On devrait s’attendre à ce qu’aucune équipe ne finisse tout à chaque fois.
An Agile Team Shouldn’t Finish Everything Every Iteration
https://www.mountaingoatsoftware.com/blog/an-agile-team-shouldnt-finish-everything-every-iteration par Mike Cohn

Une mesure fréquemment utilisée d’une équipe agile est si les membres d’équipe finissent tout ce qu’ils ont prévu dans l’itération.
Il n’y a rien mal à évaluer si une équipe est capable à la fin de terminer ce qu’elle pensait pouvoir faire. Mais on devrait s’attendre à ce qu’aucune équipe ne finisse tout à chaque fois.
Ce serait peu réaliste et cela amènerait les équipes à moins s’engager pour pouvoir tout livrer sans prendre de risque.

Des attentes excessives peuvent entrainer des dysfonctionnements
Considérez une équipe dont le patron (le PDG) leur a dit que s’il leur arrivait d’échouer à tout finir, il “prendrait des actions correctives, jusqu’à et incluant probablement l’arrêt brutal du projet.”
Cette équipe ne va pas aller chercher une masse excessive de travail dans ses itérations. Les membres essayeront d’en choisir suffisamment pour ne pas être traités de paresseux, mais pas trop pour ne pas risquer de ne pas tout faire.

Une cible appropriée
Je trouve qu’un bon objectif pour une équipe est de finir tout ce qu’ils disent qu’ils feront environ 80% du temps. C’est un bon degré de prévisibilité pour le business sans être impossible à tenir par les équipes.
Pour être vraiment clair, une bonne équipe agile devrait finir 100% de ce qu’elle prévoit dans 8 itérations sur 10. Je ne dis pas qu’une équipe devrait finir 80% de son travail prévu à chaque itération. C’est très différent.

Tout faire à chaque fois sera impossible pour des équipes fréquemment interrompues. Si une partie significative du travail de votre équipe est de répondre rapidement aux problèmes, vous pouvez vouloir vous donner une cible de pourcentage inférieur.
Ne le planifiez pas si vous ne pensez pas que vous le réaliserez
En essayant de finir 100% de son travail, 80% du temps, l’équipe devrait ressentir qu’ils vont réussir tout en comprenant, avec réalisme, qu’ils ne le feront pas à chaque fois.
J’aime y penser comme analogue au basketteur lançant le ballon. Le joueur ne devrait pas lancer le ballon à moins qu’il ne pense qu’il marquera le panier. Mais, même le meilleur basketteur comprend que tous ses lancers ne peuvent entrer dans le panier.
Un bon basketteur peut réussir 40 à 50% de ses lancers. Ce n’est pas suffisamment de prévisibilité pour la plupart des équipes, voici pourquoi je recommande de viser les 80%.
Quelle est votre expérience ?
Où en est votre équipe sur compléter ce qu’elle a dit qu’elle ferait ? Partagez s’il vous plaît vos idées dans les commentaires ci-dessous.
Si on intègre un échecs récurent dans les sprints, la vélocité va chuter. Du coup les prévisions suivantes vont être faussées et revues à la baisse. Au final, la charge de l’équipe sera revue à la baisse.
L’échec d’un sprint est en théorie la faute de l’équipe qui a mal évalué. Est-ce que ça signifie qu’il faut encourager l’équipe à se surestimer ?
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Bonjour Renaud, j’exprimerais ceci différemment: « Il faut encourager l’équipe à ne pas se sous-estimer ». En particulier en donnant un droit à l’erreur car l’inverse, si l’échec à tout livrer est sanctionné, cela va entrainer des dérives pour être toujours 100% sûrs de tout finit… La balance reste difficile à trouver, je suis d’accord. Michel.
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