Face à un marché de l’emploi de plus en plus compétitif, les jeunes en situation d’éloignement professionnel comme les recruteurs se heurtent à des obstacles complexes. Les soft skills, ou compétences comportementales, se présentent comme une alternative crédible pour résoudre ce problème.
Les soft skills au service de l’employabilité des jeunes demandeurs d’emploi ?
Les soft skills jouent un rôle central dans l’adaptabilité des individus face aux mutations du marché du travail. Résolution de problèmes, communication ou encore esprit critique sont autant de qualités recherchées par les recruteurs.
Pour les jeunes en recherche d’emploi, ces compétences représentent une opportunité majeure. En effet, leur acquisition ne repose pas uniquement sur leur parcours scolaire ou académique, mais peut se développer à travers des expériences variées : Bénévolat, activités sportives, projets collectifs, etc. Les soft skills peuvent offrir aux jeunes une porte d’entrée vers des secteurs en demande, même en l’absence de qualifications techniques spécifiques.
Les entreprises peinent parfois à évaluer ces compétences qui constituent un levier essentiel pour renforcer leur compétitivité.

Pour en savoir plus sur ces initiatives et l’impact des soft skills, découvrez l’article complet « Soft skills : zoom sur deux dispositifs qui facilitent l’insertion professionnelle des jeunes ».
Cet article présente 2 dispositifs innovants dont elles peuvent s’inspirer :
- « Dimension soft skills » : Former les jeunes en combinant formation et stage pratique.
- « 1 jeune, 1 emploi » : Faciliter l’insertion professionnelle des jeunes avec un accompagnement global et aider les entreprises en difficulté de recrutement.
Un changement éducatif et culturel est nécessaire
Dépassez le « culte du diplôme » en adoptant des méthodes pédagogiques qui favorisent l’intelligence collective, la résolution de problèmes et l’engagement. Revoyez vos attentes et pratiques pour mieux intégrer ces nouvelles compétences.
Cela inclut une évolution de vos méthodes de recrutement qui privilégient l’analyse des savoir-être et un accompagnement actif des salariés dans le développement continu de leurs soft skills.
Et ce qui s’applique aux jeunes ne s’appliquerait-il pas aussi aux personnes plus âgées en recherche de nouvel emploi ?
