Les grands rêves sont surestimés !

Les grands rêves sont des fardeaux. Les petits rêves donnent souvent des résultats surprenants.

Big Dreams Are Overrated par Dan Rockwell

https://leadershipfreak.blog/2025/09/04/big-dreams-are-overrated/

Dan Rockwell ne rêvait pas grand quand il a créé Leadership Freak. Il voulait juste faire une différence.

3 gros problèmes avec de grands rêves.

  1. Les grands rêves se moquent des petites avancées.
  2. Les grands rêveurs attendent le « bon » moment.
  3. Les grands rêves minimisent le pouvoir des habitudes quotidiennes.

Les grands rêves donnent aux gens ordinaires le sentiment d’être petits.

Mais, si les statistiques sont exactes, la plupart d’entre nous sont « ordinaires », dans la moyenne.

Les petits objectifs que vous pouvez atteindre vous mènent plus loin que les grands objectifs qui vous paralysent.

12 façons de rêver petit

Avoir un impact n’a pas besoin d’un grand rêve. Votre impact se développe grâce au talent, à l’effort, à la curiosité, à la cohérence et à la chance. Au lieu de rêver grand…

  1. Pratiquez le mécontentement optimiste. Soyez reconnaissant dans l’instant présent. Restez avide de faire une différence. Servez là où vous êtes.
  2. Vivez les mains ouvertes. La vie égocentrique limite l’impact. Donnez aux autres. N’essayez pas de remplir la tasse de tout le monde. Videz simplement la vôtre.
  3. Suivez l’énergie. Servez de manière qui vous donne de l’énergie.
  4. Écoutez et essayez des choses. Aller petit rend l’expérimentation facile.
  5. Faites le travail. Une vie d’impact va au-delà de regarder la télévision et à jouer à des jeux vidéo.
  6. Faites ce que vous pouvez avec ce que vous avez, maintenant.
  7. Fixez-vous des objectifs centrés sur les personnes. Ne vous concentrez pas sur le pouvoir, le prestige et la prospérité. Concentrez-vous sur la création de valeur pour les gens.
  8. Attendez davantage de vous-même que ce que vous attendez des autres.
  9. Remplissez plus que vous ne versez. L’impact ne nécessite pas l’épuisement professionnel.
  10. Considérez un conseil qui semble erroné. L’inconfort précède souvent l’apprentissage.
  11. Entrez en contact avec des personnes qui font une différence.
  12. Lorsque vous n’êtes pas sûr de ce qu’il faut faire, apprenez en aidant quelqu’un qui sait quoi faire.
Que pourriez-vous gagner à rêver plus petit ?
Comment pouvez-vous amplifier votre impact sans courir après la grandeur ?

Comment développer l’intelligence collective de son équipe ? Par Lamyae Joti

Travailler en équipe est l’un des meilleurs moyens qui favorisent l’atteinte de grands objectifs et la réalisation de grands projets d’entreprise.

Toutefois, pour parvenir à un tel résultat, il faut la mise en œuvre d’une intelligence collective. Cette dernière représente l’élément déclencheur de la productivité de toute l’équipe.

Dans l’application de l’intelligence collective, il faut se servir de certains outils afin de consolider les relations entre les membres et pour promouvoir la cohésion. De nos jours, presque tous les dirigeants d’entreprises et leaders recherchent des solutions adéquates pour instaurer une parfaite intelligence collective au sein des groupes de travail.

Que devez-vous faire pour développer l’intelligence collective de votre équipe, dans votre entreprise ou start-up ?

C’est ce que nous verrons ensemble dans cet article.

Intelligence collective : Définition

L’intelligence collective est avant tout une stratégie de travail en équipe. Elle consiste à organiser les activités en faisant intervenir chaque membre du groupe.

Dans le domaine de l’entreprise, l’intelligence collective consiste à faire travailler tout le personnel (collaborateurs, salariés, clients, etc.) pour l’atteinte d’un objectif commun.

Chacun des membres de l’équipe apporte une valeur qui permettra d’obtenir des résultats efficaces.

Sur le plan intellectuel, la notion de l’intelligence collective relève de la fusion ou du regroupement de plusieurs compétences.

Toutefois, avant que cela ne soit effectif, les membres traversent plusieurs étapes d’évolution en équipe qui permettent de construire un fonctionnement collectif solide et d’installer des règles de base partagées.

On ne parle donc d’intelligence collective que lorsqu’il s’agit d’une communauté d’individus.

Pourquoi mettre en œuvre une intelligence collective dans son équipe ?

L’intelligence collective agit comme un moteur de performance en structurant l’organisation, la décision et les relations au sein de l’équipe.
Trois leviers en particulier soutiennent cette dynamique et façonnent durablement la qualité du collectif.

Un levier stratégique pour aligner les efforts
Elle aligne les contributions individuelles autour d’une vision commune et d’objectifs partagés.

Cette convergence crée un cadre clair où chacun comprend la valeur attendue de son rôle.

Le chef de projet adopte alors une posture de facilitateur du collectif : il clarifie les attendus, rythme les temps d’échange et favorise l’expression de chacun.

Cette approche stimule l’engagement et transforme les réunions en espaces de construction, portés par une dynamique collective tournée vers la résolution concrète des enjeux.

Un levier décisionnel pour fiabiliser les choix

En prolongeant cet alignement, l’intelligence collective enrichit la prise de décision en mobilisant la diversité des expertises. Elle multiplie les angles d’analyse et élève le niveau de fiabilité des choix produits.

Des études du MIT Center for Collective Intelligence montrent qu’un groupe hétérogène, coordonné avec méthode, aboutit à des solutions plus robustes et plus innovantes qu’un expert isolé.

Pour atteindre ce niveau de performance, certaines pratiques structurent efficacement les échanges : Rétrospectives orientées actions, ateliers de décision collaborative comme le « 1-2-4-All » ou encore indicateurs co-construits qui transforment les discussions en décisions tangibles et partagées.

Un levier relationnel pour stabiliser le collectif

Cet ancrage décisionnel s’accompagne d’un renforcement des liens entre les membres, qui installent des comportements de coopération durable.

L’écoute active, la confrontation constructive et la responsabilisation mutuelle deviennent des réflexes partagés.

Ces dynamiques fluidifient les interactions, sécurisent la transmission des savoirs et facilitent l’intégration des nouveaux.

Le travail en binômes, les wikis vivants, les guildes thématiques ou les rapports d’étonnement enrichissent ce capital relationnel et entretiennent un apprentissage continu.

Une dynamique apprenante et innovante

Cette posture de facilitateur transforme l’équipe en communauté apprenante, capable d’évoluer rapidement, de décider collectivement et de concevoir des solutions nouvelles face aux défis complexes.

Comment développer l’intelligence collective en équipe par le management ?

L’intelligence collective progresse quand le management crée les conditions pour que chacun contribue pleinement et prenne part aux décisions.

Ce rôle dépasse la coordination des tâches : il s’agit d’orchestrer les interactions pour en faire un levier de performance collective.

Donner de la visibilité sur le travail de chacun

L’équipe coopère mieux quand chacun comprend la finalité de ce qu’il fait et ce que font les autres.

Le manager ou chef de projet peut afficher une vue d’ensemble simple des contributions (tableau des responsabilités, avancement par livrable) et la réactualiser régulièrement avec l’équipe.

Cela renforce la clarté et réduit les zones d’ombre qui freinent la collaboration.

Rendre les temps collectifs plus engageants

La manière d’animer les réunions influence directement l’envie de participer.

Le manager ou chef de projet peut commencer par clarifier à l’avance les objectifs de chaque temps collectif et les livrables attendus, puis varier les modes d’échange : séquences en petits groupes, tours de table ciblés, synthèse visuelle en direct.

Canaliser les tensions pour préserver l’élan du groupe

Dans les équipes pluridisciplinaires, les désaccords sont fréquents.

Le manager ou chef de projet les traite sans les laisser s’enliser : il reformule les points de blocage, recentre sur les faits, puis fait formaliser les options envisagées par les personnes concernées.

Capitaliser sur les moments clés de la vie d’équipe

Chaque arrivée, départ ou changement dans l’organisation du travail peut renforcer le collectif s’il est préparé.

Le chef de projet peut demander à un nouvel arrivant de partager son regard sur les pratiques de l’équipe après quelques semaines, et organiser des mini-bilans avec ceux qui changent de rôle ou de mission pour capter leur expérience.

Impliquer les cadres seniors dans la dynamique collective

Dans de nombreux projets, le collectif dépasse le cercle opérationnel : il inclut aussi des cadres seniors ou managers fonctionnels, souvent très sollicités et engagés sur plusieurs fronts. Leur participation influence directement la cohésion de l’équipe et la fluidité des décisions.

Le chef de projet peut rencontrer des résistances : disponibilité limitée, priorités concurrentes ou réticence à s’impliquer dans un projet qu’ils ne pilotent pas directement. Pour maintenir l’élan collectif, il devient essentiel de créer un climat de coopération adapté à ces profils expérimentés.

Créer des espaces d’échanges individuels

Des entretiens en face à face, menés dès les phases amont du projet, permettent d’identifier leurs attentes, leurs contraintes et leurs priorités. Ces échanges personnalisés favorisent un climat de confiance et posent les bases d’un dialogue constructif.

Adapter la communication à leurs modes de fonctionnement

Observer leur manière de traiter l’information aide à ajuster le canal et le format de communication : supports visuels synthétiques pour les profils analytiques, discussions orales pour ceux qui privilégient l’argumentation verbale. Cette personnalisation facilite la compréhension mutuelle et réduit les blocages.

Valoriser leurs apports dans les temps collectifs

Associer ces cadres à des décisions clés, leur confier des sujets à forte valeur ou souligner leurs contributions en réunion renforce leur engagement et légitime leur rôle auprès de l’équipe.

Entretenir la reconnaissance et le feedback

Partager les réussites, remercier leurs apports devant l’équipe ou organiser des bilans réguliers installe un climat de considération mutuelle. Cette reconnaissance entretient leur adhésion et renforce l’alignement collectif.

Quels sont les piliers de l’intelligence collective ?

L’application de l’intelligence collective exige la mise en œuvre de certains éléments. Ceux-ci déterminent l’organisation de l’équipe et son fonctionnement.

Ils sont généralement connus sous la notion des 5 C

  • Créativité
  • Compassion
  • Collaboration
  • Communication
  • Critique ou Réflexion collective

Le regroupement de chacun de ces éléments rend effective l’intelligence d’équipe. En tant que manager ou leader d’équipe, il est fondamental de prendre connaissance de ces piliers afin de savoir comment la mettre en œuvre.

Voyons chaque composante de plus près :

1.     La créativité

La créativité est le premier déterminant de l’intelligence collective. Dans l’approche des 5 C, elle consiste à innover dans le déploiement de stratégies de management. Pourquoi ?

Pour aboutir à de grands résultats, tout simplement. C’est donc un facteur qui fait appel à l’intelligence créative et à l’innovation collective. Chaque membre de l’équipe est donc appelé à mettre à contribution ses compétences relatives à la créativité pour proposer ou initier de nouvelles idées.

2.     La compassion

La compassion est à la base de toutes les actions de solidarité mise en œuvre par un groupe de personnes et de travailleurs. Dans son application, elle exige l’entraide, l’amitié, l’écoute et la convivialité entre les membres. Un tel mode de fonctionnement permet de renforcer les relations et d’établir une forte base d’entente. En plus d’être une qualité, la compassion constitue un facteur idéal pour parvenir réellement à une intelligence collective.

3.     La collaboration

Pour un bon déploiement de l’intelligence collective au sein d’une structure, il faut nécessairement une collaboration entre les membres de l’équipe concernée. Ceux-ci doivent forcément discuter de toutes les actions à mener. Ils doivent s’accorder, trouver des compromis si nécessaires, pour aboutir des décisions productives. La collaboration est plus qu’un simple déterminant. Elle représente un principe de base pour le bon fonctionnement des entreprises.

4.    La communication

Une équipe sans communication ne peut pas connaître l’intelligence collective. C’est pourquoi il existe de nos jours, plusieurs outils technologiques permettant aux membres d’une communauté de discuter et de collaborer de manière plus efficiente sur des questions d’ordre professionnel. Le manager ici se doit de laisser s’exprimer chaque coéquipier et faire preuve d’une bonne écoute. Ainsi, chacun peut communiquer librement et donner son point de vue sur les problématiques et défis.

5.    La réflexion collective

Elle est également connue sous le nom d’Esprit critique. La prise de recul face aux apports et aux idées est un élément très important pour développer l’intelligence collective de son équipe. Il s’agit alors d’élever le niveau des réflexions, de les peaufiner et d’amener chaque membre à réfléchir sur tous les aspects de chaque sujet important. La réflexion collective est essentielle pour une prise de décision collective véritablement efficace.

Les 5 C présentés sont les outils de l’intelligence d’équipe. Ils supposent alors que pour développer une telle intelligence, vous avez nécessairement besoin d’instaurer ces principes au sein de l’équipe. En bref, sachez que l’échange et l’interaction entre les membres constituent la clé principale pour le renforcement des activités de l’équipe.

Les outils de l’intelligence collective

Ces outils soutiennent les dynamiques collectives au quotidien. Ils servent à rendre visibles les apports de chacun, à structurer les échanges et à entretenir une mémoire vivante de l’équipe.

Outils de synchronisation visuelle

Des tableaux d’avancement simples (Kanban, planning mural, carte des responsabilités) permettent à chacun de situer son travail dans le collectif et de suivre les interdépendances. Cette visibilité favorise les ajustements rapides entre métiers, sans attendre les réunions formelles.

Outils d’animation et de mobilisation

Des formats légers comme la météo d’équipe en ouverture, les check-in express ou les bilans à chaud en clôture donnent du rythme aux temps collectifs. Ces outils relancent l’attention, fluidifient les interactions et renforcent la cohésion, même sur des sujets complexes.

Outils de capitalisation vivante

Les wikis internes, les espaces de partage de pratiques et les carnets d’onboarding alimentés par les nouveaux arrivants construisent un socle de connaissances accessible à tous. Ces supports renforcent l’autonomie et limitent les pertes de savoir lors des départs.

Outils de structuration des savoirs critiques

Des sessions flash de partage entre pairs (exposés de 15 minutes, guildes thématiques) permettent de diffuser rapidement des expertises clés et d’éviter l’hyperspécialisation. Ces échanges réguliers entretiennent un niveau homogène de compétences dans l’équipe.

Conclusion

L’intelligence collective est une technique d’organisation très avantageuse pour une équipe d’entreprise. Elle permet d’instaurer la cohésion et d’éveiller le sens de créativité de chaque membre au sein de la communauté. Pour la développer, le manager ou le leader doit mettre en œuvre les 5 outils de l’intelligence d’équipe. Il s’agit notamment de la créativité, la compassion, la collaboration, la communication et la réflexion collective.


Lamyae Joti

Ingénieur de formation, Lamyae est Product Manager, certifiée Scrum Master avec plus de 7 ans en tant que développeur & formateur en développement informatique.

Sa double compétence en informatique et en gestion lui confère une vision globale et équilibrée des produits qu’elle gère. Aujourd’hui, elle gère le contenu et produits de BGDP.

Comment transformer des questions stupides en opportunités intelligentes ?

Les questions auxquelles on ne peut répondre sont meilleures que les réponses que l’on ne peut questionner.

How to Transform Stupid Questions par Dan Rockwell

https://leadershipfreak.blog/2025/07/11/hot-to-transform-stupid-questions/

L’avenir est construit par les curieux.

Les questions stupides sont faciles à transformer en opportunités intelligentes. Prenez les exemples suivants.

« Ne pensez-vous pas que ce serait mieux si… ? » ou « Quelles sont les autres options ? »

« Pourquoi avez-vous agi de cette façon ? » ou « Qu’est-ce qui ne s’est pas produit et a causé cet échec ? »

« À quoi pensais-tu ? » ou « Que feras-tu différemment la prochaine fois ? »

« Es-tu sûr que c’est une bonne idée ? » ou « Qu’est-ce qui vous fait croire que cela fonctionnera ? »

« Pourquoi n’es-tu pas venu me voir plus tôt ? » ou « Qu’est-ce qui doit être mis en place pour que tu sois confortable à l’idée de venir me voir plus tôt la prochaine fois ? »

4 façons de poser des questions percutantes

#1 – Touchez l’imagination

  • À quoi cela ressemblerait-il si vous réussissiez spectaculairement cette semaine ?
  • Où iriez-vous si vous coupiez larguiez les sacs de lest de votre ballon ?
  • Comment pourriez-vous naviguer sur des mers houleuses à venir ?

#2 – Utilisez des mots d’action

  • Qu’avez-vous fait pour que cela se produise ?
  • Que ferez-vous ensuite ? Qu’est-ce qui vous fait penser que cela va marcher ?

#3 – Ajoutez la temporalité

  • Quand allez-vous essayer cela ?
  • Qu’est-ce qui a fonctionné la dernière fois ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ?
  • Quelle est la prochaine étape pour vous ?
  • Si vous attendez, qu’est-ce qui est à risque ?Haut du formulaire

#4 – Changez de perspective

  • Que feriez-vous si vous étiez le PDG ? Le client ?
  • Que pourraient suggérer vos collègues ?
  • Quels sont les défis auxquels vos subordonnés directs sont confrontés et que vous ne voyez pas ?
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Le challenge pour vous-même

Votre curiosité est-elle fermée, ouverte ou quelque chose entre les deux ? N’utilisez pas de verbes comme « Ne serait-il pas bon que vous… »

N’utilisez pas la curiosité pour donner des conseils.

Les questions ouvertes commencent par quoi, comment, qui ou quand.

Considérez le ton. Votre curiosité est-elle pleine de doute ou d’optimisme ? L’esprit qui sous-tend la curiosité façonne la réponse que vous recevez.

Engagez-vous à poser deux questions avant de faire une déclaration.

Quelles sont les questions stupides ?

Quel principe directeur de la curiosité pouvez-vous ajouter ?

A propos d’exiger une certitude…

Exiger la certitude serait-il une approche pour ne surtout rien changer ?

Demanding certainty par Seth Godin

https://seths.blog/2024/04/demanding-certainty/

Les défenseurs du statu quo exigent souvent des certitudes lorsqu’ils sont confrontés à des décisions concernant l’avenir.

Elle met en place les conditions pour ne rien faire, car la certitude n’arrive jamais avant la venue de l’avenir.

Il est beaucoup plus utile d’examiner les probabilités.

Lancer une pièce de monnaie en l’air donne 50 % de chances qu’elle retombe sur face. C’est un pari risqué.

Par contre, il y a plus de 95 % de chances que le niveau de la mer à Miami soit nettement plus élevé dans dix ans. Le pari inverse est-il celui que vous voulez prendre ?

Dès que nous pouvons commencer à discuter des probabilités, nous pouvons nous asseoir du même côté de la table et affiner nos estimations et nos profils de risque.

Mais la certitude ? La certitude est un autre mot pour retarder.

« La centrale énergétique silencieuse : L’activation des connaissances transforme la livraison des projets. » par Grace Najjar

Les désalignements, les erreurs répétées, les connaissances fragmentées et les performances incohérentes persistent, en particulier, mais pas seulement, dans les grands projets menés par les gouvernements.

« The Silent Powerhouse: How Knowledge Activation Transforms Project Delivery » par Grace Najjar

https://www.linkedin.com/pulse/silent-powerhouse-how-knowledge-activation-transforms-grace-najjar-y6pnf

Dans l’économie actuelle, axée sur les projets, les organisations sont confrontées à un paradoxe : Malgré les outils modernes, les méthodologies avancées et l’abondance de données, des points faibles familiers continuent de bloquer l’exécution. Les désalignements, les erreurs répétées, les connaissances fragmentées et les performances incohérentes persistent, en particulier dans les environnements de livraison de projets à grande échelle et menés par les gouvernements.

L’activation des connaissances devient un facteur de différenciation stratégique.

Les environnements augmentés par l’IA, interfonctionnels et axés sur les informations, alimentent la création de valeur, accélèrent les performances des projets et soutiennent l’innovation à grande échelle. Loin d’être une fonction innée, le management des connaissances (Knowledge Management – KM) est en train de devenir un catalyseur clé de l’agilité opérationnelle, de l’apprentissage organisationnel et de la prospective stratégique.

Cet article rassemble des informations de terrain, des conclusions pour le management exécutif contenues dans le livre blanc « Bridging Gaps in Mega Projects », une recherche mondiale de PMI®, Springer et RealKM, et des expériences pratiques dans les écosystèmes de livraison de la région Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

Cartographiez la douleur : Quand les connaissances s’arrêtent, la livraison ralentit.

À travers notre table ronde et notre travail de conseil dans le monde réel, une tendance claire s’est dégagée : De nombreux problèmes chroniques des projets découlent de déconnexions de connaissances.

Les dirigeants citent :

  • Retards dus à une mauvaise intégration et à un mauvais transfert de projet.
  • Fragmentation des informations entre les équipes et les outils.
  • Incapacité à localiser des documents et des experts humains dans des domaines spécifiques.
  • Incapacité à mettre à l’échelle les pratiques réussies.
  • PMOs désengagés ou centres d’excellence passifs.
  • Duplication du travail en raison d’un manque de visibilité.
  • Transitions de leadership sans flux de connaissances structurés.

Ces points sensibles ont été exprimés par des décideurs de haut niveau et cartographiés dans notre livre blanc que nous avons publié lors de l’édition de février 2025 de la Project Control Expo UAE.

Il ne s’agit pas simplement de défauts de processus, mais d’un échec à capturer, connecter et appliquer les connaissances au bon endroit et au moment opportun.

Des écarts aux gains : 10 pratiques pour activer la diffusion axée sur l’information

Niveau opérationnel – Résoudre les problèmes d’exécution

#1 – Corrigez les lacunes d’exécution grâce aux connaissances basées sur les rôles.

Les connaissances spécifiques au contexte doivent être rendues accessibles à ceux qui exécutent des tâches de livraison. Des outils tels que des kits d’intégration, des cartes de flux de travail visuelles et des briefs contextuels permettent aux managers de projet et aux membres de l’équipe de comprendre les rôles, les attentes et les normes dès le premier jour.

#2 – Maintenez la continuité entre les équipes de projet en rotation.

Les projets se dissolvent souvent une fois les objectifs atteints, mais les connaissances institutionnelles doivent persister. L’intégration de transferts structurés, d’observation de rôles et de playbooks atténuent le risque de perte de connaissances et réduisent le temps de montée en puissance des nouveaux membres.

#3 – Intégrez l’intelligence d’exécution dans les flux de travail de livraison.

Les connaissances doivent résider dans les outils et les routines que les équipes utilisent déjà. Intégrez des conseils sur les processus, des tableaux de bord en direct et des recommandations contextuelles dans les outils de management de projet pour vous assurer que les leçons sont exploitables, et non cachées dans ces documents.

#4 – Mettez en œuvre une robuste gouvernance de l’information.

Une classification et une structuration correctes des actifs de connaissances sont essentielles pour les rendre trouvables et réutilisables. Établissez une convention de nommage standardisée, des protocoles de métadonnées clairs et un balisage du cycle de vie pour garantir que le contenu est étiqueté de manière cohérente, fiable et accessible au moment où vous en avez besoin.

Niveau tactique – Favoriser la gouvernance et l’alignement stratégique

#5 – Donnez aux PMOs et aux centres d’excellence les moyens d’agir en tant que moyens stratégiques.

Les PMOs et les centres d’excellence doivent devenir des conseillers en temps réel, des curateurs de données et des orchestrateurs d’apprentissage. Ils doivent permettre la mise en œuvre grâce à un coaching, à une interprétation des informations et à une aide à la décision basée sur des scénarios qui connectent la gouvernance avec l’apprentissage.

#6 – Appliquez une gouvernance intelligente des connaissances pour la confiance et l’impact.

La gouvernance n’est pas une question de contrôle, c’est une question de crédibilité. Établissez des protocoles pour la validation, la propriété des connaissances et leur renouvellement. Cela renforce la confiance dans le contenu partagé et favorise une réutilisation responsable.

#7 – Alignez le flux de connaissances sur le cycle de vie du projet.

Les connaissances ne sont pas statiques. Le cycle de vie d’un projet d’apprentissage intègre activement la découverte, la conception, la mise en œuvre et les revues de clôture. Alignez la capture et l’application des connaissances sur chaque phase du projet pour de meilleures décisions stratégiques et une réduction des choses à refaire ou corriger.

Niveau stratégique – Favoriser l’innovation et l’apprentissage.

#8 – Stimulez l’innovation grâce à la réutilisation intelligente.

L’innovation émerge lorsque des idées éprouvées sont appliquées dans de nouveaux contextes. Encouragez la réutilisation des modèles, des métriques et des cadres de travail qui ont apporté de la valeur. Mettez en évidence les réussites entre les projets et permettez aux équipes de s’appuyer sur des résultats réels.

#9 – Construisez une culture de la réflexion et de la réutilisation.

Apprendre est une habitude culturelle. Créez des rituels de réflexion tels que des rétrospectives, des cafés de partage de connaissances et des revues après action, et associez-les aux jalons du projet. Faites de la réutilisation une mesure de maturité.

#10 – Combinez des actifs codifiés avec un partage centré sur l’humain.

Équilibrez l’usage des bases de connaissances avec le partage expérientiel. Utilisez le storytelling, le mentorat inversé et les outils collaboratifs en temps réel pour transférer des connaissances explicites et tacites entre les niveaux et les générations.

Réflexion finale : Des archives passives à l’intelligence active !

Dans l’avenir émergent du travail, les organisations de projet doivent faire plus que gérer les livrables, elles doivent activer l’information. Le Management des connaissances n’est plus une fonction d’arrière-plan. C’est le tissu conjonctif qui permet la vitesse, la confiance et l’innovation. Lorsqu’il est appliqué efficacement, le management des connaissances améliore la façon dont les informations sont dérivées des données et des bases de données, transformant les informations en connaissances exploitables qui éclairent les décisions en temps réel.

Comme le confirme l’étude « Bridging Gaps in Mega Projects », de nombreux problèmes de planification, de reporting, d’adoption d’outils et de transitions de leadership sont les symptômes d’un problème fondamental : Des connaissances sous-utilisées ou inaccessibles.

Les PMOs et les centres d’excellence les plus efficaces du futur seront ceux qui organisent, contextualisent et mènent les connaissances en actions.

Avec l’essor de l’IA, des infrastructures intelligentes et des écosystèmes numériques, les enjeux n’ont jamais été aussi élevés.

Passons de la gestion de contenu à la mobilisation d’informations. De savoir ce que nous avons fait, à activer ce que nous devrions faire ensuite.

Pas au courant de votre pouvoir ?

Si vous ne réalisez pas que vous avez du pouvoir, vous ne pourrez peut-être pas l’exercer.

Unaware par Seth Godin

https://seths.blog/2024/01/unaware/

Si vous ne réalisez pas que vous avez du pouvoir, vous ne pourrez peut-être pas l’exercer.

Le pouvoir de prendre la parole, de participer, d’inventer, de diriger, d’encourager, de voter, de connecter, de s’organiser, de marcher, d’écrire, de dire « non » ou de dire « oui ».

Il est tentant d’imaginer que vous avez moins de pouvoir que vous n’en avez. Cela vous permet de rester tranquilles. Pour l’instant.

 

Quels sont les 4 secrets de la réussite ?

Si rêver fonctionnait, vous y seriez déjà. Et je parie que vous travaillez déjà dur. Voici 4 secrets de réussite que les gens loupent trop souvent.

4 Secrets of Achievement par Dan Rockwell

https://leadershipfreak.blog/2025/04/07/4-secrets-of-achievement/

Ne laissez jamais les grandes réalisations se moquer des petits débuts…

#1. Trouvez le problème que vous êtes censé résoudre.

Les personnes qui réussissent créent et pilotent des solutions. Qui essayez-vous d’aider ? Comment?

La solution que vous proposez vous dynamise en premier.

Faites-ceci maintenant : Notez un problème auquel votre équipe est confrontée. Listez trois petites façons de l’améliorer cela cette semaine.

#2. Pratiquez l’impatience stratégique.

Faites une différence maintenant. Ne laissez pas les grandes réalisations se moquer des petits débuts. « Vous n’y arriverez jamais. »

Quelle petite action pouvez-vous faire avant midi ? Mieux vaut faire une petite différence maintenant que d’attendre de changer le monde plus tard.

  • Faites quelque chose de mieux, pas de parfait.
  • Attaquez-vous à une petite partie de votre rêve dès aujourd’hui.
  • Nourrissez l’insatisfaction.
  • Continuez à demander ce qui va suivre.
  • Déclarez le progrès, pas la victoire.

Conseil : Proposez des solutions qui élargissent votre cœur, dynamisent l’action et servent les autres.

#3. Montrez-le avant d’en parler.

Supposons que vous aspiriez à diriger à un niveau supérieur. Concentrez-vous sur les attitudes positives, les comportements visibles et les compétences exploitables des leaders de haut niveau. Oubliez les titres.

Comportez-vous pour atteindre la réussite.

#4. Qui est votre « avec » ?

Qui vous permet d’aller plus loin ?

Les rêves que vous pouvez atteindre par vous-même sont indignes.

  1. Michael Jordan et Scottie Pippen – Ils ont mené les Chicago Bulls à six championnats de la NBA.
  2. C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien – S’inspiraient et critiquaient le travail de l’autre.
  3. Steven Spielberg et John Williams – Ont réalisé et composé la musique de Jaws, E.T., Indiana Jones.
  4. Sergey Brin et Larry Page – Co-fondateurs de Google.
  5. Warren Buffett et Charlie Munger – Ont construit Berkshire Hathaway.

Parlez avec des coachs, des mentors et la voix de l’expérience. Ne prenez pas de décisions en fonction des commentaires des détracteurs et des opposants.

Faites-le maintenant : Connectez-vous avec une personne – aujourd’hui – qui peut améliorer votre capacité à atteindre des niveaux élevés.

La réussite naît des rêves et se construit avec une action habile.

Quel secret vous frappe le plus ? Pourquoi ?

Gestion de l’innovation. Et si le succès était une question de méthode ? par Frédéric Sauzet

Savez-vous vraiment gérer l’incertitude dans vos projets innovants ?

Dans un monde où l’innovation est devenue le maître-mot de toute stratégie d’entreprise, nombreux sont ceux qui se heurtent à la réalité du terrain : comment gérer concrètement ces projets qui, par nature, échappent aux cadres traditionnels de la gestion ?

Pourquoi les méthodes classiques échouent-elles face à l’innovation ?

La gestion de projet nous a appris à décomposer un objectif final en sous-objectifs clairs, à anticiper les tâches et à contrôler rigoureusement l’avancement selon le fameux trio coût-qualité-délai. Cette approche, parfaitement adaptée aux environnements stables et prévisibles, se révèle pourtant inadaptée face aux défis de l’innovation véritable.

L’innovation nous place dans une situation fondamentalement différente : Comment concevoir et distribuer un produit sur un marché qui n’existe pas encore ? Comment évaluer la rentabilité d’une solution qui rompt avec l’offre actuelle ?

Sans repères stables et connus, la méthode classique aboutit généralement à 2 impasses.
  1. Soit elle conduit à l’abandon du projet innovant, incapable de satisfaire aux conditions initiales de coût-qualité-délai.
  2. Soit elle empêche même le démarrage de l’innovation, notamment lorsque les calculs de VAN (Valeur Actuelle Nette) affichent inévitablement des résultats négatifs.

L’innovation : Une exploration, pas une exécution.

Contrairement à un projet classique, l’innovation ne consiste pas à converger vers un objectif prédéfini. Il s’agit plutôt d’explorer des territoires inconnus, d’acquérir de l’information pour obtenir des résultats provisoires et, si nécessaire, bifurquer vers de nouvelles pistes.

Nous ne sommes plus dans un contexte de risque calculable, mais bien d’incertitude véritable. Et c’est précisément cette incertitude qui nous fait peur. Comme l’explique Anne Dufourmantelle dans son « Éloge du risque » :

L’incertitude est ce que nous craignons le plus. Toute notre organisation consiste à bloquer l’imprévu.

Le management de l’innovation : un cadre pour apprivoiser l’incertitude

Combien de fois ai-je vu des équipes brillantes s’essouffler sur des projets d’innovation qui ne décollaient jamais ?

Combien d’entreprises sont menacées par de nouveaux acteurs ou des technologies disruptives ?

La vérité est brutale :Les équipes planchent sur des idées, des prototypes sont développés, parfois même testés… mais très peu atteignent le marché. Encore moins contribuent significativement au chiffre d’affaires.

Et ce constat n’est pas marginal. Le baromètre McKinsey 2021 sur l’innovation révèle que 84 % des dirigeants considèrent l’innovation comme essentielle à leur stratégie, mais seuls 6 % se disent satisfaits de la performance de leur département innovation.

Alors pourquoi ce fossé abyssal entre intention stratégique et impact réel ? Et surtout, comment passer de l’idée au revenu ?

Des méthodes concrètes pour réussir vos projets d’innovation

Le livre sur Amazon

Ces observations m’ont poussé à écrire Le management de l’innovation en pratique, désormais publié par Afnor Editions.

Ce livre est né d’une conviction profonde : Transformer vos idées en succès durables n’est pas une question de chance, mais de méthode. J’y partage comment activer les véritables leviers générateurs de valeur, mobiliser vos équipes autour d’une vision qui inspire et explorer sereinement de nouveaux territoires d’activité.

Vous voulez transformer vos défis d’aujourd’hui en valeur pour demain ?

Commencez par le diagnostic innovation 360° d’innovecteur.

Frédéric Sauzet

Frédéric Sauzet

Fort de plus de 20 ans d’expérience dans les secteurs technologiques, industriels et commerciaux, Frédéric Sauzet a occupé les fonctions de Directeur Général de PlanetWatch et de Responsable d’InnoGEX, incubateur labellisé CERN. Il aide les organisations à transformer leurs idées innovantes en résultats tangibles. https://innovecteur.com/

Son dernier livre : Management de l’innovation en pratique avec l’ISO 56001

« Comment être un/e meilleure chef/fe de projet : l’art de conjuguer compétences techniques et humaines avec courage » par Patricia C. Brooks

Dans un monde professionnel en constante évolution, la gestion de projets est devenue un métier beaucoup plus pertinent que jamais. Pour réussir dans ce rôle complexe, il ne suffit pas d’être organisé ou de maîtriser des outils informatiques.

Un bon chef de projet doit savoir allier deux types de compétences : Les compétences techniques (ou « hard skills ») et les compétences non techniques (ou « soft skills »). Mais ce qui constitue chaque genre de compétences ?

Les compétences techniques

Les compétences techniques sont la base opérationnelle et elles sont souvent celles qui viennent à l’esprit en premier quand on pense à la gestion de projet.  Quelques compétences techniques comprennent :

  • Maîtrise des outils de planification (Gantt, Trello, MS Project, etc.)
  • Compétences en gestion budgétaire
  • Analyse des risques
  • Méthodologies de gestion de projets (Agile, Scrum, Waterfall…)
  • Compétences en informatique ou techniques spécifiques au secteur

Ces aptitudes permettent au chef de projet de structurer, planifier, suivre et livrer un projet selon les objectifs fixés. En effet, elles sont essentielles ; cependant, elles ne suffisent pas toutes seules à garantir le succès.

Mais quoi d’autre est nécessaire pour être un/e meilleure responsable de projet ?

Les compétences non techniques

Souvent sous-estimées, les compétences non techniques jouent pourtant un rôle clé dans le pilotage d’un projet. Elles permettent de gérer les relations humaines, de motiver les équipes, de s’adapter aux changements, de naviguer dans les zones d’incertitude en gardant la tête froide. Ces compétences sont le ciment de la relation et de la résilience.

Lefebvre Dalloz Compétences est partenaire de DantotsuPM, visitez leur site pour découvrir leurs offres de formation.

Voici dix compétences non techniques cruciales pour un gestionnaire de projet qui sont le plus souvent évoquées.

  1. Communication : Savoir écouter, expliquer, convaincre.
  2. Empathie : Comprendre les émotions et les besoins des autres.
  3. Gestion des conflits : Régler les tensions de manière constructive.
  4. Leadership : Inspirer et guider les équipes.
  5. Gestion du stress : Rester calme et efficace sous pression.
  6. Pensée critique : Analyser les situations avec recul et objectivité.
  7. Adaptabilité : Faire face au changement sans perdre de vue les objectifs.
  8. Créativité et l’esprit ouvert : Trouver des solutions innovantes.
  9. Négociation : Parvenir à des accords bénéfiques.
  10. Collaboration : Aligner les talents pour concrétiser ensemble la vision du projet.
C’est une bonne liste de compétences générales, néanmoins il y en a une autre qui est aussi important que les autres : Le courage.

« Le courage est la plus grande des vertus, car sans courage, aucune autre vertu ne peut se maintenir. » Maya Angelou

Quand j’ai commencé ma carrière comme chargée de projet en 2001, je ne possédais pas beaucoup de compétences, ni techniques ni non techniques. Mais au fur et à mesure, avec chaque projet sur lequel j’ai travaillé, j’ai amélioré mes compétences. Ce qui m’a surprise, c’est que les compétences auxquelles je n’avais pas prêté attention, au début, sont devenues les plus importantes pour moi, non seulement dans la gestion de mes projets, mais aussi dans ma vie personnelle.

J’ai pu rester dans ce métier et m’épanouir parce que j’ai travaillé sur moi-même et trouvé la confiance d’honorer mes valeurs. Pour le faire il était crucial de s’appuyer sur mon courage. Ainsi, j’ai appris à lever la main et poser des questions, même quand je pensais qu’elles étaient stupides. J’ai trouvé le courage de remettre en question des décisions, même quand toute l’équipe était d’accord avec elles. J’ai même quitté un poste lorsque qu’un directeur m’a demandé de faire quelque chose qui allait à l’encontre de mes valeurs fondamentales. Toutes ces choses étaient difficiles et inconfortables à faire, mais à la fin du compte je peux encore me regarder dans le miroir et me sentir bien par rapport de moi-même.

Je partage cela pour souligner à quel point il est vital de développer son courage. Car au cœur des compétences non techniques se trouve cette qualité fondamentale, trop rarement citée, mais pourtant indispensable : Le courage.

Il ne s’agit pas ici d’héroïsme mais d’une attitude mentale : Oser faire face à l’inconfort, prendre position, et agir malgré la peur ou l’incertitude.

Pourquoi le courage est-il indispensable en gestion de projets ?

  1. Prendre des décisions impopulaires : Parfois, un chef de projet doit dire non à un client ou à sa direction pour protéger l’intégrité du projet.
  2. Affronter les conflits : Fuir les tensions affaiblit le projet ; les affronter avec fermeté et respect le renforce.
  3. Assumer ses erreurs : Reconnaître une mauvaise décision permet de la corriger rapidement et de conserver la confiance de l’équipe.
  4. Innover : Sortir des sentiers battus comporte toujours un risque d’échec. Il faut du courage pour l’accepter.
  5. S’opposer à la hiérarchie quand c’est nécessaire : Défendre une idée ou un membre de l’équipe face à une autorité demande du cran.

Comment développer son courage en tant que chef de projets ?

Le courage n’est pas un don inné, c’est une capacité que l’on cultive. Voici quelques pistes concrètes :

  1. Sortir régulièrement de sa zone de confort : Oser des initiatives, même petites, aide à s’habituer à l’incertitude.
  2. Travailler sa confiance en soi : Se connaître, reconnaître ses forces et ses limites.
  3. Demander du feedback sincère : Pour grandir, il faut apprendre à entendre la critique sans se braquer.
  4. S’entourer de modèles courageux : Mentors, coachs ou collègues inspirants peuvent être des sources d’énergie et de réflexion.
  5. Prendre du recul : En situation difficile, se poser, respirer et analyser calmement permet de mieux agir.

En conclusion, un/e bon/ne chef/fe de projet n’est pas simplement un expert en méthodes ou en outils.

C’est avant tout une personne capable de faire face aux défis humains, techniques et organisationnels avec lucidité, empathie… et courage. Ce dernier agit comme le socle invisible mais essentiel qui permet aux compétences non techniques de s’exprimer pleinement. Cultiver le courage, c’est ouvrir la porte à un leadership plus authentique, plus résilient, et plus humain.


Patricia C. Brooks

Patricia C. Brooks

Patricia C. Brooks est une Américaine qui a posé ses valises en France en 2018. Aujourd’hui, elle met tout son cœur et son expérience dans The Courage Catalyst, l’entreprise qu’elle a fondée pour accompagner celles et ceux qui rêvent de recommencer leur vie dans un nouveau pays. Forte de son parcours en gestion de projets, Patricia aide ses clients à gagner en confiance, à cultiver leur courage et à tracer un chemin clair pour vivre ce grand changement avec sérénité et détermination.

 

 

Créez de la valeur, encore et toujours !

Créez vous suffisamment de valeur pour justifier votre salaire et votre job ? Pour être attractif sur le prochain ?

Create value par Seth Godin

https://seths.blog/2023/08/create-value/

Si votre travail semble être une impasse, c’est peut-être parce que vous avez échangé le contrôle et la responsabilité contre un sentiment de sécurité.

Mais la vraie sécurité réside dans la création de valeur.

Créer de la valeur n’est pas facile, mais c’est résilient, généreux et souvent rentable.

« Comment puis-je créer plus de valeur ? » est une question beaucoup plus utile que « Comment puis-je trouver un meilleur job ? »

Le primo adoptant (et le dilettante)

Le primo adoptant et le dilettante essaient tous deux votre nouveau produit ou livrable, mais seul le premier s’accroche pour en découvrir toutes les capacités.

The early adopter (and the dilettante) par Seth Godin

https://seths.blog/2023/07/the-early-adopter-and-the-dilettante/

Les primo adoptants ont acheté un iPhone en 2008 et n’ont jamais regardé en arrière. Elles et ils ont joué quelques parties de paddle, puis ont rejoint un club et ont acheté l’équipement. Elles et ils ont pris un nouveau magazine en kiosque à journaux, puis se sont abonnés, et elles ou ils ont acheté le nouveau best-seller et ont ensuite lu les autres œuvres de l’auteur.

Le dilettante se présente souvent dans les premiers mais passe ensuite à autre chose.

Le primo adoptant et le dilettante essaient tous deux la nouvelle technologie, mais un seul reste dans les parages, apprenant les parties difficiles.

Le dilettante recherche de nouvelles expériences, mais le primo adoptant adopte.

La culture a besoin des deux.

Les spécialistes du marketing doivent être conscients des différents personas et planifier en conséquence.

Si vous insistez pour que les gens essaient votre produit mais que vous ne créez pas les conditions d’abonnement et de persévérance, ne soyez pas surpris si seuls les dilettantes se présentent. Cela peut suffire, mais vous devez choisir le public que vous recherchez.

Comment préparer une idée de projet pour la mettre sur le devant de la scène ?

Parfois, votre excellente idée pour un nouveau projet demande plus de travail avant d’être acceptée. Voici comment approcher cette phase critique.

Comment préparer une idée de projet pour le primetime par Bonnie Biafore

Les idées de nouveau projet soutiennent les carrières dans le management de projet et offrent des possibilités de faire avancer votre organisation. Parfois, les idées de projet ont besoin de plus de travail avant d’être acceptées.

Voici 5 des indicateurs qu’une idée de projet n’est pas prête et comment l’améliorer.

#1 – Les perspectives de sponsoring ne sont pas claires.

Une excellente question à propos d’une idée de projet est la suivante : « Qui serait un sponsor approprié pour cette initiative ? ». Si la réponse n’est pas claire ou si plusieurs sponsors peuvent être nécessaires pour assumer les responsabilités de parrainage, c’est un problème. Un projet est voué à l’échec sans le plein engagement d’un sponsor. La solution : Restructurer l’idée du projet pour l’aligner sur le champ de responsabilité d’un sponsor potentiel.

#2 – Bénéfices peu clairs.

Pour une idée de projet valide :

  1. Qui en bénéficiera ? et
  2. Comment ces bénéfices seront-ils réalisés et mesurés ?

Si vous ne pouvez pas répondre à ces questions, l’idée peut toujours être valable, mais il faut plus de travail avant de poursuivre. Recherchez les bénéfices résultant des changements apportées aux processus métier, aux solutions technologiques ou aux approches de support client. Ensuite, documentez les réponses aux questions ci-dessus.

#3 – Sources de financement peu claires.

Pour chaque idée de projet, il est essentiel de se demander : « Comment allons-nous payer pour cela ? ».

Si la réponse n’est pas claire, il faut travailler davantage pour déterminer où seront réalisés les bénéfices du projet. Analysez les bénéfices du projet pour identifier le secteur d’activité qui bénéficiera d’améliorations, c’est-à-dire votre candidat au financement.

#4 – Il existe des défis technologiques.

Certaines idées de projets valables se heurtent à des plateformes technologiques qui peinent à gérer le changement. Soit les systèmes sont trop vieux ou fragiles, soit l’arriéré de modifications pour l’équipe technologique est trop important. Dans ce cas, vous pouvez envisager deux approches. Premièrement, peut-on obtenir des bénéfices sans changements technologiques importants ? Sinon, si les bénéfices sont suffisamment importants, envisagez de faire appel à des ressources techniques spécialisées ou à des ressources supplémentaires pour répondre aux changements technologiques nécessaires à la mise en œuvre de l’idée de projet.

#5 – Manque d’alignement stratégique.

Les pénuries de ressources et/ou de financement limitent souvent les organisations. Les idées de projet qui ne soutiennent pas l’orientation stratégique de l’organisation ne sont pas une bonne idée. Si nécessaire, restructurez l’idée du projet pour soutenir la stratégie de l’organisation, ou rejetez-la comme une idée qui ne correspond pas aux priorités actuelles de l’entreprise.

Si vous êtes un chef de projet qui n’entend pas parler des idées de projet dès le début, les points mentionnés dans cet article sont d’excellents sujets à aborder lorsque vous finalisez votre charte de projet.

Si le projet avance rapidement avant que ces points ne soient résolus, intégrez-les en tant que risques dans la planification de votre projet. De cette façon, vous pouvez discuter des activités de réponse aux risques avec vos principales parties prenantes.

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Cet article fait partie de la  série de bulletins d’information Bonnie’s Project Pointers, qui compte plus de 70 000 abonnés. Cette newsletter est rédigée à 100% par un humain (pas d’extraterrestres ou d’IA impliqués). Si vous aimez cet article, vous pouvez  vous abonner pour recevoir des notifications lorsqu’un nouvel article est publié.

Vous voulez en savoir plus sur les sujets dont je parle dans ces bulletins d’information ? Regardez les cours de Bonnie Biafore dans la bibliothèque d’apprentissage LinkedIn et suivez ses interventions en direct dans LinkedIn Office Hours.

« La conduite du changement dans les projets de transformation, retour d’expérience autour de quelques incontournables » par Olivia LE JEUNE et Jean-Roch HOULLIER

La conduite du changement dans les projets de transformation,

Retour d’expérience autour de quelques incontournables

par Olivia LE JEUNE et Jean-Roch HOULLIER

La conduite du changement peut se définir comme l’ensemble des opérations effectuées au sein d’une organisation pour lui permettre de s’adapter au changement et à l’évolution de l’environnement. Elle est tout particulièrement centrée sur l’humain avec des composantes culturelles, comportementales et sociales pour les individus et les équipes impactés. Retour d’expérience fondé sur notre pratique de la conduite du changement au sein de nos projets.

La conduite du changement : Une composante à part entière du projet

Souvent reléguée au second plan, la conduite du changement constitue selon nous un levier stratégique incontournable au sein des projets de transformation. Sa minimisation et encore davantage son absence engendrent un risque majeur en matière d’impacts de déploiement et d’appropriation, sociaux et humains, tout particulièrement lors de changements organisationnels. À titre d’exemple, les projets dont la dimension technologique (le « comment ») prend le dessus sur la raison d’être et l’intention initiale (le « pour quoi » et le « quoi »). Ces projets restent alors « suspendus en surface » sans prise réelle avec le terrain, finalement sans aucun impact.

Dès la structuration du projet, c’est donc un chantier à prendre en considération au sein de l’organisation du projet avec une équipe dédiée (à la hauteur du niveau de complexité des changements envisagés). Diverses parties prenantes composent cette équipe, en particulier des spécialistes de la conduite du changement et des relais sur le terrain. Gouvernance et méthodologie adaptées complètent le dispositif.

En matière de déploiement, on veillera tout particulièrement à sensibiliser l’écosystème du projet à la conduite du changement en accompagnant les équipes et en développant progressivement une culture du changement. On pourra, au travers de l’identification de persona, organiser des « immersions » c’est-à-dire des « vis ma vie » avec pour objectif de s’approprier l’existant, mieux maîtriser l’activité de l’utilisateur final, évaluer l’écart, analyser l’impact entre le changement visé et l’existant pour poser un diagnostic et mieux doser l’effort de l’accompagnement.

Selon nous, le succès de tout projet de transformation est déterminé à l’aune de sa capacité à ancrer dans la durée les changements de toutes natures (processuels, technologiques et tout particulièrement comportementaux). C’est là le rôle clé d’une conduite du changement bien structurée et déployée, contribuant à une évolution progressive (car très lente) de la culture dominante.

Émergence d’une vision : Ancrage et respect de l’existant

Autre retour d’expérience, l’importance pour tout projet de transformation de s’inscrire dans une vision (et une stratégie) préalablement définies. La première donne le cap (et l’état futur désiré) sur un horizon d’en général quelques années, la seconde le « comment » pour y parvenir. Lorsque l’on parle de vision, il est intéressant de se rappeler qu’il est important que cette dernière s’ancre dans l’histoire de la structure concernée tout en proposant un pas en avant vers l’état futur souhaité. Cette liaison au passé présente une vertu à forte valeur ajoutée, celle de mieux ancrer le nouvel état désiré dans l’histoire des organisations concernées par le changement.

Ainsi, que de projets lancés sans ce préalable dont les vertus sont pourtant multiples :  Sens de la démarche, ancrage et respect de l’existant, structuration et progressivité des étapes et lots de travaux mis en œuvre.  Une erreur courante commise dans les grands projets de transformation est de faire « table rase » de l’existant avec une approche binaire dont les premières conséquences se traduisent par un clivage des parties prenantes, les « has been » d’un côté, les « héros du jour » de l’autre. Plus encore, leur manque de respect de l’existant favorise l’attentisme des intéressés qui, plutôt que de s’engager, préféreront attendre le prochain projet de transformation !

De telles approches, selon nous, sont le plus souvent le reflet d’une réelle absence de curiosité, d’humilité et d’absence de respect, voire de mépris des « prédécesseurs ». Il est d’ailleurs amusant de signaler que ces mêmes « héros du jour » sont appelés par la suite à virer obsolètes à leur tour !

Perspective de l’innovation : Dimensions incrémentales et progressives

Notre conviction, forgée par les projets de changements que nous avons eu le privilège de piloter, se fonde sur le principe d’une double approche incrémentale et progressive, respectueuse de l’existant et des diverses et précédentes réalisations.

Pour la première, c’est typiquement le cas dans les projets de transformation à base d’innovations, où selon nous, humilité oblige, « l’incrément » sied davantage au « paradigme » réservé à quelques génies bien inspirés. Dans le domaine de nos innovations pédagogiques et digitales, nous mettons en œuvre une stratégie de conduite du changement fondée sur une double approche : Appui sur l’existant et modification d’une « seule variable » à la fois. À titre d’exemple, notre projet de digitalisation de l’action de formation tutorale construit sur l’optimisation d’un processus de tutorat existant (le processus est connu des différentes parties prenantes) et l’apport d’une technologie innovante (une nouvelle plateforme est introduite dans l’écosystème de la formation). L’apport simultané de nouveaux processus et de technologies aurait sans doute été plus difficile pour réussir le déploiement de cette innovation, aujourd’hui en cours d’industrialisation au sein de l’entreprise.

La seconde, la dimension progressive du projet permet également une appropriation des changements par étape ; dans les projets d’innovation à forte dimension technologique, nous avons fait le constat d’une rapide saturation des esprits sitôt que trop d’innovations technologiques sont appelées à être déployées simultanément. On veillera donc, par exemple au travers de son plan d’innovations, à planifier et à étaler leur déploiement dans le temps.

L’après-projet : Accompagnement et transition, chef de projet inclus !

Diriger, piloter un projet de grande envergure, stratégique pour l’entreprise, est très enivrant pour un manager de projet. C’est une aventure à la fois palpitante et exigeante, d’une part par le sentiment de créer quelque chose d’unique et impactant pour l’entreprise, de l’autre par les nombreux obstacles et défis auxquels faire face tout au long du projet, incertitude en tête !

Mais une fois le projet livré, l’équipe projet est bien évidemment dissoute, car tout expert en management de projet le sait : Un projet est limité dans le temps avec une date de début et une date de fin ! Le manager de projet se retrouve bien souvent très seul après une période de turbulences intenses, le dernier en quelque sorte à « quitter le navire » alors que chacun cherche déjà son prochain projet d’affectation.

Alors comment faire ? Comme dans tout processus de conduite du changement, le manager de projet doit se préparer bien en amont du projet à cette phase de rupture et anticiper sur la fameuse courbe du deuil. Il doit se préparer avec son équipe, organiser les retours d’expériences, les leçons apprises, et accompagner les successeurs du projet. Il est également important pour l’équipe projet de fêter la fin du projet. Cette étape est très importante, elle permet de réaliser le bilan du projet, de présenter les résultats, de remercier l’ensemble des contributeurs (équipe projet et sponsor) et de faciliter la transition vers d’autres destinations des uns et des autres.

Ces approches font partie de cette phase d’accompagnement au changement à la fin du projet. Le chef de projet pourra ensuite échanger avec ses pairs, développer son réseau au travers d’une communauté de projet (si celle-ci existe au sein de l’entreprise) afin de partager, transmettre son expérience, retrouver du sens vers un autre projet (phase à anticiper également avant la fin du projet), se faire accompagner par un coach ou par sa ligne managériale.

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Jean-Roch Houllier

Diplômé d’HEC Paris, de SUPAERO (ISAE) et de SKEMA BS, Jean-Roch Houllier est actuellement responsable des opérations, de la formation et du numérique à l’Université SAFRAN, l’université du Groupe SAFRAN. Jean-Roch est également chercheur associé au Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) à Paris, dans le cadre de ses recherches sur la préhistoire, et professeur invité et directeur de thèse professionnelle.

Olivia Le Jeune

Olivia est titulaire d’une maîtrise de chimie de l’Université Paris Orsay. Elle est actuellement experte en gestion du changement et directrice de projet au sein du Groupe Société Générale France. Olivia est également professeur à Skema Business School Paris (Master Project & Program), et Coach (Développement personnel).  Elle a été présidente du PMI France.

 

DantotsuPM – Meilleur billet de 2017 : « Reinventing Organizations de Fédéric Laloux », une synthèse de Synertal

Réinventer les organisations, les 5 Paradigmes Rouge, Ambre, Orange, Vert, Opale. (Billet Original détaillé).

Le livre sur Amazon

Cette synthèse a été réalisée à partir de l’analyse de Analyse de Anne-Claire Chêne « L’essentiel des pratiques organisationnelles innovantes » http://www.reinventingorganizations.com/uploads/2/1/9/8/21988088/chene_synthese_laloux2014.pdf

Frédéric Laloux a ouvert des perspectives sur le management des organisations avec son ouvrage Reinventing Organizations, basé sur une recherche rigoureuse d’organisations pionnières qui fonctionnent déjà sur des schémas novateurs.

« Bonjour et bienvenue ! » Le premier post de DantotsuPM a déjà 15 ans et reste toujours d’actualité.

Les meilleures pratiques du management de projet, programme et portefeuille de projets, partage d’expériences, questions/réponses sur les thèmes de ce domaine qui vous intéresse.

Ce blog est également ouvert aux discussions sur le leadership, l’innovation, les petites idées qui permettent de se faciliter la vie professionnelle et de progresser.

Ci-dessus, un extrait du contenu du tout premier billet, le 26 Juin 2009 !

Le blog DantotsuPM est né de mon envie de partager (dans la continuité de la création du PMI® France-Sud dans les années 2000).

Pourquoi ce nom « DantotsuPM » ?

Comme beaucoup d’entre vous qui suivez mes publications, je cherche en permanence à améliorer les multiples compétences qui permettent de progresser dans ma vie et mes pratiques.

C’est d’ailleurs de là que vient le nom du blog car le mot Dantotsu que j’ai croisé lors de voyages professionnels au pays du soleil levant signifie en Japonais « rechercher en permanence le meilleur du meilleur ».

J’ai accolé PM à Dantotsu pour Project Management, ma passion : DantotsuPM était né !

Je sélectionne, traduit en français et publie sur ce blog des billets liés au management de projets, programmes, Project Management Office (PMO) et Portfeuilles de projets (PPM), aux soft skills, à l’agilité, à l’analyse des besoins business et au leadership.

Je m’efforce d’illustrer ces articles avec des images, vidéos, pointeurs utiles, partages d’expérience, bonnes pratiques, méthodes, outils, astuces, annonces de rencontres et wébinaires….

Vous pouvez suivre tous ces contenus directement sur ce blog https://dantotsuPM.com/ , ou sur vos médias sociaux favoris : Twitter, LinkedIn ou même Pinterest !

Si vous souhaitez à votre tour contribuer:

  1. N’hésitez pas à réagir aux billets avec vos commentaires.
  2. Contactez-moi sur LinkedIn pour publier vos propres articles.

Si votre société souhaite accroitre sa visibilité auprès des managers de projets et de leurs organisations, devenez sponsor-partenaire du blog DantotsuPM.

Découvrez ou relisez les billets les plus appréciés de la dernière année pour vous faire une meilleure idée de ce que ce blog peut éventuellement vous apporter.

Il y a déjà plus de 4000 billets en ligne et j’en publie un nouveau chaque jour…

Je vous invite donc à venir y piocher à votre rythme et selon vos besoins.

Visitez également l’espace ressources gratuites qui contient de nombreux pointeurs vers des documents utiles aux managers de projets.

J’espère que vous apprécierez d’utiliser les catégories qui regroupent les billets autour de grands thèmes ainsi que les mots clés qui rendront vos recherches plus faciles (dans la colonne de droite).

Voilà, je vous souhaite de belles lectures et de riches échanges et contributions à notre communauté de passionné.e.s du management de projets.

Livre Blanc IIL : « Intelligence artificielle (IA) Gestion de projet – Aide à la prise de décision » par Michael Shick

Le potentiel révolutionnaire de l’IA dans la refonte de la gestion de projet est immense.

Qu’il s’agisse d’optimiser les processus de prise de décision ou de fournir des informations fondées sur des données, l’IA a le potentiel de transformer les méthodes traditionnelles de gestion de projet.

Elle peut améliorer l’efficacité, la précision et la productivité, conduisant ainsi à de meilleurs résultats pour les projets.

Alors que les organisations poursuivent leur voyage vers une gestion de projet pilotée par l’IA, elles doivent rester adaptatives, proactives et conscientes de l’éthique, en veillant à ce que la technologie améliore, et non remplace, l’expertise et le jugement humains.

Découvrez la suite, téléchargez gratuitement le livre blanc « Artificial Intelligence (AI) Project Management – Decision Support »


Michael Shick, MSPM®, PMP®, CSM®

Michael J. Shick, MSPM, PMP, CSM, fondateur de ROSEMET, est un combattant blessé au combat et un officier militaire supérieur à la retraite devenu un universitaire estimé et un expert en gestion de projet. Titulaire d’un doctorat de l’université Creighton et professeur adjoint à l’université Western Carolina, le dévouement de M. Shick va au-delà des qualifications, puisqu’il s’engage à donner aux individus et aux organisations les moyens d’atteindre l’excellence en matière de projets. Fort d’une vaste expérience militaire, universitaire et de direction de projet, il incarne la résilience, l’expertise et un dévouement inébranlable à la promotion de la croissance et de la réussite d’autrui.

 

« Faire le pont entre la physique et le management de projet : Une approche interdisciplinaire de la résolution de problèmes. » par Mohannad Amro

À première vue, les domaines du management de projet et de la physique quantique peuvent sembler occuper des univers distincts et sans rapport, et pourtant gérer l’incertitude et favoriser l’interdisciplinarité sont au cœur de ces 2 disciplines.

Pourtant, en y regardant de plus près, nous découvrons que les principes régissant les lois de la physique peuvent offrir des informations profondes et significatives sur la science et l’art du management de projet. Pour les managers de projet, l’intégration de concepts issus du monde de la physique dans leur pratique ouvre une mine de perspectives uniques et précieuses.

Malgré leurs natures apparemment divergentes, les deux disciplines visent fondamentalement à relever les défis du monde réel et à forger des solutions solides.

Cette approche interdisciplinaire, loin d’être un simple luxe intellectuel, améliore considérablement la capacité à naviguer dans des environnements de projet complexes et dynamiques grâce à des méthodologies scientifiques et créatives. L’adoption de cette perspective multidimensionnelle facilite non seulement la résolution des problèmes, mais approfondit également la compréhension globale et l’efficacité de l’exécution du projet, illustrant l’influence profonde de la combinaison des principes scientifiques et des techniques de management.

Dans cet article, j’explore comment ma formation en physique a influencé et enrichi de manière unique ma pratique du management de projet.

À travers le prisme de deux études de cas, je démontrerai comment cette fusion de disciplines peut être déterminante dans la résolution de défis de projets complexes.

Similitudes entre les théories du management des risques et le principe d’incertitude d’Heisenberg

La première étude de cas explore les similitudes entre les théories du management des risques et le principe d’incertitude d’Heisenberg.

L’incertitude joue un rôle similaire dans le processus de réflexion des physiciens et des managers de projet. Le principe d’incertitude d’Heisenberg, une théorie fondamentale de la mécanique quantique, stipule qu’il est impossible de connaître simultanément la position exacte et la vitesse exacte d’une particule. Ce principe met en évidence l’incertitude inhérente au monde quantique. De même, le management des risques implique de faire face à l’incertitude et à l’incapacité de prédire les événements futurs avec une précision totale. Les deux domaines reconnaissent qu’une certitude absolue est inatteignable. En fait, la littérature sur le management des risques souligne qu’il n’est pas possible de prédire avec précision les événements futurs et leurs répercussions, c’est pourquoi nous conservons des réserves de contingence pour les inconnues connues et des réserves de management pour les inconnues inconnues.

Le principe d’incertitude d’Heisenberg aborde les limites de la précision des mesures et des prédictions au niveau quantique, en soulignant que le simple fait d’observer ou de mesurer peut influencer le système examiné. Ce principe trouve son parallèle dans le monde du management des risques. En mécanique quantique, le processus d’observation d’une particule affecte inévitablement son état. De même, dans le domaine du management des risques, l’acte d’évaluer et de gérer les risques peut modifier le profil de risque d’un projet ou d’une décision en raison du temps qu’il prend ou des parties prenantes qu’il implique.

Les deux disciplines utilisent fréquemment des modèles probabilistes comme outil pour naviguer dans les incertitudes. En mécanique quantique, les probabilités jouent un rôle crucial dans la description du comportement des particules. En revanche, le management des risques utilise des approches probabilistes pour évaluer et hiérarchiser les risques.

Cette dépendance à l’égard des probabilités découle d’un défi commun auquel sont confrontés les physiciens et les managers de projet : la nécessité de prendre des décisions avec des informations incomplètes.

Cela peut être dû aux limites inhérentes aux capacités de mesure ou à l’imprévisibilité et à la variabilité inhérentes aux événements futurs.

Comparaison entre l’utilisation des méthodologies Waterfall et Agile dans le management de projet et les modèles de particules et d’ondes en physique quantique.

Mon deuxième exemple de la valeur créée par cet état d’esprit interdisciplinaire tourne autour de la comparaison entre l’utilisation des méthodologies Waterfall et Agile dans le management de projet et les modèles de particules et d’ondes en physique quantique.

Ces deux comparaisons dans leurs domaines respectifs ont tendance à être vivantes, énergiques et souvent controversées.

Tout comme la physique quantique utilise les modèles de nature particulaire ou ondulatoire pour expliquer des phénomènes spécifiques en fonction du contexte, le management de projet utilise les méthodologies Waterfall et Agile dans différents scénarios de projet.

Pour les projets avec des éléments bien définis et immuables, comme les projets de construction, Waterfall est efficace. Pour les projets nécessitant de la flexibilité et de l’adaptabilité, par exemple lors de la création d’un nouveau produit logiciel, Agile est préférable. Ces deux perspectives offrent des mentalités distinctes : les particules et Waterfall mettent l’accent sur des éléments discrets et individuels (particules ou étapes de projet), tandis que Waves et Agile se concentrent sur le flux continu et l’adaptabilité.

Louis de Broglie était un physicien et aristocrate français qui a apporté des contributions révolutionnaires à la mécanique quantique. Il a introduit la théorie de la dualité onde-particule qui intègre les modèles de particules et d’ondes, suggérant que les particules peuvent présenter des propriétés ondulatoires et vice versa. Cette intégration offre une compréhension plus complète des phénomènes quantiques. Dans le management de projet, le mélange des principes de Waterfall et d’Agile peut conduire à une approche plus flexible et plus réactive, tenant compte à la fois de la planification structurée et de l’adaptabilité. En fait, tout comme la théorie de Broglie offre une compréhension plus complète des phénomènes quantiques en intégrant des modèles de particules et d’ondes, les managers de projet peuvent bénéficier d’une approche plus nuancée et flexible en combinant la planification structurée de Waterfall avec l’adaptabilité d’Agile.

Les idées de la dualité onde-particule de de Broglie offrent des parallèles conceptuels intrigants, voici quelques notes que les managers de projet peuvent prendre de la méthode de de Broglie :

  1. Acceptez l’idée que différentes phases ou aspects d’un projet peuvent nécessiter des approches différentes. Soyez ouvert à l’idée de passer de méthodes plus structurées à des méthodes plus adaptatives au fur et à mesure de l’évolution du projet.
  2. Au lieu d’adhérer strictement à une méthodologie, considérez les forces et les faiblesses de Waterfall et d’Agile. Utilisez ces informations pour créer une approche plus personnalisée qui s’aligne sur les objectifs et le contexte du projet.
  3. Tout comme la théorie de Broglie encourage une perspective plus large dans la compréhension des phénomènes physiques, les managers de projet devraient continuellement apprendre de différentes méthodologies et intégrer ces leçons pour améliorer leurs pratiques de management de projet.
  4. Reconnaissez que, comme en physique quantique, les projets impliquent souvent de la complexité et de l’incertitude. Une approche combinée peut fournir les outils nécessaires pour relever ces défis plus efficacement.
  5. La théorie de De Broglie a été révolutionnaire en son temps, montrant la valeur de la pensée créative dans la résolution de problèmes complexes. Les managers de projet peuvent apprendre à penser en dehors des cadres conventionnels pour trouver des solutions innovantes.

Pas de théorie universelle mais des parallèles interdisciplinaires enrichissants

En conclusion, bien qu’il soit tentant de tirer des conclusions de grande portée et de laisser entendre que nous sommes sur le point d’établir une théorie universelle du tout (Theory of Everything ToE), il est important de maintenir une perspective ancrée.

Les liens que nous avons explorés entre les disciplines de la physique quantique et du management de projet, bien qu’éclairants, sont souvent conceptuels et métaphoriques, plutôt que des parallèles directs ou pratiques. Ces parallèles interdisciplinaires servent principalement à acquérir de nouvelles connaissances et à stimuler la pensée innovante, plutôt que de fournir des solutions directes ou des théories complètes.

La véritable valeur de ces analogies réside dans leur capacité à encourager de nouvelles perspectives et des idées originales, enrichissant ainsi notre compréhension à travers le prisme de différentes disciplines.


À propos de l’auteur

Mohannad Amro

Le Dr Mohannad Amro est un professionnel du management de projet qui s’efforce de mettre de l’ordre dans le chaos. Il s’intéresse particulièrement à l’application des principes de la théorie de la complexité dans les pratiques de management de projet, afin d’aider à naviguer dans l’ambiguïté avec de nouveaux modèles qui apportent de la clarté.

https://academy.pmaas.ca

Scepticisme ou déni ? Les 2 se ressemblent et sont pourtant très différents.

Le scepticisme est une vertu. Le déni est facile et improductif.

Skepticism and Denial par Seth Godin

https://seths.blog/2022/06/skepticism-and-denial/

Le scepticisme est une vertu. Il faut être prêt à remettre en question la sagesse conventionnelle et avoir le courage d’accepter quelque chose après avoir découvert que c’est vrai.

Le déni, en revanche, est un rejet volontaire de la réalité. C’est sûr, facile et improductif. Parce qu’il n’y a pas de place pour changer d’avis.

Pour être un sceptique généreux, vous devez indiquer à l’avance précisément ce qu’il faudrait pour que vous vous engagiez dans l’idée proposée, puis le faire une fois que vos normes sont remplies.

C’est un travail difficile. Il n’est pas facile de changer d’avis. C’est difficile mais ça vaut le coup. Les grands changements de perception sont rares et ce n’est pas quelque chose que vous attendez avec impatience.

Les sceptiques sont la clé de la méthode scientifique, de la conception organisationnelle et même de l’investissement. Vous vous engagez à douter, à remettre en question et à pousser, puis vous devenez un contributeur productif en adoptant les nouveaux outils et résultats.

Souvent, les gens dans le déni font semblant d’être des sceptiques. Cela semble mieux que de reconnaître que vous évitez simplement le changement.

Peter Drucker sur les opportunités

« Il est plus productif de transformer une opportunité en résultats que de résoudre un problème (ce qui ne fait que rétablir l’équilibre d’hier). » Peter Drucker

Peter Drucker on Opportunities by Dan Rockwell

https://leadershipfreak.blog/2023/09/15/peter-drucker-on-opportunities/

Les opportunités vivent dans votre imagination. Les problèmes semblent présents même s’ils se sont produits dans le passé.

Les points négatifs exercent une attraction plus forte que les positifs.

3 façons de saisir les opportunités

#1. Développement personnel.

Les problèmes produisent une amélioration personnelle lorsque vous apprenez, essayez de nouvelles choses et demandez conseil à des personnes plus intelligentes que vous.

#2. Possibilités de planification.

Remarquez les stress et les problèmes récurrents.

Comment pouvez-vous planifier la prochaine occurrence de la même situation négative ?

#3. Possibilités de partenariat.

Réfléchissez à qui vous aspirez à devenir. Oubliez vos problèmes pendant un moment. Qui pourriez-vous inviter dans votre vie pour rendre vos aspirations plus probables ? Les personnes que vous invitez dans votre vie reflètent votre futur moi.

Saisir les opportunités fait de vous un leader.

Méfiez-vous de ne pas devenir une machine à résoudre des problèmes. Certains problèmes nécessitent une résolution immédiate.

La résolution de problèmes améliore votre réputation mais c’est saisir les opportunités qui fait de vous un leader !

Comment pourriez-vous vous concentrer un peu plus sur les opportunités dès aujourd’hui ?

A propos des corvées…

Elles sont essentielles mais, sans pour autant les dénigrer, est-ce le meilleur usage de vos efforts ?

Chores par Seth Godin

https://seths.blog/2023/05/chores/

Elles sont essentielles. La maison commence à sentir mauvais si vous ne sortez pas les poubelles.

Mais au travail, bien qu’elles puissent être essentielles, elles peuvent ne pas être importantes.

Du moins, pas assez importantes pour que vous y dédiez beaucoup d’attention.

Les corvées sont

  • Répétables
  • Éprouvées
  • De faible risque
  • Assez impersonnelles

Les factures doivent être payées. Mais elles pourraient ne pas avoir à être payées par vous.

Les entrepreneurs, les artistes et les freelances consacrent souvent beaucoup de temps aux corvées. Vous justifiez cela parce que l’externalisation des tâches à d’autres coûte de l’argent, et, en ce moment, l’argent se fait rare.

Mais ce n’est pas la vraie histoire.

La vérité est que si vous arrêtez de faire des corvées, vous devez faire un vrai travail à la place. Les choses qui ne sont pas reproductibles ou éprouvées. Les choses qui sont émotionnellement difficiles, créatives, risquées ou qui nécessitent simplement de l’exploration et du courage à engager. Si vous réussissez ce travail, vous aurez beaucoup d’argent pour payer d’autres personnes à accomplir les corvées.

Faire des corvées joyeusement et avec habileté est un passe-temps acceptable. Mais peut-être n’est-ce pas ce que vous devez faire en ce moment.