Le pouvoir de l’amélioration continue

Très souvent, les gens s’attendent à ce que les changements se produisent instantanément. Mais les changements demandent du temps et des efforts continus dans la durée.

The Power of Continuous Improvement par Zuzi Sochová

https://agile-scrum.com/2025/04/22/the-power-of-continuous-improvement/

Très souvent, les gens s’attendent à ce que les changements se produisent instantanément. Ils sont impatients, ils veulent tout maintenant. Mais les changements demandent du temps et des efforts.

Le changement n’est certainement pas une activité simple ; Cela ne se passe jamais comme vous l’avez prévu.

Pour réussir le changement dans votre organisation, vous devez être créatif, innovant et ludique. Et en plus de cela, vous devez être patient. L’une des raisons pour lesquelles j’aime Scrum, c’est qu’il est incrémentiel et itératif non seulement dans la création de valeur pour les clients, mais aussi dans sa propre mise en œuvre. Étape par étape, vous déterminez ce que signifie être agile pour nous, comment utiliser Scrum et comment vous devez mettre en œuvre les différents artefacts et événements. Il n’y a pas de recette de cuisine, vous devez trouver votre propre chemin.

Au début, ne cherchez pas la perfection, commencez simplement par tout ce qui est suffisamment bon. Vous devez avoir une équipe qui peut apporter au moins une sorte de valeur limitée. Une équipe qui a une chance de devenir au moins un peu interfonctionnelle. Une équipe qui, au fil du temps, peut prendre en charge la responsabilité et l’appropriation et devenir autogérée. Une fois que vous avez ce point de départ, une équipe prête à essayer, tout ce dont vous avez besoin est d’inspecter fréquemment et de vous adapter progressivement. De petites, petites itérations. À chaque itération, vous découvrez ce qui fonctionne et le faites rester ; Chaque itération révèle ce qui doit être amélioré et propose une étape exploitable pour le prochain sprint afin de l’améliorer. Il n’est pas nécessaire que ce soit un grand changement, bien au contraire. Les petits pas fonctionnent généralement beaucoup mieux. De cette façon, ils peuvent être essayés en toute sécurité et sont plus susceptibles de se produire. Ils n’ont pas l’air de pouvoir changer le monde instantanément, mais si vous regardez en arrière où vous étiez il y a six mois, vous vous rendez compte que vous avez fait un grand pas.

Dans l’ensemble, je dirais que si vous ne retirez rien du cadre de travail Scrum hormis les rétrospectives, que vous les faites régulièrement et que vous vous assurez qu’elles apportent des changements progressifs, vous vous retrouvez à un stade bien meilleur que vous ne l’avez été auparavant.

Être agile, c’est être adaptable.

Soyez créatif et allez-y une étape à la fois. Jouez avec le changement. Un changement progressif est la pratique clé qui peut vous rendre vraiment agile. Ce n’est pas une question d’outils. C’est une façon différente de penser, et les changements progressifs sont un élément clé de cette nouvelle façon de penser et d’aborder les choses.

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Comment créer un plan de management des risques de projet, i.e. comment vos risques seront identifiés, qualifiés, quantifiés, traités et suivis ?

Le plan de management des risques est « une composante du plan de management de projet, de programme ou de portefeuille qui décrit comment les activités de management des risques seront structurées et exécutées » (Guide PMBOK®, septième édition).

How to Create a Project Risk Management Plan par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/project-risk-management-plan/

La plupart des problèmes de votre projet peuvent être évités ou considérablement réduits grâce au management des risques. Le simple fait d’identifier et de discuter des risques contribue grandement à réduire les problèmes de votre projet. Voyons comment élaborer un plan de management des risques de projet.

En prime, je fournirai un exemple et un modèle de plan de management des risques.

Voici quelques questions auxquelles vous devriez répondre dans votre plan :

  • Comment allez-vous identifier les risques ?
  • Qui sera impliqué ?
  • À quelle fréquence effectuerez-vous des activités de management des risques ?
  • Quels outils et techniques allez-vous utiliser ?
  • Qui sera responsable des risques du projet
Qu’est-ce qu’un plan de management des risques de projet ?

Le plan de management des risques est « une composante du plan de management de projet, de programme ou de portefeuille qui décrit comment les activités de management des risques seront structurées et exécutées » (Guide PMBOK®, septième édition).

Par où et quoi commencer ?

Pour commencer, il est judicieux de vérifier si des ressources de management des risques organisationnels sont disponibles. Il n’est pas nécessaire de réinventer la poudre. Si vous avez un PMO, vérifiez s’il dispose d’un modèle de plan de management des risques. Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous auprès d’autres chefs de projet.

Attention, n’utilisez pas aveuglément le même plan pour tous les projets. Un modèle fournit simplement un point de départ. Travaillez avec votre équipe pour adapter votre plan de management des risques.

Le plan de management des risques doit être proportionnel à la taille et à la complexité de votre projet. C’est-à-dire que pour les projets simples, votre plan de management des risques peut être d’une page ou deux. Pour les grands projets complexes, le plan peut être beaucoup plus long.

Discutez avec votre équipe. Comment allez-vous identifier et gérer les risques ? Une grande partie de la valeur du plan ne réside pas dans le document physique, mais dans la discussion et l’interaction avec votre équipe.

« Si vous vous mettez à travailler sur vos objectifs, vos objectifs iront travailler pour vous. Si vous allez travailler sur votre plan, votre plan ira travailler pour vous. Toutes les bonnes choses que vous construisez finissent par vous construire. » Jim Roth

Ce qu’il faut inclure dans votre plan de management des risques de projet

1. Contexte des risques du projet

Décrivez comment votre projet soutient le plan stratégique de votre entreprise et pourquoi le projet est important. Ce projet est-il comme d’autres projets que l’entreprise a réalisés dans le passé ou ce projet sort-il de l’ordinaire (et il est donc plus risqué) ? Quelle est la complexité du projet ? Quelles sont les parties du projet les plus risquées ? Quelle est l’expérience de l’équipe en matière de management des risques ?

2. Méthodologie

Décrivez les méthodes d’identification des risques, d’évaluation des risques, de planification de la réponse aux risques et de surveillance des risques.

3. Rôles et responsabilités

Qui effectuera quelles activités de management des risques ? Envisagez de concevoir un tableau ou une matrice de responsabilités. Énumérez les rôles tels que le chef de projet, le responsable des risques, l’équipe de projet et les parties prenantes, ainsi que leurs responsabilités.

4. Calendrier

Définissez la fréquence à laquelle vous effectuerez des activités de management des risques. La pratique courante consiste à examiner les risques chaque semaine lors de vos réunions de projet. Si vous avez un projet agile, envisagez de discuter des risques pendant quelques minutes lors de vos réunions quotidiennes.

5. Catégories de risque

Définissez les catégories de vos risques. Les catégories standard incluent les délais, la portée, la qualité et le budget. Vous pouvez trouver une structure de décomposition des risques (Risk Breakdown Structure) dans vos processus organisationnels qui fournissent une liste plus longue de catégories et de sous-catégories. (Les entreprises dotées d’une solide gouvernance des risques peuvent exiger que vous utilisiez un ensemble standard de catégories de risque.)

6. Définitions

Définissez des termes de management des risques tels que la probabilité, l’impact, le risque, les problèmes, l’appétit pour le risque et la tolérance au risque. Il est essentiel de définir la probabilité et l’impact ainsi que votre échelle de probabilité et d’impact (p. ex., 1 à 10, 10 étant le plus élevé) afin de minimiser les biais dans les évaluations et les cotes des risques.

7. Appétence au risque et seuils

Quelle est l’attitude de la direction vis-à-vis des risques dans votre projet ? Où veulent-ils prendre des risques ? Où sont-ils répugnants au risque ? Dans quelle mesure le management de retards serait-il toléré ? Un décalage de deux semaines est-il acceptable ? Que diriez-vous de quatre semaines ? Qu’en est-il de la variance des coûts ?

8. Exigences en matière de rapports

Quels formats utiliserez-vous pour signaler les risques ? Qu’allez-vous inclure ?

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Autres composantes du plan de management des risques du projet

Pour les projets plus importants et plus complexes, vous pouvez également inclure certains des éléments suivants :

  • Comment les risques seront-ils capturés/saisis ? Dans un tableur, dans un SharePoint, dans un outil de management de projet ?
  • Y aura-t-il des audits de risques ? Si oui, qui les effectuera ? Quel sera l’objectif des audits ?
  • Qui sera responsable des réévaluations et des examens des risques ?
  • Comment allez-vous calculer les scores de risque (p. ex., probabilité x impact) ?
  • Y aura-t-il des décisions go/no go (arrêter ou continuer) au cours du projet ? Si oui, quand ?
  • Quels outils et techniques utiliserez-vous pour identifier les risques, les qualifier, les quantifier et les surveiller ?
  • Allez-vous quantifier les risques ? Si oui, lesquels ? Seulement les risques les plus élevés ?
  • Comment les leçons apprises seront-elles documentées ? Quand? Par qui ? Comment les leçons apprises seront-elles partagées avec d’autres chefs de projet ?
  • Comment allez-vous déterminer si le projet progresse bien ? Quels indicateurs seront surveillés ?
  • Faut-il respecter des normes et les politiques organisationnelles, comme une politique de management des risques d’entreprise ? Qui fait respecter celles-ci ? Comment sont-elles appliquées ?

Oui, il faut du temps pour définir un plan de management des risques.

Cependant, il peut s’agir du meilleur investissement dans votre projet. Bien réalisé, le management des risques permet de gagner du temps, de réduire le stress et de positionner votre équipe sur la voie du succès. Commencez sur une base solide. Commencez par un plan de management des risques bien défini et approuvé par la direction.

Télécharger le modèle de plan de management des risques

N’hésitez pas à modifier le modèle en fonction de vos besoins.

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PMI a récemment publié le Guide de transformation de (et par) l’Intelligence Artificielle : « AI transformation Guide ».

La puissance de l’IA ne réside pas dans la technologie elle-même, mais dans sa capacité à transformer les organisations.

Téléchargez ce document.

Les organisations qui réussissent le mieux ne se contentent pas de déployer de nouveaux outils « IA », elles adoptent l’Intelligence Artificielle comme catalyseur de changement.

Les professionnels du projet savent déjà qu’ils doivent maîtriser les outils d’IA. Mais ce n’est que le début car l’IA a le potentiel de révolutionner la façon dont le travail de projet est effectué, d’améliorer les résultats et de viser des niveaux d’efficacité encore plus élevés.

Pour rester pertinentes, les organisations doivent également mener les transformations de l’IA, à l’échelle des équipes, des fonctions et des entreprises entières.

Le document dans son entièreté est totalement gratuit pour les membres du Project Management Institute®.

Ce guide est conçu pour les PMOs (Project Management Office) , les TMO (Transformation Management Office) et les professionnels du management de projet qui sont conducteurs de ce véritable changement.

Pour les PMOs, ils peuvent avec l’IA étendre leur influence, devenant des moteurs stratégiques de l’innovation et des transformations dans l’entreprise. Les informations collectées par le big data et analysées par l’IA permettront aux PMO d’anticiper les risques, d’optimiser l’allocation des ressources et de prendre des décisions basées sur ces données.

Pour les TMOs, il s’agit de mener l’exploration pour promouvoir l’adoption de l’IA par les équipes et s’assurer que les initiatives d’IA s’alignent sur des objectifs de transformation plus larges et permettent de briser les silos.

Vous trouverez dans ce document :

  • Des approches et cadres de travail exploitables.
  • Des idées pour la gouvernance, l’implication de toutes les parties prenantes, le management des risques et la conduite du changement.
  • Des stratégies pour faire évoluer l’IA de manière responsable.

Il ne s’agit pas seulement d’outils.

Il vous faut répondre à des questions essentielles :

  • Comment l’IA s’intégrera-t-elle aux flux de travail existants ?
  • Quelles structures de gouvernance devez-vous mettre en place ?
  • Comment améliorerez-vous les compétences des équipes ?
  • Comment mesurerez-vous le succès de l’IA ?

L’avenir appartient à ceux qui adoptent l’IA et l’utilisent pour mener la transformation. Passez à l’action.

Ce qu’en dit Stéphane Derouin, fondateur du tout premier chapitre PMI en France il y a 30 ans :

J’ai la conviction que le VMO (Value Management Office) peut, au même titre qu’un TMO (Transformation Management Office), être un véhicule privilégié de la diffusion et de l’utilisation de l’IA pour nos métiers du projet.

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Quels sont les principaux bénéfices PMI® pour les membres de cette association professionnelle ?

Même après des années d’adhésion au Project Management Institute® (28 ans pour ma part) il y a toujours quelque chose de nouveau à explorer. Qu’ajouteriez-vous à cet aperçu ?

Rejoignez une vaste communauté mondiale car devenir membre, c’est rejoindre une communauté mondiale de plus de 700 000 personnes dans le monde et plusieurs dizaines de milliers en France !

L’adhésion vous permet également de vous engager auprès de votre antenne locale du PMI France pour améliorer vos compétences, faire du bénévolat et établir des liens significatifs avec d’autres professionnels du projet dans votre région et plus loin.

Accédez instantanément à vos avantages de membre lorsque vous vous connectez myPMI et accédez à la section Membership Benefits.

Voici quelques-uns des derniers avantages dont vous pourrez profiter :

  • Votre copie numérique gratuite de Guide du corpus de connaissances en Management de projet (PMBOK® Guide) et un accès illimité aux Standards PMI+ et au Business Reading Center.
  • Des économies sur les Certifications du PMI qui vous aident à améliorer et à accélérer votre carrière.
  • Tarifs réduits pour les Rencontres PMI et les formations en ligne PMI e-Learning qui vous aident vous maintenir à jour avec les tendances actuelles et à établir des contacts avec des professionnels de projet du monde entier.
  • PMI Infinity™ 2.0, l’assistant IA, est là et en tant que membre vous pouvez y accéder gratuitement. Essayez-le dès aujourd’hui.
  • Accédez à une bibliothèque de webinaires sur les tendances en matière de management de projet, les meilleures pratiques, des retours d’expérience et bien plus encore. Y compris divers webinaires en temps réel réalisés par d’autres membres du PMI.
  • Enfin, comparez votre salaire à celui de vos pairs dans la dernière édition du Project Management Salary Survey. Consultez des informations détaillées en devises locales pour les nombreux pays inclus dans les résultats de l’enquête (dont bien sûr la France).

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Le premier rapport annuel sur l’état de SAFe, le « State of SAFe Report » a été publié !

« State of SAFe Report 2025 » – Simplifier les directives, les rendre plus pratiques, plus adaptables, et se focaliser sur les résultats business !

https://framework.scaledagile.com/blog/the-first-annual-state-of-safe-report-has-been-released par Steve Mayner

Scaled Agile a lancé un effort de recherche sur les retours des clients et utilisateurs SAFe et c’est le plus important de son histoire : State of SAFe Report 

Téléchargez ce rapport en langue anglaise.

Ce rapport 2025 donne un bon aperçu et analyse les informations partagées dans les réponses à l’enquête.

Sur de nombreux sujets, les commentaires reçus soutiennent la nécessité de simplifier les directives, de les rendre plus pratiques et adaptables, et de se concentrer davantage sur les résultats opérationnels plutôt que sur les processus.

La nécessité pour Scaled Agile de rendre SAFe encore plus facile à adapter en sort encore renforcée.

Et vous, quels sont vos retours pratiques sur SAFe ?

https://scaledagile.com/resources/state-of-safe-report/

© Scaled Agile, Inc.

Managez le chemin critique de votre projet à un niveau supérieur.

Le chemin critique est la séquence de tâches la plus longue d’un projet. Et il ne faut pas oublier les chemins ‘quasi critiques‘.

Next Level Critical Path Management  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/next-level-critical-path-management/

Le chemin critique est la séquence de tâches la plus longue d’un projet. Les retards sur le chemin critique retarderont également l’achèvement du projet. Pour maintenir l’échéancier de votre projet sur la bonne voie, il est important de garder un œil sur les chemins quasi critiques et les autres changements de chemin (et de les communiquer aux parties prenantes).

Des chemins quasi critiques.

Disons que le chemin critique d’un projet est de 42 jours. Mais la durée d’un autre chemin est de 44 jours. Avec seulement 2 jours de marge de manœuvre (c’est-à-dire de mou) sur ce deuxième chemin, même un court délai pourrait changer le chemin critique. C’est pourquoi le deuxième chemin est considéré comme un chemin quasi critique. La gestion des chemins quasi critiques est importante, car ils peuvent devenir le chemin critique avec un léger retard. Informez la direction de tout chemin quasi critique, car la portée, la priorité ou d’autres changements qu’ils pourraient vouloir apporter pourraient avoir un impact sur le projet plus qu’ils ne le pensent.

Changements de trajectoire en raison des réponses aux risques.

Les plans de management des risques identifient les risques et les mesures à prendre pour y répondre si un risque se concrétise. Ces actions peuvent affecter les chemins pour traverser le planning, modifier la durée du chemin critique, basculer sur un nouveau chemin critique ou créer un nouveau chemin quasi critique. En communiquant ces changements potentiels à la direction, vous démontrez votre contrôle du projet et votre attention à l’égard des échéances du projet. Par exemple, si un produit acheté auprès d’un fournisseur pourrait avoir du retard, les actions d’atténuation des risques peuvent consister à négocier et à acheter un produit auprès d’un autre fournisseur. La négociation, l’approvisionnement, la réception et le test du produit alternatif peuvent ajouter à votre plan des tâches susceptibles de créer un nouveau chemin critique ou des chemins quasi critiques. Ces tâches pourraient également consommer les contingences de l’échéancier, qui devraient également être communiquées à la direction.

Modifications de chemin critique dues à des modifications inattendues de ressources.

La perte de ressources du projet est un risque courant. Des changements importants se produiront si le projet doit absorber des changements de ressources au-delà de ce qui est prévu dans le plan de management des risques. Les modifications de ressources peuvent affecter l’échéancier de plusieurs façons. Vous devez analyser suffisamment en détail les modifications potentielles apportées aux chemins critiques et quasi-critiques afin que la direction puisse prendre des décisions éclairées sur les modifications des ressources et leur impact. L’échéancier doit être détaillé, y compris les personnes affectées à chaque tâche, les estimations de travail et de durée, ainsi que les changements de tâches et de durée qui se produiraient si une personne moins qualifiée prenait en charge une tâche.

Changements de chemin critique dues à des modifications de portée, d’orientation business ou de stratégie.

Les modifications apportées à la portée, à l’orientation business ou aux stratégies du projet peuvent sembler simples, mais elles peuvent compliquer le management de projet. Un collègue gérait un projet qui devait s’adapter à deux nouveaux processus d’affaires considérés comme cruciaux pour la croissance de l’entreprise commanditaire. À première vue, la validation des nouveaux processus dans les livrables du nouveau système informatique du projet semblait simple. En réalité, l’effort de validation a nécessité des compétences techniques et business supplémentaires, ce qui a ajouté 3 semaines au chemin critique et créé deux nouveaux chemins quasi-critiques. Ces changements ont forcé le management de projet à s’étendre à l’examen de trois fois plus de tâches (en comptant les tâches critiques et quasi critiques) qu’auparavant.

Prenez un moment dès maintenant pour vérifier si votre échéancier de projet actuel comporte des chemins quasi-critiques.

Si oui, quelles tâches supplémentaires devez-vous surveiller et quelles étapes devez-vous entreprendre ?

Pour en savoir plus sur les échéanciers de projet, consultez le cours de Bonnie Project Management Foundations: Schedules.

Partenaire de DantotsuPM, visitez le site pour toutes les formations certifiantes proposées. En particuliers celles sur Prince2.

Les conditions générales de vos contrats sont-elles toujours efficaces pour vous ? par Tiffany Kemp

Dans vos projets, de nombreux contrats sont souvent nécessaires, avec vos clients et avec vos fournisseurs. A quand remonte la dernière fois où vous en avez revu les conditions générales ?

Vous savez, ces paragraphes souvent longs (et que je trouve fastidieux) qui représentent pourtant une partie de vos engagements mutuels.

Ce billet de Tiffany Kemp, l’auteure de Deal Makers – how intelligent use of contracts can help you sell more and deliver better et fondatrice et directrice exécutive chez Devant.co.uk, a attiré mon attention.

Le printemps est dans l’air !

C’est une saison de renouveau, de nouveaux départs et le moment idéal pour prendre du recul et revoir les fondements de votre entreprise :  Vos contrats, vos conditions générales et vos documents clés !

Chez Devant, Tiffany Kemp et son équipe estiment que des contrats bien structurés et à jour ne sont pas seulement des nécessités juridiques. Ce sont des outils puissants qui aident votre entreprise à fonctionner sans heurts, à établir des relations plus solides et à vous assurer que vous tirez le meilleur parti de chaque transaction.

Mais à quand remonte la dernière fois que vous avez fait une véritable revue détaillée de vos contrats ?

Le business évolue rapidement et si vos accords ne suivent pas le rythme, ils ne vous protègent peut-être pas ou plus aussi bien qu’ils le devraient.

Quelles sont vos réponses à ces questions ?
  • Ai-je introduit de nouveaux produits, services ou modèles de tarification ?
  • Ai-je rencontré des défis dans la relation client ?
  • Les retards de paiement ou les litiges sont-ils devenus pour moi un véritable casse-tête ?
  • Mes contrats reflètent-ils les dernières exigences légales ?
Si l’une de ces questions vous donne à réfléchir, il est temps de rafraîchir vos conditions générales !

Une équipe d’avocats experts peut examiner, améliorer et mettre à jour vos documents, en s’assurant qu’ils sont conformes aux réglementations actuelles et aux meilleures pratiques afin que vous puissiez vous concentrer sur la croissance de votre entreprise en toute confiance.

Contactez Tiffany chez Devant.

Petits rappels sur THÉORIE X ET THÉORIE Y de Douglas McGregor

Vous avez certainement entendu parler de la THÉORIE X et la THÉORIE Y dans le leadership et dans le management de Douglas McGregor, mais êtes-vous allés un peu plus loin pour comprendre ces hypothèses et leurs impacts ?

2 points de vue opposés sur les personnes au travail et le management de celles-ci.

Douglas McGregor (1906-1964), professeur à l’Université Harvard, au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et Antioch College, n’a publié que quelques livres mais à très fort impact en particulier dans le leadership.

McGregor pensait que les croyances fondamentales des managers ont une influence dominante sur la façon dont les organisations fonctionnent.

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Les hypothèses des managers sur le comportement des employés sont au cœur de ses théories. Les hypothèses de McGregor se divisent en 2 grandes catégories : La théorie X et la théorie Y. Ces constatations ont été présentées en détail dans le Human Side of Enterprise (La théorie X et la théorie Y – disponible en français), publié pour la première fois en 1960.

Il y décrit deux points de vue sur les personnes au travail qui peuvent être utilisés pour décrire deux points de vue opposés dans les styles de management.

Théorie X : Une vision traditionnelle de la direction et du contrôle

La théorie X est basée sur les hypothèses suivantes :

  1. L’être humain a en général une aversion inhérente pour le travail et l’évitera autant que possible.
  2. En raison de cette aversion humaine pour le travail, la plupart des personnes doivent être contraintes, contrôlées, dirigées et menacées de punition pour les amener à faire des efforts suffisants pour atteindre les objectifs organisationnels.
  3. L’être humain préfère être dirigé, souhaite éviter la responsabilité, a relativement peu d’ambition, et cherche la sécurité avant tout.

Un style de management avec la théorie X nécessite donc une supervision étroite et ferme avec des tâches clairement définies et des menaces de punition ou de récompenses immédiates comme facteurs de motivation. L’objectif est de convaincre les gens d’être dociles, de faire ce qu’on leur dit en échange d’une récompense ou d’échapper à une punition.

McGregor, très lucide, explique que l’approche de la carotte et du bâton peut avoir sa place, mais ne fonctionnera pas lorsque les besoins des gens sont principalement sociaux et altruistes. Ces contrôles autocratiques peuvent dans tous les cas conduire à de la méfiance et du ressentiment de la part des employés managés.

Théorie Y : L’intégration des objectifs individuels et organisationnels

La théorie Y est basée sur les hypothèses suivantes :

  1. La mobilisation d’effort physique et mental dans le travail est aussi naturelle que le jeu ou le repos. La plupart des êtres humains n’aiment pas intrinsèquement le travail. Mais en fonction de conditions contrôlables, le travail peut être pour ces personnes une source de satisfaction.
  2. Le contrôle extérieur et la menace de punition ne sont pas les seuls moyens de diriger les efforts vers objectifs organisationnels. Les gens exerceront l’auto-management et la maîtrise de soi au service des objectifs sur lesquels ils s’engagent.
  3. L’engagement dans les objectifs est fonction des récompenses associées à leur réalisation. Plus ces récompenses sont significatives, par exemple la satisfaction de l’ego et les besoins de réalisation de soi, peuvent directement influencer l’effort dirigé vers des objectifs organisationnels.
  4. La plupart des êtres humains apprennent, dans des conditions appropriées, non seulement à accepter, mais à chercher à prendre leurs responsabilités. L’évitement des responsabilités, le manque d’ambition et l’accent mis sur la sécurité sont généralement des conséquences d’expériences précédentes et non pas des caractéristiques humaines profondes.
  5. Dans les conditions de la vie industrielle moderne, les potentialités intellectuelles de l’être humain ne sont généralement que partiellement utilisées.
  6. La capacité d’exercer un degré relativement élevé d’imagination, d’ingéniosité et de créativité dans la résolution des problèmes d’organisation est largement, et non étroitement, distribuée dans la population.

Les hypothèses de la théorie Y peuvent conduire à des relations plus coopératives entre les managers et les employés. Le style de management de la théorie Y cherche à établir un environnement dans lequel les besoins et les objectifs personnels des individus peuvent être liés et harmonisés avec les objectifs de l’organisation.

Dans The Human Side of Enterprise, McGregor a reconnu que la théorie Y n’était pas une panacée pour tous les maux mais il espérait tout de même persuader les managers d’abandonner les hypothèses limitatives de la théorie X et d’envisager d’utiliser les techniques suggérées par la théorie Y.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

« Les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils »

« Les mauvais ouvriers ont toujours de mauvais outils » est ce que m’a enseigné mon père. Blâmer la piètre qualité de ses outils n’est pas une solution car il est de la responsabilité de chaque professionnel d’avoir les meilleurs outils et de savoir bien les utiliser.

Outils médiocres par Seth Godin

https://seths.blog/2024/12/mediocre-tools/

Les outils médiocres sont dangereux. Ils mettent en danger notre sécurité (physique ou émotionnelle) et sapent notre travail.

Les mauvais outils sont assez faciles à éviter, car ils révèlent leurs défauts à chaque fois que nous les utilisons.

Les bons outils sont magiques. Ils démultiplient nos efforts, amplifient la qualité de notre travail et nous ravissent, tout à la fois.

Ce sont des outils médiocres dont il faut se méfier. Ils corrompent discrètement et obstinément nos intentions et nous obligent à travailler plus dur sur des parties qui ne sont pas aussi importantes.

La durabilité dans le développement international : Pourquoi le standard P5 est-il votre bouée de sauvetage ?

Pour s’assurer que les projets d’aujourd’hui construisent un avenir résilient, le standard P5 repositionne le management de projet autour de 5 dimensions interconnectées : Personnes, Planète, Prospérité, Processus et Produits.

Sustainability in International Development: Why the P5 Standard is a Lifeline par Joel Carboni

https://blog.greenprojectmanagement.org/index.php/2024/12/10/sustainability-international-development-p5-standard-lifeline/

Les projets de développement sont plus que des plannings sur du papier, ce sont des promesses. Promesse d’élever les communautés, de protéger les écosystèmes et de créer des chemins vers la prospérité. Mais trop souvent, ces promesses vacillent. Des routes sont construites mais s’effondrent rapidement, les systèmes d’alimentation en eau fonctionnent mais excluent les besoins locaux, et les projets qui devraient soigner finissent par nuire. Ce n’est pas parce que nous manquons de ressources ou d’efforts, c’est parce que nous avons manqué une pièce essentielle du puzzle : La durabilité.

Chez GPM, nous avons passé des années à faire en sorte que la durabilité ne soit pas seulement un mot à la mode, mais un changement fondamental dans la façon dont les projets sont conçus et réalisés. Le standard GPM P5 pour la durabilité dans le management de projet est l’un des trois piliers de notre écosystème standard, aux côtés du Sustainable Project Management; GPM Practice Guide et Sustainability Competence Standard. Ensemble, ces outils permettent aux professionnels des projets d’aborder chaque phase de leur travail en mettant l’accent sur des résultats durables.

Le standard P5, en particulier, est une bouée de sauvetage. Il recadre le management de projet autour de 5 dimensions interconnectées : Personnes, Planète, Prospérité, Processus et Produits, afin de s’assurer que les projets d’aujourd’hui construisent un avenir résilient. Il ne s’agit pas de cocher des cases ou de respecter des quotas, il s’agit de s’attaquer aux causes profondes des défis systémiques qui ont conduit à la création des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Les enjeux ne pourraient pas être plus élevés.

Les projets de développement international se déroulent dans les environnements les plus difficiles : Ressources limitées, intérêts en compétition des parties prenantes et crises mondiales qui ne montrent aucun signe de ralentissement. Les ouragans aux États-Unis sont devenus plus féroces, déplaçant des millions de personnes et faisant des ravages sur les infrastructures critiques. Des inondations dévastatrices en Asie du Sud-Est ont submergé des régions entières, tandis que des pluies torrentielles en Espagne ont laissé des familles sans abri. Il ne s’agit pas d’événements isolés, mais de la nouvelle norme.

Les approches traditionnelles de management de projet ne font pas le poids face à ces réalités. Ce qu’il faut, c’est un cadre transformateur qui intègre la durabilité dans chaque décision. Le standard P5 relève ce défi, non seulement en atténuant les dommages, mais en créant des systèmes qui régénèrent les communautés et les écosystèmes.

Cinq dimensions, une vision de la durabilité :

1. Les Personnes : Placez les communautés au cœur des projets.

Chaque projet touche les gens, qu’ils soient bénéficiaires, travailleurs ou parties prenantes. Pourtant, trop souvent, leurs voix sont mises à l’écart et les communautés mêmes qu’un projet cherche à aider se sentent aliénées. Le standard P5 garantit que cela ne se produit pas en plaçant l’engagement, l’équité et l’autonomisation des parties prenantes au cœur de chaque phase. Prenons l’exemple d’un projet de soins de santé en Haïti qui ne s’est pas contenté d’apporter des solutions à court terme, mais qui a investi dans la formation d’agents de santé locaux. En renforçant les capacités au sein de la communauté, l’initiative a permis de s’assurer que le travail pourrait se poursuivre longtemps après la fin du projet. C’est ce qui se passe lorsque « les gens d’abord » est plus qu’un slogan, c’est un principe directeur.

2. La Planète : Reconstruisez la résilience en pleine crise.

L’urgence du changement climatique est impossible à ignorer. Les ouragans, les inondations et les précipitations record remodèlent le paysage mondial. Pour le développement international, il ne s’agit pas d’un problème futur, mais d’une crise actuelle. Les projets qui ne tiennent pas compte des réalités environnementales risquent de perpétuer les problèmes qu’ils visent à résoudre.  La dimension Planète du standard P5 garantit que les projets protègent et régénèrent les écosystèmes. En Afrique subsaharienne, une initiative agricole a tiré parti de la conservation de l’eau et du reboisement pour sauvegarder les cultures et restaurer la biodiversité. Dans les Caraïbes, un projet d’énergie renouvelable a permis de reconstruire des communautés ravagées par des tempêtes tout en fortifiant les infrastructures pour résister aux catastrophes futures. Ce ne sont pas des exceptions, c’est la nouvelle base de référence de ce à quoi devrait ressembler le développement durable.

3. La Prospérité : Croissance économique sans inégalité.

Le développement n’est pas seulement une question de chiffres sur un livre de comptes, il s’agit de créer une prospérité partagée. Le standard P5 garantit que la valeur économique n’est pas concentrée entre les mains de quelques-uns, mais distribuée équitablement, créant ainsi des opportunités pour tous. Une initiative d’autonomisation des femmes au Bangladesh a incarné ce principe en combinant l’éducation, la microfinance et le placement. Les résultats ? Des femmes qui ont non seulement amélioré leur propre vie, mais sont devenues des catalyseurs de changement dans leurs communautés. C’est le genre de prospérité qui élève vraiment, et c’est ce que le standard P5 aide à offrir.

4. Les Processus : Le cadre de travail pour des projets résilients.

Sans processus solides, même les meilleures intentions vacillent. Le standard P5 intègre la durabilité dans l’exécution des projets, garantissant la résilience, l’adaptabilité et l’alignement sur les objectifs de développement plus larges. Prenons l’exemple d’un projet de route rurale au Kenya. En utilisant des matériaux résilients au climat et en minimisant les perturbations environnementales, le projet n’a pas seulement connecté les communautés, il a jeté les bases d’une durabilité à long terme.

5. Le Produit : Construisez pour l’avenir.

Qu’il s’agisse d’une école, d’un système d’eau ou d’une installation d’énergie renouvelable, le produit final d’un projet doit résister à l’épreuve du temps. Le standard P5 garantit que ce que nous construisons aujourd’hui ne se contente pas de résoudre des problèmes immédiats, mais anticipe les besoins futurs. Une entreprise textile d’Europe de l’Est a utilisé ce cadre pour repenser ses opérations, réduisant considérablement les émissions et la consommation d’eau tout en produisant des biens plus durables. Il ne s’agit pas seulement de durabilité, mais aussi de prospective stratégique.

Attaquez-vous à la cause profonde.

Le standard P5 ne vise pas à s’aligner sur les cadres mondiaux tels que les Objectifs de Développement Durable, mais à s’attaquer aux déséquilibres systémiques qui les ont rendus nécessaires en premier lieu. Pendant des décennies, les projets de développement ont privilégié les gains à court terme plutôt que l’équité à long terme, perpétuant ainsi les cycles d’exploitation et de dégradation de l’environnement. Le standard P5 brise cette boucle. Il crée des projets qui autonomisent les communautés, régénèrent les écosystèmes et privilégient la prospérité partagée. C’est un cadre de travail qui ne se contente pas de relever les défis, il les anticipe et les prévient.

Un appel à l’action.

Nous sommes à la croisée des chemins. Le changement climatique s’accélère, les inégalités s’aggravent et le temps des solutions incrémentales est révolu. Le développement international doit être à la hauteur, non pas avec des demi-mesures, mais avec des cadres de travail comme la norme P5 qui redéfinissent ce à quoi ressemble le progrès durable.

Le monde nous regarde, et les enjeux ne pourraient pas être plus élevés. Le standard P5 est plus qu’un cadre de travail, c’est une bouée de sauvetage. Serons-nous à la hauteur du défi ?

Choisir les pratiques de management de projet hybride par Alan Zucker

Les projets hybrides ne sont pas limités par une méthodologie unique ou un cadre bien défini.  Par définition, il s’agit d’un mélange de pratiques.

http://www.planningplanet.com/blog/hybrid-project-management-part-4-picking-practices

Relisez ou découvrez les articles précédents :

  1. Management de projet hybride : Qu’est-ce que l’hybride ?
  2. Management de projet hybride : Quels changements ?
  3. Choisir l’approche de management de projet hybride

Les projets hybrides ne sont pas limités par une méthodologie unique ou un cadre bien défini.  Par définition, il s’agit d’un mélange de pratiques.  Une énorme responsabilité accompagne cette liberté de choix illimitée.  Les managers de projet doivent décrire clairement comment le projet sera exécuté pour réussir.

Se dérober à cette responsabilité est fort préjudiciable. La recherche (PMI® A New Way Forward) démontre que la maturité et la cohérence améliorent les résultats des projets.  Sans aucun processus, nous suscitons le chaos.

Des centaines d’options et de points de décision doivent être pris en compte lors de la description du plan de management ou d’exécution du projet.  Le Boîte à outils Disciplined Agile Toolkit  décrit plus de 150 décisions (options) pour l’organisation et l’exécution d’un projet. Capterra répertorie plus de 1500 outils logiciels de management de projet.

Les managers de projet hybrides doivent planifier intentionnellement. Cet article identifie certaines pratiques fondamentales qui devraient être utilisées dans chaque projet.  L’instanciation de ces pratiques sera adaptée au contexte du projet.

Établissez la charte de projet (Project Charter).

La Charte de projet définit l’approche de travail.  Elle établit les attentes et les compréhensions initiales entre les parties prenantes et l’équipe de projet. Elle documente les objectifs, les exigences et les contraintes de haut niveau, le rôle du manager de projet et de nombreux autres éléments. Le niveau de formalisme et les composantes seront basés sur les exigences de l’organisation et du projet.

Il peut être difficile de créer un alignement et trouver un accord entre les parties prenantes du projet. Le processus de définition de la charte du projet crée un forum pour faire apparaître et résoudre les conflits d’intérêt et les objectifs mal alignés, en minimisant les retards et en évitant la nécessité d’avoir à refaire certains éléments plus tard.

Créez un plan de management.

Le Plan de management de projet documente la façon dont le projet sera exécuté. Il doit être adapté au contexte du projet. Un plan de management de projet bien défini est crucial pour les projets hybrides puisqu’il n’existe pas de standard opérationnel.

Le plan établit les attentes et renforce la compréhension au sein de l’équipe de projet. Il définit et décrit les rôles, les responsabilités et les processus. Le format et le niveau de détail doivent être adaptés au contexte du projet.  Un bon plan augmente les chances de réussite du projet et réduit les inefficacités et les conflits.

Définissez le périmètre et construisez l’échéancier.

Les deux éléments de planification les plus critiques sont la définition de ce qui sera livré (portée/contenu) et du moment (échéancier/délais). Sans cela, les projets pataugent comme un navire sans gouvernail.  Le type de projet et l’environnement opérationnel influencent les pratiques et les outils utilisés.

Les projets traditionnels ont des spécifications détaillées, utilisent généralement un échéancier basé sur un diagramme de Gantt, et un processus rigoureux de management du changement.

Les projets Agile ont une portée émergente. Les fonctionnalités et les user stories sont documentées et hiérarchisées dans le backlog du produit.  Les fonctionnalités sont fournies en courtes itérations, souvent de 2 semaines. Les équipes utilisent un Tableau Kanban pour gérer le flux de travail.

Les projets hybrides sont libres de définir leurs propres pratiques de planification. Ils peuvent suivre les contours généraux de l’approche traditionnelle ou agile, combiner les meilleures pratiques, telles que la Technique des jalons Kanban (Milestone-Kanban Schedule), ou suivre un processus sur mesure.

Les projets simples n’ont besoin que d’une feuille de route de haut niveau et d’une liste de contrôle pour maintenir la coordination de l’équipe et le projet sur la bonne voie.

Visualisez le travail.

Les projets sont des entreprises complexes qui génèrent une pléthore de données. Il peut être difficile de corréler, de comprendre et de prendre des décisions éclairées. Malgré nos meilleures intentions, nous négligeons ou ne remarquons souvent pas les signes avant-coureurs de problèmes.

Les gens sont visuels. Nous reconnaissons rapidement les modèles graphiques. L’utilisation d’outils visuels de management de projet améliore considérablement la capacité du manager de projet et de l’équipe à comprendre le projet, son avancement et ses challenges.  Ces outils peuvent être sophistiqués, mais souvent plus c’est simple, mieux c’est.

Les feuilles de route, les tableaux Kanban et les tableaux de bord sont faciles à utiliser et transmettent rapidement des informations précieuses. Les versions physiques de ces outils fabriquées avec du ruban adhésif et des notes autocollantes sur le mur sont faciles à construire et à ajuster. Des outils collaboratifs peuvent être utilisés pour les équipes virtuelles et promouvoir la transparence, la responsabilité et la collaboration.

Managez les risques, les actions et les problèmes.

Le management proactif des risques, des actions et des problèmes est une activité fondamentale. Le manager de projet doit régulièrement inspecter l’environnement, consigner, suivre et traiter les éléments en cours. Il doit y avoir une cadence et un processus réguliers au niveau de l’équipe et de la direction, avec une appropriation et une responsabilité claires. Cela permet à l’équipe de projet de ne pas négliger ou oublier des éléments critiques qui pourraient faire dérailler le projet.

Le détail et la profondeur de ces pratiques doivent être adaptés aux besoins du projet.  L’outil le plus basique peut être une simple feuille de calcul.  Les applications plus sophistiquées peuvent intégrer et hiérarchiser des éléments dans plusieurs flux de travail, créer des rapports de tableau de bord et fournir des alertes.

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Adoptez l’amélioration continue.

Il n’y a pas une seule et unique « bonne façon » de manager tous les projets.  Les projets sont des organismes vivants.  Les processus et les pratiques doivent s’adapter et s’améliorer continuellement à mesure que l’équipe et leurs organisations mûrissent et s’adaptent aux événements business externes.

Tous les projets doivent adopter une version de la rétrospective de l’équipe Agile.  Régulièrement, l’équipe examine ses performances, identifie les améliorations et les met en œuvre.  Ensuite, l’équipe confirme que les changements ont été bénéfiques.

Évaluez le processus.

Toutes les grandes organisations ont des gaspillages.  Il y a des retards excessifs, des transferts de tâches et du travail inutile.  Si nous voulons nous améliorer, nous devons faire en sorte qu’il soit plus facile pour nos équipes de fournir plus rapidement de la valeur et des solutions.

Nos processus d’entreprise et nos normes formelles sont souvent conçus pour résoudre des problèmes du passé.  Des correctifs et des pansements ont été appliqués au hasard pour répondre à des préoccupations immédiates plutôt que d’utiliser la pensée systémique et d’envisager une meilleure façon de faire les choses.

Changez les processus !  Examinez d’un œil critique ce que vous faites.  Vos processus apportent-ils une valeur ajoutée ?  Si ce n’est pas le cas, éliminez-les.  S’ils sont nécessaires, rendez-les moins lourds.

Responsabilisez l’équipe.

Les équipes autonomes excellent dans la résolution de problèmes complexes.  Les équipes produisent de meilleurs résultats que les individus seuls.  De multiples perspectives sont prises en compte et intégrées dans la solution.  Libérer le pouvoir créatif d’équipes motivées et engagées est fantastique.

Nous créons des équipes responsabilisées en poussant la prise de décision au niveau responsable le plus bas.  Les personnes les plus proches du travail connaissent le mieux le processus et sont les plus proches de l’information.  Lorsqu’elles prennent leurs propres décisions, elles sont responsables et se sentent redevables.

L’autonomisation est plus facile à dire qu’à faire.  Cela nécessite souvent de réinitialiser la culture, les normes et les standards de l’équipe et de l’entreprise.  La micro management doit être remplacé par un état d’esprit de donner son meilleur et de coaching.  Lorsque nous punissons les erreurs, elles ne s’arrêtent pas.  Elles deviennent cachées, et l’impact s’aggrave.

Ayez des processus cohérents et reproductibles.

Ne recherchez pas la standardisation.  Les projets sont uniques.  Nous ne produisons pas des gadgets.  Efforcez-vous d’assurer cohérence et répétabilité.  Développez et affinez en permanence des pratiques de management de projet contextuelles qui permettent la personnalisation.  Élaborez des modèles de livraison qui favorisent l’efficacité, la durabilité et la répétabilité.

© 2024, Alan Zucker ; Project Management Essentials, LLC

Standard de compétence en durabilité GPM® version 2.0

Soyez leader du changement : Téléchargez le standard qui redéfinit le leadership en matière de développement durable et l’excellence des projets régénératifs.

https://greenprojectmanagement.org/gpm-standards/the-gpm-competence-standard-for-leadership-in-sustainability

Bienvenue dans le futur du leadership en matière de développement éco-responsable !

La version 2.0 du standard de compétence en matière de durabilité GPM® fournit aux leaders du développement durable et aux managers de projet les outils, les connaissances et les approches de travail nécessaires pour se développer dans un monde qui exige la régénération, et pas seulement la durabilité.

A télécharger gratuitement.

Pourquoi télécharger la version 2.0 du standard de compétence en durabilité du GPM® ?

Le monde change, tout comme les attentes placées sur les dirigeants et les managers de projet. Qu’il s’agisse de lutter contre le changement climatique, d’assurer l’équité sociale ou la préservation de la biodiversité, les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui exigent plus que de bonnes intentions. Ils exigent des actions courageuses, voire même audacieuses et avant-gardistes.

C’est là qu’intervient la version 2.0 du standard de compétence en matière de durabilité GPM®.

Il ne s’agit pas d’un simple document, c’est votre feuille de route vers un leadership percutant dans notre monde qui a besoin de vraies solutions. Que vous meniez des initiatives de développement durable, que vous managiez des projets complexes ou que vous défendiez un changement systémique, cette norme fournit les outils, les cadres et les critères.

  • Prouvez votre compétence à l’aide de critères basés sur la performance qui posent une référence claire en matière d’excellence dans le domaine de de durabilité.
  • Dirigez avec clarté et confiance en utilisant l’expertise d’auteurs qui ont contribué à façonner des cadres de travail reconnus mondialement de durabilité tels que les 17 Sustainable Development Goals (SDGs)* et les normes Global Reporting Initiative (GRI)** .
  • Gardez une longueur d’avance en adoptant des pratiques régénératives qui vont au-delà de la durabilité traditionnelle et ont un impact très réel et concret.

Il ne s’agit pas de cocher des cases dans des checklists ni de suivre des pratiques dépassées. Il est question ici pour vous de devenir un(e) leader qui crée un changement durable et significatif : Un(e) leader éco-responsable.

Qu’y a-t-il à l’intérieur de ce document ?

Cette norme n’est pas un simple guide, c’est un cadre de travail complet conçu par des leaders de l’industrie qui cumulent des décennies d’expérience pratique.

Unités de compétences clés pour les responsables du développement durable et les managers de projet.

Pour les leaders du développement éco-responsables Pour les managers de projet éco-responsables
  • Leadership éthique
  • Gouvernance des systèmes vivants
  • Dignité, diversité, équité et inclusion
  • Évaluer et répondre aux impacts sur le développement durable
  • Collaboration et engagement des parties prenantes
  • Approvisionnement responsable
  • Gestion du changement et résilience
  • Conception régénérative*
  • Leadership éthique
  • Gouvernance des systèmes vivants
  • Dignité, diversité, équité et inclusion
  • Évaluer et répondre aux impacts sur le développement durable
  • Collaboration et engagement des parties prenantes
  • Approvisionnement responsable
  • Gestion du changement et résilience
  • Conception régénérative*
  • Conception du projet
  • Supervision du projet

Chaque unité est méticuleusement définie dans le standard, avec des critères de performance conçus pour évaluer et améliorer les compétences dans le monde réel en prenant des actions concrètes.

* Conception régénérative : Cette unité de compétence sur la conception régénérative tournée vers l’avenir de l’industrie n’est pas utilisée pour les évaluations formelles au début, mais elle changera la donne dans un avenir proche à mesure que la profession progressera.

Pourquoi ce standard ?

  • Objectif régénération : Allez au-delà de la durabilité pour vous concentrer sur la régénération, c’est-à-dire la construction de systèmes qui restaurent, renouvellent et améliorent notre planète.
  • Une véritable expertise : Rédigé par des professionnels qui ont la confiance d’industries dans le monde entier, ce cadre de travail est à l’avant-garde des bonnes pratiques de durabilité.
  • Exploitable et mesurable : Les critères basés sur la performance font de ce standard non seulement un guide, mais aussi une référence pour avoir un impact réel.
  • Des Outils complets : Ce standard comprend des guides pour la prise de décisions éthiques, les évaluations d’impact sur le développement durable et l’engagement des parties prenantes.

Qu’est-ce qui le distingue d’autres normes et standards ?

Ce standard place la barre plus haut, laissant de côté des concepts un peu dépassés comme la RSE. Il intègre les principes du développement régénératif et vous permet de diriger en toute confiance dans un monde où les résultats comptent plus que jamais.

Passez à l’étape suivante !

La version 2.0 du standard de compétence en matière de durabilité GPM est disponible en téléchargement gratuit. Redéfinissez votre approche du développement éco-responsable et rejoignez un réseau mondial croissant de professionnels qui délivrent des changements significatifs.

Vous devez nourrir l’état d’esprit nécessaire pour avoir une vue d’ensemble (au-delà de votre projet), identifier les opportunités et prendre des mesures décisives vers un avenir plus durable.

Donc, que vous soyez déjà un leader cherchant à intégrer le développement durable dans votre rôle actuel, ou un leader en herbe visant à tracer une nouvelle voie dans ce domaine, le standard de compétence GPM pour le leadership en matière de développement durable pourrait devenir votre feuille de route vers le succès.

Et n’oubliez pas que comme toutes vos autres compétences en management de projets, celles liées à la durabilité doivent être étudiées, mises en pratique et évaluées régulièrement si vous souhaitez progresser.

* 17 objectifs pour transformer notre monde

Les objectifs de développement durable des Nations Unies sont un appel à l’action de tous les pays pour promouvoir la prospérité tout en protégeant la planète. Mettre fin à la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies qui développent la croissance économique de tous les pays, pauvres comme riches. Ils ont pour objectifs de répondre à des besoins sociaux comme la santé, l’éducation, la protection sociale et les opportunités d’emploi, tout en luttant contre le changement climatique et en assurant la protection de l’environnement.

** Les normes GRI (Global Reporting Initiative)

Les normes GRI représentent les bonnes pratiques internationales en matière de reporting public. Elles portent sur un éventail d’impacts économiques, environnementaux et sociaux. Le reporting de développement durable fondé sur ces normes, fournit les informations relatives aux effets externes positifs ou négatifs impactant le développement durable d’une organisation.

Pouvez-vous tirer parti du timeboxing si votre projet utilise une approche prédictive dites « en cascade » ?

Voici les principes que vous pouvez suivre pour tirer parti du timeboxing dans les projets en cascade (ou toute autre approche projet).

What About Timeboxing a Waterfall Project?  par Bonnie Biafore

https://www.bonniebiafore.com/what-about-timeboxing-a-waterfall-project/

Le timeboxing est une approche puissante d’Agile. Plutôt que de rendre le périmètre de contenu (la portée) statique, vous fixez le temps et les ressources et vous modifiez la portée pour obtenir la valeur maximale en un minimum de temps et de coûts. Au lieu d’estimer la durée de la tâche, vous utilisez des blocs de temps fixes et ajustez la portée en conséquence.

Voici les principes que vous pouvez suivre pour tirer parti du timeboxing dans les projets en cascade.

Principe 1 : Décomposez les phases en petits morceaux.

Au lieu de traiter chaque phase de cascade comme un grand bloc monolithique, divisez-la en morceaux plus petits et gérables. Par exemple, collectez les exigences pour un secteur de l’entreprise dans un bloc de temps de deux semaines, un deuxième domaine dans le bloc de temps des deux semaines suivantes, etc. Dans chaque bloc de temps, hiérarchisez les zones de collecte des exigences à l’aide de paramètres tels que l’importance et la complexité.

Principe 2 : Ajouter un tampon entre les blocs de temps (timebox).

Incluez de petits blocs de temps tampon dans l’échéancier du projet. Cela donne le temps de réfléchir, d’apprendre et de planifier la portée à aborder dans les prochains blocs de temps. De plus, en vous concentrant sur des zones de tâches plus petites et en prenant le temps d’apprendre et de hiérarchiser les deux, vous vous assurez de travailler sur les éléments les plus importants de la phase. (Dans cet exemple, les exigences les plus importantes.)

Principe 3 : Ajustez la portée, pas la durée.

Si une tâche ou un ensemble de tâches n’est pas terminé dans son bloc de temps, ajustez la portée ou déplacez les éléments moins prioritaires vers un bloc de temps ultérieur au lieu de prolonger les délais. Par exemple, lors de la planification détaillée, concentrez-vous d’abord sur les domaines jugés les plus importants par les parties prenantes du projet et reportez la planification détaillée pour les éléments moins importants à des blocs de temps ultérieurs. Si l’échéancier de la phase de planification devient trop long, cessez de planifier et avancez avec le projet avec une portée réduite (les tâches les plus importantes).

Principe 4 : Plusieurs sous-équipes travaillent en parallèle, chacune pour une durée prédéterminée.

Une fois que les membres de l’équipe se sont habitués à travailler dans des blocs de temps, plusieurs équipes peuvent travailler en parallèle sur leurs propres tâches jusqu’à ce que la phase en cascade soit considérée comme terminée. C’est en ceci que les blocs de temps diffèrent des sprints en agile. Les blocs de temps n’ont pas besoin de livrer un produit utilisable, comme les sprints. Étant donné que les projets en cascade impliquent souvent une portée plus grande que les projets agiles, de nombreuses sous-équipes de projet peuvent travailler en parallèle. La nécessité d’une validation fréquente de la part du management, vitale pour l’agilité, n’est peut-être pas nécessaire. Dans un environnement en cascade, plusieurs équipes peuvent progresser sans cette contrainte, car elles ne prennent pas fréquemment de décisions vitales pour l’entreprise. Pourtant, elles tirent toujours parti de la portée ciblée et de courts et périodiques temps de réflexion et d’apprentissage.

Partenaire de DantotsuPM, visitez le site pour toutes les formations certifiantes proposées. En particuliers celles sur Prince2.

Profitez de l’approche par bloc de temps à chaque phase de la cascade. Les exigences et la planification peuvent être décomposées et attribuées à des sous-équipes travaillant dans des blocs de temps. L’étape de construction est également idéale pour ce concept : Le travail sur les processus métiers, les différents outils et la documentation peuvent être attribués à des équipes travaillant en parallèle. Les tests peuvent fonctionner de la même manière, avec des sous-équipes testant divers domaines ou sous-produits avant une session de test finale pour valider l’ensemble des livrables du projet.

Regardez l’un de vos projets passés ou votre projet actuel et réfléchissez à la façon dont vous pourriez le mener avec des blocs de temps. Réfléchissez à la manière dont vous pourriez avoir besoin de modifier d’autres processus tels que la communication et le reporting lorsque vous avez des sous-équipes travaillant simultanément.

Pour en savoir plus sur le timeboxing, consultez la formation Agile Foundations de Doug Rose.

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Cet article fait partie de la série de bulletins d’information Bonnie’s Project Pointers, qui compte plus de 78 000 abonnés. Cette newsletter est rédigée en anglais à 100% par un humain (pas d’extraterrestres ou d’IA impliqués). Si vous aimez cet article, vous pouvez  vous abonner pour recevoir des notifications lorsqu’un nouvel article est publié.

 

Cerveau droit, cerveau gauche : Mythe ou réalité ? par Lefebvre Dalloz Compétences

« Êtes-vous cerveau droit ou cerveau gauche ? »

Combien de fois avez-vous été invités à faire un test en ligne, promettant en dix questions de révéler si vous êtes plutôt créatif et intuitif (hémisphère droit), ou analytique et rationnel (hémisphère gauche) ?

Consultez gratuitement cette analyse de Lefebvre Dalloz Compétences

La réalité semble toutefois bien plus complexe et c’est ce que cette analyse de notre sponsor propose de découvrir.

S’il existe bel et bien une distinction entre les hémisphères droit et gauche du cerveau, appuyée par plusieurs recherches en neurosciences, il est temps de démêler le vrai du faux.

Utilisons-nous vraiment plus une partie de notre cerveau que l’autre ?

Pas si sûr…

Comment se souvenir des noms des personnes que vous venez de rencontrer.

Comment se souvenir des noms des personnes que vous venez de rencontrer

J’ai toujours été médiocre dans cet exercice et ces conseils me seront donc fort utiles 😊(à condition que je m’y investisse vraiment).

How to Remember the Names of People You’ve Just Met par Steve Keating

https ://stevekeating.me/2024/06/27/how-to-remember-the-names-of-people-you’ve-just-met/ (en anglais seulement)

La plupart des personnes ne se rappellent pas des noms, pour la simple raison qu’elles ne prennent pas le temps et l’énergie de se concentrer et répéter et graver les noms de manière indélébile dans leur mémoire. Elles se trouvent des excuses ; elles sont trop occupées. Dale Carnegie

J’ai connu beaucoup de personnes qui prétendent avoir une mauvaise mémoire. Elles utilisent cela comme une excuse pour ne pas se souvenir des noms des personnes qu’elles ont récemment rencontrées. Ensuite, vous les interrogez sur un événement de leur enfance et elles en ont un souvenir incroyable. Elles peuvent dire qui était présent, quel temps il faisait, ce qu’elles portaient, ce que les autres portaient, toutes sortes de détails étonnants. A propos d’un événement qui a eu lieu il y a des années et des années. C’est parce que cet événement les a marqués.

La réalité est que très peu de gens ont une mauvaise mémoire, même lorsqu’il s’agit de noms. Ce qu’ils ont, c’est une faible capacité d’écoute. La raison de loin la plus probable, pour laquelle ils ne se souviennent pas du nom de quelqu’un après l’avoir rencontré, est qu’ils ne l’ont pas entendu au départ.

Ils étaient trop occupés à penser à ce qu’ils allaient dire. Ils étaient également trop occupés à se faire une « opinion instantanée » sur la personne. La seule chose que nous devrions être occupés à faire lorsque nous rencontrons quelqu’un pour la première fois est de nous concentrer sur son écoute, surtout lorsqu’il nous dit son nom.

Il peut être difficile de se souvenir des noms des personnes que vous venez de rencontrer, mais il existe plusieurs techniques qui peuvent vous faciliter la tâche.

Soyez attentif et soyez présent : Lorsque vous entendez le nom pour la première fois, concentrez-vous dessus. Faites un effort conscient pour l’écouter et vous en souvenir.

Répétez le nom : Utilisez le nom de la personne immédiatement dans la conversation. Par exemple, « Ravi de vous rencontrer, Jean. ». Essayez d’utiliser le nom plusieurs fois au cours de la conversation.

Association : Associez le nom à une image mentale ou à quelque chose de familier. Par exemple, si vous rencontrez une personne qui s’appelle Rose, vous pouvez imaginer une fleur de rose.

Demandez l’orthographe ou la signification : Si le nom n’est pas courant, demandez comment il est orthographié ou s’il a une signification particulière. Cela peut créer un lien plus profond et le rendre plus mémorable.

Écrivez-le : Si possible, notez le nom peu de temps après avoir rencontré la personne. L’écriture aide à renforcer la mémoire.

Visualisez le nom : Visualisez le nom de la personne écrit sur son front. Cette image mentale peut aider à solidifier le nom dans votre mémoire.

Utilisez des mnémoniques : Créez un dispositif mnémonique ou une comptine pour vous aider à vous souvenir du nom. Par exemple, « Jean qui aime porter des jeans ».

Faites le lien avec une personne que vous connaissez : Associez le nom de la nouvelle personne à celui d’une personne que vous connaissez déjà et qui porte le même nom ou prénom. Par exemple, « Sarah, comme ma cousine Sarah. »

Engagez la conversation : Engagez la conversation avec la personne dans une discussion significative. Plus vous leur parlez, plus vous avez de chances de vous souvenir de leur nom.

Présentez cette personne à d’autres : Présentez la personne à quelqu’un d’autre que vous connaissez. Cela vous oblige à vous souvenir et à utiliser à nouveau le nom.

Il a été prouvé que ces techniques aident les personnes à se souvenir des noms. Si… …si elles le veulent vraiment.

Au début de ma carrière au sein de l’organisation Dale Carnegie, j’ai rencontré un homme nommé George. Il assistait à une réunion avec 40 à 50 personnes, et après avoir rencontré chacune d’entre elles, il connaissait le nom de chacune. 12 mois plus tard, alors qu’il assistait à la même réunion avec les mêmes participants, il connaissait encore tous leurs noms. C’était incroyable pour moi. J’ai donc demandé à George quel était son secret.

Ce n’était pas son intention, mais sa réponse sincère m’a embarrassé. Il m’a répondu qu’il n’y avait pas de secret. Il a simplement dit qu’il était important pour lui de se souvenir des noms, alors il a travaillé dur. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que non seulement je n’y travaillais pas, mais que je n’y travaillais vraiment pas, point final.

J’ai travaillé là-dessus au fil des ans et je suis bien meilleur maintenant. Pas aussi bon que George, mais peut-être un jour. La capacité de se souvenir des noms est l’une des compétences les plus puissantes en matière de relations humaines que vous puissiez posséder. Si vous souhaitez vous améliorer dans ce domaine, ces techniques peuvent vous aider au fil du temps.

Mais vous devez le vouloir ou vous n’y parviendrai jamais.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

« Les 5 lois de la gestion de projet pour un junior » par Dieudonné Fortune GNANGUENON

En tant que débutant, il existe des principes simples qui peuvent vous guider et vous aider à garder le cap. Dieudonné Fortune les appelle les 5 lois de la gestion de projet pour un junior.

Le PMBOK® V7 est disponible gratuitement en version électronique pour les membres du PMI ainsi que payant en version papier sur Amazon.

Lorsque l’on démarre dans la gestion de projet, il est facile de se sentir perdu face aux nombreuses tâches et responsabilités. Je me rappelle que la première fois que j’ai feuilleté le fameux PMBOK® 6, j’ai failli tomber en syncope devant toutes les considérations qu’il fallait prendre en compte dans le cadre d’un projet.

Mais, en y réfléchissant, nous gérons des projets tous les jours : Organiser un anniversaire, préparer un voyage, ou planifier une sortie entre amis, ce sont des projets. Nous suivons tous ces micro-processus qui mènent au résultat final sans même nous en rendre compte.

En tant que débutant, il existe des principes simples qui peuvent vous guider et vous aider à garder le cap. Je les ai appelés les cinq lois de la gestion de projet pour un junior.

 #1 – La loi de la clarté : Comprendre avant d’agir

La première règle d’or est de toujours bien comprendre le projet dans sa globalité avant de vous lancer dans les tâches quotidiennes. Pour cela, lisez et disséquez la documentation du projet afin de répondre aux questions suivantes : Quel est l’objectif final du projet ? Quelles sont les parties prenantes ? Quels sont les enjeux ? Qu’attend-on de vous dans ce projet ? Si la réponse à l’une ou plusieurs de ces questions demeure floue, approchez-vous de votre manager ou du client qui vous a confié le projet afin de clarifier ces points.

Croyez-moi, « si vous avez des doutes qui subsistent, c’est que vous n’avez pas bien compris ». Posez la question avant de faire une gaffe.

 #2 – La loi de la planification : Diviser pour mieux régner

 Un projet, même complexe, devient beaucoup plus simple à gérer lorsqu’on le découpe en étapes. La planification est votre carte de route. Listez les tâches principales, décomposez-les en sous-tâches, puis répartissez-les dans le temps de façon réaliste. Vous pouvez vous servir d’un outil de gestion de projet pour le faire de manière plus efficiente. N’oubliez pas d’ajouter des marges pour les imprévus, car, « spoiler alert ! » il y en aura toujours ! Dans un monde idéal, tous les projets se dérouleraient de A à Z sans aucun quiproquo, mais dans le monde réel, il y a toujours des challenges et un bon chef de projet doit savoir les prévoir au maximum.

Comme le dirait le vieil adage, “qui va loin ménage sa monture”.

#3 – La loi de la communication : Informer, encore

Dans la gestion de projet, la communication est souvent plus importante que l’action elle-même. Vous ne travaillez pas seul, et vos collaborateurs ou parties prenantes doivent être tenus informés de l’avancement, des obstacles et des succès. Même lorsque tout se passe bien, communiquez régulièrement. Cela permet de maintenir une bonne dynamique et de créer un climat de confiance autour du projet. Que ce soit par des réunions de suivi régulier, des ateliers de restitutions ou des mails, tout moyen est bon pour s’assurer que toutes les parties du projet sont sur la même longueur d’onde.

C’est comme dans tout type de relation : “la communication claire et régulière permet de dissiper les malentendus avant qu’ils ne deviennent de gros problèmes”.

 #4 – La loi de l’adaptation : Rester flexible

La gestion de projet, c’est comme naviguer en mer : il faut savoir s’adapter aux vents. Peu importe à quel point votre planification est bien faite, il y aura toujours des imprévus. Et c’est normal ! Apprenez à ne pas paniquer quand les choses ne vont pas comme prévu. Adaptez vos priorités et ajustez vos actions en conséquence. La capacité à être flexible est une compétence clé pour un bon gestionnaire de projet.

Avoir les nerfs solides et dégager de la sérénité, c’est essentiel.

 #5 – La loi de la priorisation : Savoir dire non

Dans un projet, tout ne peut pas être fait en même temps, et tout n’a pas la même importance. Il est crucial d’apprendre à prioriser les tâches. Distinguez ce qui est urgent de ce qui est important. Ce qui n’est ni urgent ni important peut être remis à plus tard, voire écarté. Et parfois, vous devrez dire non à certaines demandes de votre client pour préserver l’équilibre global du projet.

Cette capacité à prioriser est ce qui distingue les gestionnaires efficaces des autres.

Conclusion

En tant que junior, ces cinq lois vous donneront une base solide pour naviguer avec assurance dans vos projets. La clarté, la planification, la communication, l’adaptation et la priorisation sont les piliers qui vous guideront vers le succès. Rappelez-vous, la gestion de projet est un art qui s’apprend avec le temps et l’expérience. Vous ferez des erreurs, c’est sûr, mais chacune d’entre elles sera une leçon pour mieux gérer le prochain projet.

Gardez ces lois en tête, et vous serez prêt à relever tous les défis !

“PMI”, “PMBOK”, and “Project Management Institute”  are registered marks of Project Management Institute, Inc.


Dieudonné Fortune GNANGUENON

Dieudonné Fortune GNANGUENON

Dieudonné Fortune est Chef de Projet Junior dans un cabinet de conseil spécialisé dans la transformation digitale, tout en finalisant son Master 2 en Management de la Transformation Digitale à l’École Supérieure Multinationale des Télécommunications de Dakar. Passionné de gestion de projet. Il est également membre actif du PMI Sénégal, où il contribue bénévolement au pôle IT.

En parallèle, il nourrit sa passion pour l’écriture à travers des publications régulières sur LinkedIn, ainsi que deux blogs distincts : « La RédacESMT », un blog académique, et « Les propos de l’érudit » via « RFIMondoblog », destiné au grand public. Enfin, en tant que co-fondateur de l’association e-smartraining, il œuvre à rendre l’éducation numérique accessible à tous.

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10 façons d’impliquer les parties prenantes de votre projet

Avez-vous un plan d’engagement des parties prenantes ? Avez-vous pris le temps de réfléchir aux divers besoins de vos parties prenantes ? Quelles parties prenantes ont le plus de pouvoir et d’influence ? Quand et comment allez-vous impliquer ces personnes ?

10 Ways to Engage Project Stakeholders par Harry Hall

https://projectriskcoach.com/engage-project-stakeholders/

Qu’est-ce qu’un plan d’engagement des parties prenantes ?

Le plan d’engagement des parties prenantes est « une composante du plan de management de projet qui identifie les stratégies et les actions nécessaires pour promouvoir une participation productive des parties prenantes à la prise de décision et à l’exécution d’un projet ou d’un programme (Guide PMBOK® – Septième édition) ».

La mobilisation des intervenants comprend des moyens d’attirer et de faire participer des personnes, des groupes et des organisations qui pourraient être touchés par un projet ou qui pourraient avoir une incidence sur le projet.

Plan d’engagement des parties prenantes. Composante du plan de management de projet qui définit les stratégies et les mesures requises pour promouvoir la participation productive des intervenants à la prise de décisions et à l’exécution d’un projet ou d’un programme. Guide PMBOK® – Septième édition –

Examinons quelques moyens pratiques de mieux impliquer et influencer les parties prenantes de votre projet au bon moment de son cycle de vie.

10 façons d’impliquer les parties prenantes du projet

#1. Identifiez les parties prenantes à temps.

Vous ne pouvez pas impliquer les parties prenantes tant que vous ne savez pas qui elles sont. Au fur et à mesure que vous lancez vos projets, commencez à identifier vos parties prenantes. De plus créez un registre des parties prenantes du projet.

#2. Faites en sorte que les parties prenantes se parlent les unes aux autres.

J’invite les principaux intervenants à mes premières réunions de projet, alors que nous élaborons la charte de projet. Je veux faire remonter et résoudre les conflits le plus rapidement possible.

#3. Cherchez à comprendre avant d’être compris.

Steven Covey a partagé ce principe il y a des années. C’est toujours vrai. De plus, les gens veulent savoir que vous voulez vraiment en premier lieu entendre leur point de vue.

#4. Écoutez, écoutez vraiment.

Une partie de la compréhension consiste à prendre le temps de s’asseoir face à face, lorsque c’est possible, et d’écouter vraiment. Posez des questions pour approfondir.

#5. Dirigez avec intégrité.

Un engagement significatif nécessite de la confiance. Dites ce que vous voulez dire ; pensez ce que vous dites. Et puis faites ce que vous avez dit que vous feriez.

#6. Impliquez vos parties prenantes dans les estimations.

Demandez des estimations aux personnes qui feront le travail. Et aider les parties prenantes à comprendre qu‘il y a une plus grande incertitude dans les premières estimations. Engagez-vous à fournir des estimations affinées au fur et à mesure de l’avancement de votre projet.

#7. Travaillez AVEC votre équipe.

Les meilleurs managers de projet travaillent avec leurs parties prenantes pour décomposer leurs projets en livrables et en tâches. Cela permet à chacun d’avoir une meilleure compréhension du projet. De plus, les parties prenantes seront plus susceptibles de soutenir un plan qu’elles ont contribué à créer.

#8. Gérez les attentes.

Chacune de vos parties prenantes a des attentes, parfois de fausses attentes. En travaillant avec votre équipe, vous pourrez clarifier bon nombre de ces aspects du projet.

#9. Dites merci.

Les chefs de projet que j’aime le plus connaissent un mot simple : Merci. Lorsque les membres de l’équipe et les autres parties prenantes terminent des activités, répondent aux e-mails et aux messages vocaux, vous font prendre conscience de choses que vous ne saviez pas, répondez avec un remerciement.

#10. Communiquer, communiquer, communiquer.

90% du travail d’un manager de projet est la communication. Élaborer et tenir à jour un plan de communication. Les managers de projet créatifs minimisent une défaillance potentielle des communications en communiquant par le biais de divers canaux, et non d’un ou deux.

Influencez-vous réellement les parties prenantes de votre projet ?

Une fois, j’ai parlé avec un manager de projet qui travaille dans un bureau de management de projet (PMO). Susan m’a raconté à quel point les gens résistent au management de projet dans son organisation, une histoire que j’ai entendue d’innombrables fois.

Quand je lui ai demandé : « Que faites-vous pour obtenir du soutien et de l’adhésion ? » Avec un regard perplexe, Susan a dit : « Cela a toujours été comme ça et je doute que cela change un jour. »

Que vous soyez à la tête d’un PMO, d’un programme ou d’un projet ambitieux, vous vous êtes peut-être résigné et avez l’impression qu’il n’y a rien à faire. Je vous encourage à élaborer un plan d’engagement des parties prenantes.

Identifiez et évaluez vos parties prenantes. Travaillez avec d’autres personnes à l’élaboration d’un plan visant à mobiliser et à influencer les principaux intervenants.

Et comme l’a dit Winston Churchill : « N’abandonnez jamais, jamais, jamais. »

Cause spéciale ou cause commune ? Le processus d’amélioration du management des risques de projet

Ce sont souvent les risques « du quotidien » qui peuvent s’accumuler et faire complètement dérailler votre projet.

Special or Common Cause? The process of improving project risk management par Quay Consulting

https://www.quayconsulting.com.au/news/special-or-common-cause-the-process-of-improving-project-risk-management/

En tant que managers de projet, nous avons tendance à nous concentrer sur les risques immédiats qui nécessitent une attention urgente. Cependant, ce sont souvent les risques « du quotidien » qui peuvent s’accumuler, et il est utile de reconsidérer le risque du projet en appliquant le concept de cause spéciale et de cause commune provenant des approches d’amélioration des processus.

Il est naturel pour les êtres humains de se souvenir d’événements importants, aléatoires et inattendus. Dans le cadre de la réalisation des projets, nous racontons des histoires de guerre sur la fois où un changement réglementaire majeur a changé le cours d’un projet entier, ou lorsqu’il y a eu une défaillance catastrophique de la technologie ou d’un équipement.

Cependant, nous sommes plus susceptibles d’oublier les inefficacités de routine et les désagréments mineurs qui ont pu être ennuyeux à l’époque, mais qui s’estompent dans un lointain souvenir au fil des mois et des années. Nous pourrions nous plaindre de l’équipe qui était constamment en retard à l’époque, mais nous n’en parlerons probablement pas (ou n’y penserons plus) des années plus tard.

Bien qu’il puisse s’agir d’un instinct très humain, la tendance à se souvenir des grands événements et à oublier les défis quotidiens peut en fait avoir un impact sur la façon dont vous gérez les risques de votre projet. C’est pourquoi il vaut la peine de réfléchir à deux types de risques de projet très distincts : La cause spéciale et la cause commune.

Définition du risque de cause spéciale et du risque de cause commune

Nous avons emprunté les termes « cause spéciale » et « cause commune » au monde de l’amélioration des processus, où ils sont utilisés pour parler de variation dans un processus. En termes simples, la variation d’un processus est attendue mais pas idéale, ce qui signifie qu’un processus de travail stable et efficace a de faibles niveaux de variation.

Les variations de causes spéciales sont des événements ou des conditions inattendus qui créent des divergences. En général, ils n’ont pas été planifiés dans le processus défini et ont souvent des impacts importants. Ils peuvent également avoir des chemins de résolution longs et potentiellement peu clairs.

Les variations de cause commune sont des phénomènes naturels dans le système ou les méthodes de travail. Ils peuvent même être quantifiables ou connus. Un bon exemple de cela pourrait être qu’une équipe prenne un peu plus ou moins de temps que prévu pour accomplir une tâche. Ce n’est pas idéal, mais c’est gérable.

En termes de projet, nous considérons les risques de causes spéciales comme des événements inhabituels, inattendus et ponctuels qui peuvent avoir des impacts importants. Il peut s’agir, par exemple, de changements réglementaires inattendus, de la perte soudaine d’un membre clé de l’équipe ou d’une défaillance technologique catastrophique.

En revanche, les risques de cause commune sont ceux qui sont inhérents au projet et qui se produisent régulièrement. Ces risques peuvent être considérés comme faisant partie des conditions d’exploitation « normales » et, bien qu’ils puissent être gérables, leurs impacts peuvent s’accumuler au fil du temps et des éléments individuels peuvent toujours avoir un impact important sur un projet. Selon la nature, ils peuvent même éroder les bénéfices de votre analyse de rentabilité, ce qui a un effet significatif à long terme sur la performance globale de votre projet.

Parmi les exemples de risques courants dans les projets, citons les retards constants dans l’obtention des approbations, la mauvaise estimation de l’effort ou le manque chronique de ressources des équipes.

Si vous jetez un coup d’œil à la plupart des cas d’affaires de projet ou des registres de risques, vous constaterez un déséquilibre important en faveur des risques de causes spéciales. Ce n’est guère surprenant, étant donné que la plupart des projets tentent d’obtenir de nouveaux résultats. Il est normal de rechercher les événements ou les conditions importants qui pourraient entraver ces progrès.

Ce que vous ne voyez peut-être pas capturés de manière détaillée, ce sont les risques de cause commune, mais ils ont souvent une probabilité plus élevée de se produire que les risques de cause spéciale que vous avez identifiés. De plus, une série d’événements de cause commune peut finir par être la proverbiale « mort à petit feu ou mort par mille petites coupures » pour votre projet.

Bien que les risques de cause spéciale prennent souvent (à juste titre) beaucoup de temps et d’énergie lorsqu’ils se matérialisent, ce sont les risques moins évidents qui peuvent miner ou se répercuter au fil du temps.

Comment se préparer aux risques de causes communes ?

La préparation aux risques de cause commune nécessite une approche à plusieurs volets.

Tout d’abord, il s’agit d’éliminer votre propre biais d’expérience en tant que chef de projet. En tant qu’humains, il est naturel de vouloir appliquer notre expérience antérieure à notre expérience actuelle. Bien que l’instinct et l’expérience acquise puissent nous être utiles, ils peuvent aussi nous décevoir si nous sommes aveugles aux risques potentiels de cause commune.

Par exemple, estimer l’achèvement d’un livrable de projet sur la base de votre expérience dans un projet ou une organisation précédente peut fournir une base de référence utile. Cependant, cela ne tient pas compte des différences entre le passé et le présent. Peut-être que l’équipe actuelle a moins d’expérience, plus d’exigences et que ses processus et outils sont dépassés. Ce qui prenait une semaine dans le passé pouvait nécessiter deux mois dans ces nouvelles conditions.

Une deuxième stratégie clé consiste à gérer la tendance humaine à normaliser les risques de cause commune. Parce que ces risques se produisent régulièrement, ils se fondent souvent dans l’arrière-plan et sont perçus comme faisant « partie du travail ». Cela les rend moins identifiables, et donc moins susceptibles d’être traités sérieusement.

Les gens ont tendance à se souvenir d’événements importants et aléatoires (les risques de causes spéciales) et souvent à sur-corriger en mettant en œuvre de nouveaux processus ou de nouvelles listes de contrôle pour gérer un événement qui ne se reproduira probablement pas. Cependant, le plus grand risque peut résider dans les inefficacités quotidiennes qui sont acceptées comme normales.

L’opportunité des risques de cause commune

La bonne nouvelle, c’est que les risques de cause commune représentent également une opportunité importante pour votre projet, tout simplement parce que la gestion des risques de cause commune implique d’examiner le processus dans son ensemble et d’identifier les domaines où des améliorations peuvent être apportées.

Par exemple, si un projet connaît fréquemment des retards en raison de processus d’approbation inefficaces, il peut être nécessaire de rationaliser le flux de travail d’approbation, de donner aux chefs de projet un plus grand pouvoir de décision ou de prévoir du temps supplémentaire pour l’achèvement de vos flux de travail.

Pour en revenir au monde de l’amélioration des processus, l’objectif ici est de réduire la variation globale de la performance d’un projet en s’attaquant aux causes profondes de ces problèmes récurrents.

Penser différemment le risque

La gestion des risques est un élément important de la réussite du management de votre projet. En fait, cela peut être la différence critique entre le succès et l’échec de votre projet.

Il est crucial de ne pas négliger d’atténuer vos risques de causes courantes, en faveur d’événements importants, inattendus (et peu probables). Les deux types de risque, causes spéciales et causes communes, existent dans les projets et nécessitent une approche différente pour évaluer, atténuer ou accepter le niveau de risque approprié à votre objectif.

Dans le monde du management de projet, il est toujours utile d’être conscient des deux et de s’y préparer.

Quay Consulting est une entreprise de services professionnels spécialisée dans le paysage des projets, transformant la stratégie en une mise en œuvre adaptée.

Il est temps de communiquer une mise à jour sur l’IA au PMI® ! Par Lenka Pincot

Les raisons de se tenir au courant des avancées de l’IA et de son application dans votre profession est une évidence.

Notre équipe Thought Leadership du Project Management Institute a publié un NOUVEAU rapport, le deuxième dans notre série de recherches sur l’adoption de GenAI et ses bénéfices pour les professionnels de projet.

Une étude récente menée par Microsoft et LinkedIn a révélé que :

  • 76 % des participants à l’enquête sont d’accord sur la nécessité d’adopter l’IA pour rester compétitifs.
  • 66 % des dirigeants ont déclaré qu’ils n’embaucheraient pas quelqu’un sans compétences en IA.
  • 71 % des leaders ont exprimé une préférence pour l’embauche de candidats moins expérimentés mais ayant des compétences en IA plutôt que des candidats plus expérimentés sans celles-ci.

Dans notre dernier rapport, vous apprendrez que :

  • Les professionnels de projet compétents dans l’utilisation de l’IA, les pionniers, s’attaquent à des scénarios plus complexes, débloquant ainsi des avantages plus élevés en termes de productivité, de créativité et de résolution de problèmes.
  • Les tâches faciles à automatiser représentent un fruit à portée de main – nous avons décomposé les cas d’utilisation en fonction de leur impact sur les tâches de gestion de projet et avons invité des experts en la matière à partager des exemples de la façon dont ils utilisent l’IA sur leur propre site.
  • Pour soutenir l’application de scénarios à fort impact, les professionnels de projet doivent donner la priorité au développement de leurs compétences et également soutenir leurs dirigeants dans l’adoption de l’IA à l’échelle de l’entreprise.

 Quels sont vos items préférés ?

Ces rapports sont préparés par notre équipe Thought Leadership, dirigée par Edivandro Conforto, PhD., la directrice Thought Leadership, Jill Diffendal, responsable du contenu, et dans ce cas, créé par l’expert Rupal Bhandari et l’équipe d’études de marché dirigée par Tricia Stafford Cabrey. Ces équipes travaillent avec des experts en la matière de notre communauté (Vous trouverez une liste des 18 experts du sujet qui ont contribué à ce rapport à la fin du document).

Les questions dans nos sondages sont conçues pour répondre à vos problèmes urgents, donc si vous souhaitez que nous explorions quelque chose de spécifique, faites-le moi savoir !

Et, de plus, consultez nos cours d’apprentissage PMIxAI, d’autres rapports, notre nouveau guide de pratique de l’IA et PMI Infinity 2.0 !!

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Lenka Pincot PMP, PMI-ACP, PMI-PBA

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Lenka est cadre exécutive avec une expérience internationale et une expérience reconnue dans l’établissement d’une vision stratégique et son exécution. Elle excelle dans la conduite de transformations numériques et l’amélioration de l’agilité organisationnelle. Lenka a acquis une expérience multisectorielle en dirigeant des initiatives stratégiques dans les domaines de la banque, de l’industrie manufacturière, de la distribution et de l’automobile. Elle travaille actuellement comme chef de cabinet du président du Project Management Institute®, une organisation à but non lucratif mondiale qui offre un soutien à l’éducation et à l’évolution de carrière aux professionnels qui conduisent les changements et la transformation.

Elle est titulaire du Digital Excellence Diploma de l’IMD Business School of Switzerland, graduated C-level School de European Women in Boards, d’un Master of Science en informatique et de plusieurs certifications en management de projet, pratiques agiles et analyses business.

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