Comment dépassons-nous les différences qui apportent de la crainte et de la haine et revenons à l’amour et à la compréhension ?
How to talk to each other when you don’t agree
http://katepeters.com/blog/2017/12/10/how-to-talk-to-each-other-when-you-dont-agree/ par Kate Peters
L’autre nuit, j’étais à New York où nous avons vu une nouvelle pièce sur Broadway appelée The Band’s Visit.
C’est l’histoire d’un groupe de musique égyptien qui donne un concert dans un petit village israélien et ce qui s’y passe. Sans même une mention de politique, la pièce nous montre qu’être humain peut nous faire dépasser nos différences.
Il y a de nombreux groupes qui travaillent pour une paix au Moyen-Orient sans différences. Il est encourageant de voir les gens qui ont le droit d’être aigris et fâchés se dépasser, à travers les frontières politiques, géographiques et idéologiques pour trouver des solutions. Mais nous savons que ce n’est pas facile.
L’autre jour, une jeune femme américaine m’a dit qu’elle ne parle plus avec une partie de sa famille parce qu’ils soutiennent des politiciens et idéologies qu’elle considère stupides. Cependant, elle est triste parce que ce sont les gens avec qui elle partage une histoire et une lignée, des gens qu’elle aime. Je l’ai mise au défi d’aller chez eux et d’entamer un dialogue, sans blâme ni jugement. Pourquoi ressentent-ils ce qu’ils ressentent ? Qu’est-il arrivé dans leurs vies pour les amener à ce point de vue ?
Bien qu’elle désire essayer, elle m’a demandé comment faire pour démarrer cette conversation. Comment dépasser les différences qui apportent crainte et haine et revenir à l’amour et à la compréhension ?
Dans un billet précédent, j’ai parlé des trois ingrédients d’une conversation significative.
- Questionner – Être authentiquement curieux.
- Communiquer de manière implicite – Être direct et honnête.
- Utiliser l’humour – Détendez-vous quand cela est possible.
Ces ingrédients sont toujours au sommet de ma liste comme les composants des meilleures conversations profondes, mais le bon endroit pour commencer quand vous savez que vous ne pouvez pas être d’accord est de partir de ce que vous avez en commun plutôt que de ce qui ne l’est pas. Pour ce faire, vous pourriez partager des souvenirs avec des membres de famille avec lesquels vous n’êtes pas d’accord, ou découvrir ce qui est important pour votre partenaire de conversation en étant curieux, ou vous pourriez déjà savoir ce que vous partagez et en discuter.
Il est facile d’être coincé dans une histoire, l’histoire de nos différences, mais en cherchant d’autres histoires nous pouvons souvent trouver des expériences partagées qui démontrent que nos solutions polarisées sont basées sur des inquiétudes à propos des mêmes questions. Cela peut ouvrir la voie vers des solutions et qui pourraient être bien meilleures que l’un ou l’autre ne pourrait trouver seul de son côté.
En plus de la merveilleuse musique et de l’excellent jeu d’acteurs, c’était toute la beauté de « The Band Visit ». L’effet de partager un point commun n’a pas été fabriqué, il s’est déroulé naturellement et parle de possibilité plutôt que de futilité. La conversation était toujours difficile parfois, mais les gens dans l’histoire étaient capables de passer outre parce qu’ils partageaient des intérêts et des histoires communs.
Dans un puissant TED Talk donné par l’auteur Chimamanda Ngozi Adichie, elle nous dit que quand nous n’entendons pas plus d’une histoire à propos des autres “nous risquons un critique malentendu”.
Son intervention parle des mauvaises perceptions que les habitants de l’ouest ont des gens qui vivent en Afrique, mais il s’applique à n’importe quelle histoire où “une histoire sur les autres” est tout ce que nous savons et tout ce que nous utilisons pour former nos avis sur ces personnes.
Kate nous invite à poster nos remarques ou partager notre histoire
« Je fais ce que je fais parce que je crois que si nous pouvions tous communiquer plus efficacement, le monde serait meilleur. J’aimerais entendre votre histoire pour trouver un point commun malgré des différences. »