When « minimal viable product » doesn’t work
http://sethgodin.typepad.com/seths_blog/2011/11/when-minimal-viable-product-doesnt-work.html
Une de mes idées préférées dans la nouvelle vague de programmation est la notion de produit viable minimal. L’idée est que vous devriez spécifier et construire le plus petit noyau de votre idée principale, le livrer au monde et voir comment les gens lui réagissent, puis l’améliorer à partir de là.
Pour des outils de forage et autres, c’est parfaitement clair. Livrez-les, faites-les utiliser, améliorez-les. La définition « de minimal » est évidente.
Souvent, pour le logiciel que nous utilisons dans le grand public, cette définition mène à l’échec. Pourquoi ? Deux raisons :
1. Le marketing joue avec des règles différentes de l’ingénierie. Beaucoup de produits dépendent de la communauté, de l’adoption par une tribu, de la rumeur. Ces produits ne sont pas viables quand ils sont initialement lancés, précisément parce qu’ils n’ont pas encore été adoptés. « Est utilisé par mes alter ego » est un élément clé de ce qui fait qu’une chose comme un télécopieur soit considéré comme un produit viable et bien sûr, votre nouvel outil ne l’est pas.
Avec suffisamment de patience, de continuité et un enthousiasme cohérent, ces produits vont passer ce seuil. Mais si la mentalité est « voir ce qui marche et en faire davantage », vous vous retrouverez souvent à renoncer bien avant que cela ne se produise.
2. Il y a un pic d’énergie et d’attention et d’effort qui accompagne un lancement, même minimalement viable. S’il y a un délai dans l’adoption par la communauté, il serait facile de passer à la chose suivante (voir #1), au lancement suivant, à la vague suivante, par opposition à faire le travail terriblement difficile de poursuivre avec cette chose que vous avez déjà lancée.
Inhérent au processus de produit viable minimal est la grande et large base de personnes qui vous font confiance et qui seront impatients de vous écouter, d’essayer votre nouveau livrable et vous feront part de ce qu’elles pensent.
Et vous n’avez pas l’option de construire cette base une fois que le produit est prêt : c’est trop tard.
Pour en apprendre davantage sur le concept MVP Minimum Viable Product, regardez et écoutez Eric Vries, auteur du blog Startup Lessons Learned
Si le concept de MVP n’est pas bon, alors que faire? Avez vous une alternative? devons-nous continuer à développer un produit comme avant, c’est à dire avec toutes les fonctions que l’on croit nécessaire (ou pas)?
Je pense que le concept de MVP est génial, car il donne une méthode claire. Couplé avec une méthode agile de project management, on à une façon de faire efficace. Je ne connais à ce jour aucune autre façon de faire…si vous en connaissez je suis preneur 🙂
Cordialement,
Julien99
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Bonjour Julien, en fait, Seth dans ce billet s’attache à mettre en évidence que MVP est une bonne approche mais à traiter avec une très grande attention. En effet, si le minimum est « trop » minimum, on peut aboutir à un rejet du livrable initial et on ramera ensuite pour changer cette mauvaise première impression. Or, comme le dit souvent un directeur que je connais bien: « nous n’avons qu’une chance de faire une première bonne impression! ». Michel.
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