le détachement.
Le potentiel s’élargit lorsque vous vous connectez à de vraies personnes qui font un vrai travail.
Le travail à distance ne fonctionne pas.
#1. Les nouveaux embauchés sont en difficulté. Ils ne peuvent pas regarder comment font les autres ou poser des questions rapides.
#2. La collaboration en souffre. Les gens se concentrent sur leurs propres livrables et retardent l’aide apportée aux autres.
#3. Les réunions échouent. Elles s’élargissent trop, l’engagement chute et les suivis après réunion font perdre du temps.
#4. Les mauvaises personnes sont promues. Les contributeurs individuels augmentent. Les joueurs en équipe ne se font pas remarquer.
#5. La culture s’affaiblit. Les normes ne sont pas respectées. Les embauches avant et après la pandémie ne s’alignent pas.
#6. L’engagement s’estompe. La fidélité est alimentée par le fait de voir les personnes avec lesquelles vous travaillez.
#7. L’isolement grandit. Moins d’amitiés équivaut à de moins bonnes performances.
Faites fonctionner le travail à distance.
#1. Fixez et appliquez des jours d’ancrage. Tout le monde vient au bureau le(s) même(s) jour(s).
#2. Repensez les réunions. Gardez-les petites, axées sur un objectif, avec les caméras allumées.
#3. Réécrivez les règles. Définissez l’urgence, par exemple. À quelle vitesse les gens doivent-ils répondre aux demandes urgentes ? Quand devraient-ils être disponibles ?
#4. Reconstruisez la culture. Associez les nouvelles recrues à des mentors. Organisez des événements en personne à l’extérieur. Partagez des histoires en équipe.
#5. Récompensez les joueurs en équipe. Suivez et reconnaissez le travail d’équipe, pas seulement la production. Faites-en la promotion à l’aide des commentaires des collègues et des évaluations à 360 degrés.
#6. Réhumanisez le management. Équipez les managers pour repérer l’isolement et se connecter avec empathie. Enseignez le quotient émotionnel virtuel : Lire le ton, remarquer le silence, poser de meilleures questions.
#7. Privilégiez les connexions. Intégrez-les au travail de chacun. Répartissez le temps de connexion entre les fonctions.
Le travail à distance n’est pas condamné, mais il ne prospérera pas en pilotage automatique.
Si vous voulez de la connexion, de la collaboration et de la culture, construisez-les avec intention. Les tueurs silencieux du travail à distance sont l’isolement, la supposition et l’invisibilité. L’objectif n’est pas seulement la flexibilité, c’est la productivité et la vitalité.
Selon vous :
Quelles valeurs tacites sont perdues sans participation en personne ?
Comment les leaders peuvent-ils récompenser la collaboration ?
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Les projets hybrides ne sont pas limités par une méthodologie unique ou un cadre bien défini. Par définition, il s’agit d’un mélange de pratiques. Une énorme responsabilité accompagne cette liberté de choix illimitée. Les managers de projet doivent décrire clairement comment le projet sera exécuté pour réussir.
Se dérober à cette responsabilité est fort préjudiciable. La recherche (PMI® A New Way Forward) démontre que la maturité et la cohérence améliorent les résultats des projets. Sans aucun processus, nous suscitons le chaos.
Des centaines d’options et de points de décision doivent être pris en compte lors de la description du plan de management ou d’exécution du projet. Le Boîte à outils Disciplined Agile Toolkitdécrit plus de 150 décisions (options) pour l’organisation et l’exécution d’un projet. Capterra répertorie plus de 1500 outils logiciels de management de projet.
Les managers de projet hybrides doivent planifier intentionnellement. Cet article identifie certaines pratiques fondamentales qui devraient être utilisées dans chaque projet. L’instanciation de ces pratiques sera adaptée au contexte du projet.
Établissez la charte de projet (Project Charter).
La Charte de projet définit l’approche de travail. Elle établit les attentes et les compréhensions initiales entre les parties prenantes et l’équipe de projet. Elle documente les objectifs, les exigences et les contraintes de haut niveau, le rôle du manager de projet et de nombreux autres éléments. Le niveau de formalisme et les composantes seront basés sur les exigences de l’organisation et du projet.
Il peut être difficile de créer un alignement et trouver un accord entre les parties prenantes du projet. Le processus de définition de la charte du projet crée un forum pour faire apparaître et résoudre les conflits d’intérêt et les objectifs mal alignés, en minimisant les retards et en évitant la nécessité d’avoir à refaire certains éléments plus tard.
Créez un plan de management.
Le Plan de management de projet documente la façon dont le projet sera exécuté. Il doit être adapté au contexte du projet. Un plan de management de projet bien défini est crucial pour les projets hybrides puisqu’il n’existe pas de standard opérationnel.
Le plan établit les attentes et renforce la compréhension au sein de l’équipe de projet. Il définit et décrit les rôles, les responsabilités et les processus. Le format et le niveau de détail doivent être adaptés au contexte du projet. Un bon plan augmente les chances de réussite du projet et réduit les inefficacités et les conflits.
Définissez le périmètre et construisez l’échéancier.
Les deux éléments de planification les plus critiques sont la définition de ce qui sera livré (portée/contenu) et du moment (échéancier/délais). Sans cela, les projets pataugent comme un navire sans gouvernail. Le type de projet et l’environnement opérationnel influencent les pratiques et les outils utilisés.
Les projets traditionnels ont des spécifications détaillées, utilisent généralement un échéancier basé sur un diagramme de Gantt, et un processus rigoureux de management du changement.
Les projets Agile ont une portée émergente. Les fonctionnalités et les user stories sont documentées et hiérarchisées dans le backlog du produit. Les fonctionnalités sont fournies en courtes itérations, souvent de 2 semaines. Les équipes utilisent un Tableau Kanban pour gérer le flux de travail.
Les projets hybrides sont libres de définir leurs propres pratiques de planification. Ils peuvent suivre les contours généraux de l’approche traditionnelle ou agile, combiner les meilleures pratiques, telles que la Technique des jalons Kanban (Milestone-Kanban Schedule), ou suivre un processus sur mesure.
Les projets simples n’ont besoin que d’une feuille de route de haut niveau et d’une liste de contrôle pour maintenir la coordination de l’équipe et le projet sur la bonne voie.
Visualisez le travail.
Les projets sont des entreprises complexes qui génèrent une pléthore de données. Il peut être difficile de corréler, de comprendre et de prendre des décisions éclairées. Malgré nos meilleures intentions, nous négligeons ou ne remarquons souvent pas les signes avant-coureurs de problèmes.
Les gens sont visuels. Nous reconnaissons rapidement les modèles graphiques. L’utilisation d’outils visuels de management de projet améliore considérablement la capacité du manager de projet et de l’équipe à comprendre le projet, son avancement et ses challenges. Ces outils peuvent être sophistiqués, mais souvent plus c’est simple, mieux c’est.
Les feuilles de route, les tableaux Kanban et les tableaux de bord sont faciles à utiliser et transmettent rapidement des informations précieuses. Les versions physiques de ces outils fabriquées avec du ruban adhésif et des notes autocollantes sur le mur sont faciles à construire et à ajuster. Des outils collaboratifs peuvent être utilisés pour les équipes virtuelles et promouvoir la transparence, la responsabilité et la collaboration.
Managez les risques, les actions et les problèmes.
Le management proactif des risques, des actions et des problèmes est une activité fondamentale. Le manager de projet doit régulièrement inspecter l’environnement, consigner, suivre et traiter les éléments en cours. Il doit y avoir une cadence et un processus réguliers au niveau de l’équipe et de la direction, avec une appropriation et une responsabilité claires. Cela permet à l’équipe de projet de ne pas négliger ou oublier des éléments critiques qui pourraient faire dérailler le projet.
Le détail et la profondeur de ces pratiques doivent être adaptés aux besoins du projet. L’outil le plus basique peut être une simple feuille de calcul. Les applications plus sophistiquées peuvent intégrer et hiérarchiser des éléments dans plusieurs flux de travail, créer des rapports de tableau de bord et fournir des alertes.
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Adoptez l’amélioration continue.
Il n’y a pas une seule et unique « bonne façon » de manager tous les projets. Les projets sont des organismes vivants. Les processus et les pratiques doivent s’adapter et s’améliorer continuellement à mesure que l’équipe et leurs organisations mûrissent et s’adaptent aux événements business externes.
Tous les projets doivent adopter une version de la rétrospective de l’équipe Agile. Régulièrement, l’équipe examine ses performances, identifie les améliorations et les met en œuvre. Ensuite, l’équipe confirme que les changements ont été bénéfiques.
Évaluez le processus.
Toutes les grandes organisations ont des gaspillages. Il y a des retards excessifs, des transferts de tâches et du travail inutile. Si nous voulons nous améliorer, nous devons faire en sorte qu’il soit plus facile pour nos équipes de fournir plus rapidement de la valeur et des solutions.
Nos processus d’entreprise et nos normes formelles sont souvent conçus pour résoudre des problèmes du passé. Des correctifs et des pansements ont été appliqués au hasard pour répondre à des préoccupations immédiates plutôt que d’utiliser la pensée systémique et d’envisager une meilleure façon de faire les choses.
Changez les processus ! Examinez d’un œil critique ce que vous faites. Vos processus apportent-ils une valeur ajoutée ? Si ce n’est pas le cas, éliminez-les. S’ils sont nécessaires, rendez-les moins lourds.
Responsabilisez l’équipe.
Les équipes autonomes excellent dans la résolution de problèmes complexes. Les équipes produisent de meilleurs résultats que les individus seuls. De multiples perspectives sont prises en compte et intégrées dans la solution. Libérer le pouvoir créatif d’équipes motivées et engagées est fantastique.
Nous créons des équipes responsabilisées en poussant la prise de décision au niveau responsable le plus bas. Les personnes les plus proches du travail connaissent le mieux le processus et sont les plus proches de l’information. Lorsqu’elles prennent leurs propres décisions, elles sont responsables et se sentent redevables.
L’autonomisation est plus facile à dire qu’à faire. Cela nécessite souvent de réinitialiser la culture, les normes et les standards de l’équipe et de l’entreprise. La micro management doit être remplacé par un état d’esprit de donner son meilleur et de coaching. Lorsque nous punissons les erreurs, elles ne s’arrêtent pas. Elles deviennent cachées, et l’impact s’aggrave.
Ayez des processus cohérents et reproductibles.
Ne recherchez pas la standardisation. Les projets sont uniques. Nous ne produisons pas des gadgets. Efforcez-vous d’assurer cohérence et répétabilité. Développez et affinez en permanence des pratiques de management de projet contextuelles qui permettent la personnalisation. Élaborez des modèles de livraison qui favorisent l’efficacité, la durabilité et la répétabilité.
Bonjour, voici les billets du blog DantotsuPM qui furent les plus appréciés en Juin 2024.
Les lectrices et lecteurs ont apprécié les sujets: Savoir faire des compliments, adopter un état d’esprit Agile et l’hybridation pour une approche sur-mesure de vos projets.
Après la publication de leur 1er guide de bonnes pratiques en management de projet, l’initiative Lab Hybrid du PMI France se retrouve pour une nouvelle saison.
Cette année s’annonce encore riche en retours d’expérience et propice au développement de nouvelles réflexions autour de l’hybridation.
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Que vous soyez débutant ou expérimenté en management de projets hybrides, vous avez votre place au sein de l’équipe !
Venez échanger autour de cas pratiques découverts dans le guide ou partager votre propre expérience terrain et apprendre de nouvelles pratiques.
Pour plus d’informations ou envie de contribuer, connectez-vous sur la page PMI France ou contactez l’équipe à l’adresse : labhybrid@pmi-france.org
La première grande décision d’un manager de projet est le choix de l’approche et du cycle de vie. Historiquement, ce n’était pas un problème. L’option par défaut était prédéterminée en fonction du type de projet, des préférences organisationnelles et de l’inertie. Mais ce n’est plus le cas !
Picking the Hybrid Project Management Approach by Alan Zucker
La première grande décision d’un manager de projet est le choix de l’approche et du cycle de vie. Historiquement, ce n’était pas un problème. L’option par défaut était prédéterminée en fonction du type de projet, des préférences organisationnelles et de l’inertie.
Les projets de construction et d’ingénierie ont toujours été prédictifs. Pour les projets logiciels, des facteurs organisationnels indépendants de la volonté du manager de projet ont souvent conduit à la décision prédictive ou agile. Les approches de projet ad hoc et maison sautaient les pratiques standard et manquaient de répétabilité ou de cohérence.
Le choix de l’approche du projet doit être réfléchi et intentionnel. Il y a plusieurs rubriques de prise de décision et aucune « bonne » réponse. Chaque projet et chaque équipe sont uniques. Il est essentiel de comprendre le contexte et d’envisager les options.
Deux facteurs prédominants influencent la décision de sélection de l’approche :
Problèmes et solution. Quelle est la nature du problème ? Quelle approche est susceptible de mener à une solution réussie ?
L’organisation et les gens. Quels sont les facteurs organisationnels à prendre en compte ? Quelles sont les compétences et le niveau de maturité de l’équipe projet ?
Espace Problèmes et Solution
Les projets résolvent des problèmes. La compréhension du problème fournit un contexte pour structurer l’approche de la solution.
Il classe les problèmes en quatre types principaux :
Évident. Des problèmes qui sont bien compris et qui ont des relations de cause à effet claires. Les solutions sont simples et peuvent être résolues à l’aide de procédures établies. La standardisation améliore l’efficacité.
Compliqué. Problèmes avec plusieurs solutions potentielles. Une expertise est nécessaire pour analyser le problème et développer l’approche. L’ingénierie et le développement de nouveaux produits en sont des exemples.
Complexe. Problèmes caractérisés par l’incertitude et l’ambiguïté. La solution peut émerger par itération et expérimentation. L’exploration, l’adaptation et la collaboration sont nécessaires pour résoudre ces problèmes.
Chaotique. Des problèmes intrinsèquement imprévisibles. La situation doit être stabilisée avant que le problème puisse être résolu.
Ralph Stacey a développé un modèle similaire qui a été adapté pour décrire la complexité du projet.
Il cartographie ce que l’on sait du problème (exigences) par rapport à la solution (technologie), ce qui peut ensuite éclairer l’approche :
Les problèmes simples ont des exigences et des solutions claires. Les approches prédictives ou Kanban sont efficaces.
Les problèmes complexes ont des exigences et des solutions moins claires. Des approches prédictives ou hybrides-prédictives utilisant la livraison incrémentale ou itérative peuvent être utilisées. Par exemple, les ingénieurs résolvent des problèmes complexes en les décomposant, puis en agrégeant la solution.
Les problèmes complexes ont des exigences et des solutions peu claires et nécessitent l’approche incrémentale et itérative d’Agile. Les scientifiques utilisent cette approche pour expérimenter et s’adapter en fonction de ce qui a été appris.
Modèle Nieto-Rodriguez
Le professeur Antoni Nieto-Rodriguez a proposé un modèle de sélection de l’approche de projet basé sur l’évaluation des critères suivants dans chaque phase du projet. L’approche a été présentée lors d’un webinaire organisé par le PMI en janvier 2024 et accompagnée d’un article dans la Harvard Business Review, « It’s Time to End the Battle Between Waterfall and Agile ».
Pour chaque phase ou composante importante du projet, évaluez les facteurs sur une échelle de 1 (faible) à 5 (élevée) :
Incertitude de la portée. Dans quelle mesure les exigences sont-elles incertaines et instables ?
Adaptabilité du changement. Quelle est la probabilité que des changements critiques devront être abordés ?
Engagement et rétroaction des parties prenantes. Quelle est l’importance des retours et de l’engagement fréquents des clients ?
Délai de livraison. Quelle est l’urgence pour que les livrables soient terminés dans un court délai ?
Management des risques et complexité. Quel niveau de risque et quelle complexité devraient être pris en compte dans la planification et l’évaluation ?
Le score total identifie l’approche préférée :
Waterfall (1-9),
Hybride (10-21) ou
Agile (22-25).
Les phases ou les composants de notation prennent en charge une approche mixte, telle que l’utilisation de Waterfall pour l’infrastructure et d’Agile pour les interfaces utilisateur.
Modèle Boehm-Turner
Lors du choix de l’approche de projet, la dynamique d’équipe, les facteurs humains et les exigences du projet doivent être pris en compte. Le modèle Boehm-Turner et l’arbre de décision Disciplined Agile intègrent ces deux facteurs dans leurs rubriques de sélection d’approche.
Les professeurs Barry Boehm et Richard Turner ont mis au point un modèle adaptable et fondé sur le risque pour sélectionner l’approche de projet. Le modèle évalue l’équipe à travers 5 catégories quantifiables :
Personnel. Quelle est la maturité agile de l’équipe ?
Dynamisme. Les exigences sont-elles susceptibles de changer ?
La culture. L’équipe prospère-t-elle dans le chaos ou l’ordre ?
Taille. Quelle est la taille de l’équipe projet ?
Criticité. Le projet apporte-t-il une solution vitale ?
Le guide de pratique agile du PMI comprenait une version modifiée du modèle qui évalue le projet à travers neuf domaines organisés en trois catégories : équipe, culture et projet.
Arbre de décision Disciplined Agile
Disciplined Agile (DA) est une boîte à outils qui prend en charge plusieurs cycles de vie agiles. Les principales options sont basées sur l’itération (DA Agile) et sur le flux (DA Lean). Les deux approches peuvent être renforcées par des options de livraison continue pour les équipes matures. Bien que DA se concentre sur l’agilité, il reconnaît également que le séquentiel (prédictif) peut être le bon choix pour certains projets et équipes.
La boîte à outils de Disciplined Agile comprend un arbre de décision pour aider les équipes à choisir la meilleure approche en fonction d’une évaluation de plusieurs facteurs :
Compétences d’équipe. Les compétences et la maturité sont des considérations importantes. Le prédictif peut être le meilleur choix pour les équipes moins qualifiées ou moins matures. La livraison continue nécessite plus de compétences.
Organisation et culture d’équipe. Le prédictif peut être le meilleur choix pour les projets confrontés à des contraintes rigides, car l’agilité nécessite une plus grande flexibilité et adaptabilité.
Nature du problème. Le prédictif est conçu pour les grandes solutions. Agile pour les plus petites et les plus rapides.
Contraintes business. Un engagement régulier des parties prenantes est essentiel pour l’agilité, mais moins important pour le mode prédictif.
Options agiles
L’agilité est un état d’esprit décrit par un ensemble de valeurs et de principes. De multiples cadres, méthodologies et boîtes à outils permettent l’agilité. Les cadres formels ont d’importants points communs et se chevauchent. En pratique, les équipes matures mélangent librement les meilleures pratiques en fonction des besoins spécifiques de leurs équipes.
Les principaux choix de cadre agile sont basés sur l’itération, le flux et la mise à l’échelle.
Basé sur l’itération. Scrum est l’approche agile basée sur l’itération la plus couramment utilisée. De petites équipes auto-organisées apportent une valeur ajoutée à leurs clients, généralement toutes les deux semaines. Cette approche est optimisée pour résoudre des problèmes adaptatifs complexes.
Basé sur le flux. Kanban est l’approche basée sur les flux la plus couramment utilisée. Son objectif principal est de fournir de petites augmentations de valeur avec le délai de livraison répétable le plus court possible. De nombreuses équipes Scrum adoptent des principes basés sur le flux, créant une pratique hybride agile parfois appelée « Scrum-Ban ».
Échelle. Scrum et Kanban sont des pratiques d’équipe. Les grandes organisations ont souvent besoin de programmes ou d’équipe d’équipes agiles pour mettre en œuvre des solutions à grande échelle. Plusieurs cadres soutiennent ces efforts, notamment Scaled Agile Framework (SAFe), Large Scale Scrum (LeSS) et Scrum of Scrum.
Vous avez apprécié le précédent billet de Alan Zucker « Qu’est-ce que l’hybride ? », découvrez la suite avec « Quels Changements ? ».
Comment les approches de management de projet Prédictive, Agile, Lean/Kanban et Hybride peuvent-elles être représentées dans les principaux domaines du management de projet.
Hybrid Project Management: Part 2, What Changes? par Alan Zucker
Nous devrions considérer les approches de management de projet comme une palette d’options. Prédictive, Agile et Lean/Kanban forment les limites. L’hybride est le vaste espace intérieur.
Prédictif. L’approche traditionnelle, en cascade et très structurée.
Agile (Scrum). Une approche adaptative avec des équipes autonomes et auto-organisées.
Lean/Kanban. Des principes axés sur les valeurs et les flux qui peuvent être intégrés dans toutes les approches.
Hybride-prédictif. Principalement des structures traditionnelles avec des pratiques agiles intégrées.
Hybride-Agile. Une approche adaptative tempérée par les contraintes traditionnelles.
Cet article explique comment ces approches peuvent être reflétées dans les domaines centraux de management de projet.
Phases du projet
L’approche projet devient une caractéristique déterminante dans la description des phases du projet et de la manière dont elles sont exécutées.
Le prédictif suit une approche rigide et séquentielle. Les passages de points de contrôle marquent l’achèvement de chaque phase.
Scrum se caractérise par une série d’itérations de conception-construction-test (sprints), qui durent généralement deux semaines.
Les projets prédictifs-hybrides suivent la structure prédictive. Cependant, les phases peuvent se chevaucher. Un modèle typique est le chevauchement de la conception avec le développement, et du développement avec les tests. Les examens de fin de phase peuvent être informels ou ne pas être utilisés.
Les projets hybrides-agiles suivent un modèle de type Scrum mais sont soumis à des contraintes de projet plus traditionnelles. Le développement est itératif, mais les tests peuvent être réalisés en dehors des sprints. La livraison peut se faire à la fin plutôt que progressivement.
Scrum-fallest un modèle hybride qui suit une approche séquentielle dans la planification, les exigences et la conception, mais utilise ensuite l’approche itérative pendant la phase de construction.
Kanban se concentre principalement sur le flux de travail. Les équipes Agile utilisent un tableau Kanban pour gérer la progression des fonctionnalités et des histoires utilisateur. Les équipes prédictives et hybrides peuvent également utiliser des tableaux Kanban. Ils peuvent être utilisés pour gérer le flux de documentation ou suivre les activités de développement et de test.
Le domaine des problèmes
Prédictif est optimisé pour les problèmes simples et complexes avec des exigences clairement définies.
Scrum est conçu pour résoudre des problèmes complexes dont la solution n’est peut-être pas immédiatement apparente. Des informations supplémentaires, des commentaires et des améliorations sont nécessaires pour comprendre le problème et concevoir la solution.
L’approche Kanban basée sur les flux prend facilement en charge les problèmes simples et compliqués, car les étapes du processus sont définies et bien comprises. L’objectif est de maximiser la création de valeur avec le délai de livraison le plus court.
Les préférences organisationnelles et d’autres considérations externes guident souvent la décision du choix de l’approche de projet.
Les organisations ont tendance à utiliser l’approche dominante, quel que soit le type de problème.
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Portée, échéancier, coût et modification
Les projets prédictifs se caractérisent par une portée, un échéancier et un coût fixes. La triple contrainte classique affirme qu’un changement de portée nécessite un changement correspondant de délais ou de coûts. Par conséquent, le changement est géré au moyen d’un processus formel et structuré.
Les projets agiles renversent la triple contrainte. La portée est émergente, et le temps et le coût peuvent être fixes. La limite de temps du projet limite la portée. Le Product Owner et les parties prenantes examinent et redéfinissent régulièrement les priorités des fonctionnalités requises. Un processus léger peut être utilisé pour gérer le changement.
La plupart des organisations qui utilisent des approches hybrides conservent l’état d’esprit prédictif à portée fixe, ce qui crée des tensions avec la portée émergente d’Agile. Pour beaucoup, abandonner la triple contrainte s’apparente à s’ interroger sur la loi de la gravité. L’hybrid-agile a du mal à concilier le principe « embrasser le changement » du Manifeste Agile avec un état d’esprit fixe.
Engagement des parties prenantes
Les projets prédictifs traditionnels ont un engagement limité des parties prenantes. L’engagement est élevé lors de la collecte des exigences et pendant les phases de tests utilisateur et de mise en production. L’engagement est léger et se limite généralement à des mises à jour de statut d’avancement pendant les phases d’exécution.
L’agilité valorise un engagement régulier et cohérent des parties prenantes. Le Manifeste prône la « collaboration client ». Le Product Owner est la voix des clients et fait partie intégrante de l’équipe de développement.
Les projets hybrides-prédictifs impliquent un engagement plus fréquent des parties prenantes, un modèle qui existe depuis l’avènement de l’approche « en cascade ». La conception conjointe d’applications (Joint Application Design / JAD) et d’autres pratiques ont été élaborées pour impliquer les parties prenantes dans la solution et fournir une rétroaction précoce.
Les projets hybrides-agiles adoptent les principes d’un engagement régulier.
Dans la pratique, plusieurs défis se posent souvent :
Les documents d’exigences traditionnels sont rédigés et traduits en histoires utilisateur, ce qui réduit la collaboration entre le client et le développeur sur la solution.
Le Product Owner n’a pas les compétences ou l’expérience nécessaires pour ce rôle critique.
Les clients ne sont pas suffisamment impliqués dans les démonstrations utilisateurs et effectuent des tests d’acceptation seulement à la fin.
Approche de management
L’approche traditionnelle de management descendante est associée aux projets prédictifs. Le/la manager de projet est responsable de la réussite du projet et anime l’équipe. Les managers de projet sont habilités à prendre des décisions, à attribuer des tâches et à gérer l’exécution du travail du projet.
Agile adopte une approche résolument différente de management. Les équipes agiles s’auto-organisent. Le/la Scrum Master est un facilitateur et un leader serviteur dont le rôle principal est d’aider l’équipe et l’organisation à mûrir. Un principe de Scaled Agile consiste à « libérer la motivation intrinsèque des travailleurs du savoir ».
Les managers de la théorie X caractérisent le modèle industriel traditionnel, où l’on ne peut pas faire confiance aux travailleurs. Le rôle de la direction est d’assurer la surveillance et le contrôle.
Les managers de la théorie Y sont l’antithèse. Les gens veulent faire du bon travail, et le rôle de la direction est de créer un environnement où les gens peuvent réussir.
L’approche de management des projets hybrides dépend souvent de facteurs externes. La phase de conception d’un projet de construction peut chercher à libérer les énergies créatives, tandis que la phase d’exécution peut se concentrer sur le respect du plan. La culture, la structure de l’équipe et les personnalités individuelles jouent également un rôle essentiel. J’ai observé des leaders participatifs dans des projets prédictifs et des leaders autocratiques dans des projets agiles.
Processus et documentation
Les projets prédictifs nécessitent une documentation importante et un respect strict des processus. L’approche a évolué en partant des projets de construction, où le coût du changement est élevé. Des spécifications de conception détaillées sont nécessaires et constituent le principal moyen de transmettre l’information. Les normes réglementaires ou organisationnelles internes peuvent également être des considérations importantes.
L’agilité a évolué à partir du développement de logiciels, où le coût du changement est faible. De petites équipes pluridisciplinaires peuvent développer efficacement des solutions à des problèmes complexes. Par conséquent, le manifeste Agile a remis en question la nécessité d’une « documentation excessive » et a valorisé « les individus et les interactions plutôt que les processus et les outils ».
Agile ne rejette pas toute documentation ou processus. Il a adopté une norme « minimalement suffisante », c’est-à-dire la sélection du niveau approprié de processus et de documentation requis pour un projet. Une grande équipe géographiquement dispersée qui développe un système critique nécessite plus de contrôle qu’une petite équipe colocalisée qui développe une application non critique.
Les projets hybrides doivent établir processus et documentation pragmatiques et contextuels (empruntant à Disciplined Agile). Les principes du Lean et du Kanban peuvent guider ce processus, en éliminant le gaspillage et en apportant de la valeur dans les délais les plus courts possibles.
Les projets hybrides-agiles sont souvent confrontés à des contraintes externes, telles que des exigences contractuelles, réglementaires ou organisationnelles, par exemple, le développement de logiciels agiles sur un projet gouvernemental. Les contraintes contractuelles peuvent nécessiter plus de documentation, des tests d’acceptation hors sprint ou un processus de management du changement plus structuré.
Le management de projet hybride vient de connaître son heure de gloire !
Le Project Management Institute Pulse of the Profession® 2024 déclare que l’approche hybride (32 %) est maintenant la deuxième approche la plus couramment utilisée. L’approche prédictive (44 %) détient toujours une avance considérable. Et l’utilisation d’Agile(26 %) perd 2 points.
Avant de nous enthousiasmer, le rapport sur l’état de l’agilité (State of Agile Report) identifie différentes tendances. et ses répondants préfèrent l’agilité (70 %) à l’hybride (47 %) et à l’approche prédictive Waterfall (35 %).
Derrière cette annonce
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ces tendances récentes :
Agile et Waterfall sont les angles du continuum de management de projet, et l’hybride en est le vaste milieu. La plupart des organisations ne pratiquent ni l’agilité pure ni l’approche prédictive ; L’hybride est donc une description plus exacte.
L’intérêt pour les hybrides est nouveau et augmente rapidement. Le format de l’ examen PMP a changé en janvier 2020. Dans le nouveau test, 27 % des questions étaient hybrides et 23 % agiles. Cela a déclenché une explosion du trafic de recherche Google pour le « management de projet hybride ».
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Agile a peut-être « heurté le mur ». L’agilité est fondamentalement un état d’esprit, pas une méthodologie. Les principaux défis de l’adoption de l’agilité sont organisationnels et culturels. Le rapport sur l’état de la culture Agile montre que seuls 10 % des leaders font preuve des qualités souhaitées.
La palette d’approches de projet
La profession de manager de projet se décrivait historiquement en termes discrets. Waterfall avait une emprise quasi monopolistique jusqu’à l’avènement de l’agilité. La profession est alors entrée dans un monde bipolaire : agilistes contre traditionalistes.
En réalité, le management de projet est désordonné. On peut le décrire comme « la cathédrale versus le bazar ». Les développeurs de cadres de travail parlent dans les termes absolutistes de la cathédrale, tandis que les managers de projet mélangent les pratiques comme on le voit dans un bazar.
Hybride nous permet de donner un nom à ce mélange de la vaste palette de couleurs. Prédictif, agile et Lean/Kanban peuvent être considérés comme les pointes d’un triangle avec un éventail presque infini d’options.
Le spectre des approches peut être étiqueté comme suit :
Prédictif. L’approche traditionnelle, prédictive et très structurée ;
Agile (Scrum). Une approche adaptative avec des équipes autonomes et auto-organisées ;
Lean/Kanban. Des principes axés sur les valeurs et les flux qui peuvent être intégrés dans toutes les approches ;
Hybride-prédictif. Des structures principalement traditionnelles avec des pratiques agiles intégrées ; et
Hybride-agile. Une approche adaptative tempérée par les contraintes traditionnelles.
Relisez ce billet : « Que signifie vraiment ‘en cascade’ (Waterfall) dans le management de projet ? Comment les gens utilisent-ils cette expression ? »
Prédictif
Winston Royce a décrit pour la première fois l’approche waterfallen 1971 comme une méthodologie de développement logiciel basée sur son expérience de la construction de systèmes pour les engins spatiaux. Il a défini une série d’étapes en cascade allant de la collecte des besoins aux opérations de déploiement.
relisez ce billet sur les bénéfices de l’approche Waterfall (‘en cascade’)
L’établissement précoce des exigences et des spécifications de conception est une caractéristique essentielle des projets prédictifs. Cette approche est utilisée dans la construction et les efforts similaires où le coût du changement est élevé. Les projets ont souvent des passages de phase rigides pour confirmer la viabilité et l’exhaustivité avant de passer à l’étape suivante.
Les équipes de projet travaillent sur leurs composants individuels et intègrent et testent périodiquement leur travail. Le rôle principal du manager de projet est de coordonner et de superviser les efforts de ces équipes alignées sur le plan fonctionnel. Une collaboration inter-équipes limitée est nécessaire.
L’engagement des parties prenantes est plus important au début du projet, lorsque les exigences sont collectées et analysées. Tout au long du cycle de développement, il y aura des réunions et des revues périodiques de l’état d’avancement. Il faut souvent des années avant que les parties prenantes ne voient le produit fini.
Agile (Scrum)
L’agilité est un état d’esprit, pas une méthodologie. De multiples cadres de travail frameworks (Scrum, eXtreme Programming, DSDM, Scaled Agile (SAFe), Disciplined Agile, etc.) permettent aux équipes de fournir de la valeur plus rapidement et de manière plus prévisible. Les cadres de travail ne sont pas monolithiques et représentent un éventail d’approches et de pratiques.
Scrum est la méthodologie la plus couramment utilisée et ancre cet angle du triangle. Scrum décrivait à l’origine comment développer un nouveau produit et a ensuite été adopté pour des projets logiciels complexes par Jeff Sutherland et Ken Schwaber.
Plusieurs vidéos intéressantes sur Scrum en langue anglaise
Royce s’est rendu compte que les cycles de test tardifs et les délais de livraison prolongés de l’approche prédictive waterfall posaient un risque important. Scrum atténue ces risques grâce à son approche itérative et incrémentielle. Les cycles de développement sont généralement limités à 2 semaines, après quoi les parties prenantes fournissent des retours. Le retour d’information est utilisé pour adapter et ajuster le produit et éviter le piège du « je le saurai quand je le verrai ».
Les équipes Scrum sont petites (moins de 10), auto-organisées et exploitent les énergies créatives des travailleurs du savoir. Le manager de projet de type « commande et contrôle » est remplacé par le scrum master serviteur, dont le rôle principal est d’aider l’équipe à mûrir. Le Product Owner est un membre à part entière de l’équipe et représente la voix du client.
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Lean/Kanban
Le Lean et le Kanban sont un ensemble de principes et de pratiques, datant des années 1950, développés à l’origine par Toyota. Le Lean se concentre sur la création de valeur et l’élimination du gaspillage. Kanban est une sous-pratique Lean qui se concentre sur la création et la gestion de flux.
Tableau Kanban pour tâches et projets avec Christian Hohmann
Lean/Kanban est la troisième extrémité du triangle. Bien qu’ils soient souvent associés à l’agilité, leurs pratiques sont universelles. Ceci est fondamental pour la plupart des frameworks agiles, et les équipes agiles très matures se concentrent souvent sur le flux (Kanban). Dans Disciplined Agile, le Lean est défini comme un cycle de vie autonome. SAFe 6.0 sépare l’équipe Kanban de son approche Scrum.
Hybride-Prédictif
L’hybride-prédictif suit principalement la structure linéaire waterfall et intègre des pratiques de type agile. La structure conception-construction-test-déploiement prend en charge efficacement de nombreux types de projets. Cependant, les approches purement prédictives peuvent être rigides et reposer sur l’hypothèse forte que la solution peut être définie dès le début du projet.
Avez-vous déjà lu ce billet : Qu’est-ce que Agile Hybride en réalité ?
Les équipes logicielles ont commencé à utiliser des approches en « waterfall modifié » dans les années 1970, bien avant l’avènement de l’agilité. Ils ont utilisé des approches itératives et progressives pour mobiliser les intervenants. Des sessions de prototypage et de conception d’applications conjointes (JAD) ont permis aux utilisateurs et aux développeurs de collaborer sur la solution.
Même la construction, qui est le bastion de l’approche en cascade, a adopté l’hybride. Traditionnellement, la conception et la construction sont des activités spécialisées et séparées. Les firmes d’architecture et d’ingénierie créent des plans et des devis qui sont ensuite exécutés par les entreprises de construction. Cependant, la conception-construction combine ces deux activités en un seul contrat exécuté par une seule entreprise. Cette approche améliore la collaboration, la coordination et la communication. Les avantages sont des cycles de développement plus courts, des coûts réduits, moins d’erreurs et une responsabilité claire.
L’approche prédictive-hybride peut être décrite comme penchant davantage vers la structure waterfall et intégrant des pratiques agiles. Il existe plusieurs modes d’utilisation. L’un est un projet structuré qui utilise des techniques agiles telles que des stand-ups quotidiens, une documentation minimale suffisante et un engagement fréquent des parties prenantes. Un autre modèle est la conception initiale de haut niveau avec un développement itératif et/ou une livraison incrémentielle.
Hybride-Agile
De nombreuses organisations prétendant être agiles utilisent probablement une approche hybride-agile. Elles suivent un modèle de type Scrum et utilisent de nombreuses pratiques agiles. Cependant, des contraintes empêchent l’adoption de l’état d’esprit agile. Ces limites sont souvent liées à la culture, à la structure et à la nature du travail de l’organisation.
Les grandes entreprises bureaucratiques, les agences gouvernementales et les organisations à faible maturité agile correspondent à ce modèle. Elles peuvent suivre de nombreuses pratiques de Scrum ; Cependant, elles font face à de nombreux défis, notamment :
Le contenu du projet est fixe et la solution complète est livrée à la fin du projet.
Les parties prenantes ne participent pas activement aux démonstrations progressives du produit et des tests d’acceptation approfondis par les utilisateurs sont effectués à la fin.
Les équipes ne sont pas habilitées à prendre des décisions. Les décisions sont prises par la direction ou par un comité.
Les équipes ne sont pas établies depuis longtemps et les membres sont affectés à plusieurs projets.
Le Product Owner vient de l’équipe technique et ne représente pas pleinement la voix du client.
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L’approche Hybride va au-delà du cadre méthodologique incitant au mélange d’outils et de pratiques, elle est novatrice, essentielle et multidimensionnelle. Ceci a conduit à la structuration de 8 cas concrets et diversifiés selon 3 axes : Gouvernance, Cadre Méthodologique et Dimension Humaine.
C’est avec une grande joie que l’initiative Lab Hybrid du PMI France a annoncé la publication du 1er guide pratique en Management de projet « Hybride »!
Après deux ans de réflexions et de discussions, le groupe expérimenté en Management de Projet à finalisé l’élaboration de ce guide pratique définissant et illustrant le management de projet Hybride au travers de cas concrets. Ce guide décrit 8 situations professionnelles spécifiques reflétant la diversité des problématiques rencontrées et les solutions offertes par l’Hybridation.
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L’Approche Hybride va au-delà du cadre méthodologique incitant au mélange d’outils et de pratiques, elle est novatrice, essentielle et multidimensionnelle.
Ceci a conduit à la structuration de ces cas selon 3 axes : Gouvernance, Cadre Méthodologique et Dimension Humaine
Voici 7 des tendances les plus en vogue dans le domaine en pleine évolution du management de projet.
L’IA et l’automatisation dans le management de projet. L’intelligence artificielle (IA) et les technologies d’automatisation sont intégrées dans les outils de management de projet. Ceux-ci permettent de rationaliser les tâches de routine, d’améliorer la précision des prévisions de projet et d’améliorer l’efficacité globale.
Agilité dans les environnements non informatiques. Les principes de l’agilité, tels que le développement itératif et le retour d’information continu, vont au-delà du développement logiciel et sont adoptés dans des domaines tels que le marketing, les ressources humaines et la fabrication.
Management de projet hybride. De nombreuses organisations adoptent des approches de management de projet hybrides, qui combinent les pratiques traditionnelles en cascade et agiles. L’avantage est d’utiliser des approches appropriées pour différentes parties d’un projet afin d’obtenir les meilleurs résultats du projet.
Management de projet à distance. Avec l’essor du travail à distance, les managers de projet doivent adapter leurs stratégies pour gérer des équipes à distance dans différents endroits. Cela nécessite des outils de collaboration, des plateformes de communication virtuelles et des approches efficaces pour développer le travail d’équipe.
L’accent est mis sur l’intelligence émotionnelle. L’intelligence émotionnelle est aujourd’hui reconnue comme une compétence cruciale pour les managers de projet. Avec les parties prenantes, la capacité de comprendre et de gérer les émotions améliorera la communication, la collaboration et la réussite du projet.
Prise de décision basée sur les données. Les managers de projet tirent parti de l’analyse des données ainsi que des outils de management de projet pour prendre des décisions éclairées. En collectant et en analysant des données pertinentes, les équipes peuvent identifier les tendances, anticiper les problèmes potentiels et optimiser les processus pour de meilleurs résultats de projet.
Concentrez-vous sur le management du changement organisationnel. Les managers de projet qui réussissent utilisent les principes de management du changement organisationnel pour aider les équipes et les parties prenantes à s’adapter aux changements liés au projet. Cela comprend les stratégies de communication, l’engagement des parties prenantes et la lutte contre la résistance au changement.
Postez dans la section des commentaires pour voter pour votre tendance préférée !
Depuis sa création, il y a déjà 55 ans, le Project Management Institute® cherche à anticiper le management de projet du futur.
L’une des façons pour vous de parvenir également à anticiper pour votre projet (et votre développement professionnel) est de lire attentivement le rapport annuel « Pulse of the Profession ».
Ce rapport est centré sur le niveau d’adoption des différentes approches de management de projets, prédictives, adaptatives, hybrides… en présentiel sur un même site ou distanciel avec le télétravail… et les conséquences de choisir l’une ou l’autre.
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Qu’est-ce que l’hybridation dans le management de projets ? Quelle hybridation pour vous et votre projet en fonction de votre maturité Agile, de votre secteur d’activité, de vos réels besoins et objectifs ?
La flexibilité est requise en matière de localisation des membres de votre équipe projet mais jusqu’à quel point ? Comment mieux manager un projet avec une équipe qui exploite pleinement la puissance du télétravail ? Quelle est la perception de votre organisation et vos parties prenantes sur le télétravail ?
Connaissez-vous les catalyseurs qui feront la réussite de votre projet ? Plus vous savez les combiner et plus vos projets ont de chances d’atteindre leurs objectifs business. Quels sont ces catalyseurs ? Le développement continu des personnes tout au long de leur carrière (en particulier leurs soft skills / compétences relationnelles), les programmes de mentorat/coaching et les communautés de pratique, une culture d’entreprise ouverte et inclusive.
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Aujourd’hui, les organisations doivent s’efforcer d’aller au-delà de l’achèvement d’un projet et de la satisfaction du client. Il ne suffit plus d’exécuter les projets conformément à ce qui a été convenu avec les clients en termes d’exigences, de délais, de coûts et de qualité. Sur un marché en constante évolution, où les besoins des clients évoluent, les projets doivent apporter de la valeur et des résultats, et rien de moins n’est utile.
Voici trois conseils pour vous aider à gérer des projets complexes comme un pro !
1) Adoptez une approche de livraison hybride
De nos jours, de nombreuses organisations adoptent une approche de livraison hybride qui combine les méthodes traditionnelles et agiles. Cette stratégie leur permet de tirer parti des avantages des deux méthodes et de compenser leurs inconvénients, ce qui se traduit par de meilleurs résultats pour le projet tout en minimisant les compromis.
Pour trouver le bon équilibre entre les méthodes traditionnelles et agiles, il est essentiel de comprendre le « pourquoi » de votre projet et le problème que vous essayez de résoudre. Cette compréhension vous aidera à identifier les éléments à adopter dans chaque approche et ceux à écarter. L’objectif ultime de tout projet est d’apporter de la valeur et des résultats. Il est donc essentiel de hiérarchiser les tâches qui offrent le plus de valeur à la fois au client et à l’organisation.
Pour commencer, vous devez identifier les problèmes liés à votre approche actuelle, classer par ordre de priorité les problèmes urgents susceptibles d’améliorer considérablement les flux de travail s’ils sont résolus, déterminer les aspects de votre projet qui nécessitent une approche en cascade (tels que des livrables, des délais, des budgets et des contraintes fixes) et ceux qui requièrent une approche agile (tels que des exigences ou des ressources qui ne sont pas très claires ou qui sont sujettes à des changements). À partir de là, vous pouvez vous efforcer de trouver la bonne combinaison.
Inspectez et adaptez continuellement, sur la base de l’utilisation et du retour d’information, pour créer une approche plus durable.
2) Donnez la priorité aux « Power Skills »
ndlt. Les Power Skills sont des compétences et comportements qui facilitent le travail avec les autres. Ils permettent aux professionnels de projet de réussir. Ils sont également appelés Soft Skills ou « compétences interpersonnelles ».
Il est essentiel de donner la priorité aux Power Skills sur le lieu de travail, parallèlement aux compétences techniques, car ces capacités et comportements peuvent définir le contexte de la « manière dont les gens travaillent ensemble » pour assurer la réussite du projet.
Quelle que soit l’approche utilisée, l’efficacité des résultats du projet dépend fortement des Power Skills telles que la communication, le leadership collaboratif, la résolution de problèmes, la réflexion stratégique, l’intelligence émotionnelle, etc.
Téléchargez ce rapport.
Selon le PMI Pulse of the Profession® 2023, 14e édition, les organisations qui accordent une grande importance à ces compétences clés réalisent plus de projets qui atteignent leurs objectifs commerciaux, moins de projets dont le champ d’application s’élargit et moins de pertes budgétaires en cas d’échec du projet. Ces organisations ont également tendance à avoir une maturité de réalisation des bénéfices (BRM), une maturité de management de projet (PM) et une agilité organisationnelle plus élevées.
3) Investissez dans l’apprentissage continu
Selon le rapport sur l’avenir de l’emploi 2023 du Forum économique mondial, la technologie continuera d’être le moteur de la transformation des entreprises, et 44 % des emplois devraient changer au cours des cinq prochaines années.
En outre, une étude récente de Gartner a montré que plus de 100 millions de personnes s’engageront avec des collègues virtuels synthétiques pour contribuer au travail de l’entreprise d’ici 2026. En outre, les solutions d’IA introduites pour augmenter ou réaliser de manière autonome des tâches, des activités ou des emplois se traduiront par plus d’un demi-milliard de nouveaux emplois humains nets d’ici à 2033.
À mesure que la technologie et le lieu de travail continuent d’évoluer, certaines compétences deviendront obsolètes tandis que de nouvelles compétences seront demandées. Par conséquent, les individus doivent saisir les possibilités qui s’offrent à eux et investir dans le développement et l’entretien des compétences adéquates, qu’il s’agisse de la maîtrise des technologies ou du développement individuel, afin de se préparer à l’avenir du travail.
Pour rester au fait des dernières tendances et évolutions, les individus doivent explorer les différentes options d’apprentissage qui répondent à leurs besoins, tirer parti de la puissance de la communauté professionnelle et du travail en réseau, et rechercher de manière proactive des opportunités d’apprentissage formelles et informelles.
Note : Personnellement, je recommanderais l’adhésion au Project Management Institute (PMI) comme point de départ idéal pour les professionnels des projets, des programmes et des portefeuilles – elle ouvre un monde de connaissances, de réseaux et de ressources qui peuvent aider à suivre l’évolution des besoins de la profession. La certification Project Management Professional (PMP)® permet aux chefs de projet de mieux comprendre les approches prédictives, agiles et hybrides, ce qui peut les aider à travailler plus intelligemment et à être mieux équipés pour obtenir de meilleurs résultats.
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Il est important de reconnaître que, pour obtenir de meilleurs résultats avec un impact maximal, l’ensemble de l’écosystème doit travailler ensemble de manière efficace.
Il s’agit non seulement de travailler au niveau du projet, mais aussi entre les projets, les programmes et même au niveau du portefeuille, y compris au niveau de la direction générale.
Les organisations doivent donc investir dans la mise en place de cet écosystème de création de valeur et aider leur personnel à s’adapter à ce changement. Elles doivent adopter des méthodes de travail plus intelligentes en termes de personnel, de processus, d’outils et de technologie, afin d’obtenir des résultats impactants et durables, même face aux besoins dynamiques des clients et à l’évolution constante de la demande du marché. C’est la clé pour manager avec succès des projets complexes.
Monika Muddamushetty est une dirigeante expérimentée dans le domaine de la livraison et de l’espace Agile. Elle s’occupe des personnes et des processus afin d’améliorer les résultats des projets, des programmes et des portefeuilles, tout en menant des initiatives de transformation, d’automatisation des processus et de réingénierie. Dans ses fonctions actuelles, elle dirige le Centre d’excellence Agile (CoE) qui conduit le voyage vers les méthodes de travail Agile.
Elle a été directrice du conseil d’administration du PMIPCC (Project Management Institute Pearl City Hyderabad Chapter) pendant cinq ans et fait actuellement du bénévolat dans le cadre du programme PMI South Asia Champions et d’autres activités dans la région afin de rendre service à la communauté de la gestion de projets.
Monika est ingénieur de formation. Elle a obtenu les certifications suivantes : Project Management Professional (PMP®), Agile Certified Practitioner (PMI-ACP®), Disciplined Agile Senior Scrum Master (DASSM®), SAFe® Program Consultant (SPC) et Lean Six Sigma – Green belt, entre autres.
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J’ai le sentiment que 2024 va être une année magique. Cela peut être lié au fait que notre incroyable FuturPMO La conférence d’une journée portera sur le monde magique des PMO (avez-vous avez déjà votre billet ?) ou simplement parce que je suis une personne optimiste par nature, et parfois les projets et le management de projet en général ressemblent encore à de la magie.
C’est formidable de pouvoir transformer des rêves et des idées en réalité grâce à des projets. Il y a quelque chose de magique là-dedans.
Cependant, il ne suffit pas d’être enthousiasmé par l’avenir; Vous devez également être bien préparé. Alors, plongez dans les tendances émergentes et en développement du PMO qui façonneront l’industrie au cours de l’année enchantée de 2024 !
1) L’alchimie numérique
L’IA, l’IA partout (ChatGPT, Grok, Copilote, tout ce que vous voulez) ! Agitez votre baguette numérique et contemplez l’intégration d’outils enchantés de gestion de projet avec l’automatisation, la science des données et l’intelligence artificielle.
C’est un tout nouveau monde, et croyez-moi, vous ne voudrez pas être laissé pour compte !
L’IA peut aider les PMO à s’occuper des tâches répétitives et banales (les rapports de fin de mois, ça vous parle ?), tandis que l’analyse des données dévoile les secrets cachés de la réussite d’un projet – vos équipes de direction vont adorer !
2) La magie hybride
Pour beaucoup, les méthodologies hybrides combinant des approches de livraison prédictive/linéaire et adaptative/itérative semblent encore une sorte de magie ; Cependant, plus que jamais, les organisations ont besoin de la flexibilité et de l’expertise d’un PMO pour identifier ce que pourrait être une boîte à outils adaptée aux besoins des projets. L’adaptabilité est la clé pour travailler avec finesse et magie dans le paysage en constante évolution des projets.
3) Les PMOs en tant que potentielles recrues de niveau C
Les PMOs se hissent au rang de leaders stratégiques et demandent une place à la table des négociations. N’étant plus confinés au domaine de la gestion de projet, de plus en plus de professionnels du PMO sont appelés à façonner le destin de royaumes magiques entiers (j’entends par là des « portefeuilles », bien sûr).
Oui, les professionnels du PMO sont des « cadres sup. », et la résurgence des Chief Project Officers (CPO) ne devrait pas nous surprendre.
4) Potions vertes de management de projet
En cette année enchantée 2024, la durabilité n’est pas seulement une quête ; C’est le devoir de tout professionnel responsable qui se soucie de l’héritage qu’il laisse derrière lui. À une époque où le changement climatique est un enjeu crucial pour l’humanité, les PMOs devraient être des ambassadeurs du management de projets verts dans leurs organisations.
5) Enchantements d’assurance d’indépendance
Année après année, nous constatons que de plus en plus de professionnels du PMO suivent la formation APM Accredited Certification Practitioner. L’assurance de l’indépendance du PMO est le bouclier enchanté contre les arts sombres des incertitudes des projets, protégeant les projets contre les risques et donnant confiance aux parties prenantes quant à l’atteinte des objectifs.
En tant que cadre d’établissement d’objectifs, les Objectives and Key Results fonctionnent efficacement comme un sort puissant qui peut apporter de la clarté aux objectifs et aligner les efforts des équipes de projet vers l’atteinte de résultats extraordinaires. Les PMOs sont invités à introduire des OKR dans les projets afin d’améliorer leur management de la performance et d’en faciliter la réussite. Parce que, parfois, il faut un peu plus que de la magie, ne vous y trompez pas !
L’avenir est enchanté. Profitez de 2024 pour démontrer la magie de votre PMO !
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Cycle en V, Méthodes itératives, Méthodes agiles et maintenant méthodes hybrides, on ne sait plus où donner de la tête : à chaque décennie sa méthodologie, à chaque méthode ses supporters et ses détracteurs.
Avec 15 ans d’expérience en gestion de projet et en tant qu’intervenante auprès d’étudiants, la question sur la meilleure méthodologie projet revient très souvent.
En tant que chef de projet, vous devrez faire ce premier choix, choix qui peut être impactant pour la suite du projet. Je vous partage ici les quatre points clés vous permettant de choisir la bonne méthodologie.
#1 – Prendre le temps de connaitre le contexte du projet
Migration d’une application existante, volonté de mettre sur le marché une nouvelle offre digitale, mise en place d’un nouveau process : chaque projet est différent. Voici quelques repères « simples » permettant d’associer une typologie de projet à une méthodologie :
Parmi les atouts d’une méthode agile, nous pouvons citer les itérations courtes permettant d’avoir un retour sur le produit rapidement. Le travail conjoint au quotidien entre les métiers et les équipes techniques permet une adaptabilité rapide face aux changements. Cette méthode est adaptée pour le lancement de nouveaux produits.
A l’opposé, la méthode cycle en V a aussi un certain nombre d’avantages : les phases sont prévisibles (et donc la planification des ressources versus d’autres projets), le périmètre est connu à l’avance. Cette méthode est adaptée par exemple lors de migrations techniques : peu d’incertitude sur la finalité du produit, impératifs business réduits.
Et il y a la vraie vie : votre projet. Il n’est pas complètement agile parce que la direction des achats demande une estimation budgétaire (donc besoin d’un périmètre soi-disant figé). Néanmoins, le périmètre n’est pas suffisamment stable pour appliquer une pure méthode cycle en V parce que certaines fonctions sont encore « à creuser ». Dans ces cas-là, une approche itérative ou encore hybride peut être utilisée.
#2 – Se former… mais garder les fondamentaux toujours en tête
Mener un projet en mode agile quand on ne s’est jamais formé, c’est comme demandé à un développeur de développer une application en technologie Java alors qu’il ne connait que Python et ce dans les mêmes délais qu’un expert Java !
Mener un projet en cycle en V si on n’a fait que de l’agilité, c’est partir à l’échec !
En tant que chef de projet, vous devez donc vous former aux différentes méthodes : cela vous permettra de prendre du recul par rapport à l’existant, d’être confiant sur la méthodologie que vous souhaitez mettre en place et surtout de vérifier son adéquation à votre contexte projet.
Et même en étant formé, n’oubliez pas les fondamentaux d’un projet : fixation des objectifs du projet, gestion des risques, gestion de la communication, suivi budgétaire et du périmètre. Quel que soit la méthodologie ou les outils utilisés, tous ces aspects doivent être adressés pour garantir la maitrise du projet.
#3 – Connaitre les parties prenantes du projet
Une fois que vous avez pris connaissance du contexte et que vous avez acquis une bonne connaissance des différentes méthodologies projet, vous êtes convaincus : c’est la méthode agile qu’il faut utiliser sur ce beau projet à venir !
Sauf que la durée estimée du projet est de 6 mois, que votre équipe n’a jamais travaillé avec cette méthodologie et que les métiers ouvrent de grands yeux quand vous leur parlez de « User Stories » ; surtout ils ne sont pas du tout disponibles sur toute la durée du projet. Arrêtez tout !
Une méthodologie doit s’adapter non seulement au contexte du projet mais également aux parties prenantes du projet.
Si vous avez de la marge de manœuvre sur le planning, vous pourrez décider de prendre plus de temps pour planifier des formations, négocier les disponibilités. Dans le cas contraire, abandonnez la méthode agile de vos rêves pour revenir sur une méthode plus classique de type cycle en V ou hybride.
#4 – Savoir innover
Pour finir, ne soyez pas rigide sur une méthode. Ne perdez pas de vue l’objectif initial du projet, les fondamentaux du management de projet, le niveau de maturité des parties prenantes, vos propres connaissances et enfin vos marges de manœuvre.
Combiner à une approche Lean, vous serez en mesure de changer certains aspects de la méthodologie choisie initialement, d’innover et de rendre votre méthode de plus en plus efficace et efficiente au fil du temps projet.
Ophélie GOMES
43 ans, mariée 2 enfants de 16 et 13 ans
Ophélie Gomes
Je suis issue d’une filière technologique : diplômée MIAGe à Lyon en 2002. J’ai commencé ma carrière dans une Entreprise de Services du Numérique (ESN) en tant que développeuse Java en mars 2003 tout en continuant en parallèle une thèse en Business Intelligence que j’ai soutenue en 2010.
J’ai occupé différentes fonctions dans l’IT pendant 10 ans chez Capgemini à Grenoble: Business Analyst, Chef de projet run, chef de projet build dans différentes technologies (java, SAP, Documentum, .Net) et différents secteurs (Services privés, Énergies, secteur public, industrie). J’ai ensuite rejoint un éditeur de logiciel où j’ai occupé mon premier poste de manager. En 2017, je retourne chez Capgemini pour participer à la mise en place des processus de delivery pour toute l’entité au niveau France. En plus de mon rôle de manager, je suis coach agile certifiée SPC – Implementing SAFE.
Depuis 6 mois j’occupe le poste de Head of Delivery & digital chez Europ Assistance France
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À lire les nombreux articles qui fleurissent un peu partout, la gestion de projet hybride semble parée de toutes les vertus.
Si cela n’est pas dénué de certains fondements, cette approche possède également quelques inconvénients que l’on oublie trop souvent de présenter.
Qu’est-ce qu’une méthode hybride
Pour commencer, il semble intéressant de revenir à la définition même de la gestion de projet hybride.
Une méthode hybride en management de projet est une approche qui combine différentes méthodes et techniques de gestion de projet pour répondre aux besoins spécifiques d’un projet donné. Elle peut inclure des éléments de méthodes agiles et traditionnelles, ainsi que d’autres approches adaptatives ou itératives.
Pour avoir pratiqué de nombreuses méthodes de gestion de projet durant plus de 25 ans, je reconnais un certain nombre de qualités à l’approche hybride.
En effet, elle permet de combiner les éléments issues des méthodes agiles pour la rapidité de livraison et la réactivité aux changements, avec des éléments issus de la méthode traditionnelle (cycle en V) pour une planification plus structurée et une gestion plus rigoureuse des coûts et des ressources.
Le célèbre cycle en V des approches prédictives
Ainsi, cette approche hybride peut aider à maximiser les avantages de chaque méthode, tout en réduisant les risques et en garantissant une livraison de projet réussie.
Les prérequis trop souvent oubliés
Mais, trop souvent, nous oublions le fait que tirer parti des avantages de chaque méthode nécessite de les connaître en profondeur, de les avoir éprouvées au travers d’expériences concrètes, de succès mais aussi d’échecs.
Cet apprentissage par la pratique rejoint le fameux principe du shuhari, issu des arts martiaux japonais et repris par Alistair Cockburn, figure emblématique de la communauté Agile :
Shu: Découvrir et suivre les règles à la lettre pour les conserver et les protéger
Ha: Comprendre les règles, se les approprier, les éprouver pour en comprendre les limites, faire le lien avec d’autres techniques.
Ri: S’en détacher, les adapter au contexte, voir créer ses propres règles.
La gestion de projet hybride représente donc l’étape ultime, le « Ri » de ce processus d’apprentissage auquel on ne peut accéder qu’au travers des étapes précédentes.
De fait, nous sommes assez loin de la situation trop classique d’une « méthodologie » créée en mode pompier, souvent sur un coin de table et à partir de petits bouts de savoir théoriques, pour tenter de sauver un projet devenu incontrôlable.
La gestion de projet hybride n’est là ni pour pallier à l’absence de formation ni au manque d’expérience pratique des parties prenantes. Et encore moins à l’absence de volonté de transformation des organisations, de formation et d’accompagnement nécessaires lors du passage en mode Agile.
Le côté obscur de l’approche hybride
Se lancer dans une approche hybride sans en maîtriser l’ensemble des composantes présente aussi de nombreux inconvénients qui peuvent rapidement devenir des risques projet.
Les principaux inconvénients :
Le manque de clarté de la démarche : L’accumulation de pratiques disparates, parfois redondantes ou qui présentent des ruptures, est source de confusion et de complexité. Il en résulte souvent une définition floue des rôles et responsabilités de chacun. Ce qui entraîne des erreurs, des retards et surtout de la tension. Ajoutez à cela l’impact du télétravail et le cycle naturel de création des équipes et vous obtenez rapidement une bombe à retardement.
Des coûts supplémentaires : Une méthodologie hybride constituée de techniques mal maîtrisées demande du temps pour se stabiliser. L’affiner et la formaliser nécessite des investissements en formation, en description des processus, en formations à l’utilisation des outils (mal) adaptés à cette méthodologie. Le moindre ajustement vous oblige à reprendre l’ensemble. Bref, tout le monde passe plus de temps sur la méthodologie que sur la production en elle-même.
Le manque de répétabilité : C’est l’une des raisons pour lesquelles la plupart des discours sur les méthodologies hybrides ne se réfèrent qu’à des anecdotes et des expériences auxquelles on ajoute plus ou moins de storytelling. En effet, étant par principe destinée à s’adapter à une situation particulière, chaque méthodologie hybride est unique. Il est donc impossible d’établir des processus standardisés et donc d’établir des études comparatives sérieuses ni même d’en mesurer l’efficacité. Cela rend également obsolète la notion de capitalisation du savoir et de retour d’expérience.
La gestion de projet hybride répond efficacement à certaines situations
En conclusion, oui, la gestion de projet hybride répond à certaines situations. Tous les projets ne nécessitent pas obligatoirement de passer en mode Agile. Apporter de la flexibilité, de la réactivité et mettre la valeur au centre des préoccupations sont de bonnes pratiques qu’il faut encourager.
Mais attention, l’approche hybride ne doit pas être le joker destiné à masquer le manque d’expérience et de maîtrise des méthodologies projet, qu’elles soient classiques ou Agiles.
Contrairement, à ce que l’on entend trop souvent, elle n’est pas non plus un « premier pas » vers l’agilité. En effet, soit votre méthodologie hybride donnera de mauvaises habitudes / pratiques qu’il sera très difficile de changer par la suite. Soit son échec sera utilisé comme un argument de poids par vos détracteurs pour démontrer que l’agilité ne fonctionne pas. Et cela, même si vous ne l’avez pas mis en œuvre dans sa forme la plus basique.
Bref, entre le cycle en V, le Lean, le Kanban, le SCRUM ou le SAFe, il existe de nombreuses méthodes et outils à explorer avant de vouloir faire preuve de créativité.
Ne tombez pas dans l’effet Frankenstein : Une accumulation d’outils et de techniques non maîtrisés ne fait pas une méthode de projet viable. Le monstre aura tôt fait de se retourner contre son créateur et de semer la terreur autour de lui.
Qui est Pierre-Étienne Pernet ?
Pierre-Étienne Pernet
Après 10 ans de gestion et de direction de projets internationaux au sein d’Oracle Consulting, Pierre-Étienne PERNET a rejoint les équipes internes de développement d’Oracle Corporation. Il y a occupé un poste de Product Manager dans les équipes Supply Chain d’Oracle Cloud pendant près de 15 ans. Il a collaboré au développement du module Asset Lifecycle Management.
Aujourd’hui, il est Directeur Consulting Delivery chez CGI. Au sein de l’entité France Global Delivery Center, il a en charge des équipes de consultants dédiées à l’ERP Oracle. Il partage son activité entre la direction de TMA et la direction de projets.
Diplômé d’un Master en gestion de projet et d’affaires au sein de l’Institut International du Management, il a enseigné le management de projets en cycle d’ingénieur au sein du Conservatoire National des Arts et Métiers de Lille pendant 9 ans, en parallèle de son activité professionnelle.
Certifié SAFe, ITIL et PMP, il est membre du chapitre Nord de France du Project Management Institute et volontaire au sein du programme de mentorat. Il accompagne bénévolement les membres du PMI qui souhaitent profiter de ce programme mis gratuitement à leur disposition.
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Maintenant que nous avons tous prouvé que nous pouvons travailler à distance, je prédis qu’une certaine forme de travail à distance est là pour rester.
Malheureusement, les équipes hybrides-distantes créent des défis différents de ceux des équipes entièrement distantes. Les équipes hybrides-distantes peuvent trouver encore plus difficile de décider comment se rencontrer et collaborer. Les gens du bureau peuvent-ils trouver une salle de conférence ? Si ce n’est pas le cas, peuvent-ils se rencontrer depuis leur bureau ? Comment peuvent-ils co-créer du travail en équipe, lorsque les gens sont dans des endroits différents ?
Tenez compte de ces trois conseils pour toute équipe hybride-distante afin de créer un environnement qui lui convienne.
Évaluez les espaces de travail de l’équipe.
Renégociez les arrangements de travail de l’équipe.
Renforcez l’objectif unique de l’équipe.
Commençons par les espaces de travail de l’équipe.
Utilisent-ils des itérations ou des approches de flux tirés pour leur travail, ou une combinaison ?
Quel genre de tableau de visualisation l’équipe utilise-t-elle pour voir tout le travail ?
De quels outils l’équipe a-t-elle besoin ? Ces outils incluent le stockage des artefacts de travail de l’équipe, des outils de communication et des outils de collaboration.
Quel est l’objectif de l’équipe et tous les membres sont-ils pleinement engagés pour atteindre cet objectif ?
Les tableaux Kanban sont particulièrement visuels.
L’équipe peut avoir besoin de modifier la façon dont elle utilise les itérations ou le flux lorsqu’elle travaille en tant qu’équipe satellite ou cluster. C’est parce que leurs interactions changent, de sorte que leurs délais changent. Je vois que de plus en plus d’équipes utilisent le flux – et un tableau Kanban – parce qu’elles peuvent rapidement voir leurs goulots d’étranglement et leurs retards.
L’équipe a encore et toujours besoin d’un accès à distance à l’ensemble de son travail collaboratif.
Que fera l’équipe si certaines personnes travaillent ensemble, debout devant un tableau blanc ?
Comment la collaboration partielle se traduit-elle pour le reste de « l’équipe distante » ?
Plus important encore, l’équipe connaît-elle l’unique objectif qu’elle est censée accomplir ? Plus il y a d’emplacements géographiques dans l’équipe, plus chaque personne peut se sentir aspirée par ses différents managers. J’y reviendrai plus tard et je continue avec les arrangements de travail.
Renégociez les arrangements de travail de l’équipe
De nombreuses équipes agiles discutent de leurs arrangements de travail lorsqu’elles commencent à travailler ensemble ou lorsqu’une nouvelle personne rejoint l’équipe. Votre équipe a probablement renégocié ses arrangements de travail lorsque ses membres sont devenus distants pour la première fois. Ces arrangements de travail sont-ils toujours valables avec ce nouvel espace de travail hybride-distant ?
Considérez ces 5 questions comme base pour mettre à jour vos arrangements de travail.
Les artefacts de votre équipe, tels que votre tableau de visualisation, vous servent-ils toujours dans votre espace hybride-distant ?
Comment pouvez-vous utiliser vos canaux de communication d’arrière-plan maintenant ?
Est-ce qu’une technologie plus ou moins différente vous aiderait à vous connecter davantage en tant qu’humains ?
Qu’est-ce qui vous empêche de vous fédérer en tant qu’équipe ?
Plus votre équipe dispose d’emplacements différents, plus elle rencontrera de défis de collaboration. Tous ses membres ont besoin de ce genre d’arrangements de travail. Ces arrangements ne s’adressent pas uniquement aux équipes de développement : le management ou toute autre équipe ont également besoin de ces arrangements.
Les arrangements aident l’équipe à se fédérer autour d’un unique objectif.
Renforcez l’objectif unique de l’équipe
Il est facile de définir un objectif unique pour les équipes de développement de produits ou de fonctionnalités, c’est le produit ou l’ensemble de ses fonctionnalités. Il est également facile d’expliquer l’objectif d’un groupe de travail, tel que la réussite client. Cet objectif est de servir les clients dans les bons délais.
Lorsque les leaders expliquent et renforcent l’objectif unique de l’équipe, ils font de la place pour ces types de discussions.
L’équipe se demande si ses espaces de travail répondent à ses besoins.
Ses membres réexaminent leurs arrangements de travail.
Ils travaillent ensemble, décidant comment collaborer.
Qu’en est-il des équipes de direction ? Les équipes de direction offrent des décisions, pas des livrables.
Voici quelques exemples :
Elles décident du portefeuille de projets à cet instant et pour la durée de cette décision.
Elles clarifient les problèmes du client idéal pour la feuille de route.
Elles proposent comment réduire les frictions rencontrées par les équipes.
Nébuleuse comportant des équipes colocalisées et des étoiles solitaires.
Lorsque tout le monde était à distance (une équipe nebula), l’équipe pouvait définir ou découvrir son objectif. Lorsque certaines personnes sont au bureau et d’autres non, les leaders basés au bureau peuvent tirer les gens dans des directions différentes. Le résultat ? Pour les équipes produit, vous commencez à voir la loi de Conway. Pour les équipes de management, vous n’avez plus un seul et unique objectif.
Les organisations qui conçoivent des systèmes […] tendent inévitablement à produire des designs qui sont des copies de la structure de communication de leur organisation – Melvin Conway
Je recommande à chaque équipe de revoir régulièrement son objectif et de s’assurer que tout le monde est d’accord sur ce seul et unique objectif. En tant que leader, vous devrez peut-être commencer avec vos pairs, pour vous assurer que vous êtes tous d’accord.
Préparez-vous dès maintenant au travail hybride en présentiel et à distance
Beaucoup de mes clients n’ont aucune idée de quand ils seront tous de retour au bureau, mais ils espèrent que ce sera bientôt. Commencez ces discussions dès maintenant, afin de savoir ce que vous devez changer dans l’espace de travail et les arrangements de travail de votre équipe.
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Une nouvelle initiative s’est mise en place au sein de la communauté des membres du PMI Chapitre France, le Lab Hybrid.
Allez découvrir les sommets du monde hybride avec Stéphane Derouin
Réunissant environ 25 membres, Stéphane Derouin a lancé cette nouvelle initiative à mi-parcours entre la gestion de projet dite traditionnelle et les concepts Agiles.
L’objectif de ce groupe de travail est de co-écrire un guide des bonnes pratiques hybrides, pragmatique et utilisable par le plus grand nombre .
Vous y retrouverez des aspects liés :
A la gouvernance
Au cadre méthodologique
A la dimension humaine.
Bien évidemment le projet lui-même sera géré en mode hybride avec une livraison du guide prévue pour le 31 mai 2022.
Ricardo Naciff, Président du PMI France
Le Business Owner est Ricardo Naciff, président du PMI France et Stéphane Derouin est le responsable du projet. Chaque sujet au sein des trois thématiques sera porté par une petite équipe qui fonctionnera en mode Agile / Scrum avec un Product Owner (Responsable du Product Backlog) et un Scrum Master.
Nous ne manquerons pas de partager avec vous l’avancement de ce projet au cours de l’année 2021/2022.
Aujourd’hui la transformation des entreprises est le défi majeur qu’il faut relever, c’est aussi une nouvelle donne pour toutes les organisations.
Pour répondre à cette situation qui bouleverse notre monde des projets, nous sommes convaincus que l’hybridation, en tant que modèle de convergence des modes projet, est une solution majeure. Il faut dépasser les limites des approches existantes : Cycle en V, Agile, Agile à l’échelle…
À compter de septembre prochain, le PMI France propose à ses membres de rejoindre le Lab Hybrid du PMI France pour définir ensemble un cadre de travail référent sur cette thématique, en associant subtilement prédictif et itératif, en analysant les forces et faiblesses intrinsèques de chacune des méthodes et leur complémentarité.
Pour cela, PMI France va organiser des « Master Class » et des ateliers de travail sur l’hybridation, avec pour objectif final la création d’une micro-certification qui sera proposée au niveau du PMI Global.
L’hybridation est désormais ancrée dans le monde réel des projets, tant au niveau du portefeuille, des méthodes que des compétences. Enfin PMI® s’est engagé résolument dans cette voie, depuis l’acquisition de Disciplined Agile, le PMBOK Guide V6 et désormais avec la sortie du PMBOK Guide V7.
Il s’agit donc de fédérer les énergies et les compétences au sein du PMI France, afin de caractériser et définir ensemble cette nouvelle approche.
Faire avancer notre passion, c’est faire avancer le monde de projets !
Dans un monde où les modes de travail évoluent constamment, les méthodologies de gestion de projet des organisations doivent également être révolutionnées.
La gestion de projet est devenue l’un des piliers les plus importants au sein de toute entreprise car elle a été reconnue comme l’un des facteurs fondamentaux de son bon fonctionnement.
Les entreprises recherchent des technologies, des systèmes et des processus qui les aident à personnaliser et à optimiser la gestion de projet.
Les clients connaissent une croissance exponentielle et, d’une manière ou d’une autre, les entreprises doivent être capables de s’adapter.
Les méthodes Agiles sont nées pour apporter cette flexibilité manquante, dans le monde de la gestion de projet, en se détachant complètement des méthodes traditionnelles, également appelées waterfall, en cascade ou cycle en V.
Quels sont les avantages et les inconvénients des méthodes agiles et traditionnelles ?
QRP est partenaire de DantotsuPM
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Maintenant que le mouvement Agile s’est étendu à de plus grandes organisations dans davantage d’industries, nous voyons énormément de variation. Accordé, nous utilisons une grande variété de structures, techniques et méthodes utilisées, de XP à Scrum à Kanban à la Livraison Continue. Cependant, récemment nous entendons de plus en plus parler d’approches « Hybrides ».
Peut-être avez-vous entendu un dirigeant dire : “Nous ne sommes pas encore Agile, mais nous utilisons une approche hybride”.
Ou peut-être vous avez entendu un consultant déclarer fièrement “À moins que vous ne fassiez beaucoup de prototypage, vous êtes seulement Agile Hybride”. Et ensuite, lors d’une rencontre vous entendez une autre personne dire, “Oh, nous ne sommes pas hybrides, nous utilisons une approche mélangée”.
A travers toutes ces discussions, ce que les gens veulent dire en réalité peut devenir assez confus. Ceux parmi nous qui travaillent sur le prochain Guide de Pratique Agile ont aussi entendu ces points de vue et nous ajoutons qu’une section au guide concentrée sur ce sujet. Voici certains des modèles initiaux que nous voyons…
« Itératif » par rapport à « Incrémental » par rapport à « Agile »
Les cycles de vie des projets suivent un continuum, de prévisionnel (« plan driven ») à Agile. Pour nous aider à comprendre ce continuum, considérons deux des aspects clés de l’Agilité que sont “Livrer Tôt et Souvent” et “S’adapter au Changement”. Si nous devions les tracer sur un graphique bidimensionnel, nous obtiendrions quelque chose comme cela …
Sur le continuum d’approches, depuis prédictives (en bas à gauche) à Agiles (en haut à droite), il y a différents degrés de livraison (incrémentale) et degrés de changement (itératif). Les techniques qui réalisent à la fois de forts niveaux de livraison et de hauts degrés d’adaptabilité sont appelées « Agiles ».
« Mélangé » (Blended) versus « Hybride »
Mais c’est juste trop simpliste. Dans le monde réel, nous n’utilisons pas juste une approche. Nous combinons presque toujours plusieurs techniques différentes. Pour nous aider à comprendre les différentes combinaisons, nous avons posé quelques définitions de travail.
Mélangé Agile (« Blended Agile ») est la combinaison de deux ou plus des méthodes établies, techniques, ou structures Agiles.
En ajoutant un peu de Kanban et des limites de travail en cours (« Work In Progress ») à vos Sprints Scrum, vous obtenez une approche « Mélangée ». Ou peut-être voulez-vous « mélanger » un tableau de visualisation (« Information Radiator ») avec votre approche de livraison en continu. Pour beaucoup de praticiens Agiles, c’est facile à comprendre.
Nous combinons des techniques adaptatives-agressives connues pour être meilleurs dans ce que nous faisons :
Mélangé = Agile + Agile = Meilleur Agile
Mais en ce qui concerne le reste d’entre nous simples mortels ?
Et si nous ne sommes pas encore capables d’utiliser ces diverses techniques?
Et s’il y a contraintes ou demandes qui exigent que quelques éléments non-agiles se produisent ?
Et bien, dans ces cas, vous devriez considérer « l’Hybride »
L’Hybride Agile est la combinaison de méthodes Agiles avec d’autres techniques non-agiles.
Par exemple, un effort important pour détailler les exigences, suivi de sprints de livraison progressive serait une “Approche Hybride”. De même, le prototypage itératif fréquent d’un design, suivi d’une mise en œuvre prédictive avec un plan simple serait “une Approche Hybride”.
Ici, l’idée est de prendre une approche non-Agile et d’y injecter quelques techniques Agiles pour aborder une question ou une opportunité spécifique:
L’hybride = non-Agile + Agile = quelque chose entre les 2 qui a du sens
Quand devrions-nous utiliser des approches Hybrides ?
Comme toute autre chose dans le monde, il y a une bonne et une mauvaise raison de faire quelque chose. Pour être clair, la mauvaise raison de mélanger des techniques est de vouloir faire comme les autres. “Utiliser des techniques Agiles” n’est pas le but. Le but est de livrer le bon résultat business en utilisant les bonnes techniques.
Voici deux scénarios :
1. Hybride comme Adéquat en fonction du but
Pour les projets qui ont un profil de risque inférieur, utilise des approches prédictives pour minimiser les dépenses. Pour des projets de risque plus élevés, utilisez des techniques Itératives pour répéter des activités jusqu’à ce que les problèmes se révèlent et soient résolus. Pour des projets ayant besoin de livraisons agressives, des techniques Progressives livreront quelque chose plus tôt et assureront l’engagement du client. Finalement, pour naviguer dans des environnements complexes, des techniques Agiles peuvent avoir un fort coût initial aérien, mais pourraient le valoir pour les résultats d’ensemble. Chacune a sa propre force. Le mélange de celles-ci de la bonne façon peut mieux répondre à votre contexte que l’utilisation de seulement une d’entre elles.
2. Hybride comme Transition-vers-Agile
Beaucoup d’équipes ne sont pas capables de basculer vers les façons de travailler en mode Agile d’un jour à l’autre. Plus l’organisation est grande, plus ses composantes sont en mouvement, plus longtemps il faudra pour changer. Si vous avez vécu dans un monde prédictif depuis de nombreuses années, les méthodes Agiles paraitront très différentes. En conséquence, votre incursion initiale dans le monde Agile sera un amalgame peu ordonné des deux. C’est OK. Vous utilisez des techniques spécifiques pour vous déplacer dans la direction vers laquelle vous voulez aller.
Chaque projet a des besoins différents. Pour ceux qui se trouvent dans un environnement surtout prédictif, une approche hybride peut être une transition vers davantage d’adaptabilité et de livraisons. Pour ceux qui ont déjà adopté la livraison et l’adaptation agressives, incorporer quelques nouvelles techniques peut encore hausser votre challenge.
CertYou est partenaire de DantotsuPM
Ne déclarez pas simplement “Nous sommes Agiles”, la réalité est que vous utilisez déjà presque toujours une combinaison de techniques différentes. Au lieu de cela, une meilleure stratégie serait de vous poser et de réfléchir à quelles approches seraient les meilleures pour ce que vous voulez réaliser en fonction de là où vous êtes.
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